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    Spetters
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    AMCHI
    AMCHI

    4 906 abonnés 5 932 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2019
    On retrouve dans Spetters toute la verve et la crudité de Verhoeven, une vision très sombre de la société à travers 3 jeunes hommes et une jeune femme plein d'espoir mais finalement prisonnier de leur catégorie sociale. Film scandale à son époque car Spetters n'hésite pas à montrer des scènes de sexe très crues mais jamais réellement choquantes car elles s'inscrivent bien dans le récit, les jeunes acteurs sont tous crédibles entourés d'acteurs hollandais plus chevronnés dans de 2nds rôles comme Rutger Hauer et Jeroen Krabbé. Un film à ne pas mettre entre toutes les mains mais un film à découvrir par tous les fans du talentueux Verhoeven ; Spetters prouve bien qu'il ne faut pas se limiter à la vision de ses films hollywoodiens.
    Plume231
    Plume231

    3 406 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juin 2012
    Film venant tout juste après le superbe "Le Choix du destin", très soft sur le plan de la violence et du sexe par rapport aux autres oeuvres du "Hollandais violent", Paul Verhoeven se relâche totalement dans la crudité en n'y allant pas de main morte en montrant un viol anal et en filmant une véritable fellation. L'histoire tourne autour de trois jeunes motards de cross avec comme pivot une blonde plantureuse (moi personnellement je préfère les brunes à petite poitrine genre Audrey Hepburn mais bon chacun ses goûts !!!). Elle ne s'embarasse pas de psychologie, prenant même quelques gros raccourcis dans ce domaine, mais il faut reconnaître que pour réaliser un film prenant avec des personnages attachants Paul Verhoeven est très fort.
    cylon86
    cylon86

    2 220 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 février 2016
    Avec "Spetters", Paul Verhoeven s'intéresse au destin de trois jeunes hommes fans de moto-cross et à celui d'une jeune femme fort séduisante tenant une baraque à frites mais aspirant à une vie meilleure. C'est un film qui fit scandale à l'époque de sa sortie et l'on comprend aisément pourquoi en le découvrant dans sa version non-censurée. Viol, fellation, scènes de nu décomplexée et ton quasiment tragique, le film a de quoi décontenancer. Imprévisible, s'attardant sur un personnage et une thématique avant de partir dans une autre direction, c'est une fable sociale presque cruelle abordant de vastes thèmes comme l'homosexualité, l'ambition, le handicap. On s'attache à ses personnages pour les voir subir les affres de la vie, le tout avec un sens de la narration et de la mise en scène qui n'échappera à personne. C'est drôle, féroce, cruel, parfois longuet mais ça transpire d'une sincérité et d'un regard terriblement réaliste en dépit de quelques trous dans la narration.
     Kurosawa
    Kurosawa

    498 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 octobre 2018
    "Spetters" prouve que le cinéma de Paul Verhoeven mérite d'être connu, même avant la fameuse période américaine du "hollandais violent". Le film est un portait sans concession d'une jeunesse devant composer avec sa fougue, ses rêves brisés et une éducation à la rigueur exagérée, basée sur des motifs chrétiens obsolètes. Pendant deux heures, "Spetters" avance au rythme de ses personnages, pas forcément tous sympathiques mais ambivalents et entiers, auxquels on peut donc s'identifier. Aucun d'entre eux n'est clairement défini, chacun peut être pris d'un élan vitaliste revigorant comme déchiré par des événements dramatiques et révélateurs qui dépassent la simple provocation; par exemple, la scène du viol n'a pas pour fonction de choquer, elle va bien plus loin en opérant un renversement surprenant dans la mesure où le personnage agressé n'est pas traumatisé mais éprouve un plaisir qui lui fait prendre conscience de son homosexualité jusqu'alors refoulée. Le spectateur change donc d'avis sur un personnage qu'il pensait homophobe, tout comme il ajuste son jugement à propos de la belle Fientje, certes arrogante et manipulatrice mais capable aussi de compassion et de s'affirmer au moment de se défendre, un modèle de femme forte que l'on retrouvera par la suite chez Verhoeven. De même que les personnages sont toujours mobiles, car inscrits dans des situations tour à tour joyeuses et violentes, dérisoires et humiliantes, les émotions qui parcourent l'ensemble varient, allant de la comédie potache au drame poignant, nous faisant passer du rire aux larmes au fil d'une trajectoire aussi initiatrice que destructrice : la perte de l'insouciance conduit ici autant au désespoir et à la mort qu'à une meilleure connaissance de soi et à une appréhension plus juste de la vie adulte. Ainsi, dès "Spetters", Verhoeven assume l'absence d'univocité pour mieux rendre compte de sa vision de l'humanité : violente, tendre, complexe.
    Acidus
    Acidus

