Avis : La Planète des singes : l'affrontement - Page 2

Très bonne fiction réalisée par Matt Reeves qui réalise ici une mise en scène à grand spectacle.
Ce film d’Action, qui a bénéficié d’un budget très conséquent, nous délivre d’excellents effets visuels, des décors grandioses et des costumes très réussis. Coup de chapeau également pour ce scénario enlevé, plein de rebondissements, brillamment écrit par Mark Bomback (Unstoppable-2010, Wolverine-2013, Divergente2-2015 …). Coté casting, on est aussi comblé avec une belle présence de Keri Russell et de Gary Oldman avec en bonus une réelle performance d’Andy Serkis dans la peau de César et de Jason Clarke dans le rôle de Malcolm, le personnage principal.

Trois ans après le reboot à succès de la saga "La planète des singes" sort la suite intitulée en version originale "Dawn of the Planet of the Ape". Le film commence là où le premier film nous avait laissé avec la propagation du virus qui s'entend sur toute la planète. L'humanité sombre peu à peu dans le chaos jusqu'à ce qu'il ne reste que peu de survivants qui forment des colonies dans des villes désertes et envahit par la végétation. Le récit commence réellement 10 ans après ces événements, les singes ont formé un village dans la forêt et vivent en paix. Jusqu'au jour où un groupe d'humains rencontre des singes. Les deux camps, humain et simiesque, vont alors tenter de faire la paix en s'entraidant. Cette suite est complètement à la hauteur du film qui la précède. Alors que ce premier film ne contenait que peu d'action et se concentrait sur le personnage de César, ce deuxième film en contient déjà plus mais relativement peu comparé aux blockbusters estivaux habituels. Là où le titre français laissait entendre que l'on allait assister à une guerre, ce n'est en réalité pas vraiment le cas. Le film est assez calme et préfère jouer sur les relations entre les deux camps. C'était un pari risqué pour ce genre de grosses productions mais ça marche. Et les quelques scènes mouvementées sont très bien réalisées, ne manquant pas de spectaculaire. Le récit se concentre surtout sur César (qui a bien vieillit) et aussi sur Malcolm interprété par Jason Clarke. Tous les singes et tous les hommes ne s'entendent pas mais on comprend le point de vue des différents partis. Le film ne favorise pas une opinion, on entend plusieurs arguments et on sait que le calme entre les singes et les humains n'est que de courte durée. Et c'est là l'un des points forts du film, la tension est constante. Humains et singes ont beaucoup de mal à cohabiter et par conséquent chaque petit accident peut entraîner de terribles conséquences. De plus, le film aborde également des thèmes importants, surtout de nos jours, l'acceptation des différences et des erreurs, et celui de la confiance. De cet angle là, le film est bien développé. Grâce à un budget supérieur au précédent film, cette suite bénéficie d'excellents effets spéciaux, on arriverait presque à croire que ce sont de vrais singes qui parlent et pas des acteurs qui miment grâce à la motion capture. Le réalisme de certains plans est purement extraordinaire. On se rappelle notamment des gros plans sur les yeux de César qui font plus vrais que nature. Ce dernier est magistralement interprété par Andy Serkis qui donne au chef des singes un charisme et une prestance stupéfiante. La bande originale composée par Michael Giacchino est également remarquable, s'inspirant de celle du tout premier film de 1968 avec des tons exotiques. Pour son premier gros blockbuster, Matt Reeves s'en sort donc très bien. Le film est assez calme, et même plutôt réfléchi en démontrant la stupidité de l'Homme, mais l'action est réussie et les acteurs sont très bons, comme les effets spéciaux.

Bon....
Un des meilleur films que j'ai vu cet été(3éme dans mon top)...

Difficile a dire si je l'ai préférer au premier(différent), surtout que c'est
bien frais....mais aussi excellent,passionnant,haletant....OUI!

Bien plus sombre que le premier(des scénes qui m'ont bien surpris, avec des
thème bien aborder,certes rien de nouveau), mais très juste et qui tape
dans le 1000. Le réalisateur a pris la force émotionnel du premier en le
repoussant encore plus(bon peut être pas assez avec Malcolm...dommage...mais reste très bon), tout comme le visuel du film qui la encore.....Est vraiment des plus BLUFFANT .

Le cast est excellent, coté singes....PARFAIT(dire que ce sont des acteur dérriére cette technologie), et Andy Serkis est DÉFINITIVEMENT le héros de cette franchise. Un charisme comme j'en ai rarement vu(encore plus quand c'est jouer en Motion Capture), un leader née, qui impose rien que par sa prestance!!!

Beaucoup aimée Jason Clarke, alors oui moins approfondie que Caesar ou autres, mais l'acteur fait un très très bon taf avec ce qu'il a, est franchement j'ai adoré sont perso. J'aurais même aimée plus de scénes entre lui et Caesar. Les persos humains sont un peux plus en retrait, mais reste attachant(pour le peux que l'on sait eux...et qu'on les voit...certain), comme Keri Russel ou Kodi Smith Mcphee. Comme d'hab Gary Oldman reste pro...pour le peux de temps qu'on le voit.

J'ai adoré le fils de Caesar Blue Eyes, beaucoup aimée
sont combat, l'influence qu'a Koba...mais a appris des discours de son père.

Bref une suite aussi réussie que sont prédécesseur, qui n'hésite pas a aller plus loin dans la noirceur de sont sujet et nous offre a la fois réflexion et spectacle(le premier c'est rien a coté), sans parler des décors superbe, que ça soit chez les singes ou les humain ou encore le BO qui capte les moindres émotions du film, donc vivement le 3....et longue vie au Roi Ceasar!!!

