Avis : Dans la peau de John Malkovich - Page 5

J'ai vu un film... vraiment exceptionnel dans la narration, l'idée, la création.. C'est tellement original. C'est à la fois un délire et une réflexion sur l'identité. C'est un film expérimental et unique en son genre. John Malkovich est très émouvant dans ce rôle multiple. Et le casting est extraordinaire (Catherine Keener est totalement sexy, John Cusack est très touchant...) C'est à la fois réaliste et onirique. Il y a de très belles idées derrière cette imagination et cette excentricité apparente. Et la ballade dans l'inconscient de Malkovich est incroyable... Un chef d'oeuvre !

Loufoque. Hilarant. Déroutant. Singulier. Délirant. Et donc proche de l'immersion dans un esprit en proie à un fantasme bien singulier, occasionnant quelques longueurs et absurdités potentiellement dommageables. Novateur cependant.

Au delà du scénario complètement loufoque et déjanté, Spike Jonze nous invite à une reflexion sur le désir.

Un bon concept, exploité de façon un peu folle mais fun. J'aime bien l'idée du 1/2 étage et les dialogues des personnages, notamment Cameron Diaz lorsqu'elle entre dans la petite porte. La façon dont elle vit l'expérience est... Inattendue. Plus le film avance, plus l'histoire déjante mais son explication est intéressante dans la dernière demie-heure. Un peu barré, comme film, mais pas mal.

Parler d’ovni pour évoquer ce film ne me semble pas être un terme exagéré. Il est encore plus délirant que ce que son pitch pouvait présager et ce que j’avais imaginé. Ça part dans tout les sens; peut être un peu trop par moment certains rebondissements m’ont parus inutile et m’on fait penser à du remplissage. pourtant il y a dans ce bric à brac un réel sens et une vraie construction, il sait où il veut arriver. Les acteurs semblent s’éclater dans ce bordel ambiant de donne à fond et chose paradoxale arrive à rendre le délire crédible. Je n’ai pas aimé en revanche la photo très typée année 90 qui n’est pas au niveau du reste d’un film vraiment à part, amusant, malin et surtout follement original.

Pour son premier long-métrage en tant que réalisateur Spike Jonze signe avec Dans La Peau De John Malkovich une comédie dramatique de grande qualité. Le synopsis est atypique et farfelu à savoir celui d'un marionnettiste qui découvre un passage menant dans le psychisme de l'acteur John Malkovich. Seulement derrière ce qui semble être une vaste blague se cache une histoire d'une grande profondeur qui aborde des thèmes très intéressants. De plus le cœur de l'intrigue se joue à travers une histoire d'amour et de jalousie entre trois personnes qui vont se servir du corps d'un autre pour l'exprimer. C'est très méta et d'une grande richesse. Plus les minutes passent et plus on se rend compte à quel point tout cela prend de l'ampleur. Le triangle amoureux qui se forme avec des attirances pas forcément réciproques donne lieu à de multiples retournement de veste. La trouvaille de Craig va se retourner contre lui. Les personnages sont plaisants et interprétés par un joli casting. John Cusack qui se retrouve dépassé, Cameron Diaz très douce, John Malkovich plein d'autodérision, Catherine Keener en femme poison ainsi qu'un Orson Bean très drôle. À noter aussi l'apparition très plaisante de Charlie Sheen. Les différents rôles sont tous importants et les relations que les protagonistes entretiennent entre eux sont amusantes. Les dialogues eux sont agréables et l'humour est fin. La petite déception vient de son rendu visuel. En effet la réalisation est un peu terne et assez sommaire. Elle n'est pas désagréable pour autant mais le film aurait encore gagné en qualité avec une image plus belle et des angles plus travaillés. Mais la grande trouvaille visuel se trouve au niveau de ce demi étage au plafond bas qui apporte un côté décalé bienvenu. La b.o. pour sa part est qualitative mais n'arrive malheureusement pas à magnifier comme elle le devrait cette photographie pas très reluisante. La fin quand à elle est très sympa et clôt avec malice cette histoire hautement improbable. Au final, Dans La Peau De John Malkovich est un très bon film à ne pas manquer.

Ce film est d'une immense originalité, par son scénario, sa mise en scène. Le film joue vraiment avec le spectateur et l'immerge totalement dans son univers. Le film est très bien rythmée. Le second degrés et l'humour noir marche bien pendant la totalité du film. Les acteurs sont bons. Un très bon film

Pour John Malkovich, c'est LE film de sa vie. Il y incarne une multitude de rôles, et parvient à donner la réplique à d'excellents acteurs. Même si le film est long à se lancer, il est nécessaire de connaître les tenants et les aboutissants. Il s'agit là d'un film très spécial, qui ne plaira pas à tout le monde. Il est en marge de ce que l'on peut voir.
Dommage par contre qu'à la fin, il y ait une grosse incohérence quant aux amis du Docteur dont on ne sait pas comment ils sont parvenus à rester en vie chacun dans un corps différent. Le sujet glissait sur une pente assez raide. Difficile de faire tenir de A à Z la route au scénario, qui reste malgré tout original.

