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    Fruitvale Station
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    3,9
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    158 critiques spectateurs

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    Cine vu
    Cine vu

    123 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 janvier 2014
    Le film nous bouleverse, la nouvelle génération est en marche après Spike Lee. Lee Daniels, ce jeune réalisateur afro-américain nous offre un regard nouveau sur la violence urbaine et les épreuves de la réinsertion après une peine de prison. Il suit Oscar, quasi en gros plan, durant 24h.
    Le comédien est magnifique et dégage une multitude d'émotions : amour, joie, gentillesse, naïveté et pour finir la peur.
    Un réveillon, une bousculade, un ancien détenu agressif, des flics sur les nerfs dont un d'une grande violence et tout bascule pour Oscar.
    Dans ce film rien de communautaire, sauf peut-être dans la prière. C'est juste le constat d'un destin qui s'acharne. On veut garder ce film en mémoire en hommage au si beau sourire d'oscar. Merci à ce tout jeune réalisateur pour nous avoir ouvert les yeux autrement.
    Ludovic B.
    Ludovic B.

    23 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 septembre 2014
    Excellent film qui raconte, avec un grand réalisme, une histoire vraie.
    JeremGar
    JeremGar

    78 abonnés 1 568 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2014
    Avant d'en dire plus, je me dois de signaler qu'il y a des films qu'il est nécessaire de visionner en VOSTFR (ou en VO pour les bilingues), ce "Fruitvale Station" en fait partie. Effectivement, la doublage français des films de la sorte sont exécrables.
    Nous voici donc avec une réalisation modeste et qui ne dure qu'1h25. Cette histoire basée sur des faits réels raconte l'histoire d'Oscar Grant, un jeune américain qui a décidé de lever le pied sur le deal de drogue à la veille du Nouvel An 2009. En couple et papa d'une magnifique fillette, ce père va pourtant connaître un Réveillon dramatique et tragique. Arrêté pour des faits qu'il n'a pas commis dans une station de métro le 1er janvier 2009, Oscar Grant succombera à la balle pris dans l'omoplate par un agent de la BART police (police du métro de San Francisco).
    Certes, ce film ne nous montre pas grand chose. En quelque sorte Ryan Coogler nous embarque dans la journée du 31 janvier d'Oscar Grant. Entre disputes et réconciliations de couple, jeux et complicité avec sa fille, tentatives d'être ré-embauché ou bien encore l'anniversaire de sa maman, il ne se passe pas grand chose.
    Certains diront que la première heure ne sert à rien tant ce sont les 20 dernières minutes qui importent le plus. Au contraire, cette première heure est décisive pour comprendre l'état d'esprit d'Oscar Grant lors de ce fameux Réveillon.
    Ce manque de piquant dans l'action ne se fait, toutefois, pas du tout ressentir en terme d'émotion. Car, une chose est certaine, vous en aurez la gorge nouée ou les larmes aux yeux. Même si la fin dramatique est connue de tous, on ne peut pas s'empêcher de vivre cet instant quand on regarde ce film.
    Si les personnages ne sont pas fictifs, ils sont en tous cas très bien distribués. A noter, la formidable prestation de Michael B. Jordan (Oscar Grant) et également les apparitions d'Octavia Spencer (la mère d'Oscar Grant). C'est d'ailleurs cette dernière qui porte toutes les dernières minutes sur ses épaules.
    ahmedburak
    ahmedburak

    23 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 janvier 2014
    Je vais être concis. Magnifique ! (Ah zut ma critique serait trop courte. Autant vous souhaitez bonne année ! :p)
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 14 janvier 2014
    L’histoire vraie qui sert de base à Fruitvale station est absolument édifiante. Ryan Coogler a choisi de la narrer, et s’est concentré là-dessus. Son intention est claire, assumée : que le spectateur s’attache au personnage principal pour mieux ressentir la gravité de ce scandale. Le réalisateur remplit complètement sa mission : il nous dresse le portrait d’un père de famille aimant, en pleine rédemption, tant sur ses activités illicites que sur ses infidélités à sa femme. Un père de famille en construction, bientôt exemplaire, en somme. Les démonstrations de sa formidable humanité et de sa proximité avec sa fille, sa mère, sa grand-mère et surtout les scènes de rédemption plutôt ratées posent en outre des bases pas très fines, finalement peu intéressantes. Cet ennui n’était pas absolument nécessaire à la montée en puissance du film, mais il y est utile. La seconde moitié du film prend donc une tournure époustouflante, le spectateur passant en quelques minutes à un stress haletant.

