Avis : Réalité - Page 7

Un type qui veut réaliser son premier film d'horreur décide de trouver le meilleur gémissement de cinéma. Chabat, qui joue courageusement l'apprenti réalisateur, s'ingénie à faire lui-même des gémissements atroces. En fait, tous les gens du film sont en plein film d'horreur, mais c'est les spectateurs qui cauchemardent. L'humour et l'horreur ne font pas bon ménage.

Il est pour moi impossible de résumer un film de Quentin Dupieux, pourtant ce dernier est beaucoup mieux que les deux précédents, mais moins bons que « Steak » et « Rubber », ses chefs-d’œuvre. Ici, tout se mélange : la réalité (à la fois la vraie et celle dont c’est le prénom dans le métrage !), la fiction, les cauchemars, les rêves mais tout ne semble qu’une mise en abyme gigantesque orchestrée par Mr Oizo. Cela étant, on aura la clé de tout ce fatras à la fin, enfin une partie des réponses seulement…mais est-ce finalement bien important ? A noter que, comme très souvent, Alain Chabat est formidable !

Réalité est probablement le meilleur film de Quentin Dupieux mais ce n’est pas celui que je préfère, même si la mise en scène émets exceptionnelle, Dupieux a atteint un niveau de réalisation extrêmement qualitatif. Après avoir fait quelques films au US qui étaient drôles mais légèrement con, il revient en France pour un film bien plus réfléchi, que ce soit dans les dialogues ou la réalisation, la photographie est vraiment très belle. La scène de la cérémonie avec Michel Hazanavicius est extrêmement mémorable. La BO est excellente et le montage aussi, ils participent à faire un bon film.

Alain Chabat est vraiment incroyable dans le rôle du réalisateur qui essaye de vendre un projet fou à Jonathan Lambert qui est tout aussi génial, Élodie Bouchez aussi est très cool. Dupieux a repris ses anciens comédiens tels que Éric Wareheim et Mark Burnham qui sont tous les deux incroyablement drôles. Tous les personnages sont bien écrits et le scénario et l’idée de base est géniale, très complexe avec une fin incroyable.

Totalement barré, ce sont les mots qui viennent après avoir vu "Réalité" de Quentin Dupieux. Décalé, absurde, décousu; Quentin Dupieux signe un long métrage totalement fou mais surtout drôle et jouissif. Le film propose une réflexion sur la définition du cinéma grâce à une habile mise en abîme. En plus de cela, le film est servi par de très bons acteurs notamment un Alain Chabat à mourir de rire. Le film en déconcertera plus d'un mais s'avère être une des productions françaises les plus originales et les plus rafraîchissantes de ces dernières années, un film culotté qui saura ravir les amoureux du septième art.

Pourtant fan des réalisations de Dupieux, je ressors déçu. "Réalité" avait tout les outils pour devenir un vrai "chef d'oeuvre", mais à force de vouloir repousser les limites du rationnel, on finit par réaliser un film sans réel profondeur, ou nous n'avons aucune attache, ou nous nous laissons embarquer dans une histoire qui, dés le départ, nous semble aberrante et avouons le : inintéressante.
Beaucoup pourront penser que ce film sort de la tête d'un génie, mais pour moi il n'est qu'une pile de brouillon qu'on a essayé d'assembler pour en faire quelque chose de potable.
Cependant, on peut souligner le talent d'Alain Chabat, je ne m'attendais pas à la voir si crédible dans le rôle du pauvre spoiler: "chercheur de gémissement qui se perd dans une pseudo-folie imaginaire"
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La bande son très oppressante qui nous tiens.

Pour ceux qui auront compris la fin, je vous invite à nous la partager.
Je doute cependant qu'il y en est réellement une.
2/5 - Je n'ai pas coupé le film, je n'ai pas non plus été très intéressé par ce qui s'y passait.

Avoir une bonne idée n'est pas donné à tout le monde. Il est acquis que l'idée de départ de Dupieux était bonne (si c'était la sienne...), aussi rendons lui cet hommage avant de le descendre pour cette nullité qu'il a réalisée (gâchée, pourrie, trahie... seraient peut-être expressig et conforme à cette "réalité").

