Avis sur Cours sans te retourner

Je suis sorti bouleversé de ce film, les yeux embués... Depuis "Le pianiste" de Polanski, je ne pense pas avoir autant été secoué par un destin individuel aussi poignant. Evidemment décuplé par le fait que le héros est ici un enfant d'un dizaine d'années - et que ce qu'on voit à l'écran a vraiment été vécu -. Quelle destinée, quel courage, quelle leçon de vie, de refus de la fatalité, de l'éternel combat contre la barbarie et l’innommable !...Souvent révolté devant l'incroyable série de mésaventures et malheurs subis par le jeune fugitif dans l'hiver glacial d'une Pologne blafarde, on en vient à se demander comment tenir jusqu'au dénouement ? Au-delà de cette leçon d'humanité, au -delà d'un essai éloquent sur les héros et les salauds, la guerre et la persécution des Juifs incarnée par un très jeune personnage (si charismatique et tellement attachant), ce film est aussi une parfaite illustration des lois du destin : si vous devez vivre, survivre, rien ni personne ne l'empêchera... Que dire enfin de cette superbe distribution (Ah ce gamin qu'on meurt d'envie de consoler dans ses bras) ou de cette fermière polonaise au regard et à l'attitude d'un Ange bienfaiteur (magnifique Elisabeth Duda).N'hésitez-pas à découvrir ce film certes classique dans sa réalisation mais poignant et plein d'espoir : vous en ressortirez différent !

"Emouvant ! Stupéfiant ! Le film "Cours sans te retourner" est tiré d'une histoire vraie d'un petit garçon juif polonais, âgé de 9 ans, Srulik, errant dans la forêt pour fuir des soldats allemands pendant la 2eme guerre mondiale. Pour survivre et se nourrir, il essaie de se faire accepter par des fermiers en leur proposant du travail. Très futé, il leur cache sa religion juive pour ne pas se faire dénoncer. Il rencontre les gens qui l'aident et qui le protègent mais aussi d'autres qui le trahissent et qui le dénoncent ... Alors y arrivera-t-il à s'en sortir malgré l'environnement hostile ? Comment ? Son parcours est incroyable, son courage est intact pour un petit garçon qui se voit obligé dans la forêt, un endroit pas vraiment plaisant pour les enfants qui peuvent entendre des cris suspects des animaux pendant la nuit .. Pour moi, le film "Cours sans te retourner " est une sorte d'un conte : "Le petit Poucet " .. Les scènes où il s'allonge sur les prés ou au pied d'un arbre, sous les feuilles tombantes, sont belles ! Il y a pas mal de rebondissements montrant bien combien ce petit garçon juif est futé, combien il a de la chance si on pense à des milliers d'enfants condamnés à être prisonniers dans des camps de concentration. Ce film m'a presque fait penser au film "Europa, Europa" où un jeune adolescent juif cache sa religion en devenant un élève modèle de l'école d'élite pour la jeunesse nazie ... Hallucinant ! L'enfant juif Srulik joué par les jumeaux Kamil et Andy Tkacz est charismatique, innocent ... Attachant, cet enfant ! Enfin, le résumé à la fin du film pour montrer son devenir après la 2eme guerre mondiale, est surprenant ... je ne vous dis ce qu'il devient, allez le voir simplement ... Ce film peut être intéressant pour les enfants qui découvrent la vie des enfants et adolescents juifs pendant cette sombre période ... J'ai beaucoup aimé ce film ... quelques émotions ! "

ce film est bouleversant. les acteurs jouent parfaitement, le scenario est parfait et l'émotion est à son comble. le film est tiré d'une histoire vraie et reproduit parfaitement ce qui s'est passé, l'acteur principal est émouvant et plein de justesse dans son rôle malgré son très jeune age.
Ce film n'est pas diffusé dans suffisamment de salles alors que c'est à mon sens un véritable chef d'oeuvre. Rarement une histoire sur les juifs polonais pendant la seconde guerre mondiale n'a été aussi bien mise en oeuvre et aussi bien adaptée. A voir absolument

Un film, tiré d'une histoire vraie, racontant les pérégrinations d'un enfant juif de 8 ans dans l'Europe nazie en plein milieu de la 2ème guerre mondiale : sujet dur, sujet fort, sujet édifiant mais est-ce pour autant la certitude d'une réussite cinématographique ? Il suffit de se souvenir du consternant "Survivre avec les loups" de Véra Belmont pour être convaincu que, sur un tel sujet, il n'est pas forcément facile d'être à la fois passionnant du début à la fin, crédible et poignant, tout en n'étant ni mièvre ni larmoyant. Au final, le film de Pepe Danquart s'avère d'une très bonne facture et d'une grande honnêteté qui, en s'ajoutant à la force du sujet, rendent le film très fréquentable pour les adultes mais aussi pour les enfants de plus de 10 ans.