    La brutalité de la scène finale couronne les efforts de Ryan Coogler à nous immerger au milieu de cette histoire. Un gros bémol cependant, sur le maniement relativement gerbant de la caméra. Celle-ci a manifestement été posée sur un épileptique en pleine crise. Du coup, le caractère chaotique de la scène finale est beaucoup trop appuyé, et peut laisser le spectateur se détacher quelque peu de l’action. Heureusement, l’ensemble est sauvé par des acteurs époustouflants, du rôle principal aux plus anecdotiques. Si le jeu d’Octavia Spencer semble un peu trop calculé, celui de Melonie Diaz est absolument terrassant. Plutôt que le prochain film de Ryan Coogler, qui finalement filme de manière trop approximative et égrène sans grande conviction les éléments d’un scénario un peu grossier, c’est surtout le prochain grand rôle de Melonie Diaz que l’on attend, elle qui a bien trop longtemps été cantonnée à des seconds rôles merdiques dans des séries trop moyennes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 février 2014
    Un film poignant et dure, qui montre l'étendue de la vérité aux Etats Unis. Michael B Jordan est parfait
    jean-paul K.
    jean-paul K.

    7 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 novembre 2016
    Quel dommage, un film excellent dans ses 20 dernières minutes, nous montrant bien l'actualité du moment et dans un extrême dépouillement, ce qui le rend d'autant plus poignant et sincère. Mais un film de 83 minutes dont l'action démarre à la 59°, avec 58 minutes sans aucun intérêt, c'est du gâchis.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 032 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2020
    Il est certain que Fruitvale Station sert de plaidoyer talentueux à son jeune réalisateur encore si peu expérimenté : Ryan Coogler, qui enchaînera quelques années plus tard les succès chez différentes sociétés de distribution (Disney avec Black Panther et Creed pour la Warner), se sert d'un sujet polémique et politique pour faire part au public spécialisé son talent de réalisateur de film d'auteur indépendant.

    Tremblotante, sa caméra pose la fragilité de son personnage dès cette introduction dévoilée sous forme de vidéos tirées du vrai drame : en connaissant dès les premières secondes le trajet que suivra Oscar Grant, le réalisateur/scénariste compte bien nous narrer la banalité de sa dernière journée couplée à références à son passé tumultueux, choix artistique qui pourra laisser de côté les plus intéressés par la psychologie et la préparation à la tragédie.

    Paradoxalement, Fruitvale Station évoque plus l'existence sociale de l'homme que ses véritables dilemmes de vie, et restant trop en surface, propose une rétrospective un poil superficielle en deçà, en tout cas, de ce que les labels "film indépendant" et "tiré d'une histoire vraie" laissaient entendre comme prise de risque, comme ambitions, changements de code et narration en dehors des limites imposées par les grands studios.

    Là où l'on suit le personnage principal dans les tâches quotidiennes de sa dernière journée d'existence, présentant à tour de rôles maints personnages qu'on sera forcément amenés à revoir, on ne peut s'empêcher d'y préférer les quelques moments de dialogue, de développement d'enjeux et de personnalité, d'humanité, d'intimité qui perlent à quelques endroits bien choisis et développent l'effet le plus attendu de l'oeuvre, l'émotion.

    Forcément solidifiée par tout le travail d'ambiance chaleureuse rendue autour de cet homme ambitieux, elle se pointe au rendez-vous sur la fin, sans pour autant qu'on ne ressente de montée en puissance du drame : sûrement est-ce dû à la mise en scène constamment caméra à l'épaule de Coogler, certes bien cadrée mais jamais suffisamment inspirée et montée de façon efficace pour faire monter les larmes plutôt qu'énerver pendant une dizaine de minutes.

    Raison de l'énervement, on ressent son manque d'audace jusque dans sa critique sociale : là où l'évidence même du concept poussait la conclusion à s'attaquer aux forces de police ayant abattu le jeune homme sans aucun danger potentiel érigé contre eux, il valait mieux éviter de tomber dans ce qu'il fait justement, élever ses personnages afro-américains au stade de héros cinématographiques, aux enjeux finalement plus proches de ceux qu'on rédige au cinéma que de ce qu'on peut vraiment vivre comme tiraillement d'avenir quand on veut se racheter, là où il rabaisse ses policiers en les caractérisant simplement comme des hystériques racistes, débiles aux gueules et look de nazis.

    La décision de faire dans le caricatural enferme cette oeuvre indépendante dans la pire position à envisager : elle choisit un camp et s'éloigne de toute possibilité de narrer le drame de façon neutre, réflexive, juste. Beaucoup trop ancré sur une seule communauté (ce qui pouvait être à l'époque bénéfique pour l'avancement de la cause, car c'est de façon rétrospective que je critique ce point de vue), Fruitvale Station présente des clichés d'ordure racistes sans s'imaginer tempérer le profil en présentant leur fatigue, leur possible exténuement d'une soirée de travail qui les aura mis sur la défensive, les aura fait réagir n'importe comment.

    Demeurant toujours en surface, il rate d'une certaine manière son sujet en présentant seulement la vie de la victime, là où il aurait pu, en se rajoutant un peu de temps de bobine et en se triturant plus la tête, porter un regard un poil empathique sur des policiers dont la caractérisation proche du fascisme ne fait, finalement, qu'attiser une haine sociale et ethnique dont on se passerait bien. Manichéen, mais important.
    Sylvain P
    Sylvain P

    299 abonnés 1 330 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 janvier 2014
    Si le déroulement de la journée de cet individu lambda peut paraître lassant, c'est ce qui permet au dénouement d'avoir d'autant plus de force émotionnelle. Ce n'est probablement un grand film, ni même un film utile tant le propos est anecdotique, mais les scènes finales valent le détour, en oubliant le pathos de certaines scènes intermédiaires.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    "Fruitvale Station" pourrait s'apparenter à du cinéma-guérilla.

