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Djey1000
5 abonnés
89 critiques
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5,0
Publiée le 23 février 2015
Un OVNI. Complètement barré, perché, et complexe. On balance entre "c'est n'importe quoi!" et "mon dieu quel génie!". Une sorte de "Inception" façon Les Nuls, enfin presque. Une mise en abîme entre rêves, et diverses réalités. C'est drôle dans l'absurde. Les acteurs jouent vraiment bien, mention spéciale pour la jeune fille et Alain Chabat. On ressort de la salle entièrement retourné C'est la première fois que j'assiste à une séance ciné où TOUT le public reste scotché aux sièges, jusqu'au bout du générique. Chamboulé par ce "truc dingue". Seul réel bémol : la musique. Elle vous rend vite dingue.
étrange, loufoque, déroutant et par moments comique, ce film me fait penser à un autre du même style, je veux parler du film de Bunuel "le charme discret de la bourgeoisie" où on ne sait jamais quand finit le rêve et quand commence la réalité; les thèmes sont différents bien sûr mais le style, la forme sont les mêmes
Mr Oizo nous fait le plaisir de nous replonger dans son univers tordu et hilarant! Après Wrong Cops qui donnait une bonne idée du genre, "Réalité" fait preuve d'une véritable audace dans le scénario, laquelle aboutit à un retournement de cervelle particulièrement jouissif! Alain Chabat est super dans ce rôle. Un grand 5/5!
Quentin Dupieux nous transporte dėlicieusement, magnifiquement et brillament entre film, rêve et rėalitė. Avec des mises en Abymes étonnantes, des acteurs parfait, des très bons dialogues (parfois tres droles, tout comme les situations) et une seule et même excellente musique, « Réalité » est une véritable expérience cinématographique jubilatoire, original, unique et barré.
Alors ca c'est du Dupieux.... Un film totalement délirant et incoherent, nous faisant parvenir une exitation et un sorte de folie interne comme le fonds les précédents. M. Dupieux nous prouve une fois de plus qu'il est capable de creer des films absurdes, mais pas pour autant de mauvaise qualité; des films délirants, mais pas pour autant pas travaillés...etc Moin poetique que Wrong, Réalité tarde a nous projeter dans le vif du sujet: il y va lentement mais surement.
La ou d'autres réalisateurs gagnent en nous proposant un film logique, et diaboliquement complexe (prenons le cas d'Inception), Quentin Dupieux va assurer la qualité de ses oeuvres en nous faisant part d'une illogique certes a l'apparence simpliste ou même ridicule, mais finalement travillée, peaufinée, et surtout efficace.
Je tient a faire remarquer que la musique de Mr. Oizo n'est plus présente, et laisse place aux cinq premières minutes de "Music with Changing Parts" de Philip Glass. Et cela est l'une des meilleurs iniciatives de Dupieux a mes yeux. Car le minimalisme de Glass n'est peut être pas forcéement plaisant pour l'oreille lors du visionage, mais vient assurer et suporter l'univer, tout en renforcant cette illusion d'absurdité.
Je pense que Réalité est le film qui nous transporte le plus loin dans l'univer "Dupieux", qui tente a brouiller au maximum la frontière entre réel et fictif, et finalement le film qui nous laisse le plus scotché. Et c'est pour cela que je lui attribue 5/5
Quand on va voir un film de Quentin Dupieux, on sait qu'on va tomber sur quelque chose de vraiment original, car c'est un réalisateur qui a vraiment un univers à lui et des idées bien précises même si ce n'est pas toujours facile à comprendre. Je n'ai pas vu tous ces films et ceux que j'avais vu ne m'avaient pas entièrement conquis, mais là, j'ai été captivé du début à la fin. "Reality" est mon préféré de sa filmographie, c'est un film très étrange voir incompréhensible par moment, il y a une mise en abyme (je ne sais pas si c'est le terme exact) assez dingue, on est plongé dans quelque chose de complètement absurde, mais aussi de drôle, c'est assez dur à expliquer, mais ce que je sais, c'est que j'ai passé un très bon moment devant ce film.
Une petite fille nommée Réalité veut regarder la cassette vidéo (VHS !) que son père à trouvé dans les viscères d'un sanglier qu'il vient d'abattre. Un loser convainc son ami producteur de financer son film, à condition d'enregistrer le plus beau gémissement de l'histoire du cinéma. Un présentateur télé revêtu d'un costume de rat est persuadé d'avoir un terrible eczéma, qui s'avère être à l'intérieur.
Si ces pitchs ne vous accrochent pas, vous serez certainement peu sensible à Réalité, la dernière fantaisie de Quentin Dupieux, objet aussi inclassable que les précédents opus de celui qu'on appelle Mr. Oizo, quand il pratique la musique électro plutôt que le cinéma.
Dans une Los Angeles à la fois luxueuse et désertique, Alain Chabat promène sa nonchalance tranquille avec une grande classe, jouant la lucidité perdue dans un océan de délire inquiétant. On pense évidemment souvent au réalisateur de Twin peaks, et plus particulièrement à Mulholand Drive. C'est à la fois l'horizon et la limite du film : ses rêves intriqués et ses dialogues absurdes évoquent systématiquement l'oeuvre de David Lynch, sans jamais parvenir à l'égaler, ni même à l'approcher.
