Une liaison pornographique : les secrets du tournage

Né à Uccle, Frédéric Fonteyne effectue des études de réalisation à l'AID (Belgique), avant de réaliser quatre courts métrages, écrits avec Philippe Blasband, qui seront primés dans de nombreux festivals.

En 1997, il réalise Max et Bobo sont premier long métrage. Une liaison pornographique est son second long métrage.

"J'aime les petites différences, significatives ou non, entre l'histoire de l'homme et celle de la femme. J'aime l'idée de filmer trois points de vues : ce que dit l'homme, ce que dit la femme, ce que nous montre l'image.

Ce qui m'intéresse surtout, comme d'habitude, ce sont les petits silences et ce qu'il y a entre les mots. J'ai envie de filmer des visages, des gens qui parlent et qui se souviennent. Elle exhibe, elle est obscène parce qu'intime. Ce n'est pas le sexe mais la parole.

Pour moi, ce qui fait l'histoire d'amour, c'est qu'elle a un début, un milieu et une fin. Et c'est la fin qui permet de la raconter."

Ecrivain, auteur de pièces de théâtre, metteur en scène a écrit plusieurs scénarios de longs métrages :

Abracadabra de Harry Cleven,

Max et Bobo de Frédéric Fonteyne,

Une liaison pornographique de Frédéric Fonteyne,

Thomas est amoureux de Pierre-Paul Renders.

Une liaison pornographique a été sélectionné pour la 56e Mostra de Venise, dans le cadre de la compétitioon officielle.