Avis : Zombie - Page 10

Doté d'un scénario original pour l'époque, "Zombie" est aussi très bien écrit. En effet, l'histoire est entraînante du début à la fin dans ce monde chaotique critiquant aussi les vices des humains. De même, la réalisation est très convainquante et la mise en scène réussit malgré une technique pas assez développé dans les années 70. Par ailleurs, les acteurs jouent bien leurs rôles pour permettre au spectateur de ne pas perdre de vue chaque pensée des personnages. Ainsi, le film est très captivant pour son rythme mais aussi par ce qu'il raconte.

une bombe !!! Quelle surprise !

Le film de zombie n'est pas un genre que j'affectionne particulièrement. En général sans grande originalité, t'en a vu un tu les as tous vue en gros... Car, à part offrir de bonnes scènes gore bien crado je ne vois pas ce que ce genre aurait à nous offrir...

Alors, ici oui le gore est une fois de plus bien présent avec des maquillages et des effets spéciaux tout à fait excellent pour un film vieux de plus de 30 ans, mais nous offre également plein d'autre qualité comme énormément d'action, des acteurs parfaitement crédibles et attachants, une avalanche de scène gore et de têtes explosé, c'est bourré de cascades en tout genre, du réalisme, du suspens, une pointe d'humour et d'émotions...

Bref, le film est très complet et pas juste bon à nous montrer une bande de zombies débiles entrain a bouffé de la chaire humaine. Pour moi le meilleur film de zombie qui ait été fait un vrai chef-d'oeuvre du genre je regrete pas ! Et contrairement au son remake L'armée des morts qui restent sympathique, mais devient vite saoulant une fois que la petite équipe se réfugient dans le centre commercial, celui-ci tient vraiment facilement le spectateur en haleine du début à la fin !

Après avoir « inventé » ses morts-vivants et présenté leurs conditions dans son premier opus de 1968, George Romero se consacre dans ce second de 1978 à imaginer, au travers d’un quatuor de fuyards, l’organisation humaine à l’intérieur de cette société zombifiée, dystopique, installée. L’aspect gore passe au second plan. D’abord à cause des effets, maquillages et trucages d’il y a 40 ans forcément caduques et gentillets de nos jours. Et surtout parce que la clef de voûte de ce qui reste de ce film aujourd’hui ne s’axe non plus sur le danger, mais bien sur le comportement des vivants.
Honte à moi, mais je n’avais jamais vu cette 1ère génération de films quand j’étais môme, et la surprise de cette vision à la fois originale (pour l‘époque) et originelle était très sympa, pour ce qui est devenu un véritable genre à l’intérieur du thème de l’horreur. Du coup c’est presque décevant de réaliser à quel point la saga de Walking Dead ou des super films comme 28 jours/semaines plus tard ne sont que des refontes, répétitions et perfectionnements, techniques, psychologiques, et de simples actualisations sociétales et rythmiques ; même l’aspect saga n’est pas une nouveauté.
Précurseur de l’adaptation sociale des vivants, la morbide conjoncture nous enseigne avec nos héros comment survivre, s’alimenter, se déplacer, il dévoile qu’au-delà du fléau ce sont encore et toujours les perversions humaines post-apocalyptiques à la Mad Max qui constituent le pire quand elles s’organisent en bandes de pillards ensauvagés. Il ouvre l’apprentissage nécessaire d’un pragmatisme qui passe par la froideur indifférente, le meurtre réduit à de l’outillage, et la découverte monstrueusement empirique d’une nouvelle plage de valeurs redéfinissant les vertus, autant que le fossé séparant barbares et civilisés.

Si il soigne le fond (critique de la société de consommation qui pousse les gens à ne plus réfléchir), George A. Romero ne réussit pas la forme : musiques assourdissantes difficilement supportables, interprétation moyenne et très peu de tension.

Un chef d'oeuvre. Un film culte. Une bonne fiction d'épouvante. George A. Romero réalise une oeuvre terrifiante.