Malgré ses réserves, Réalité est sans conteste le meilleur film de Quentin Dupieux. Intrigant et séduisant dans toute sa première partie, il patine dans la deuxième et semble ne pas savoir comment se terminer. La chute est à l'image de cette deuxième partie : ratée si on n'a pas aimé, ouverte si on veut être gentil.
Le film le plus réussi, et le plus attachant, dans la filmographie déjantée de Quentin Dupieux (ce qui joue probablement sur l’avis porté au film). Fort de son scénario shyzo-Lynchien, «Réalité» offre enfin une proposition intéressante en n’allant pas totalement vers la comédie. Paradoxe, en vue du duo Chabat-Lambert qui compose un judicieux casting. La prise de risque du postulat de départ mérite d’être saluée, pour un résultat surprenant, surtout pour les réfractaires de ses précédents OFNI. «Réalité» ou quand une certaine poésie déglingo-cinématographique déshabille le versant producteurs-production-7ème art, de certains de ses apparats. Au final, c’est lorsque Quentin Dupieux donne encore moins de sens et plus d’absurde à son film, qu’il apporte plus de réflexion. Paradoxal donc et joli coup !
'Réalité', comédie franco--belge réalisée par Quentin Dupieux, sortie en 2014. Avec Alain Chabat, Jonathan Lambert, Élodie Bouchez, Il est à la fois simple et difficile de faire une critique d'un film de Quentin Dupieux. Pour ceux qui le connaissent c'est du Quentin Dupieux, toujours absurde, drôle, avec toujours une réalisation soignée, belle photo, beaux cadrages, bonne B.O, C'est un style, une ambiance. Pour ceux qui ne connaissent pas, il faut s'y essayer, se laisser aller dedans sans résister. Quentin Dupieux brouille les pistes, ce n'est ni datable, ni localisable.
Impossible de raconter ce film qui parle de tout, de rien et du reste. Des séquences incroyables sorties de l'esprit déjanté d'un réalisateur inclassable dont la filmographie va incontestablement laisser sa patte dans l'histoire du Cinéma...
Jason Tantra a une idée de film d'horreur et un producteur est emballé par son projet. Seule condition pour que le film se fasse, Jason a 48 heures pour trouver le gémissement parfait. C'est de cette idée aussi simple qu'alléchante que part "Réalité". Mais étant donné que c'est l'ami Quentin Dupieux aux commandes, le film part rapidement dans des directions que l'on n'auraient pas soupçonnées. Nous voilà donc devant un film absurde qui s'amuse à multiplier les mises en abyme et à briser la frontière entre réalité et fiction pour mieux rendre confus son spectateur. Comme toujours chez le cinéaste, certaines scènes sont franchement brillantes mais d'autres fois, le film donne l'impression de tourner à vide et de faire de l'absurde pour de l'absurde. Parce que la réflexion qu'il offre sur le cinéma est très intéressante et parce qu'Alain Chabat a un capital sympathie énorme, on s'accroche jusqu'à la fin mais nul doute que nous aurons été un peu secoués au passage et que l'on n'est pas encore sûrs d'avoir tout compris. Mais devions-nous vraiment comprendre l'ensemble ? Avec Dupieux, rien n'est moins sûr.
J'ai trouvé le film brillant. On retrouve l'univers si particulier de Quentin Dupieux : des couleurs fades, des personnages singuliers, des lieux non identifiables, des voitures et son humour propre. le film me paraît légèrement au dessus de ses précédents, tant le scénario me parait rusé. J'ai bien aimé la fin et le suspens de la cassette.
Tourner des films reposant sur l'absurdité avec un grand A est assez facile ; en tourner de bons qui ne la(i)ssent pas le spectateur en cours de route est nettement plus délicat. Pari plus que réussi ici, reposant sur trois piliers : une déviance très progressive de la réalité vers le non-sens, des éclats humoristiques bienvenus (la scène des surfeurs !) et Alain Chabat absolument énorme (comme d'hab' aurait-on envie de dire). Tout cela donne un cocktail fort savoureux, une ambiance particulièrement réussie et toujours sur le fil du rasoir. David Lynch n'est pas loin, mais ce film possède son identité propre, et elle très forte.
J'ai vu la note sur allociné, j'ai regardé la film... enfin j'ai commencé mais j'étais pas sûr. Je suis allé vérifier sur allociné que c'était le même film. C'était bien le même ! J'ai maté le film. Pas très sur, je suis allé voir les commentaires une nouvelle fois sur allociné. Et là... spoiler: je me suis dit que j'étais coincé dans la 4è dimension, c'était comme une boucle infernale, les commentaires, le film tout était enfin clair et flou en même temps. Mais pourquoi ?!!! Je vais me réveiller. Allez, je vais me coucher.
Quentin Dupieux est le maître de la bizarrerie comico-paranoïaque. Réalité en est la représentation type. Aux côtés d’Alain Chabat, Jonathan Lambert ou encore Elodie Bouchez, le réalisateur nous parle d’une fiction dans une fiction, s’amuse à jouer sur une réalité floue tout en ayant la subtilité de nous proposer quelque chose d’intellectuel. Si l’intrigue, trouver le meilleur gémissement, est assez factuel, Réalité est une expérience intime et inédite. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44