Quel navet ! Comment peut-on mépriser à ce point les spectateurs en prenant le partie de les exclure de son film en le rendant abscond au possible ? Je veux bien admettre que je suis une cruche ignare incapable de comprendre autant d'intelligence étalée avec cette morgue prétentieuse et vaine. Allez, disons-le, je suis une imbécile au premier degré !

Mais toi qui as foiré cette bonne idée au point de la dépouiller de tout son sel et d'en faire l'une de mes pires épreuves cinématographique, qu'es-tu ? Je te pose la question sans réellement attendre de réponse, il est clair que tu te fous de l'avis de ceux qui regardent tes films, ça transparaît tout au long de cette agonie fade et ennuyeuse que tu as pondue avec Réalité. Voici la seule vérité : je ne m'étais que très rarement autant emm... avec un film... Je te laisse méditer... Adieu !

Il est des films qui vous parle, qui vous transporte au delà des simples émotions cinématographiques, des perles rare, voir unique qui réussissent a vous toucher au plus profond de vous même, a embarquer votre esprit dans son univers pendant chaque secondes de votre visionnage, il est des films qui vous font vivre des sensations que vous n'aviez jamais vécu devant un écran, des films incomparables et uniques en ce qu'il vous apporte comme plaisir pure de cinéma, "Réalité" fait pour moi parti de ces films. J'étais déjà particulièrement fan du travaille de Quentin Dupieux depuis ses débuts, mais avec ce film il ce classe en tête des mes réalisateurs fétiches. Il est impossible de décrire réellement ce qui ce passe durant les 1h30 que dure "Réalité" c'est une oeuvre qui ce vie, impossible à pitcher. Le mieux étant de découvrir ce film sans rien connaitre de ce qui vous attend. Voilà pourquoi dans cette critique je préfère rester très vagues. Alain Chabat (un autre génie) est absolument parfait pour ce rôle, remplis d'humanité et de cette touche d'humour que lui seul maîtrise si bien. Humour qui vient aussi s'immiscer dans le film par petite touche bien trouver. Tous les second rôle sont bien choisie et s'intègre parfaitement dans l'oeuvre. J'aimerais arrêter les superlatifs en essayant d'avoir un regard objectif, mais c'est ça le problème quand on a autant aimé un film, on va tout trouver exceptionnelle, je ne vois aucun défaut dans ce "Réalité". A contrario je comprend totalement que l'on puissent rester en dehors, c'est particulier en forme et en fond, mais je pense aussi que c'est le propre des chefs d'oeuvre que de diviser. Quentin Dupieux n'a pas écris et réalisé un film pour tous le monde, il a réalisé un film différent avec une identité qui lui est propre, il a voulu filmer un rêve et en pousser les limites pour nous le montré dans un film, il a voulu nous perdre tous en nous intriguant à un tel point que jamais,même dans le flou totale on ne puisse décroché de l'écran, il a aussi voulu filmé l'infilmable : un casse tête insoluble mais captivant, enivrant, grisant ( ça y est je retombe dans les superlatif mince !!!)
C'est l'escalier infini de Penrose, c'est ce rêve que l'on crois comprendre endormie mais qu'une fois éveiller nous semble abstrais et emmêlé. Un film que l'on peut voir et revoir sans jamais perdre cette impression, ce sentiment de douce folie qui monte et monte en nous jusqu'au final somptueux et tout en maîtrise, après 6 visionnages j'en redemande encore. Même après tous ces visionnages la scène dans la salle de cinéma spoiler: (quand Jonathan Lamber découvre le contenue de la cassette vidéo)
cette scène continue de m'emballer le cœur, on est avec le personnage, on EST le personnage, une des plus grosse claque cinéma de ma vie. "No reason" est le slogan phare de Quentin Dupieux , son oeuvre réussi l’exploit de faire du "non sens" captivant.
Certainement mon film préféré, j’espère que vous serez un jour aussi toucher et happé par un film que je l'est été par ce "Réalité", car c'est pour cela qu'on va voir des films. Merci Monsieur Dupieux pour tous ça, merci pour ce chef d'oeuvre absolue.