Deuxième volet de la saga des Morts-Vivants, deuxième chef d'oeuvre de Romero. Des maquillages signés du fameux Tom Savini qui fait aussi son apparition dans le film en tant que motard, meme s'ils ont très vieillit on adore l'histoire, la découverte des zombies et de leur instinct pour ceux qui n'ont vu aucun film de zombie. Romeo réalise ce chef d'oeuvre avec une mise en scene parfaitement maitrisé meme je prefere "Le jour des mort-vivant" qui pour moi surpasse tout les opus de la saga. Les fans de zombie et de films d'horreur nn'ont aucune excuse si ils n'ont pas visionné cette perle cultissime, à voir, à conservé precieusement avec "La Nuit des morts-vivants" et "Le jour des morts-vivants" qui sont les films principaux du maître des cerveau-lents et affamés. 5/5

Bon allez, disons le tout de suite, Zombie est mon film de zombies favori. Interdit en France pendant cinq ans, son accueil dans l'hexagone est des plus catastrophique (à part par Mad Movies et L'Ecran Fantastique), mais son statut d'oeuvre culte sera réhabilité que des décennies plus tard, où son propos contre la société de consommation sera véritablement analysé. Car Zombie (Dawn of the Dead en version originale) est, à l'image de l'oeuvre de Romero dans sa quasi totalité, plus qu'un simple film d'épouvante avec des morts vivants.
En effet, Zombie fait une allégorie de la société de consommation dans le centre commercial, avec ces morts et ces vivants, qui, l'un comme l'autre, singent leurs vies passées à travers ces magasins. Mais, encore plus que cette métaphore largement mieux réussie que dans le remake de Zack Snyder (L'Armée des Morts, divertissant mais con), Zombie est un film réussi sur de nombreux plans. Et si des mauvaises langues diront que le film a pris un coup de vieux, moi je répondrais juste que c'est ce qui fait son charme : cet univers coloré, très seventies et partiellement décalé et psychopathe. L'ambiance du film est parfaitement installée par un Romero qui livre véritablement une performance de réalisation, avec des personnages marquants interprétés par des acteurs très charismatiques (je pense à l'excellent Scott H. Reiniger, dont ce fut pour ainsi dire le seul film si l'on excepte Knightriders, aussi de Romero, mais de même au reste du casting, dont aucun ne trouvera d'autres rôles au cinéma que dans des séries B d'horreur ou des seconds rôles invisibles dans des plus grosses productions) - on peut de même évoquer le gore et la violence maîtrisés, le tout mis en valeur par un jeu de la photographie et des plans très bien mené.

Le scénario, plus vague mais néanmoins passionnant, finit de faire de Zombie une réussite totale, et pour moi la plus grande réussite et de Romero et du cinéma des morts vivants à ce jour. Car il est surement à la fois le plus futé et le plus fun des métrages du genre, mais aussi le plus marquant, tant ces images et cette ambiance restent littéralement dans la tête. Culte, parfait, l'aboutissement d'une oeuvre et d'un genre.

Je l'ai vu il y a pas mal de temps donc je me souviens pas de tout, mais il me semble que j'avais assez bien aimé ce film. L'un des meilleurs films de zombies, ceux qui sortent de nos jours sont plus de la m**** qu'autre chose...

Avec Zombie ou plutôt Dawn of the Living dead (titre VO bien plus parlant) , Romero continue sa trilogie 10 ans après le Night of the Living Dead. Et c'est celui qui m'a le plus plu. Il dispose d'un scénario assez similaire au premier mais avec des moyens techniques et économiques sensiblement étoffés et moins de blabla, ce film est une sorte de version améliorée du précédent. Les acteurs inconnus sont corrects mais surtout leur histoire et ses rebondissements nous accroche. Le centre commercial où se déroule l'essentiel du film s'ancre dans notre mémoire. Une belle surprise !

Toujours aussi méchant, un film politique coup de point et jamais prise de tête, qui exploite à merveille une métaphore extrêmement puissante : les zombies.

Ok,je l'admet,c'est du Romero,mais bien que le le thème sur les "défauts"de la société de consommation,mais pour moi ce film grouille de défauts.Les effets gore,minable,même pour l'époque et le manque de budget,il aurait pu y avoir des limites quand même parcque l'ont n'y croit pas une seconde.Entre les impact de balles dans la tête ou le sang gicle a l'opposé du point d'impact,la camion qui roule sur la tête du "zombie-mannequin"qui résiste au poid du camion(voir pour le croire),la musique d'assenceur insuportable,acteurs moyen,sensation d'apocalypse quasi inexistant...2 etoiles parce que c'est Romero qui a fait très très fort avec Day of the dead,mais la non,mais bravo pour la traite du sujet,mais le tout gaché par des effets spéciaux minable et une ambiance apocalyptique littérallement foiré.