    595 abonnés 3 633 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2012
    "Spetters" allie l' humour, le sexe ( certaines scènes sont purement pornographiques), le drame et le tout sur une trame sociale. Paul Verhoeven ne s'arrète pas la simple provocatrion et crudité mais arrive à proposer un film poigant aux personnages attachants. Pas de grosses surprises mais un film qui mérite le coup d'oeil. Comme quoi la pèriode holywoodienne du réalisateur néerlandais n'est pas la seule à présenter de l'intérêt...
    Cyril J.
    Cyril J.

    21 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 août 2017
    Ce film Hollandais de 1980 raconte les attachantes histoires de trois jeunes potes aux vies légères, joyeuses et dissolues, amateurs de motocross, dont les sorts bien particuliers et divergents seront liés par l’admiration qu’ils prêtent pour un champion, et surtout par l’entrée dans leur vie d’une jeune femme résolue qu’ils partageront chacun à leur manière. L’un a l’étoffe d’un futur champion mais verra sa vie complètement basculer ; le second, fils d’un pasteur fanatique, réalise la supercherie de son homophobie ; tandis que le troisième accumule les maladresses. Fidèle aux créatures féminines décrites par Paul Verhoeven, la jeune femme, vendeuse de frites, qui en a où je pense, qui n’a froid ni aux yeux ni au c., et qui exige son ascension sociale par tous les moyens, jettera son dévolu sur chacun d’eux.
    Ce bon petit spectacle bien prenant dépeint quatre portraits sociaux d’une jeunesse qui s’improvise et se construit, et dont les scènes sexuelles, de souffrance ou de viol l’adresse clairement à un public adulte. Vilipendé pour homophobie et misogynie, et interdit de sortie à l’époque pendant 12 ans, à cause du crétinisme journalistique chroniquement esclave de la bienséance et de la noyade facile dans le premier degré, ces aspects semblent pourtant un peu édulcorés avec ce qu’on peut voir aujourd’hui. Néanmoins la jeunesse, la joie et la souffrance, la légèreté et la douleur psychologiques, invisibles par l’image, restent intacts.
    Benjamin A
    Benjamin A

    632 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juillet 2014
    Pour son cinquième film, Paul Verhoeven nous narre le destin de trois amis réunis par la passion du moto-cross et rêvant d’ascension sociale mais qui vont voir leur vie chamboulée par une belle tenancière d’un stand de frites, elle aussi rêvant d’une tout autre vie…

    Dans ce récit, Verhoeven aborde plusieurs thèmes tels que le mal être adolescent, l’amitié, l’amour, la vie et ses difficultés, l’homosexualité, la violence ou encore le rêve d’ascension sociale à travers des personnages très intéressant et pour certains attachants, notamment le champion de moto-cross local au destin le plus touchant, le réparateur homophobe ainsi que le troisième pote, un peu looser et sympathique. Verhoeven traite plutôt bien et de manières très intéressante tous ces thèmes même si c’est parfois fait de manière un peu radicale.

    Avant que certaines péripéties viennent accélérer et modifier le destin des personnages principaux, Verhoeven nous emmène dans leurs vies entre les boites de nuits, les petites amies, les combines et leur passion pour le moto-cross. Il bénéficie d’un très bon scénario, que ce soit pour les personnages, les dialogues ou le déroulement. Et surtout, il donne à son film une dimension mélancolique et émouvante. Les moments de gravités sont très bien retranscrits et Verhoeven se permet de rajouter quelques touches d’humours qui marchent bien. Il maîtrise très bien sa caméra et nous gratifie de quelques plans et mouvements superbes. La musique, très 80’s (Blondie…) est parfaitement intégrée au film. Les jeunes acteurs sont impeccables et rentrent à merveille dans la peau de leurs personnages, souvent ambigu et on y trouve aussi Rutger Hauer, futur Roy Batty dans Blade Runner.

