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    Extension du domaine de la lutte
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    bellini 2
    bellini 2

    5 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 octobre 2013
    Mise à part la fin qui est catastrophique: du hollywood gnan gnan dans l'univers de Houellebecq, le film est une bonne adaptation. Quand le marché s'étend à toute notre vie, il y a des perdants et de soit disants gagnants encore plus sinistres que les perdants tellement ils ont du avaler de couleuvres pour gagner.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 24 avril 2018
    J'émets juste un avis pas une critique car je ne suis pas un "spécialiste de la spécialité".J'ai lu le bouquin et dans la foulée j'ai voulu voir ce que ça donnait côté ciné..Bon évidemment la vie ce n'est pas du cinéma et encore moins chez Harel et Houellebecq..Ils sont à peu prés aussi chiants l'un que l'autre mais pas inintéressants surtout quand l'un ne va pas voir du côté de chez Rohmer et l'autre du coté de Wikipédia ou de Soral..Harel ne sera jamais Rohmer, ni même Resnais et Houellebecq a du boulot avant d'arriver à la cheville du Soral des années 90,2000..(misére du désir,jusqu'ou va t-on descendre,sociologie du dragueur).J'aurais bien vu Isabelle Carré dans le rôle de la psychologue mais Catherine Mouchet que l'on ne voit pas assez à mon sens s'en sort bien en obscur objet du désir..José Garcia bien comme d'habitude mais là aussi je pense qu'un Benoit Pelvoorde aurait dynamité le personnage! Philippe Harel il n'y a rien à en dire puisqu'il joue comme un metteur en scène qui essaie de faire l'acteur!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 août 2007
    L’entrée dans le domaine de la lutte ne suffisant pas, la société y a greffé une extension naturelle : le libéralisme. Le plus naturel des systèmes, ce qui amène à comprendre qu’il sera le pire. La lutte correspondant à la simple survie, cette extension s’étend à l’argent et au sexe, qui engendre solitude et misère. Après avoir vu ce film, vous n’aurait qu’une envie, adhérer aux doux rèves de l’extrême gauche.
    Druliens
    Druliens

    1 abonné 17 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 décembre 2017
    J'ai vu "extension du domaine de la lutte" à sa sortie au cinéma en 1999 par hasard, et là quelle claque cinématographique ce fut ! Je suis tombé de très haut tellement ce film m'a intimement touché. L'histoire désespérée du personnage central joué par Philippe Harel qui traîne sa dépression, son pessimisme radical avec son regard amer et cynique sur la société contemporaine ; c'est un peu mon parcours, aussi j'ai tout voulu connaitre de l'auteur : ce génie qu'est Michel Houellebecq ! Cette odyssée désenchantée qui est certainement déprimante pour beaucoup, a été une véritable thérapie pour moi par son humour désabusé qui m'a parfois fait hurler de rire !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    A regarder en cours de philo, pour une critique de la société; ou chez soi si on a des insomnies... Ennuyeux à souhait!
    you talkin to me
    you talkin to me

