Avis sur Curfew

Curfew, 20 minutes de bonheur cinématographique. Tout y est présent, l’esthétisme New-Yorkais (Merci à Daniel Katz pour ses plans splendides), des personnages et des plans métaphoriques, Shawn Christensen transforme une relation entre une petite fille et son oncle drogué en poésie des temps modernes. Une magnifique fable sur la famille et les liens entre elle, avec en quelque sorte un apologue sur l'espoir qui peut renaître à chaque instant. (Ici Ritchie rencontre sa nièce, Sophia, qui lui permettra de renouer avec sa soeur, Maggie.)
Servit par deux acteurs principaux ayant un réel talent d'acteur, ce film est à voir. A quand le prochain chef d'oeuvre de Shawn Christensen ?

Mon premier court métrage, ma première surprise cinématographique indépendante.

Si je dois dire ce qui m'a marqué dans Curfew, c'est son histoire proche d'un joli conte, sa bande-son sublime, ses petites scènes pleines de sens et très bien filmées, et enfin ses personnages qui portent à merveille le scénario sur leurs épaule.

Un petit film certes, mais un très bon moment du 7e art.

N'oublions pas que ce court métrage avait été primé à Clermont-Ferrand en 2012 (Prix du public) !