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    A very Englishman
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    Yves G.
    Yves G.

    1 273 abonnés 3 283 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 août 2013
    Michael Winterbottom enchaine les films à toute vitesse.
    Sautant de Tristam Shandy à Marianne Pearl en passant par Thomas Hardy, son œuvre kaléidoscopique reflète l'Angleterre d'aujourd'hui et ses goûts bigarrés.
    Pas étonnant qu'il se soit intéressé à Paul Raymond. Le fondateur de Men Only est quasi inconnu de ce côté-ci de la Manche, mais c'est une célébrité de l'autre.

    Comment décrire la vie d'un roi du porno ?
    Milo Forman s'y était essayé avec Larry Flint, le fondateur de Playboy. Le résultat n'avait pas été grandiose, passée l'excitation que suscite la vue de quelques jolies modèles dénudés.
    L'effet produit par "A very Englishman" (traduction stupide de "The touch of love") est un peu le même ici. Winterbottom hésite entre deux fils narratifs.
    La reconstitution chronologique qui fait revivre l'époque des premiers clubs de stiptease, le lancement des magazines-qui-se-lisent-d'une-seule-main et la naissance des vidéos X
    Et le drame intimiste autour du suicide de sa fille, écrasée par la pesante figure paternelle et lentement détruite par la drogue.
    Autant le premier se laisse regarder sans déplaisir. Autant le second leste cet aimable divertissement coquin d'une morale qui l'écrase.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    96 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 octobre 2013
    Dans la lignée des magnats de la fesse que peuvent être Larry Flint ou Hugh Hefner, il y a aussi le dénommé Paul Raymond, homme d’affaire britannique, promoteur de l’érotisme et d’une pornographie toute mitigée au temps d’une Angleterre puritaine et à cheval sur ses principes. Michael Winterbottom, le curieux metteur en scène de Killer Inside me, dresse là le portrait de cette homme extravaguant, homme le plus riche du Royaume-Uni il fût un temps. Osé, vintage, A Very Englishman n’est pourtant que rarement vulgaire, malgré sa ribambelle de seins nus, ses nombreux dialogues explicites. Le marché britannique de l’érotisme est alors, dans les années 50, 60 et 70, en pleine expansion, une ouverture sociale initiée par Raymond.

    Sans laisser réellement de place aux détracteurs du mouvement, Michael Winterbottom dresse le portrait du magnat à une vitesse effarante, ne s’arrêtant pour souffler que lorsque la complexité de la liaison unissant le père et la fille le nécessite. L’évolution de l’industrie de Paul Raymond est fulgurante à l’écran, jonglant d’une nouvelle idée à une autre en passant du bon temps, au lit, dans des fêtes, bref un monde paradisiaque pour personnages peu scrupuleux. Pourtant, malgré que le rythme soit soutenu, pour le moins, le cinéaste parvient à faire de son récit biographique quelque chose de très lisible, tout y étant évoqué, dans un ordre chronologique. Des clubs de Soho aux magazines pornographiques, des spectacles nus au revues écrites, tout y passe sans qu’aucun aspect ne soit négligé.

    De fait, si le film manque cruellement d’intérêt, sans doute du fait que l’érotisme ne soit plus, au contraire du porno, un sujet tabou, Michael Winterbottom fait son travail de la plus admirable des manières. Bien aidé qu’il est par son comédien, Steve Coogan, absolument excellent, le cinéaste rempli son contrat les doigts de pieds en éventail. L’on n’attendait certainement pas de se part un film aussi académique. Pour en revenir à l’acteur principal, le trop méconnu Steve Coogan, saluons sa prestation très kitsch mais jamais euphorique. Le comédien aura su cerner, sous l’emprise de son directeur, le caractère exubérant mais très humain de Paul Raymond, magnat peu scrupuleux, adultère, volage et peu regardant sur son passé. La scène clef se situe finalement en milieu de parcours, lorsqu’un jeune homme vient frapper à sa porte, lui apprenant qu’il est son fils. Peu troubler, Paul Raymond en discute comme d’un fait anodin.

    C’est finalement la présence continuelle de sa fille dans son dos qui rappellera à Paul Raymond que la vie n’est pas toujours idyllique. Le drame que vit et vivra sa fille renverra le bonhomme à ses remords cachés, à des regrets, sans pour autant tuer sa force de vivre. Portrait donc d’un homme étonnant, culotté, peut être mauvais, à première vue, mais plutôt bon gaillard dans le fond. C’est du moins l’image que donne le film à Paul Raymond, un film qui ne manque pas de qualité, de divertir son petit monde très habilement. Sans doute trop sage, le film de Winterbottom ne restera pas dans les mémoires bien longtemps, mais l’essai est concluant. 11/20
    dominique P.
    dominique P.

