Avis sur La rivière du crime

Quelle découverte hallucinante que l’existence de ce film ! Je suis tombé vraiment par hasard dessus, à la télé et tout de suite j’ai été saisi par la forme et le ton employés. Pour moi c’était évident : on avait affaire là à un bon gros film fadasse des années 1980 ou 1990 à base d’enquête policière moisi et de héros macho caricatural…. Mais non ! Non ! Incroyablement non ! Ce film est sorti en 2011 ! Certes, directement en DVD, mais en 2011 tout de même ! Comment on peut encore faire un film comme ça à une époque pareille ?! Cette mode qui consistait à faire des vieux polars – même moisis – sur vieux fond sulfureux à la « Color of Night » c’est quand même passé depuis près de vingt ans ! Cette façon de filmer très plan-plan sans aucune recherche de mise en scène, c’est le genre de facilités qui ne passent même plus dans les productions télé à quatre sous ! Et alors, ces dialogues – mais ces dialogues ! – ils sont juste tout droit tirés d’une autre dimension ! J’ai vraiment l’impression que le jeu a consisté à caser le plus de phrases graveleuses possibles à la minute ! Et c’est d’un fin ! « Hey ! Regardez ce qu’on a retrouvé dans sa petite chatte ? » lance avec bonhommie le charmant commissaire. Et ça, c’est qu’un exemple parmi des milliers d’autres ! De toute façon, toute l’histoire est un prétexte pour parler de choses grivoises, mais à chaque fois de la façon la plus racoleuse et malsaine possible. Entre le héros qui doit se souvenir de toutes ses conquêtes sexuelles pour retrouver les potentielles victimes (eh ouais « Brad Stallion’s style » niveau scénar !), le méchant qui commet des crimes en se référant à des passages de la Bible (les gars ont du croire qu’un cadeau était délivré au 10 000e film qui osait utiliser le cliché), et toutes les scènes qui ne sont que de simples prétextes pour objectifier ou violenter les femmes, c’est hallucinant ! Ce film est une caricature de caricature de film de beauf des années 1990… et il date donc de 2011. Mais qu’est-ce que Ray Liotta est allé foutre là-dedans ? Ça c’est le grand mystère ! A croire que les travaux de la véranda du gentil Ray se sont révélés plus couteaux que prévu. Rolalah ! Autant parfois il y a des « Direct To DVD » qui sont de vrais perles injustement méconnus, autant des films comme ces « Rivières du crime » (non mais rien que le titre quoi…) méritent plutôt de passer par la case « Direct to les oubliettes… » Après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)

Avec ses allures de téléfilm, La Rivière du crime (2011) parvient à nous maintenir en haleine au fur et à mesure des rebondissements et des invraisemblances. Rich Cowan réalise ici un thriller assez sombre où un détective qui enquête sur une série de meurtres découvre qu’il connaissait les victimes avec qui il a eu des relations plus qu’intimes. D’abord suspecté par le F.B.I, il va devoir rapidement trouver le meurtrier s’il mettre un terme aux agissements du serial-killer. Ne cherchez pas un brin d’originalité ici, il n’y en a pas, on a affaire à un tueur en série qui n’est autre qu’un religieux fanatique qui a bien décidé de pourrir la vie du détective cité précédemment. Il a réponse à tout, connaît toute sa vie de A à Z, des personnes que le détective a fréquenté en passant par les lieux où ils se sont rencontré, bref c’est plutôt suspect, on ne sera pas vraiment comment ce dernier arrive à savoir autant de chose sur le détective, ce qui décrédibilise l’histoire mais sans pour autant nous empêcher de suivre l’intrigue et d’apprécier à sa juste valeur ce polar sans prétention, simpliste et doté d’une sympathique distribution où l’on retrouve dans les principaux rôles : Ray Liotta, Ving Rhames & Christian Slater.