    Mais Verhoven n’hésite pas à inclure des scènes sexuelles très (très) explicites (fellation, viol…) (bien plus explicite que dans « Showgirls » qui avait provoqué un « scandale » aux USA) mais qui sont toujours en marge avec le récit. D’ailleurs ce film a fait un scandale à sa sortie et le Hollandais violent fut accusé d’être anti-homosexuel, anti-femme, anti-handicapé et anti-religion. Bien évidemment c’est n’importe quoi et à aucun moment il n’apparait haineux envers l’une de ces catégories et traite plutôt bien de sujets assez difficile (excepté peut être pour l’aspect religion mais c’est le côté fanatique qu’il critique, dans son film il va engendrer la violence et l’intolérance de la part du père d’un des personnages principaux).

    Bref, un très bon film du Hollandais Violent qui n’en fera plus que deux avant son départ pour Hollywood. Il dépeint l’adolescence Hollandaise en ce début des années 1980, mais en abordant des thèmes encore d’actualités, avec des personnages attachants et émouvants.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    989 abonnés 4 072 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 août 2020
    En référence au célèbre « Hollandais volant » (vaisseau fantôme légendaire), Paul Verhoeven a été surnommé « Le Hollandais violent » peu de temps après son arrivée à Hollywood en 1985. Il faut préciser qu’il avait déjà bâti sa sulfureuse réputation dans son propre pays dont il avait rudement secoué le cinéma endormi avec six films tournés de 1971 à 1983. Auteur revendiqué, il choque par sa manière frontale d’aborder les thèmes évoqués dans ses films. Sa démarche est provocante mais son talent est reconnu. « Le choix du destin » (1977) qui s’intéresse aux parcours divergents de six étudiants en droit au moment où éclate la Seconde Guerre Mondiale a bénéficié du soutien des pouvoirs publics néerlandais. Trois ans plus tard, «Spetters » scellera définitivement la cassure du jeune réalisateur avec le milieu du cinéma de son pays. C’est cette fois-ci la jeunesse ouvrière contemporaine de son pays dont Verhoeven expose les mœurs au sein d’une société qui se refuse à regarder en face les changements qui s’opèrent en son sein. Faisant le pendant aux six étudiants bourgeois du « Choix du destin », trois jeunes adolescents évoluant dans le milieu très machiste du moto-cross font l’apprentissage de la vie dans leur village où les traditions résistent encore hardiment au vent de liberté insufflé par la musique rock qui rythme le garage où ils réparent et peaufinent leurs motos avant les compétitions locales. N’édulcorant jamais son propos et n’hésitant jamais à bousculer les convenances, Verhoeven axe cet apprentissage de la vie sur la découverte de la sexualité symbolisée par Fientje (Renée Soutendijk), une jeune fille de passage au village. Fientje utilise clairement sa sensualité provocante, afin de trouver celui qui sera en mesure de lui permettre de quitter la baraque à frites qu’elle tient avec son frère, en lui offrant la situation financière la plus stable. Comme dans « Le choix du destin » les parcours de chacun seront contrastés, servant de véhicule au réalisateur pour évoquer toutes les thématiques qui lui tiennent à cœur comme le déterminisme social, la rigidité protestante parfois castratrice, la frustration, l’homosexualité ou encore l’amitié. « Grease » (Rendal Kleiser) sorti deux ans plus tôt sert de modèle inversé à Paul Verhoeven. L’environnement édulcoré de la jeunesse présenté au travers d’une comédie musicale par Hollywood est chez Verhoeven exposé sans détour. Toon Agtertberg qui interprète un des trois jeunes est certes une copie batave de John Travolta (son poster est montré deux fois dans le film) mais son parcours sera beaucoup plus tortueux et surtout moins glamour que celui de Danny Zuko (John Travolta). Trop cru pour son époque le film sera éreinté par la critique ce qui ne l’empêchera pas de récolter un succès public en Hollande. Remarqué par Steven Spielberg à la suite du « Choix du destin », Paul Verhoeven avait été un temps envisagé pour réaliser la suite de « Star Wars ». La polémique autour du film et son ton jugé trop subversif a brutalement refroidi les ardeurs des producteurs américains. Il faudra attendre 1987 pour qu’il signe « Robocop » qui l’installera d’emblée dans les réalisateurs à succès d’Hollywood. On connaît la suite.
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    205 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2023
    Le grand film méconnu et oublié de Verhoeven, son dernier film à 100% hollandais avant qu'il ne réponde aux sirènes hollywoodiennes (bon, entre ce film et son premier film hollywoodien, "Robocop", il y aura "La Chair Et Le Sang", coproduction entre plusieurs pays dont les USA et son propre pays, film un peu entre deux époques), lui qui finira finalement par revenir dans son pays ("Black Book"). Si Verhoeven a quitté son pays et son industrie cinématographique, c'est parce que "Spetters" a été un tel scandale à sa sortie, aux Pays-Bas, qu'il envisagera de foutre le camp. Sorte de "Orange Mécanique" batave, ce film entremêle violence, sexe, drogue, désoeuvrement, le long de deux heures assez implacables. Pendant des années, il sera difficile de voir ce film en France, il a enfin été réédité en DVD et BR il y à peu de temps, en version intégrale, foncez comme les motards du film (dont Rutger Hauer, acteur fétiche de Popol), ça le vaut, même si ce n'est pas forcément son meilleur film batave ("Soldier Of Orange", sans doute, ou "Turkish Delight") ni meilleur film tout court, ça reste un sacré bon film.
    Eselce
    Eselce