    784 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 juin 2013
    Ce film est une très bonne surprise.
    Steve Coogan est excellent dans ce rôle et il a beaucoup de charme.
    J'ai beaucoup aimé dans l'ensemble sauf le rôle de sa fille qui est assez pénible.
    Pour conclure, c'est bien joué, rythmé, on ne s'ennuie pas, c'est coloré, festif, joyeux mais il y a aussi du drame, de l'émotion.
    natlin 06
    natlin 06

    22 abonnés 325 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2013
    film interessant, comme quoi etre pionner rapporte , la vie revee, des belles meufs du fric, la fete , je connaissais pas tasmin egerton , maintenant oui
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 30 juin 2013
    Propriétaire d’une cinquantaine de restaurants, boîtes et cabarets à Londres, ainsi que d’un magazine de charme, Paul Raymond est devenu le « king » de Soho, dans les années soixante. Une irrésistible ascension pour le « boy » de Liverpool qui devait devenir une des plus grandes fortunes d’Angleterre. Il doit autant sa réussite aux belles effeuilleuses qu’à son intuition à anticiper la libération des mœurs. Le film de Winterbottom rend joliment hommage à la légende des nuits londoniennes. Mais ce « biopic » reste d’une facture très classique. Et comme la vie du héros semble se résumer à la trilogie : jolies filles, champagne à gogo et lignes de coke, le résultat n’a donc rien de « boulversifiant ». Même son rapport papa « cake » avec sa fille, morte d’une overdose, ne suffit pas à nous rendre accro de cet « englishman ».
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 357 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 juillet 2020
    Ce film sur un célèbre pornographe britannique doit être comparé au chef-d'œuvre de feu Milos Forman The People vs. Larry Flynt et il perd à tous points de vue. Tout en le regardant je n'arrêtais pas de penser : pourquoi le cinéaste veut-il que nous nous intéressions à Paul Raymond et aux autres toxicomanes qui nous sont présenté ? Le film n'apporte aucune réponse. M. Raymond est un personnage superficiel qui semble n'avoir aucune opinion sur quoi que ce soit sauf son empire commercial du sexe. L'aspect drogue est trop présent dans le film. Une scène sur deux on voit quelqu'un renifler de la cocaïne entre autres substances. Ce fut une grosse erreur dramatique de révéler au début que sa fille mourra de manière auto-infligée, après quoi nous devons attendre une heure et demie pour son décès totalement prévisible. Je m'endormis presque après la première heure. La seule chose bien faite est le look d'époque. Après des années 1950 en noir et blanc, les scènes des années 1960 et 1970 ressemblent à de véritables films couleur des années 60 et 70. Mon respect pour le photographe mais aucun pour le scénariste ou l'éditeur. Car le rythme parvient à être à la fois pressé et très ennuyeux...
    colombe P.
    colombe P.

    124 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juin 2013
    Un biopic très intéressant et bien divertissant.
    Mention spéciale à Steve Coogan excellent dans ce rôle.
    Je ne souhaitais pas particulièrement voir ce film au départ mais le bouche à oreilles a bien fonctionné, on me l'a recommandée et au final je suis ravie.
    Flore A.
    Flore A.

    33 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 juin 2013
    Steve Coogan donne un charme certain à ce personnage complexe et sulfureux, et porte réellement le film sur ses épaules. Malgré tout, on est face à un film gentillet qui manque de relief et de profondeur.
    Septième Sens
    Septième Sens

    76 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 juin 2013
    Pourquoi ne pas raconter au cinéma la vie d'une des plus grandes fortunes du Royaume-Uni ? C'est chose faite grâce au cinéaste anglais Michael Winterbottom, qui filme l'histoire de Paul Raymond, directeur de clubs de strip-tease, roi de l'immobilier et éditeur de revues érotiques. Plongé dans l'Angleterre conservatrice des années 1960, A Very Englishman se veut être le biopic d'un homme brillant et complexe pour qui (presque) tout a réussi.

    Pourquoi aborder une énième fois la biographie sur grand écran avec des flash-back, en montrant un personnage se souvenir de sa vie et de ses erreurs passées ? Pourquoi peindre les images en noir et blanc au début du film alors que cela ne s'y prête aucunement ? Autant de questions laissées sans réponses, où l'on observe un récit décousu composé seulement de petits fragments de vie non approfondis. Le rythme est saccadé puis finit par devenir plat, où le public s'ennuie à de nombreux moments.

    Le réalisateur de The Killer Inside Me dresse le portrait ordinaire d'un homme extraordinaire qui tourne en rond entre champagne, string et cocaïne. Même les scènes de danse ne sont ni réjouissantes ni attractives. On préfère à ces innombrables fêtes le côté intime de Paul Raymond. La scène avec son fils caché est par exemple très réussie. Elle dévoile toutes les failles d'un homme parti de rien et étant parvenu à atteindre le sommet professionnel. Cependant, on voit qu'il a échoué dans un domaine capital, celui de la famille.

    Nous savons dés le début à quel personnage nous avons à faire. Au lieu de voir constamment un homme beau parleur (alors qu'il était bègue) et sûr de lui, on aurait préféré observer l'ambivalence entre Paul Raymond le businessman, et Geoffrey Quin (son vrai nom) l'homme véritable qui se cache derrière toutes ces strasses et paillettes. Heureusement que l'interprétation solide de Steeve Coogan, habitué du cinéaste, rend ce biopic assez crédible.