Un DTV, et l'on comprend assez vite pourquoi ; orchestré par une histoire assez banale. Reprenant sur l'ensemble, pas mal ; de plan, d'idées ; vu auparavant dans certains thrillers Américains de l'époque (pour ne citer que "Seven", ou encore "le collectionneur"). On regrettera que ceci soit trop prononcé, et ôte ; un peu ; l'âme du film. Manquant par la même occasion de nous surprendre là ou cela aurait pu être le cas. Du coup, seulement quelques points ; arrivent à tirer leurs épingles du jeu ; mais rien de plus. De même pour le dénouement final, qui reste un peu sans surprise et manque d'une vraie tension, sur la durée du film. On aurait aimé un peu plus de tension, de punch et de retournements de situations. Du coup, l'histoire ; se laisse suivre en fond ; mais n'attire guère vraiment notre attention. LA faute, à un réalisateur ; qui a peut être trop voulu s'aider des films cultes du genre qui dans les années 90 ont marqué pas mal de spectateur. Un film, au jeu convenable ; mais pas non plus révolutionnaire. Qui servira de film, en fin de soirée ; avant de lacher la télécommande ; pour s'endormir. Bref, rien de bien transcendant, ni même de vraiment interessant. On perdrait le fil assez vite, faute de nouveauté ou de chose concluante.

Le scénario est assez original et le suspens bien mené mais le jeu des acteurs ou le film en lui-même n’est pas vraiment à la hauteur et n’est pas super bon … A voir si vous n’avez rien à faire.

Pour sûr, il y a des noms sur l'affiche, une série de crimes en mode gore et un ton très eighties dans la mise en scène. On aura juste oublié de penser à la crédibilité dans cette histoire qui enchaîne à vitesse grand V et en coupant court à toute explication, laissant le spectateur en plein flottement devant ce mix de Seven et de téléfilm du vendredi soir. Bien dommage pour ses interprètes, Ray Liotta au premier chef.

On met dans le plat principal "Seven" (de Fincher), "Le collectionneur" (avec Freeman) et "Pièges en eaux troubles" (avec Bruce McClane) et l'on obtient "La rivière du crime", un téléfilm au goût amer, pas désagréable à regarder mais comblé d'invraisemblances en pagaille. Là dessus, passons.
C'est du "Seven" tout craché, car au lieu de garder un scénario lisse, rafistolé et permettant de garder le suspense au plus haut, le réalisateur nous délivre l'avancement du film avant même le prochain rebondissement, ce qui enlève tout l'intérêt du thriller.
Il s'agit également du "Collectionneur" sur deux points. Premier point : l'acteur principal (Ray Liotta) n'est pas habité par le personnage, tout le contraire de Morgan Freeman, qui non seulement s'impose, mais qui en profite pour nous livrer une performance majuscule dans son interprétation. Second point ? La musique qui reprend quasiment note pour note la composition de Mark Isham (il a signé pour Redford ("Et au milieu...") et Haggis ("Dans la vallée d'Elah") notamment). D'autant plus, qu'on y a droit langoureusement et péniblement pendant quasiment toute la durée du film.
"Pièges en eaux troubles" en est aussi inspiré sur l'idée du scénario : les anciennes amantes de Ray Liotta sont retrouvées mortes et devient ainsi le coupable idéal. Il va tenter bien malgré lui de retrouver le coupable. Déjà que Ray peine à exister (à l'image des autres acteurs aussi, que ce soit l'immense Christian Slater ou le non-moins talentueux Ving Rhames), il a bien du mal à servir le scénario ficelé à grosses ficelles.
Baclé, on ne s'ennuie pas vraiment en raison d'une mise en scène menée tambour battant et qui ne va pas dans la dentelle. D'invraisemblances en invraisemblances, on nage à contre-courant dans ce thriller bizarre, il faut bien le reconnaître, où religion, sexe et péchés capitaux se cotoîent sous des formes certes virulentes mais totalement incongrues. Un sentiment de malaise mais aussi de bien être se dégage tout au long du film, sans doute grâce à une mauvaise direction d'un casting chevronné. Peut être.
Spectateurs, allez plutôt vous baigner dans la RIVIERE de Redford... . Conseil de spécialiste.