    1 173 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 juin 2016
    Très spécial, comme film. Beaucoup de scènes érotiques, voire pornographiques, des jeunes qui se posent des questions avec une envie de partir loin des leurs, une vendeuse de snacks frites qui couche avec chaque jeune en espérant que ce soit celui qui ait le plus de fortune, et de la motocross sans réel championnat et avec quelques accidents bêtes. On accroche ou pas. Personnellement, j'ai eu du mal avec les scènes crues, surtout concernant les aventures et mésaventures du frappeur de gigolos.
    pierrre s.
    pierrre s.

    336 abonnés 3 221 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mai 2022
    Paul Verhoeven n'a pas attendu d'arriver à Hollywood pour choquer et bousculer son public. Il le faisait déjà dans sa Hollande natale. Le réalisateur s'attaque ici à présenter une jeunesse (et même une société) en manque de repères. Sexe, violence, suicide, l'ami Paul n'y va pas avec le dos de la cuillère.
    konika0
    konika0

    20 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2021
    Social presque flamand.
    Précédemment, je m’étais fait un cycle Verhoeven mais je n’étais pas allé jusqu’au bout et deux films étaient passés à la trappe, Spetters et Le Quatrième Homme. Après l’ambitieux Choix du Destin (ou Soldiers of Orange ou Soldaat van Oranje), Verhoeven poursuit son exploration de la société néerlandaise, dans la continuité de Qu’est-ce que je Vois et Turkish Délices. Nous suivons ici trois jeunes prolos qui vivent de petits boulots dans les abords de Rotterdam. Leur passion commune, c’est le moto-cross. Et les filles. Les girls justement, elles ne sont jamais loin et elles triment elle aussi pour se dessiner une vie. Si l’intrigue ne semble pas mener loin, c’est parce qu’on tient là une chronique sociale, un portrait de génération. On retrouve vite les thèmes chers à Paulo : le conflit intergénérationnel, l’opposition entre tradition et modernité, la place de la religion et son manque d’ouverture. Comme toujours, la place des femmes occupe une grande partie du film. Elles ont les vertus que ces messieurs n’ont pas. Elles y apparaissent intelligentes, conséquentes, fortes, parfois manipulatrices, parfois manipulables. Les hommes ne se posent eux pas autant de questions parce qu’ils ont le loisir de considérer que les portes leur seront ouvertes. A l’image, c’est gris, âpre et cru. Une des grandes qualités de Verhoeven est de ne pas se cacher derrière l’euphémisme et la métonymie. Quand il veux dire, il dit. Quand il veut montrer, il montre. Si ça choque, alors c’est que c’est juste. Ainsi, on sera ou on ne sera pas surpris d’assister à certaines scènes à la trivialité assumée (fellations entre hommes, viol, fluides corporels …). On ressort un peu désabusé de ce constat d’échec du progrès social et sociétal, chacun restant dans le rôle qui lui était attribué dès le départ, comme pour dire que la gesticulation du gamin de 20 ans ne le mènera pas à autre chose qu’à la vie que la société avait choisie pour lui. Punk ou pas punk ? « No future » en tout cas.
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    65 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 septembre 2014