    ...

    Avec une caméra qui ne lâche pas Michael B. Jordan (talent prometteur repéré déjà dans "Chronicle"), Ryan Coogler capte les doutes et les peurs d'un jeune homme dans la précarité qui essaie de ne pas revenir à ses activités illicites pour construire une nouvelle vie.
    (...) Si l'intention est louable, et même plutôt admirable, le propos est souvent noyé dans l'anecdote que l'on force à avoir un sens a posteriori. Enfin, le temps de quelques minutes interminables, Ryan Coogler utilise spoiler: de véritables images du drame tournées par les témoins avec leurs portables et conclut son film sur un hommage public rendu par les proches d'Oscar Grant. Et là, les gros plans sur les larmes de sa véritable fille deviennent carrément obscènes.
    Ce premier film laisse donc un sentiment mitigé, entre compassion évidente et gêne voyeuriste.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 janvier 2014
    même si on se doute de la fin ce film est tout simplement à regarder.
    l'histoire d'un jeune voulant rentrer dans le droit chemin mais qui....ceux qui n'aiment pas l'injustice accrochez vous car là vraiment y'a de quoi.
    bref en ce qui me concerne le dénouement m'a un peu refroidi. ...mais j'ai aimé le film et le rôle des acteur celui d'oscar et de sa mère.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 décembre 2013
    J'ai vu ce film lors du festival de sarlat, et autant le dire de suite, ce film ma littéralement mis sur le cul !
    Cette histoire bouleversante que je ne connaissait pas et qui est incroyablement bien romancer à travers ce film. Je ne me suis pas remis de la fin du film. Il va sans dire, que pour moi, il s'agissait du meilleur film que j'ai vu dans ce festival ( je n'ai pas vue beaucoup de film du festival donc je me base que sur le peu que j'ai vu). En tout cas il s'agit de l'un des meilleur film de cette fin d'année, je le conseille très fortement. Tout d'abord comme je l'ai dis plus haut pour cet histoire de ce jeune Oscar Grant. Ensuite pour la réalisation tout à fait métrisé de Ryan Coogler, alors qu'il s'agit de son premier film. Mais surtout, la prestation fantastique des acteurs qui sont vraiment bluffant, que ce soit les second rôles ou Micheal B. Jordan. Donc si vous en avez la possibilité, allez voir ce film !!
    FaRem
    FaRem

    7 398 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mars 2014
    Fruitvale Station raconte un tragique fait divers et nous retrace la dernière journée d'Oscar Grant qui fut assassiné sans raison par un policier. L'histoire est bien menée même si on connait le dénouement ça permet d'apprendre à le connaitre à travers ses fautes et son choix de changer de vie. Le meilleur est bien sur la dernière partie est excellente avec une tension qui monte crescendo pour être dans le final étouffante tellement c'est une histoire révoltante et touchante. J'ai vu ce film en vo et j'ai trouvé Michael B Jordan vraiment excellent.
    ffred
    ffred

    1 498 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 janvier 2014
    Arrivé couvert de prix dans les festivals (dont Grand Prix à Sundance), Fruitvale Station tient toutes les promesses de ces bons échos. Pour son premier film, produit par Forest Whitaker, Ryan Coogler relate un fait divers tragique qui s'est déroulé dans le métro de San Francisco le jour de l'an 2009. N'en ayant aucun souvenir, je ne connaissais donc pas la fin et j'ai été...
    Julien D
    Julien D

    1 101 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 janvier 2014
    Premier rôle principal pour Michael B. Jordan et première réalisation pour Ryan Coogler, Fruitvale Station revient sur un drame qui a émoustillé la Californie quatre ans plus tôt, le meurtre par un policier d’un jeune afro-américain, en nous faisant suivre la dernière journée de celui-ci avec une mise en scène intimiste toute en simplicité. Seulement, il ne se passe rien de pertinent pendant ces dernières heures qui le séparent de son funeste sort que nous connaissons dès le départ. Alors à quoi bon revoir, par le biais d’un film, sur ce fait divers tragique ? Si ce n’est que pour faire pleurer dans les chaumières en mémoire de ce pauvre jeune homme de 22 ans et de sa fille qui ne le reverra jamais, alors le procédé de reproduction est méprisable. Si, au contraire, il s’agit d’offrir une chronique sur la façon dont le destin peut briser une vie pleine de promesses agrémentée d’une morale sur la justice à deux vitesses qui a permis au flic-tueur de s’en tirer, alors là le film a un peu de mérite puisqu’il réussit assez bien son pari. Espérons dès lors que Coogler avait de bonnes intentions en nous rappelant cette triste histoire.
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