    3 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 janvier 2022
    Absence totale de dialectique. Le point de vue du héros est le seul qu'on nous propose, pitoyable et irritant lamento d'un homme qui se croit supérieurement intelligent et qui est persuadé d'avoir réussi économiquement alors qu'il n'est qu'un médiocre et inutile petit cadre d'entreprise. Le pire c'est qu'il n'arrive même pas à sauver quoique ce soit de sa propre fonction, à éprouver de la sympathie pour un collègue ou à trouver du réconfort dans un moment de rêverie dérobé au travail. Il les dénigre tous, et aggrave encore plus son sort en regardant son entourage à travers le prisme de sa misanthropie. Le type traite les femmes comme des bouts de viande, n'a aucun humour, aucune élégance, aucune dignité, et s'étonne qu'elles le rejettent. Morale de l'histoire : après une longue déchéance il couchera peut-être parce qu'il a enfin pris la décision de suivre un cours de danse pour égayer sa vie médiocre. Ça valait bien deux heures de film pour en arriver là. Le minimum syndical aurait été de traiter cet être avec le minimum de ridicule qu'il mérite, mais tout est vu ici avec un sérieux plombant comme si on nous montrait là une vérité universelle. On tient en se disant que ça dit quand même quelque chose de son époque, des années 90, ou que c'est un portrait assez juste d'un trentenaire cadre dépressif, mais il n'y a pas un moment d'échappée, pas un moment de souffle, pas un moment de poésie, pas une seule sensibilité pour les autres, pas une seule prise de distance avec soi-même, et, dans ce prodigieux ennui, il n'y a de la place que pour la morosité et le désespoir comme si ces dernières étaient inévitables. Aucun second degré, aucune ironie ne viendra au secours de cet esprit morne et désabusé. De même, on ne le verra durant tout le film traversé par aucune velléité de changement matériel ou d'émancipation. Le pire, c'est que le personnage est persuadé de bien comprendre sa situation économique et passe son temps à dire, dans un langage pseudo-marxiste assez foireux, que s'il n'est pas parmi les gagnants sur le marché de l'amour, il l'est du point de vue professionnel. Il ne comprend pas que son job est lui-même un job d'exécutant sans responsabilité sans-doute pas si bien payé et s'imagine être riche alors qu'il conduit une voiture minable, vit dans un appartement minuscule avec presque pas de meubles (pas de lit, il dort sur un clic-clac dans son salon), porte des vêtements moches, mange de la nourriture industrielle, et a juste de quoi s'offrir un restaurant chez flunch durant ses déplacements professionnels. Il incarne typiquement le prolo légèrement embourgeoisé parce qu'il a fait des études, persuadé qu'il a touché le gros-lot alors qu'il continue à faire des boulots de subalternes et ne connaît absolument rien de la vie de la grande bourgeoisie, il n'a même pas idée de ce à quoi cela ressemble. C'est bien pratique pour ces derniers qu'on les mette dans le même sac que des petits cadres sans envergure, et ils seront certainement très prompts à verser une larme pour ce petit employé depuis leurs grands yachts à Saint-Trop, mais si le personnage commençait à voir que sa dépression n'est peut-être pas due au déclin général de la civilisation ou au "consumérisme" pris dans sa généralité comme il semble le croire (comme si cela avait une réalité, comme si tout le monde, riches et pauvres, consommaient de la même manière et de façon aussi abondante), mais qu'elle vient surtout du fait qu'il est exploité dans un travail vide de sens qui est le pur produit de la désindustrialisation des grandes villes européennes (ce qui signifie tertiarisation des emplois), de l'uniformisation des modes de vie que produit le capitalisme afin de vendre en grande quantité des objets peu chers (y compris des logements minables comme le sien, sous forme de barres d'immeubles construites à la chaîne) et de la déconnexion entre travail et satisfaction d'un besoin réel à l'ère du capitalisme tardif et de la financiarisation. Bref, s'il comprenait un tant soit peu que son malheur et la laideur de son environnement ont des causes politiques, il n'en serait sans-doute pas là à se lamenter sur son sort avec suffisance, persuadé comme beaucoup de cadres d'être si malin parce qu'il s'est un peu élevé socialement mais ne comprenant toujours pas qu'il est encore le dindon de la farce. Cinématographiquement : aucun intérêt, le film récite en voix-off des passages du livre, les cadrages sont d'un convenu lassant et les plans ne prennent même pas le temps de s'étendre un peu pour nous faire goûter à la solitude du personnage. Aucune ambition artistique. Récit égotique de quelqu'un qui croit dénoncer l'individualisme alors qu'il en incarne la forme la plus aboutie: l'indifférence totale aux autres et au reste du monde. Pire : haine des autres, haine du monde. Le degré zéro de l'humanité qui se meut lentement en une psychologie fasciste et un désir nihiliste de mort, de destruction totale de soi et des autres, et toujours dans la plus grande lâcheté et complaisance avec soi-même. A juste le mérite de donner envie de vivre pleinement par opposition.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 mars 2011
    Un film intelligent sur la condition humaine, ses solitudes, ses frustrations dans un monde ou domine la lutte sous jacente. Situation glauque au niveau du sentiment mais pas depressif pour autant. L humour est sec mais present et justement nous pousse à lutter à vouloir aimer.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 avril 2007
    Film culte pour les amateurs de Houellebecq. Tout ce qui fait la force du livre est pratiquemment retranscrit à l'écran. La présence du narrateur en voix off permet justement de reprendre les phrases "couperet" du livre. Philippe Harel a réussi à recréer le pathétique des deux personnages, qui va certainement en mettre plus d'un mal à l'aise...
    Umchii
    Umchii

    27 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juillet 2021
    génial drôle touchant triste absurde comme ma vie mais on tiens bon on lâche rien
    je lis le bouquin en même temps
    restons lucide c'est déjà ça...
    Bisousss
    rellema
    rellema

    10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 décembre 2010
    dix ans après, ce film - très bien adapté du livre - parle encore avec beaucoup d'acuité de notre société, ça fait peur. Heureusement que c'est aussi très drôle.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 30 avril 2007
    Considérant "Extension du Domaine de la Lutte" comme le plus insignifiant des ouvrages de Michel Houellebeck, je ne devais pas m'attendre à ce que le film soit autre chose qu'un soporifique melo sur la dépression d'un homme qui ne cherche même plus à être heureux. Le casting est parfait, avec des acteurs parfaitement dans leur rôle: déprimants ! La voix-off monocorde de Michel Houellebeck achève de donner envie au DVD-amateur de zapper les scènes pour espérer que cela s'améliore, ce qui n'est pas le cas. Mauvais roman, mauvais film: c'est logique. Attendons d'autres adaptations de ce génial écrivain pour voir si il est véritablement adaptable.
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