un des meilleurs films de zombies . Romero nous signe son meilleur film avec la nuit des morts vivants et the crazies

Un monument du genre maintes fois copié,jamais égalé. C'est la débacle: les zombies de plus en plus nombreux ont envahi les grandes villes américaines. La solution:fuir.... Le réçit se concentre vite sur un petit groupe trouvant refuge dans un centre commercial et prenant posséssion des lieux après avoir éradiqué les zombies. Une pseudo-vie alors s'installe jusqu'à l'apparition de pillards.... On reconnaitra aisémant une virulente critique contre la société de consommation dans laquelle chacun fait passer son intéret pesonnel avant les autres(pendant que le chaos règne à l'exterieur les protagonistes "ignorent" la chose en se réfugiant dans un pseudo-confort) et lorsque les pillards saccageront le supermaché l'un des "héros" lachera:"ils n'ont pas le droit,c'est à nous" et alors que les humains s'entretueront pour la posséssion des lieux,les zombies mettront tout le monde d'accord. Au final les véritables héros du film sont aux yeux de Romero sont bel et bien les zombies, certes décérébrés mais pas au point de s'entretuer. Tout simplement magistral. Du cinéma d'horreur intelligent,qui ne prend pas les spectateurs pour des crétins,et qui se permet en plus de réserver son lot d'action,de scènes gores frisant l'orgie,servis par une réalisation nerveuse et une musique tonitruante(ces deux derniers points pour la version européenne du film,merci D.Argento).

Devenu une valeur sûre du cinéma de genre des années 70 depuis le succès de La nuit des morts-vivants, George A. Romero s'était depuis attelé à d'autres productions horrifiques comme Witch, La nuit des fous vivants et l'excellent Martin, touchant à peu près à tout dans le genre. Il revient pourtant à ses premiers amours zombiesques dix ans après son premier long-métrage afin de livrer à son public un nouvel opus basé sur les morts-vivants. Sans vraiment être une suite, Zombie suit néanmoins le parcours apocalyptique amorcé avec le premier film et va plus loin dans tous les domaines. Plus de zombies, plus d'action, plus de gore et un environnement plus vaste tout en conservant les thèmes essentiels de La nuit des morts-vivants, soit le huis-clos, la critique de la société américaine (ici la société de consommation) ainsi que l'aspect dramatique et l'approfondissement des personnages. Ce deuxième opus va aussi plus loin dans son aspect technique, l'ajout de la couleur et d'effets spéciaux plus convaincants apportant son lot de nouveautés au genre en propulsant le film à un degré de violence graphique inouï pour l'époque. Mais si le film surpasse son prédécesseur sur certains points, il en perd en revanche d'autres. En premier lieu, l'intrigue s'étire énormément, ne délivrant principalement qu'une tuerie de zombies certes jouissive au premier abord mais au final répétitive. Ensuite, les effets spéciaux et autres maquillages ont hélas bien vieilli et beaucoup sont très sobres (notamment les morts-vivants simplement grimés avec du maquillage grisâtre). Le montage original de Romero est lui aussi assez lent dans son ensemble a contrario de celui, européen, de Dario Argento qui réussit à couper bon nombre de scènes afin de dynamiser aussi bien le récit que les scènes d'action, par ailleurs appuyées par l'excellente musique des Goblin. Bien entendu, cette pseudo-séquelle demeure excellente de bout en bout, apportant un vent de fraicheur au genre et permettant à Romero de pleinement siéger sur le trône de maîtres des morts-vivants. On regrettera toutefois ces défauts finalement évidents qui empêchent le film d'être parfait, le temps jouant de plus en plus contre lui (alors que le premier reste encore inébranlable). Opus préféré de la majorité des fans de la saga, Zombie reste un classique du cinéma d'horreur et conserve encore une certaine force tout en souffrant des années qui l'assaillent.

Le film a vielli c'est un fait mais il n'en reste pas moins mythique pour le cinéma de genre. Le deuxième volet de la saga permet à Romero de régler ses comptes avec la société de consommation en se montrant particuliérement critique et inspiré en ne tombant jamais trop dans le demonstratif ( contrairement à Land Of The Dead) mais il ne faut pas se mentir pour autant si le film a rencontré le succes c'est avant tout pour les zombies.