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    Después de Lucía
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    3,6
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    127 critiques spectateurs

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    shimizu
    shimizu

    7 abonnés 228 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 novembre 2012
    On se demande quel est le véritable sujet de cette histoire. Le titre, Despues de Lucia, sous-entend qu'il s'agit de la survie d'une famille après la mort de l'un de ses membres. Mais le film lui-même ne parvient pas à traiter le sujet, et à défaut s'attache à montrer avec une certaine délectation perverse le calvaire d'une jeune femme victime des brimades de sa classe de fils de riches. On a un peu l'impression que le scénariste s'est laissé aller à raconter au fil de la plume une histoire qui finalement se montre décousue et sans objet. C'est d'autant plus agaçant que les acteurs sont courageux, et tentent de tout leur coeur de défendre les personnages, sans toujours parvenir à les empêcher de sombrer dans la caricature. La mise en scène froide et distante évite toute forme d'empathie envers le personnage principal, qui pourtant subit les pires sévices. S'il n'y a plus l'émotion, ne reste que le dégoût. Et c'est ce qu'on ressent en regardant les images violentes de ce film. On se demande pourquoi on nous montre de tels raffinements de cruauté. Pour exciter nos pulsions perverses ? Le harcèlement continue jusqu'à devenir grotesque, puis le film sombre dans le n'importe quoi. spoiler: La victime se fait passer pour morte sans même prévenir son père, alors qu'auparavant elle s'était tue quand on la harcelait, pour ne pas l'inquiéter. Grosse incohérence. Puis le père qui se laissait aller à la dépression pendant tout le film devient soudainement ultra-violent et menaçant.
    On ne comprend plus.
    ffred
    ffred

    1 495 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 octobre 2012
    Voilà sans doute l'un des films les plus détestables de l'année. Pour son deuxième long métrage, le mexicain Michel Franco se saborde complètement. Cela partait pourtant bien. Le thème du deuil n'est pas vraiment original mais c'était bien fait, assez prenant, avec de beaux plans fixes et de bons acteurs. Brusquement tout part en vrille et on reste complètement au bord de la route. Le metteur en scène nous prend alors littéralement en otage, nous transformant en voyeur contre notre gré pour nous mettre de plus en plus mal à l'aise...
    La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-despues-de-lucia-110944854.html
    No Spoiler
    No Spoiler