Le film illustre à merveille l'instinct de survie. Ce qui épate, c'est qu'il soit aussi développé chez un sujet aussi jeune. Ce sujet aussi jeune est interprété tour à tour par les formidables jumeaux Andy et Kamil Tkacz. Le contexte historique est très connu, mais le scénario est solide et la réalisation soignée. Le film est d'une noirceur sans pareille, jusqu'à la scène sous le pont assez déchirante qui déclenche une fin assez rassurante, qui soulage. La direction d'acteur est excellente et la musique de Stéphane Moucha fait mouche.

Film bouleversant sur un jeune garçon juif, livré à lui même pour survivre, en pleine folie nazie !! Certes le film manque un peu d'originalité car des tas ont déjà été vus sur ce sujet et certaines scènes ne sont pas très crédibles mais comment rester insensible devant un tel courage et une telle détermination ? Les enfants d'aujourd'hui ne tiendraient pas deux jours (surtout sans tablettes !!!) A voir pour ne jamais oublier...

Comment ne pas être toucher par ce film, ce récit. Dans une société qui aurait tendance à perdre ces repères HUMAIN et oublier L'HISTOIRE, L'HORREUR qui n'est pourtant pas si lointaine. Un récit à voir et à partager pour que plus jamais des enfants, des femmes, des hommes ne subissent de telles horreurs... Parce que différent. PLUS JAMAIS... Le Courage, la force d'un Enfant face à la cruauté d' ADULTES.

Je n'avais pas lu le livre de Uri orlev .
Mais j'ai trouvé ce film absolument magnifique.
Kamil et Andy tkacz qui jouent l'acteur principal à intervalle sont d'une parfaite copie conforme .
Ce sont des acteurs qui deviendront des grands avec certitude !
Ce film nous transcende de  â Z .
On reste chamboulé par cette histoire même une semaine après avoir vu le film.
Rien a expliqué, tout à voir de ses propres yeux.
Bravo â sophie dulac production qui prends tjs des choix osés dans ses choix de production...
Le réal n'est pas connu en France et est pourtant d'une grande justesse.
Courrez vous ce film qui est tjs en salle .
Un petit bijoux comme on en voit peu aujourd'hui !!
D'une grande sincérité et d'une grande émotion.

Film allemand, tourné en Pologne et en Allemagne, du genre tire-larmes, et dans lequel seule la musique est bonne : elle est de Stéphane Moucha, excellent musicien français. C’est encore une de ces envahissantes et fausses « histoires vraies », en fait adaptée d’un roman d’Uri Orlev, et jouée par deux jumeaux dans le rôle principal.

On serait bien passé de voir que l’enfant perd son bras droit lors d’un accident, ce qui a obligé la post-production à lui fabriquer un moignon en numérique, d’ailleurs disproportionné. Le scénario exagère les faits, et l’on passe son temps à se demander pourquoi autant de soldats nazis courent après ce garçon, qui se contente de se cacher, auquel, de plus, ils n’ont rien à reprocher, hormis le fait d’être juif. Elle n’avait rien de plus important à faire, l’armée allemande, entre 1942 et 1945 ?

Et puis, en deux ans et demi, le garçon ne change pas du tout physiquement !

Avant de regarder le film, je ne savais pas s'il s'agissait d'une histoire vraie ou pas et franchement ça a son importance parce que s'il s'agit de faits réels, c'est quelque chose d'extraordinaire avec une histoire très forte qui montre tout le courage de ce petit garçon très intelligent et dégourdi par contre si c'était purement de la fiction, on aurait pu dire que le scénariste y est allé très fort avec cette succession d’événements qu'on image peu crédible puis surtout pourquoi un tel acharnement sur un si petit garçon ? Même, si maintenant, je sais que c'est inspiré de faits réels, je reste tout de même partagé entre les deux avis, car si l'histoire est incroyable, je trouve qu'on est souvent dans l'abus à de nombreuses reprises, mais bon, si ça c'est passé comme ça, on ne peut rien y faire... Ça n'en a peut-être pas l'air, mais j'ai aimé le film, je trouve juste que ça aurait pu être mieux si c'était mieux équilibré, mais bon, c'est déjà pas mal avec une histoire qui est suffisamment forte pour nous tenir en haleine jusqu'au bout.

Un enfant juif polonais pendant la guerre tente de survivre après avoir échappé au ghetto de Varsovie... Comme toujours dans ce genre de film l'histoire (vraie) est poignante, et on ne peut qu'être touché par le destin de ce garçon qui souffrira de la folie et de la méchanceté des adultes, mais se relèvera toujours. Coté cinéma l'ensemble est ultra classique et manque parfois de moyens dans la reconstitution pour mettre en avant l'ampleur de la guerre. Un film plutôt intimiste donc, pas toujours très juste dans le ton (direction d'acteur aléatoire) mais prenant.

