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Un visiteur
3,5
Publiée le 18 février 2019
Moins marquant que "Incendies ou "Premier contact", "Enemy n'en reste pas moins excellent. Blindée de métaphores, on reste hypnotiser par cette intrigue à tiroirs jusqu’à rester scotcher sur son final troublant. Denis Villeneuve est fidèle à lui même sur la qualité de ses longs métrages. Sa réalisation avec ses plans lancinants ne conviendra pas à tout le monde. Personnellement j'adore.
Un professeur d'histoire timide se rend compte qu'un acteur de la région est son sosie parfait, et en l'approchant va déclencher une série d'événements. "Enemy" est un mélange entre drame et thriller assez déroutant. En premier lieu, le film est posé et très lent, mais jamais ennuyeux, grâce à une ambiance anxiogène bien rendue par une photographie jaunâtre soignée, et grâce au double jeux réussi de Jake Gyllenhaal. Puis, le scénario est riche en interprétations possibles, avec des images d'araignées revenant régulièrement, des séquences surréalistes, et de multiples sous-entendus. On peut y voir une fable sur le subconscient, la lutte d'un homme infidèle pour accepter ses futures responsabilités de père de famille, une évocation de la répétition des erreurs dans un couple, etc. Ainsi, "Enemy" est un film original, qui aborde des sujets intéressants.
Après un début façon un peu "Irréversible" (ou l'on commence par la fin...) Le visuel artistique est plutôt bon, avec des ombres spécialement choisit a tel moment et une ambiance général plutôt "amazing"!! Pour l'atmosphère général du film, il y a une impression que le réal s'est vaguement inspiré des films de FIncher ou encore Lynch. LA réalisation du film restera néanmoins majestueux et travaille une esthétique parfois à la limite de l'extrème^^. Pour l'histoire, un prof voit son double... (enfin un début que l'on a pu voir dans d'autres films)., mettant en route le film de façon assez calme. Tout comme le final ou le spectateur peut avoir tendance à s'égarer vis ç vis de la façon dont l'ensemble est un peu poussé. Heureusement que le but du film n'ait pas d'embler annonçait comme dans pas mal de film. Mais ouf, nous le sauront qu'un peu plus tard (et un final, notamment au niveau de l'image projeter. Nous laisse dans un immense désarroi que l'on ne pensé pas spécialement. Le film est absolument fascinant, difficile à aborder et voici ce que j'ai personnellement pu en retirer : il y a divers symboles qui traversent l'oeuvre (pour ne pas les citer...). Mais rappelant que le problème (du début à la fin) est bien et toujours celui du problème identitaire. Et puis il y a cette ville étouffante, ce gropuscule sans âme et cet animal qui une certaine peur "primaire dira t-on(non?). Bref, un film qui se laisse apprécier mais ou il faut laisser divaguer son esprit, son imaginaire. Après on se fait prendre ou non?^^. Pourquoi pas. De bons acteurs, je regrette même de ne pas l'avoir vu au cinéma (et l'ait découvert y'a peu de temps). Puis pour le reste, il faut sans doute recoler les bouts, laisser son imagination divager et se faire prendre... ou pas... Pas le thriller de la decennie ou cultissime ; mais bonne surprise sur l'ensemble, ou le coté thriller et légèrement effacé, mais s'alliant de peu ; à plusieurs genre et utilisant donc les ficelles des genres ; mais pour le coup de façon correct.
La bande annonce ne tient pas ses promesses. Le film est étrange, parfois envoûtant, mais la fin ratée qui ne lève pas le mystère le rend d'autant plus ridicule.
Publiée le 30 août 2014 ( par Michel Crotti ) Une chose est sure, le titre ne vous mettra pas la "puce", pardon la mygale à l'oreille (pardonnez mais vous comprendrez !!) ... pour cette réalisation assez inaccessible. "L’autre comme moi" Prix Nobel de littérature du roman de José Saramago, dont il est inspiré aurait été plus judicieux. Grand plaisir de retrouver Melanie Laurent (Mary) qu'on ne présente plus.... et Jake Gyllenhaal (Adam & Anthony St. Claire) ("Prisoners", et surtout "Le Secret de Brokeback Mountain", "Prince of Persia" ou "Le jour d'après"). Si vous aimez les "dialogues" passez votre chemin !!! Cette votre réflexion qui est suscitée, pour cela de nombreuses scènes resteront à décrypter à votre discrétion. Attention, même en étant très attentif, cela reste abscon, car le temps ne s'écoule pas logiquement. Personnellement je trouve trop de scènes incompréhensibles, tout en ayant une curiosité excitée, et reste sur ma faim, n'ayant pas trouvé la "fin" !! **
Une double influence hitchcockienne et lynchienne pour cette œuvre qui confirme l'efficacité et l'élégance du cinéma de Denis Villeneuve. Le film pourra dérouter par son absence de dénouement rationnel et explicatif, contrairement à "Incendies". Ici, le cinéaste souhaite davantage créer une ambiance mystérieuse et oppressante. Il y parvient pleinement.
Denis Villeneuve est décidément l'un des cinéastes outre-Atlantique parmi les plus intéressants actuels. S'il lui reste sans doute encore du chemin à parcourir, on ne peut lui nier une réelle faculté à instaurer de remarquables ambiances, surtout sonores, au sein de ses films. Ces dernières sont en général servies par des scénarios d'une notable originalité dont "Enemy" s'avère l'un des nouveaux représentants. Tourné avant "Prisoners" mais sorti après, celui-ci convoque encore une fois les potentialités du faux-semblant, au moyen d'un thriller sombre et nerveux. Si l'on peut avoir des doutes quant à la prévisibilité de son intrigue, "Enemy" vaut surtout pour son décorum ainsi que la pertinence de ses symboles. Villeneuve joue constamment avec le spectateur et le déroute à sa guise, quitte à assumer de le porter jusqu'à la frustration. Un peu court mais très bon dans l'ensemble.