Une mise en abîme amusante mais parfaitement inutile. Le film ne parvient même pas à être absurde, ce qui pourtant semble être l'intention.
Du mauvais cinéma d'auteur.
Un seul intérêt peut être : les acteurs qui sont parfaits.

Un film ennuyeux, mal joué, qui respire l'univers de Gondry sans le talent ni l'inventivité ! C'est dommage car l'idée de mise en abime du rêve et de la réalité était intéressante.

Rare, intelligent, le scénario et la mise en scène de haut niveau arrive à créer LE film tan recherché sur cette utopie du cinéma..

Un film bien particulier à l'atmosphère étrange et aux personnages envoûtants. Rêve ou cauchemar, un bon film.

Indéniablement le meilleurs film (de Quentin Dupieux) et pour ma part, c'est une parenthèse que je n'hésiterais pas à omettre. L'absurde peut dérouter mais une fois que l'on a l'habitude de ce réalisateur, on regarde simplement sans essayer de mettre trop de sens dans ce que l'on voit. On profite de l'esthétique magnifique de cette oeuvre et on se prend une claque quand un film basé sur le non-sens parvient néanmoins à créer un véritable twist sans pour autant que le moindre début de compréhension se fasse ressentir. L'oeuvre doit être vue comme une peinture abstraire et ses mises en abymes inter-croisées comme une bouteille de Klein font aussi partit de son esthétique. Le spectateur est tellement pris à partit que regarder ce film n'est pas très différend de jouer dedans et ceci d'une manière bien plus subtile et ténue que ce qui avait été tenté dans Rubber.
Ce film fait déjà de l'ombre à l'avenir du cinéaste tant je me demande comment on peut parvenir à faire mieux.

Jason est caméraman pour la télévision et rêve de se lancer dans le cinéma. Bob, un producteur, accepte de financer son film d’horreur à une seule condition, il doit trouver le meilleur gémissement de l’Histoire du cinéma, pour lequel il pourra décrocher un Oscar. Pour cela, il a 48 heures…

Quentin Dupieux n’en finit plus de surprendre et de nous séduire par la même occasion. Le réalisateur continue de plus belle dans un registre avec lequel il s’est fait une spécialité et où il excelle. Réalité (2015) est une comédie burlesque qui joue essentiellement sur la temporalité, perdant volontairement le spectateur dans la spirale infernale de son héros, perdu entre rêve et réalité, onirisme et absurde.

Pêle-mêle, il y est question d’un sanglier qui avale une VHS, le proviseur d’une école qui se déguise en femme, un producteur de film exécrable et un réalisateur à la recherche de son "cri de Wilhelm". Ça part dans tous les sens, c’est complètement irrationnel et comme il l’avait déjà fait par le passé, le spectateur est happé dans une sorte de poupée russe où l’on découvre un film dans un film, nous empêchant de nous raccrocher à une quelconque réalité puisque cette dernière est multifacette, tantôt rêveur, tantôt réalité, on ne distingue même plus la différence.

Quentin Dupieux brouille subtilement les pistes et nous entraîne au coeur d’un voyage de doux dingues, sublimé par une très belle photo, un score musical qui se résume aux 5 premières minutes de "Music With Changing Parts" de Philippe Glass (le morceau d’origine dure 60 min) qu’il passe en boucle et une superbe distribution, toujours aussi hétéroclite, avec entre autres Alain Chabat (Incroyable mais vrai - 2022), Jonathan Lambert (Steak - 2007), Élodie Bouchez ou encore Eric Wareheim (Wrong Cops - 2014).

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Il faut aimer le concept. Voilà un film qui joue avec notre cerveau. On comprend à la fois ce qu'il se passe et le scénario et en même temps, on ne comprend rien du tout. Finalement, le réalisateur de "Waves" a peut-être réussi son coup avec nous...

Quentin Dupieux entremêle fiction et réalité en sondant le labyrinthe mental d’un réalisateur de film d’horreur à la recherche d’un cri de terreur parfait, terni par un scénario à l’humour absurde aussi déroutant qu’incompréhensible.