Appréciation mitigée pour ce film témoignage. La réalisation pêche par plusieurs aspects, ce qui fait que je n'y ai pas totalement adhéré. Il y a un manque de réalisme dans les choix des scènes présentées. Certains passages semblent assez peu vraisemblables comme spoiler: celui où l'on voit le père et le fils discuter bien cachés sous un pont, à quelques mètres des soldats allemands, puis le père s'enfuir sous leur nez et se faire tirer dans le dos. Tout comme le choix de nous montrer une meute de soldats à la poursuite de l'enfant comme s'il était un dangereux partisan polonais. Enfin, il aurait fallu choisir des acteurs d'âge différent puisqu'à la fuite du ghetto, il s'agit d'un enfant de 7 ans et à l'entrée à l'orphelinat, d'un adolescent de 14 ans.
. En dehors de ces critiques, le jeu des deux jeunes garçons est admirable et le projet de relater cette histoire, méritoire.

(...) la tonalité larmoyante est bien plus appuyée que la volonté de louer l’instinct de survie qui semble pourtant motiver l’ouverture du film (...) Cours sans te retourner semble prendre une tournure de thriller psychologique sur fond de thèmes religieux, mais rapidement le scénario va reprendre son schéma épisodique dépourvu d’intrigue autre que celle d’une course contre la mort (...) Ces procédés tire-larmes lourdingues n’aident aucunement cette redondance de grosses ficelles d’écriture mélodramatique, qui consiste à faire du parcours de ce jeune juif, un spectacle ni émotionnellement ni historiquement pertinent (...) une finalité pompeuse qui relève davantage du voyeurisme obséquieux que d’un quelconque moralisme humaniste (...)

Il n’y a pas de regard d’enfant dans Cours sans te retourner, seulement le point de vue omniscient du réalisateur soucieux de tirer les larmes et de construire par les sévices successifs son Christ à lui : la qualité esthétique de certains plans détonne avec l’horreur des tourments endurés, sans que cette poétisation soudaine du réel ne soit provoquée par la perception du petit Jurek. La construction en flashbacks avec redoublement de certaines scènes produit une impression d’artificialité qui va crescendo jusqu’à la nausée, et le film s’obstine à prendre le spectateur par la main – ou en otage, selon la perspective choisie –, l’empêchant ainsi de s’égarer à son tour dans ces marécages tantôt boueux tantôt verglacés et dans lesquels il faut pourtant bien se cacher, échapper aux chiens et aux balles. Quelques réussites locales sauvent le long-métrage, à commencer par la répétition fatale d’un même procédé de mise à l’écart du petit Juif en exigeant de lui qu’il baisse son pantalon. Ce rituel dégradant scande l’épopée malheureuse de notre héros et trouve là une passerelle intéressante entre le jeu d’enfants – comme uriner le plus loin possible, divertissement présent en milieu de film – et le signe d’une haine profonde et aveugle de la part des bourreaux. Trop démonstratif pour convaincre, Cours sans te retourner ne fait rien ressentir, ou alors si peu, et se contente d’enchaîner les séquences sans soigner les transitions, sans placer sa caméra au service de l’errance et de la traque, sans oser épouser et éprouver la focalisation de l’enfant plongé malgré lui dans le chaos, comme le faisait si bien Le Garçon au pyjama rayé.

Pour échapper à l'enfer du ghetto de Varsovie, Srulik, un garçon de huit ans, est contraint de se réfugier dans les bois, puis de partir dans la campagne polonaise où il ira de ferme en ferme quémander du travail, se heurtant aux égoïsmes des uns et aux pires lâchetés des autres. Un seul mot d'ordre édicté par son père à l'enfant : accepter de travestir son nom, mais ne jamais oublier qu'il est juif. Le film de Pepe Danquart nous conduit ainsi à découvrir l'horreur de la Shoah vue à travers le regard de Srulik devenu Jurek par la force des choses. Le but du réalisateur étant de proposer une vision des persécutions nazies destinée à un public d'enfants comme à un public adulte. Certes l'écueil est de sombrer dans le film d'aventures doublé d'un mélodrame, sorte de "Sans famille" qui suscitera inévitablement l'émotion et fera couler les larmes. Et l'on peut de fait interpréter ce film sous cet angle et en saisir ainsi les limites. D'autant que la musique exerce des ravages : si on peut être sensible à la technicité de Stéphane Moucha, on regrettera toutefois la dimension quelque peu racoleuse d'une musique symphonique qui se fait souvent envahissante. Toutefois le film doit se lire comme un hommage à Yoram Friedman, l'homme qui a vécu cette invraisemblable histoire dont s'est d'abord inspiré l'écrivain Uri Orlev qui l'a adaptée pour en faire un roman appelé à devenir un best-seller. Et l'on découvre non sans émotion dans les dernières images le visage de cet homme dont on a suivi l'itinéraire tout au long du film. Un film sur un destin par conséquent, un film sur la solitude d'un enfant abandonné de tous, un film sur la Shoah, un film enfin sur la nature humaine qui peut offrir le meilleur comme le pire et peut, sous le joug de la peur, transformer de "braves gens" en complices du diable.