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    La Forêt d'émeraude
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    129 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 mai 2012
    Excellente reflexion sur la place de l'Homme au sein d'une société, mais ssurtout vis-à-vis de la nature. Genre de films à la sortie duquel on a envie de se demander : Qui sont réellement les Hommes civilisés?
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 21 mars 2012
    C'est loin, très loin de Delivrance sur tous les points.
    Propos louable tenu de manière enfantine, image d'Épinal des tribus amazoniennes, casting malheureux (mauvaise idée de faire jouer son fils, pas crédible pour un sou et surtout une belle tête d'ahuri), mise en scène figée dans une déclinaison contemplative du "vert" très peu dynamique pour du Boorman... Hormis quelques images (je parle même pas de plans) d'une beauté certaine (dont ceux de l'aigle) il n'y rien de remarquable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 mars 2010
    Le seul film que je sois allé voir 3 fois de suite lors de sa sortie. Subjugué, envoûté par cet univers créé par J.boorman. Happé par l'histoire du garçon,comme il l'a été lui-même par la forêt, touché au coeur par la ténacité de son père.
    Une oeuvre magnifique et toujours d'actualité en 2010 par son côté "respectons notre belle planète et sa diversité"
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 mai 2008
    Le vert. Belle couleur quand on y songe, évoquant les étendues blêmes du souvenir d’un jardin chez Bergman, les effilements sensibles de Monet jusqu’au vert ciselé de Tamara de Lempicka. Le vert traine avec lui les odeurs enfantines des prés sauvages, le grouillement immaîtrisable d’une nature grandiose. John Boorman, cinéaste de la Nature, consacre alors tout un film à cette couleur, à ce vert-Nature. «The Emerald Forest» (USA, 1985) se peint d’un vert omniprésent, sinon caché toujours sous-entendu. La toile de fond est cette Amazonie délétère, meurtrie par la déforestation compulsive. Le chef de chantier, maître commandant de cette ignominie industrielle, voit son fils enlevé par des indiens d’Amérique : les Invisibles. S’ensuit une ellipse de dix ans où le père, sans relâche, a cherché son fils disparu. Enfin le père et le fils, que le temps et le vert ont éloigné, se retrouvent. L’omniprésence d’une si belle couleur ne suffit pas au film pour éviter l’abysse de la naïveté. Présenté comme un film pour enfant, «The Emeral Forest» n’en est pas un. La lutte sanguinaire de deux tribus indiennes, les blessures ouvertes déversant des flots de sang ne conviennent pas à l’innocence du spectateur puéril. En revanche, il s’agit certainement d’un film enfantin. Par ce sens, il dispose de quelque chose de foncièrement naïf. L’image d’Epinal qu’incarnent les tribus indiennes dénote d’une certaine méconnaissance de leur société. Nourries des clichés, les tribus sont les jardins d’Eden en marge d’un monde corrompu. Cette indien (le fils enlevé) qui sous les délires d’une drogue verte se sent incarné en aigle témoigne de la crédulité de l’imagerie du film. Le vert sous la main de Boorman devient un fétiche esthétique avec lequel il se plait à peinturlurer l’image de sa surface à ses profondeurs. L’amas de pantins grotesques qui jouent à incarner la solennité du cas écologique finit de rendre le ton du vert plus dans le registre de la nausée que dans celui de la prairie.
    cylon86
    cylon86

    2 255 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juin 2017
    Cinéaste décidément très à l'aise dans la nature, John Boorman nous plonge dans les tréfonds de la jungle amazonienne avec cette fable écologique superbe de simplicité dans laquelle un ingénieur venu en Amazonie construire un barrage tâche de retrouver son fils dans la jungle, dix ans après que celui-ci se soit fait kidnapper par des indiens. Ne cachant pas sa position écologique, Boorman interroge notre propre rapport à la nature et nous plonge dans le quotidien d'une tribu qui, contrairement à nous, n'a pas oublié l'essentiel. Le récit ne comporte aucun artifice et aucune longueur, Boorman va droit à l'essentiel et fait avancer le tout en se contentant du strict minimum, offrant au passage à son fils Charley un rôle difficile qui le voit grimper aux arbres, tirer à l'arc, parler un dialecte indien et... fréquenter des femmes aux poitrines nues ! S'intéressant avant tout au parcours du fils et de son récit d'apprentissage parmi les indiens, le film nous montre aussi les réactions du père (le regretté Powers Boothe dans son plus beau rôle) qui ne pourra rien faire pour que son fils revienne vivre parmi la "civilisation" car il sait bien que sa vie dans la jungle est plus heureuse. Emprunt d'une certaine naïveté, le récit n'hésite pas à se montrer violent et parfois cruel mais reste fortement poétique avec des images très fortes. Il faut dire que Boorman se montre très à l'aise à tourner dans la jungle, livrant de vrais moments de bravoure avec de beaux mouvements de caméra pour un film sublime.
    Santu2b
    Santu2b