    Le cinquième long-métrage de Paul Verhoeven fit un tel scandale lors de sa sortie aux Pays-Bas qu'il contribua fortement à l'exil de ce réalisateur aux États-Unis. Il faut dire que le hollandais violent livre là son œuvre la plus crue et la plus provocante. Spetters aborde de nombreux thèmes sensibles mais n'a ni le temps ni les moyens de les traiter de manière recherchée. Par exemple, les conditions dans lesquelles un des héros découvre son homosexualité est pour le moins...surprenante. C'est divertissant, mais ça manque cruellement de subtilité.
    Ricco92
    Ricco92

    167 abonnés 2 068 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 novembre 2013
    Etrangement, Spetters est le film de Paul Verhoeven qui a causé le plus gros scandale en Hollande. C'est effectivement surprenant car Turkish délices va beaucoup plus loin dans la provocation. Mais ce qui a choqué ici, plus que la sexualité c'est la représentation de différentes catégories de population. Ainsi le film a été traité d'anti-homosexuels, d'anti-femmes, d'anti-handicapés... Comme toujours avec Verhoeven, ce qui lui est surtout reproché, c'est de montrer la réalité sous un aspect réaliste car chacun de ces arguments peut être contredit. Anti-homosexuel, c'est faux puisque spoiler: l'adepte des agressions anti-homosexuels se découvrira finalement homosexuel lui-même.
    . Anti-femmes, c'est faux car elles ne sont pas présentées sous un plus mauvais jour que les hommes : parler d'un film mysanthrope serait plus juste dans ce cas. Anti-handicapés, c'est faux car spoiler: l'handicap est présenté, pour Rien, comme une source de souffrance pouvant amener au suicide mais
    les handicapés ne sont jamais montrés comme étant des êtres inférieurs. Le seul reproche de ce genre que l'on pourrait faire à Verhoeven et son scénariste Gerard Soeteman est d'être anti-religion car la religion est présenté comme source de violence et d'intolérence spoiler: (le père d'Eef est un fanatique intolérent qui élève ses enfants à coups de poing)
    et comme source de fausses croyances spoiler: (l'échec de l'imposition des mains pour refaire marcher Rien)
    .
    En fait, Verhoeven reste fidèle à son éthique de représenter le monde de la manière la plus réaliste possible, quitte à choquer le public. Ce réalisme permet surtout de montrer des personnages crédibles et intéressants que ce soit à travers leurs qualités comme leurs défauts (pouvant être énormes comme l'homophobie violente d'Eef). Même si ce n'est pas le meilleur film hollandais de Paul Verhoeven (on peut lui préférer des films comme Katie Tippel ou Black book), il est un parfait exemple de l'optique réaliste du cinéma recherché par "le Hollandais violent" et une vision intéressante des Pays-Bas du début des années 80.
    gnurff
    gnurff

    21 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 février 2008
    Paul Verohoeven nous fait un film pour "teenager" impossible de montrer à des ados ! Normal remarque avec ce réalisateur :p !!!

    Le film n'est certes pas très bon , mal vieillis aussi mais nous permet de voir déjà les prémices d'un film culte réalisé une dizaine d'année plus tard "Starship Troopers" !

    A voir par curiosité si on aime ce réalisateur !
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