L’idée est très originale mais j’ai trouvé ça creux, finalement ce n’est qu’une histoire d’amour/ de cul alors qu’il y avait du potentiel pour faire quelque chose de plus profond. Le personnage joué par John Cusack est insupportable donc pas évident de tenir tout le film …

Voici une nouvelle folie sortie tout droit de l’imaginaire déjanté de Charlie Kaufman. Les va-et-vient dans l’esprit d’un homme à travers une porte était déjà un thème trop fou pour qu’en faire un film qui puisse être pris au sérieux ne soit un défi relevable que par un réalisateur sans un génie créatif sans bornes tel que Michel Gondry. Mais quand en plus cet homme est un acteur de renom, alors ce véritable déséquilibre métaphysique peut devenir la source de situations décalées surprenantes portés par des prestations irrésistibles d’excellents acteurs. Dès lors, faut-il voir ce film incomparable comme une farce sans le moindre sens ou comme une source d’interrogations sans fin? C’est à chacun de se faire son avis, mais quoi qu’il en soit, cette aliénation sans précédent mérite le coup d’œil.

Bon, je dois avouer que je suis assez partagé quant à l'analyse de cette histoire à tendance fantastique. Ça part vraiment super bien et ça à de la gueule d'intégrer la boite du septième étage et demi. Les décors sont au top et l'accroche donne carrément envie. Mais qu'est ce que c'est que cette chute ? Pourquoi John Malkovich, ce n'est pas particulièrement un bon exemple du cinéma. L'idée de base est bonne voire excellente mais je trouve que l'on part dans tous les sens, alors que d'ordinaire, j'aime bien ce qui est tordu. Les acteurs sont intéressants mais pas assez pour me convaincre pleinement et parfois je me demande qu'est ce qui lie tout ce petit monde, c'est tiré par les cheveux. Déçu par cette fin qui aurait pu être top. A vrai dire, je ne sais pas comment jugé car je suis assez sévère mais je pense qu'il faut des personnes comme moi. 11/20.

Voila un film vraiment bien barré. Je l'ai trouvé assez simpa, et c'est aussi l'occasion de voir John Cusack dans un registre inhabituel. Cependant le film arrive à faire l'exploit de rendre Cameron Diaz moche...

Très bon film, du loufoque poussé à son paroxysme, c'est totalement inattendu tout en restant dans la logique de ses personnages. Un John Cusak déjanté, une Cameron Diaz comme on l'a rarement vue. Un grand moment de cinéma.

L’originalité de cette intrigue bizarroïde, drôle et dramatique, des protagonistes paumés, frustrés, cinglés, entre autres troublés par l’identité sexuelle. Ceci étant pas mal de voir ces acteurs et actrices parfaites tel Cameron Diaz, pour leurs rôles ambigües, trouvant un passage magico-fantastique dans l’immeuble réduit pour raison économique, ça donne des courbatures au dos qui mènera directement vers le tunnel John Malkovich. En entrant dans le cérébral reliant les yeux, la peau de l’impression d’être dans un jeux vidéo d’horreur, le coté bien étrange du thème de la comédie. La fin se termine en queue de poisson rallongée en supplément pour conclure de la déception.

Quelques fois, on tombe sur des films qui n’ont aucuns précédents et qu’on ne verra probablement plus jamais de notre vivant, en terme de ressorts scénaristiques, tant ils sont originaux.

En effet, le premier film de Spike Jonze est un film étrange, premier script d’un des scénaristes les plus originaux du moment, Charlie Kaufman. Partant d’un postulat assez difficile à accepter, les deux auteurs se livrent à une étude de l’âme humaine et comment le mal s’invite insidieusement chez une personne, afin qu’elle passe doucement de héros du film à méchant total. Ceci n’aurait pas marché si ça n’avait été John Cusack et Catherine Keener (dans le sens inverse) en premiers rôles, les deux étant excellents. Le film enchaîne les idées, jusqu’au trop plein, quitte à ne pas les utiliser pleinement, ce qui en devient presque frustrant, tant on en veut plus. Il manie aussi très bien l’humour à froid et l’ellipse et bénéficie du talent incontestable de John Malkovich (la “Malkovich Scene“ est exceptionnelle) et de Charlie Sheen, dans un petit rôle amusant.

Dans la Peau de John Malkovich est donc un film étrange, intéressant, un poil boursouflé mais d’une originalité si rare qu’il faut défendre ce genre de tentative.