    214 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Réalisé en 1985, "La forêt d'Émeraude" constitue l'un des essentiels absolus de la filmographie de John Boorman, où il prend ici la défense de la forêt amazonienne. Des conditions de tournages intenses, au plus près du terrain, afin d'illustrer cette quête d'un père pour retrouver son fils au coeur d'une tribu. Avec "Délivrance" le long-métrage incarne les deux volets d'un même socle sans que cela ne constitue pour autant un simple revers de médaille. On y retrouve l'idée du barrage en tant que point initial de discorde et puis surtout celle de quête initiatique dans laquelle l'homme se découvre tout en renouant avec Dame nature. "La forêt d'Émeraude" est donc un très grand film "au bord du monde" où le cinéaste exploite quelques-uns de ses thèmes phares. Mais cet aspect de film militant ne doit pas masquer les qualités intrinsèques de la mise en scène. À savoir un rythme implacable et un habillage visuel et sonore d'un lyrique sans pareil. Car Boorman est avant tout un conteur, un grand !
    loulou451
    loulou451

    105 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 septembre 2015
    Et un chef-d'œuvre de plus à la déjà longue liste de film tourné par le maître John Boorman. Les années passent et cette "Forêt d'émeraude" ne prend décidément pas une ride. Scénario maîtrisé de bout en bout, mise en scène inspirée, art du suspense, poésie (on pense là à la "Nuit du chasseur"), philosophie... Une fois encore Boorman l'inclassable surprend montrant à quel point il maîtrise son sujet. 30 ans après son tournage, la "Forêt d'émeraude" demeure au panthéon des films écologistes, Boorman devinant avant tout le monde les effets pernicieux de la déforestation à outrance, du dérèglement climatique et des conséquences catastrophiques de l'intervention humaine sur la nature qui l'entoure. Une leçon de cinéma.
    keating
    keating

    49 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2016
    Difficile de croire que ce film est inspiré d'une histoire vraie, tant il pourrait être sorti tout droit de l'imagination de John Boorman, auteur de "Delivrance" ou "Excalibur" véhiculant une vision de l'homme et de la nature très similaires. Sans arriver au même niveau de maitrise visuelle que les deux précités, cette Forêt d'Emeraude reste passionnante, notamment sur son point de vue écologique. Plus qu'une fable moralisatrice (parfois lourde, c'est vrai) sur l'homme moderne détruisant la forêt amazonienne, il remet aussi et surtout notre rapport même avec la nature. Elle n'est plus considérée comme un ensemble d'outils à notre disposition, mais bien comme un être vivant avec lequel nous pouvons entrer en communion. La mise en scène du peuple d'indigènes et de leurs rituels "magique" sont ici les meilleures du film et créent une force ésotérique fascinante. Cette opposition entre deux visions de la nature me semble bien plus originale que beaucoup de film écologique ; même si le film tombe un peu dans le piège du moralisme. Si vous aimez les autres grands films de Boorman, il y a de fortes chances que vous succombiez à celui-ci aussi!
    Ghighi19
    Ghighi19

    51 abonnés 1 751 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2023
    Je l avais vu à sa sortie dans une salle de cinéma qui n existe plus malheureusement.
    Je suis donc attaché à ce souvenir mais d un autre côté après un revisionnage le film reste encore très efficace. Bien sûr le message écologiste est très naïf mais ce n est pas le plus important pour moi . La recherche du fils perdu 10 ans plus tôt et le brusque retour dans le monde moderne est beaucoup plus fort. La photo de Philippe Rousselot reste impressionnante .
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 février 2015
    Je l'avais vu il a bien cela 10 ou 15 ans et autant la qualité de vidéo n'est pas terrible autant on voyage complètement. une histoire simple mais tristement réelle racontant l'invasion de la civilisation dite évoluée vers le monde des tribus indigènes présentes depuis des milliers d'années et vivant de peu.
    une perle :)
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile

    313 abonnés 1 372 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2017
    Déjà en 1985, le sujet critique de la forêt amazonienne faisait caisse de résonance dans les polémiques écologistes. La déforestation de masse n'est pas un phénomène nouveau. Encore et toujours pour le profit, car un arbre rentable est un meuble en acajou. La forêt d'émeraude selon John Boorman étend ses richesses bien au delà des arbres, des ruisseaux, des animaux. Outre sa fonction non négligeable de poumon planétaire, c'est également une magnifique boite de pandore que l'on connait trop mal. Ses habitants ne sont pas uniquement animales ou végétales, l'homme y a également trouvé une place symbiotique. Des peuples indigènes aux coutumes ancestrales, parfois antagonistes, y vivent en autarcie et se partagent le nectar de la terre, ces territoires vierges et luxuriants. Malheureusement, cette liberté s'amenuise d'année en année au détriment de l'industrie et de la culture occidentale. Ce film parle avant tout d'une métamorphose, celle d'un jeune garçon enlevé à ses parents par les invisibles, peuple autochtone de la forêt, aux principes moraux et écologistes. Un enlèvement salvateur, puisque le monde moderne le lui manque plus lorsque son père le retrouve dix ans plus tard. Mais la cruauté de l'homme n'a d'égale que son avarie, le profit avant tout, quitte à éliminer quelques "sauvages" et raser quelques hectares, du moment que le riche consommateur s'en réjouit. Le ton du film n'est cependant pas à la moralisation écrasante, il suggère la remise en question des mœurs, la réflexion, tout simplement la sensibilisation vis-à-vis d'un sujet qui nous concerne tous. Il n'y a qu'à se laisser porter par la beauté féérique de la nature et prendre conscience des entraves qui lui sont faites afin d'améliorer à outrance nos modes de vie. Un message humaniste doux et rédempteur. 4/5
    Nicothrash
    Nicothrash

    291 abonnés 2 918 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2015
    Le britannique John Boorman à la filmographie éclectique réalisait en 1985 un joli pamphlet tiré d'une véritable histoire et prenant place au beau milieu de l'Amazonie, le poumon de la Terre. Si la forme est très belle avec ses vastes étendues vertes à perte de vue et une photographie immersive et parfois même onirique, le fond n'est pas en reste avec un scénario intelligent, simpliste certes mais non moins indispensable. A travers cette histoire incroyable d'un enfant civilisé élevé parmi les indigènes, Boorman dresse un constat cataclysmique de la déforestation massive en Amazonie et des dégats de celle ci sur la flore mais surtout sur la faune, notamment ces peuples incroyables vivants en autarcie depuis la nuit des temps. Un constat effrayant déjà à l'époque, il y a plus de 30 ans ... Face aux enjeux du métrage, l'histoire principale parait presque désuète malgré des images splendides et des acteurs concernés, le fils du réalisateur, Charley Boorman, est assez impressionnant dans le genre et vaut presque à lui tout seul le visionnage. C'est vraiment joli d'accord, les agissements des hommes sensés être civilisés sont écoeurants et bien mis en exergue d'accord mais pour ma part ça manque cruellement d'émotions dans l'ensemble, spoiler: il n'y a qu'à voir les retrouvailles entre le fils disparu et ses parents pour s'en rendre compte
    . Au final, ça reste un beau film, d'une utilité avérée mais l'enjeu écologique prend totalement le pas sur le récit, qui reste presque en second plan et peut pour le coup paraitre un peu longuet, la fin quant à elle vaut largement le coup. Quelque peu sur-estimé à mon sens mais il vaut tout à fait le coup d'oeil.
    Napoléon
    Napoléon

    115 abonnés 1 540 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2016
    Une histoire à la fois écologique, optimiste, faite de très beaux décors, de rebondissements et très bien écrite. On commence par voir une histoire émouvante d'un père qui cherche son fils désespérément puis on fini avec une histoire engagée qui montre le trop grand égoïsme des Hommes, qui ne se soucient que de eux même cela engendrant de graves problèmes.
    Philcroc
    Philcroc

    37 abonnés 120 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 décembre 2017
    Pour moi, c'est encore un grand film de Boorman proche par la qualité cinématographique, le sens du récit et les photographies de son chef d'oeuvre qu'est Delivrance. Basée sur une histoire vraie, celle d'un père cherchant pendant dix ans son fils disparu dans la forêt amazonienne et ses tribus, la forêt d'Emeraude est une quête cinématographique mais aussi une ode à la Nature et un appel fort à sa préservation comme à celle des cultures ide ces tribus menacées. Du grand cinéma pour une grande cause.
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    149 abonnés 1 725 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 août 2018
    Très bon film d'aventures qui vieillit bien, malgré que les personnages ne soient pas assez charismatiques, voir attachants. Le film porte une belle leçon écolo servi par de très images.
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