    17 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 novembre 2013
    Comment montrer le pire sans aucun questionnement sur la forme. Une honte où l'adolescent est devenu un monstre d'égoïsme sans valeur. A montrer pour dénoncer ce qu'il ne faut pas faire.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 octobre 2015
    Prix Un Certain Regard en 2012, "Después de Lucía" raconte la série d'humiliations subies par une jeune fille dans son lycée et le quotidien d'un père désemparé qui reste ignorant de ces actes. Devant un sujet aussi grave, il aurait fallu faire preuve de subtilité et accompagner la jeune fille, lui témoigner de l'empathie par exemple. Mais Michel Franco en a décidé autrement et s'est contenté d'une froideur implacable en plaçant sa caméra à une distance conséquente de l'action, certainement pour faire preuve d'objectivité, diront les défenseurs du film. En vérité, si Alejandra vit une véritable descente aux enfers, c'est parce que le cinéaste l'a voulu, dans un geste sadique et ordurier, condamnant son personnage à travers des ficelles scénaristiques aussi faciles que repoussantes. Evidemment que si Alejandra est humiliée, c'est d'abord parce qu'elle est fragilisée par la mort de sa mère et parce qu'elle est naïve; évidemment que lors de la fameuse scène du gâteau à l'école, l'enseignant est curieusement absent; évidemment que le voyage scolaire à Veracruz est obligatoire et qu' Alejandra devra partager la chambre de deux autres camarades qui ne se priveront pas de lui en faire baver; évidemment enfin que Alejandra ne peut rien dire à son père parce que ce dernier ne s'en remettrait pas, lui qui n'arrive pas à accomplir son deuil. Le programme de Franco est imparable, tout comme son final, qui sonne comme un ultime passage en force, un dernier coup de poing adressé au spectateur, censé être impressionné par un cinéma hyper maîtrisé qui dicte sa façon de penser. "Después de Lucía" est la représentation parfaite d'un cinéma verrouillé à double tour, asphyxié de l'intérieur, qui prend pour de la virtuosité son dispositif formel fonctionnant à l'épate. C'est le genre de films indigeste qui n'existe que pour mendier des prix à des jurys festivaliers qui assimilent la vacuité à l'art. L'escroquerie pseudo-auteuriste par excellence !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 novembre 2012
    Je ne comprends pas ce cinéma malsain qui attire. Si la mise en scène était innovante, l'image travaillée, le sujet traité différement... pourquoi pas... mais j’avais l’impression d’être sur W9 un lundi soir. C'est pathtétique. spoiler: Ceci étant, si l’unique but du réal est de faire monter la tension et d’avoir envie d’égorger cette bande de colégiens, il réussit son pari mais ca me parait un peu simple.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 938 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2013
    Un père et sa fille dèmènagent suite au dècès soudain de la mère! Nouvelle appartement, nouvelle ècole, nouvelle vie pour ces deux personnages qui tentent tant bien que mal de surmonter ce deuil! Alejandra fera tout pour se faire accepter dans sa nouvelle ècole...quitte à subir le pire! il y a indiscutablement du Michael Haneke en Michel Franco! D'emblèe, on est happè par une mise en scène glaciale et dèrangeante qui imprime au mètrage cruautè et violence consentie! Prix « Un certain regard » au festival de Cannes 2012, c'est un drame dans l'air du temps, souvent dur, servi par une Tessa Ia tout simplement prodigieuse qui aurait mèritè un Prix d'interprètation à Cannes! il faut la voir dans une scène terrible où on la force à ingurgiter un gâteau d'anniversaire dont on vous passera la teneur! En fait, "Despuès de Lucia" prèsente les diffèrentes ètapes de la violence! il y a l'intègration (on voit Alejandra s'intègrer au groupe) et petit à petit c'est la violence qui s'intègre à ce groupe! Cette passivitè qu'à le personnage principal provient du deuil de la perte et elle est en train de se perdre elle même d'ailleurs! Petit à petit, Alejandra devient comme une sorte de martyr car elle veut èpargner son père, ne voulant pas contribuer plus de souffrances et de malheurs (elle ne veut pas en rajouter). "Despuès de Lucia" est finalement une ètude de la violence mais pas au sens ou on l'entend! Ici, elle est sourde, presque invisible! Franco s'inspire de la jeunesse mexicaine (comme on verrait une jeunesse française ou amèricaine) en filmant une violence jusqu'à son paroxysme (le hors champ qui se joue derrière une porte des toilettes est remarquable dans sa duretè). On sent bien à travers le personnage d'Alejandra que cette violence peut laisser des traces indélibiles! Le film de Franco est accès sur le manque de communication entre un père et sa fille! C'est aussi un fait divers parmi tant d'autres dans la violence d'une sociètè devenue insensible! Pourquoi ? Comment expliquer un tel geste ? Le mètrage se garde bien de rèpondre! Avec rigueur, avec secheresse, il constate! Aucun espoir (c'est complètement insoutenable ce que vit l'hèroïne), le cauchemar devient un enfer pour le spectateur! Oeuvre âpre et forte (avec une superbe affiche au passage), on n'est en empathie (et en totale admiration devant Tessa Ia) malgrè la froideur apparente de la mise en scène...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 novembre 2012
    Pas près d'oublier ce film magistral...
    Tessa Ia est aussi belle que le film est dur...
    La nature humaine est représentée ici sans concession... et ça donne à réfléchir...
    Akamaru
    Akamaru