    On regrettera enfin l'aspect politique du Royaume-Uni des années 1960, très peu mis en avant dans A Very Englishman. Alors que cet homme a posé un véritable problème à cette période avec sa décadence et son esprit révolutionnaire, Winterbottom se contente de ne parler que de l'homme, et non de la société qui l'entoure. Un film à l'allure ambitieuse, mais finalement barbante.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 18 juin 2013
    Le prolifique Michael Winterbottom raconte l’histoire de Paul Raymond, l’Anglais le plus riche de la Couronne, un drôle de personnage qui a fait fortune dans le spectacle et les revues érotiques. Sujet en or, acteur en or, film un peu trop conventionnel. Dommage.

    C’est Steve Coogan, lui-même, qui a amené le sujet à Winterbottom et cela se sent, le rôle est totalement taillé pour lui. La collaboration entre l’acteur et le cinéaste a souvent permis, à l’un et l’autre, de donner son meilleur. Après Coogan patron de label indépendant (24 Hour Party People), Coogan acteur de seconde zone narcissique (Tournage dans un jardin anglais) et Coogan en Coogan devenant critique gastronomique le temps de The Trip, voici donc Coogan patron de cabaret érotique. Les films passent et le personnage semble néanmoins identique avec son humour et cette morve so british. Comme à l’accoutumée, l’acteur est parfait mais Winterbottom a tendance à se reposer sur le brio de son interprète principal. Tout comme, il semble se reposer beaucoup sur son sujet et l’imagerie qui s’y rattache naturellement. A Very Englishman est un vrai biopic, celui de Paul Raymond, le King of Soho qui a fait progressivement fortune, de 1958 à 2008 (date de sa mort) avec ses cabarets puis ses revues érotiques. Une vie de réussite financière qui se paye fort sur le plan familiale – avec Debbie, la fille de Paul Raymond (Imogen Pootss, très bien) comme dommage collatéral.
    Le sujet étant posé, on imagine déjà le film : le parcours d’un self-made man, une vie d’excès, de sexe, de drogue, et en toile de fond pittoresque, le swingin’ London, les années 60, les années 70 mais aussi les années noires des années 80 et 90 avec une fille ne trouvant pas sa place dans cette drôle de famille et cette vie d’excès. Et finalement, le film ressemble exactement à cela, dans une mise en forme honnête, séduisante par moments mais aussi un peu poussive. Winterbottom est un pilotage automatique, se suffisant parfois de son scénario, de ses acteurs et des codes du genre biopic. Sans démériter, A Very Englishman souffre de la comparaison : Winterbottom avait su donner autrement plus d’originalité et de malice à son autre biopic, 24 Hour Party People. Mais même en allant plus loin, Larry Flint posait une problématique plus forte ; Madame Henderson présente avait plus de panache et que dire de Casino, sur un sujet différent certes (il n’y a aucune mafia ici) mais épousant la même dialectique contradictoire (succès outrageux, descente aux enfers) : le film de Scorcese était un opéra, là on est plus dans l’opérette tendance cul et sniffette. Rien n’y fait, A Very Englishman reste un film conventionnel, y compris dans cette idée que la réussite bigger the life d’un homme se paye d’une manière ou d’une autre. On regarde le film poliment mais sans réelle passion.
    kristin75
    kristin75

    10 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juin 2013
    Un très bon divertissement. Le film parfait pour se détendre après une journée de boulot.
    Steve Coogan en fait beaucoup, mais ça colle parfaitement au personnage.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 25 juin 2013
    Les biographies constituent un genre à part au cinéma et elle visent à retracer la vie d'une personne réelle. Cela peut permettre au spectateur de communiquer avec le réalisateur puisque ce dernier laisse son point de vue et quelques fois ses commentaires implicites.
    Le sens d'une œuvre biographique s'appuie sur l'intérêt qui peut présenter le protagoniste. En ce qui concerne ce film, on aurait du mal à trouver un sens général puisque Paul Raymond est une personnage très riche, mais banal sans rien d’exceptionnel, avide, débauché sans aucune compassion. Les seuls personnages qui aime sont sa fille et son amante. Sa présence sur l'écran n' aucun message à nous passer et je me demande sur l'intérêt qui peut présenter ce film. La seule chose qu'on pourrait apprécier ce sont les belles images et avoir le goût du luxe dans lequel vivent certains personnages. Cependant, cela ne peut pas sauver ce film qui s'avère long et ennuyeux
    ardeo
    ardeo

    5 abonnés 177 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 avril 2015
    Pas si mal ce film : bien joué et illustrant bien une facette de la révolution sexuelle fin du XXe !
    Georges F
    Georges F

    5 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juin 2013
    Pas franchement passionnant ce film qui a le mérite de raconter une histoire vraie: le scénario est assez linéaire sans surprise façon biopic et on doit saluer la performance de l'acteur principal Steve Cogan qui apporte beaucoup au film. Difficile de condamner ce film mais difficile aussi de le porter aux nues.
    archibald23
    archibald23

    3 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 septembre 2023
    J'ai passé un bon moment .... émouvant sur la fin. Agréablement surpris par le taff qu'il y a derrière la réalisation de ce film passé inaperçu.
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