Dans le genre film de tueur en série, ce River Murders n’est peut-être pas mémorable, mais il faut avouer qu’il a des atouts solides à faire valoir pour assurer un divertissement de qualité.
Au casting déjà un trio d’acteurs attrayant, avec Liotta, Slater et Rhames. Pour être franc les deux derniers ont des rôles secondaires pas très importants. Slater aurait pu camper un tueur plaisant, mais il a été choisi pour un autre rôle, je suis un peu déçu car il me semble qu’il aurait pu être plus exploité. Slater c’est quand même un psychopathe tout trouvé ! Rhames comme souvent assure un second rôle très honorable mais il est lui aussi sous-exploité. Heureusement ce n’est pas au détriment de la qualité générale du casting qui tient la baraque. Liotta est très solide, et mène bien la danse, et il est crédible en séducteur invétéré piégé. Rien à redire, de même que le casting féminin, sans anicroche. Très bonne idée d’avoir étoffé le personnage de Jenny Thames qui nous offre quelques-uns des meilleurs moments du film, tandis que le méchant reste le point le moins convaincant. L’acteur n’est pas mauvais du tout, mais il a un style passe-partout, qui laisse à désirer. C’est pour cela que Slater, très charismatique en méchant aurait mieux convenu.
Le scénario est plutôt bon. Disons que le film dispose d’une narration parfois pas très fluide, notamment sur le début, et que le fait de connaitre très vite l’identité du tueur nuit à l’aspect suspens qui aurait pu être mieux développé. Néanmoins La Rivière du crime peut compter sur une intrigue originale, une absence d’humour qui donne de la gravité au métrage, et sur quelques scènes très bien fichues qui viennent donner du tonus à l’intrigue. Il y a notamment une séquence bien méchante qui vient donner de l’émotion au métrage, et parvient à toucher le spectateur, je n’en dit pas plus, mais je crois qu’elle est assez aisément repérable. La fin n’est pas mal du tout non plus.
Visuellement le film reste très classique, et s’apparente un peu à une sorte de sous-Messiah. Je dirai que La Rivière du crime est léché, tant au niveau de la mise en scène que des décors, que de la photographie, pour lesquels on sent une attention certaine, mais qu’on est dans quelque chose de très classique, et qui ne trouve pas le poisseux ou le glauque d’un Messiah justement. C’était peut-être l’intention du film, d’évoluer plutôt sur une ambiance semi-bucolique à la Barnaby, mais c’est vrai que le contraste avec l’ambiance des meurtres, leur violence, le côté très sombre du propos, crée un décalage qui pourra surprendre. La bande son aussi, n’est pas déplaisante du tout mais à ce côté classique, peu risqué.
En fait La Rivière du crime tient quand même du téléfilm, cela est perceptible, mais ce n’est pas un ratage. On ne peut pas dire que visuellement le travail ne soit pas propre à défaut d’être culotté, le jeu des acteurs est bon, le scénario quoiqu’inégal réserve quand même des scènes fortes et une intensité de rythme convaincante. Je me suis pris au jeu, et même si on sent plutôt un pastiche élégant des classiques qu’un film qui apporte du neuf, La Rivière du crime tient la route. 3.5

Un thriller qui se regarde bien...une intrigue bien ficelée ...dommage que je n ai pu le regarder en VO car mal doublé....

un air de déjà vu, des acteurs pas en super forme, mais au final on arrive à tenir le coup jusqu'au bout.
Connu sous le titre "la rivière du crime" en téléfilm.

Ray Liota bof en Don Juan pas très convaincant et Christian Slater bien meilleur que du chemin parcouru depuis Le nom de la rose

Un bon film, le suspense est présent mais l'histoire est trop rapide malgré une très bonne histoire. Cela reste assez mou malheureusement.