    2 795 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 mai 2013
    Le cinéma mexicain,à l'image de sa société actuelle,est d'une noirceur absolue,opaque,irréversible. Ce drame très éprouvant de Michel Franco parle au départ du deuil pour un père et une fille en déménagement ,mais très vite,les vrais motifs se dévoilent. Pour le père,cuisinier de son état,taiseux et excessif,on sent que la tempête sous son crâne menaçe. Pour la fille,c'est autrement plus radical. prise en grippe dans son nouveau lycée,elle est sujette à des humiliations de plus en plus violentes,et subit la situation dans un silence malaisant. Franco nous parle de harcèlement scolaire,à priori sans limites et des ravages de l'utilisation incontrôlée des réseaux sociaux. On a envie de se révolter violemment,et de coller une beigne à ces imbéciles de lycéens. Mais finalement,c'est l'incommunicabilité des êtres,leurs non-dits permanent qui les perd... La mise en scène,faite de longs plans-fixes,sans musique,capturant les actes en cours,rappelle forcément Michael Haneke. Le point de vue du réalisateur,entre vendetta et victimisation n'est pas très clair,ne rendant pas très aimable ce long-métrage pourtant rempli de qualités cinématographiques.
    Fabien D
    Fabien D

    167 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 octobre 2012
    Michel Franco est visiblement un émule d'Haneke, ce Despuès de Lucia d'une froideur clinique et documentaire ne pourra que faire débat. Film sur le calvaire d'une adolescente humiliée et violée par ses camarades de classe, Despuès de Lucia prend souvent au tripes flirtant parfois même avec l'insoutenable. La force du réalisateur est cependant d'en montrer le moins possible. Son incroyable maîtrise du hors-champ permet d'installer un malaise durable. Le film est brillant, bien joué (Tessa Ia est une vraie révélation) mais parfois trop brutal. La manière dont Franco filme cette gradation dans la violence est remarquable tout comme la conclusion brutale mais nécessaire du film. Intéressant, abouti mais un poil trop radical dans ses parti-pris thématiques comme esthétiques, ce film qui traite sans complaisance d'un suet fort mérite néanmoins d'être découvert.
    annastarnomberon
    annastarnomberon

    118 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 octobre 2012
    Attention âmes sensibles s'abstenir ! le film est extrêmement violent, on se mange une grosse tarte. Car Después de Lucia est remarquable quand il s'agit de montrer l'atroce. Le film va crescendo, et plus ça avance, plus on est médusé face à notre écran. Voilà où la culpabilité des victimes, le silence qui s'en suit, la sensation de honte, peuvent mener : dans un engrenage infernal duquel on ne peut plus sortir... Les acteurs, et particulièrement Tessa Ia bien entendu, sont exceptionnels. La caméra est parfaite, les plans tout en perspectives réussissent à nous plonger dans une angoisse et un malaise profonds. J'ai souvent du mal à mettre la note maximale à un film qui ne fait qu'illustrer quelque chose d'horrible, mais quand c'est fait avec autant de talent, je dois m'incliner. Chapeau bas
    Nicothrash
    Nicothrash

    290 abonnés 2 909 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2023
    Quelle claque ! Après un début lent et ennuyeux, on entre dans le vif du sujet avec des thèmes plus que jamais d'actualité, le harcèlement à l'école, le viol, la manie de filmer tout ce que l'on fait, le tout dans un fracas d'images qui marquent et choquent le spectateur. On a malheureusement tous connu dans notre enfance une personne qu'on appelle une tête de turc, quand on se trouve du "bon" côté, on s'amuse, et bien voyez maintenant le ressenti d'une victime. Cette fille qui subit les assauts, agressions et autres humiliations en tout genre de ses cruels camarades fait preuve d'une force de caractère hors du commun, ce qui n'est pas le cas de son père, déjà affaibli par la perte de sa femme. Un film, somme toute, quelque peu exagéré par moment mais qui amène une vraie remise en question sur nos actes, même les plus anodins. C'est très dur mais d'une indéniable utilité, dommage que le tout soit alourdi par de nombreuses longueurs, on n'était pas loin du chef d'oeuvre, et si je parlais de claque sur l'ensemble du film, tendez l'autre joue car la fin en est une autre ...
    Myene
    Myene