Un film sur le thème du double assez sobre, bénéficiant d'une mise en scène très soignée et esthétique de la part de Denis Villeneuve. Je n'ai pas vraiment compris la fin mais cela n'a pas d'importance j'imagine. Jake Gyllenhaal est particulièrement convaincant dans ce double rôle qu'il maîtrise à la perfection. Je n'ai pas grand chose à dire de plus, le réalisateur canadien étoffe un peu plus sa palette avec ce thriller étrange à la limite du fantastique.
A l'image des derniers films de Denis Villeneuve, Enemy possède un rythme lent mais néanmoins maitrisé, presque hypnotique par moment. La bande-son estexcellente et est importante dans cette sensation. Tout est énigme dans ce film ou l'on plonge dans la psyché tourmenté de Jake Gyllenhaal, et son rapport aux femmes et à son métier. Les seconds rôles malgré leurs faible temps de présence s'imposent d'Isabella Rossellini en passant par Mélanie Laurent et la ville de Toronto est filmé comme une ville tentaculaire.
D. Villeneuve explore le double et le subconscient en lorgnant sur sur une atmosphère pesante et étrange à la Polanski. puis, ce scénario surprenant se met en place, énigmatique et psychologique (qui découragera certains en manque de concret et de rythme), appuyé par une mise en scène particulière, une photographie filtrée (parfois contemporaine), des silences et regards expressifs... une sacré curiosité jusqu'à la dernière scène, pas évidente, en forme de clin d'oeil à Louise Bourgeois (1911-2010) où la femme apeurée et la maternité planent...
Si vous aimez les films "faciles" qui vous donnent toutes les réponses, Enemy n’est pas pour vous ou alors faites-en une expérience. Le film commence par nous raconter le quotidien d’Adam, un professeur d’histoire sans histoires. Adam mène une vie paisible et parfaitement réglée. Il a une relation avec Mary. Un jour, lors d’un visionnage, il découvre qu’il a un sosie parfait, un acteur de second rôle, Anthony. Adam le contacte, les deux hommes se rencontres, leurs histoires s’entremêlent.L’atmosphère du film est pesante. On est happé par l’histoire, parfois effrayé. Le scénario est La ville de Toronto est brumeuse, étouffante. L’atmosphère est renforcée par le jeu de Jake Gyllenhaal qui interprète les deux personnages. Il apparaît dans pratiquement toutes les scènes, souvent silencieux, énigmatique. Tantôt dans le rôle de Adam le professeur tantôt dans le rôle de Anthony l’acteur. Deux personnages différents qu’il interprète avec nuance tout en intensité.
Enemy est un film lent, étouffant et complexe. Un puzzle . Jake Gyllenhaal est au top !
Avec cet "Enemy", Denis Villeneuve s'essaie au thriller fantastique, marchant dans les pas d'un Brian de Palma ou d'un Roman Polanski. Mais ne réalise pas un "Locataire" ou "Rosemary'baby" qui veut... Contrairement à ses aînés, cet "Enemy" manque de jus et à trop vouloir s'enfermer dans le huis-clos finit par décevoir... Et pire, à ennuyer. Certes Jake Gyllenhaal fait bien tout ce qu'il peut, mais l'intrigue reste trop mince, et parfois trop alambiquée, pour emporter la mise. Une déception pour le réalisateur de "Prisoners".
Adam, un professeur d'histoire à l'Université de Toronto, consacre certains de ses cours aux dictatures et à leur force de manipulation des masses. Une mise en abyme du cinéma mainstream qu'il côtoie sans jamais se plier à toutes ses contraintes ? (...) Sans donner de solution à son énigme, Villeneuve nous plonge dans un cauchemar existentiel, que la citation de Saramago ("Le chaos est indéchiffrable") placée au début du film illustre parfaitement. Une belle usine à fantasmes, parfois un peu vaine mais toujours fascinante.
Un premier visionnage laisse le spectateur pantois. On apprécie l'effort du réalisateur du très bon "Prisoners" notamment pour l'ambiance mise en place avec une belle photographie et une bande son qui colle à celle-ci ainsi que pour une histoire assez complexe qui pousse à réfléchir. Le rythme est assurément très lent et laissera de côté un paquet de spectateurs mais le film mérite d'être compris tant le scénario est trituré.
Tel un disciple de Christopher Nolan, Denis Villeneuve, après un bon Prisoners qui avait su réconcilier les amoureux du cinéma indépendant avec les mordus de blockbusters, nous convie au nouveau piège qu'il a conçu depuis : Enemy. Gardant le flambeau du premier rôle qu'il partageait avec Hugh Jackman précédemment, Jake Gyllenhaal interprète ici un double rôle, sans mauvais jeu de mot, puisqu'il se confronte à son sosie dans un thriller aux couloirs sombres plein de mystères et de questionnements internes. En effet, preuve en est puisqu'un second visionnage serait privilégié, le métrage n'a de cesse de jouer avec nos sens : le spectateur se retrouve vite emporté dans la spirale du piège, sans repère, où ce qui semble n'est plus. Mélanie Laurent et la ravissante Sarah Gadon en support, le véritable pilier de l'oeuvre reste l'homme, perturbé et malmené, entre images du subconscient qu'il reste complexe de déchiffrer. Une oeuvre qui aurait mérité mieux.