    17 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 octobre 2012
    Tres eprouvant à la limite du supportable, mais à recommander ! Ce qui est tres penible à supporter en tant que spectateur c"est la passivité d' Alexandra (que la fin démentira) La bétise potentiellement ultra méchante du groupe était déja observable quand elle a fait leur connaissance; ce qui est bien souligné c"est l'incurie des adultes aveuglés dans une fausse protection de leurs enfants dont l"absence d"éducation fait des petits monstres en jachére en recherche de limites qui ne leur ont pas été données par leurs parents .Le film rend compte des comportements collectifs des jeunes qui devraient plus interroger notre lacheté ordinaire souvent habillée de qualificatifs trompeurs comme " tolérants " voire "cool".
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 17 décembre 2012
    On a souvent du mal à croire ce que nous montre le réalisateur. A trop vouloir faire de son film un exemple, Michel Franco se complait dans la violence et hésite souvent entre l’afficher ou la cacher. Quoiqu’il en soit, tout est trop monstrueux, même pour un groupe d’abjects petits cons. Assis dans notre fauteuil, on encaisse coup sur coups et on a souvent envi de détourner le regard, pire encore, par sa mise en scène, le réalisateur nous place dans une situation de voyeur insoutenable. La morale, très honorable, affichée d’un bout à l’autre du film est martelée, enfoncée dans la tête du spectateur, qui regarde avec dégout une jeune fille se faire à proprement parler torturer. Est ce bien nécessaire ? Le film ne passe jamais par le mélo, parfois, ressemble à un triste teen-movie, et souvent, tente par de nombreux plans fixes de « surfer » sur la vague du nouveau cinéma indépendant, sans vraiment le justifier.

    Le réalisateur nous laisse souvent imaginer ce que subit, sans réagir le moins du monde, Alejandra. Michel Franco a laissé une place importante aux non dits : certaines horreurs qu’elle a subies, les circonstances de la mort de sa mère, jusqu’au « dénouement », si l’on peut l’appeler ainsi, extrêmement flou en ce qui concerne la jeune fille. Une grande partie de note être est soulagée par l’arrivée du générique mais on peine à croire que tout se fini ainsi, c’est à la foi trop dur à encaisser pour le spectateur et trop facile de la part du réalisateur qui ne s’autorise pas une happy end, qui pourrait être malvenue mais peut être plus intéressante moralement et cinématographiquement. Pour Fritz Lang, « La tragédie moderne, étrangère au destin, se veut délibérément négative, décrivant le triomphe du mal pour et à cause de rien. » Ce film en est la preuve, refusant la moindre parcelle de positivisme etcondamnant tous les personnages, un à un, comme le montrent les dernières images, sans doutes les pires de tout le film, qui restent ancrées en nous pendant encore quelque temps et confirment qu’aucun ne s’en sortira. Bien sur, on repense souvent à ce film, une boule au ventre, en ce sens, Michel Franco a atteint son objectif.

    Pour résumer, ce film dérange, sans pour autant justifier et proposer des réponses, Michel Franco ne va pas au bout de sa démarche et trop souvent utilise de « grosses ficelles » pour arriver à ses fins. Il réussi toutefois à nous ancrer de terribles images dans la tête et les tripes.

    Une grande question en sortant de la salle : pourquoi ? Pourquoi nous infliger cela ?


    Pour voir mes autres critiques : http://profilcritique.wordpress.com/
    willyzacc
    willyzacc

    72 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2012
    Un film assez dérangeant, tout en long plans, on a envie d'aider Lucia, de se révolter mais on ne peut qu'observer..C'est vrai qu'il y'a un côté "Elephant" comme le dit "rollioni", les acteurs sont excellents, surtout la petite Tessa Ia qui est fabuleuse..
    xlr8
    xlr8

    51 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mai 2016
    La plupart des critiques mettent en avant la violence et la cruauté, mais pour moi, ce film traite avant tout de la dépression, la profonde dépression, celle qui rend inerte, comme mort, et qui permet l'expression de la violence et de la cruauté précédemment citées. les prestations de tessa ia et hernan mendoza sont remarquables de justesse... on ne peut pas comprendre la passivité, le manque de combativité d'alejandra, si on ne comprend pas ce qu'est la dépression. alors oui, ce film montre sans concession, la marginalisation d'une jeune fille, puis le harcèlement dont elle est victime. c'est très cru, très réaliste, très crédible malheureusement... on y retrouve la cruauté de la jeunesse ( on est tous passé par là, victimes ou bourreau... ), la lâcheté, le panurgisme, l'aveuglement. même si j'ai apprécié ce film, je le conseillerai à très peu de mes connaissances, car il fait polémique.
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