4,5/5
(pour l'instant...c'est encore frais...mais ça pourrait être au dessus)!

S'il y a des films qu'on a envie de démolir, d'autres qu'on a envie de défendre, ici on a simplement envie de dire : "bof" ! Le scénario n'offre ni surprise ni tension (juste un peu vers la fin). Les personnages sont stéréotypés, les situations intimistes déjà vu et revus, on a droit à des facilités de scénario de série B (les deux personnages qui se retrouvent "par hasard" parmi le fouillis guerrier d'une citée dévastée) et les invraisemblances nous sont servies à la pelle. Sinon en vrac : Les effets spéciaux sont bluffants, la BO est correcte, la 3D ne sert pas à grand-chose (sauf vers la fin), il y a une bonne scène comique où un singe fait… le singe, l'image est très sombre... Bref tout ça est moyen et constitue une réelle déception par rapport au précédent et par rapport à l'attente. (Quoique sachant que le réalisateur est Matt Reeves, l'auteur du calamiteux Coverfield…) Bof, bof, et rebof l

ce film est mauvais.
Le seul et unique bon point est le "réalisme" des singes, pour le reste, on a un scénario scandaleusement faible, avec les énormes clichés habituels. A noter en plus que toutes les scènes qui se voudraient à rebondissement sont toutes appréhendables, ce qui est vraiment frustrant.

Le sentiment d'être pris pour un c** avec un scénario aussi quelconque, et qui plus est associé a des scènes d'actions globalement moyenne.

En un mot, EPOUSTOUFLANT ! Une suite réussi, des scènes de combat spectaculaire, une mise en scènes TRES détaillé et des décors a coupé le souffle, parfois des scènes longues. Un casting toujours aussi surprenant, avec Andy Serkis dans le rôle de César, ce dernier opus est dans doute le meilleur de toute la trilogie ! Andy Serkis joue a merveille le rôle de César, comme dans la trilogie " Le Seigneurs des Anneaux ", il joué Golum. Matt Reeves réalise une merveille, une suite éclatante. Un film rafraichissant et d'une redoutable efficacité. 4,5/5

Comme chaque été voici débouler sur les écrans le blockbuster américain qui accompagne la pose estivale.Et comme chaque été ce blockbuster américain est condamné à une écriture simpliste dont le discourt est profondément balourd,ce n'est pas la planète des singes:l'affrontement qui échappera à la règle. Car comme dans le sketch des inconnus,il y a le bon chasseur et le mauvais chasseur,ici il y a le bon et le mauvais singe. Tout comme son modèle humain le singe voit un truc y tire,ha oui il tire mais sans jamais avoir apprit à se servir d'une arme à feu. Ils sont balaises ces singes doués d’une intelligence supérieur,tellement balaise qu'ils tirent juste,tout en chevauchant des chevaux au galop. Ils appuient sur la gâchette d'une arme qui crache des salves de balles,venue d'une arme que le singe ne recharge jamais,c'est dans ce genre de moment que l'on peu observer la supériorité de l'animal sur l'homme. Koba(le vilain singe aux grandes dents) tient une mitrailleuse dans chaque mains,il défouraille comme dans un gunfight de John Woo. César qui à apprit la langue des signes à transmit ce langage à tout ces copains,du coup les singes communiques rarement par cris mais il discutent entre eux soit en langue des signes soit en langage humain. Même les singes qui détestent les humains au dernier degré utilisent le langage des hommes plutôt que le leur. Les cris auraient certainement rebuté la plupart des spectateurs et donc les producteurs,ce qui explique ce choix de langage quelque peu étrange. Je les entend d'ici dire, tu vas pas me foutre 2h de cris de macaques,fais parler le singe d'une façon ou d'une autre.Il faut que ça reste lisible pour le spectateur. Dans ce conflit homme singe débuté dans le précédent épisode,César va prendre conscience de son erreur d'avoir vu dans ses congénères l’être idéal,l'homme lui aussi peut être bon et autre chose qu'un être de torture pour le singe. Oui ben ça on le savait deja. Son papa d'adoption qu’était James Franco lui avait deja prouvé l'attention dont peu être capable l'homme envers l'animal. C'est d'ailleurs avec une certaine émotion et nostalgie(c'est le moment larmichette) que César regarde une vidéo de lui bébé et de son papa partageant l'apprentissage de la langue des signes. Cet instant aurait pu se poursuivre avec une glace partagée au bord d'un lac,dont le couché de soleil rouge feu viendrait se refléter sur les eaux calmes,puis il y aurait les folles virées en cabriolet,cheveux et poils au vent. Il faut reconnaitre que les sentiments ne sont jamais amenés avec finesse,mais plutôt déchargés en camion poubelles tout au long du film. La première heure qui se veut être la partie psychologique en est remplie. Le groupe de survivants(walking dead est passé par là) parti à la rencontre de César (dans le but d’approvisionner la ville en électricité) et tout aussi compréhensif envers César que le sera César envers eux. Malgré tout cette attention portée l'un envers l'autre,il est certain que maintenant l'homme et le singe ne peuvent plus vivre paisiblement. César dira la guerre à été lancé par les singes et l'homme ne lui pardonner pas. Il dirige les singes mais il ne peut éviter le conflit,l'absurdité frappe à ma porte avec cette phrase encore plus qu'avec les événements précédents. Le troisième film est désormais lancé de la pire des façons qui soit,mais il est lancé et va être certainement dans la continuité des deux précédents et bien loin malheureusement du premier film de Franklin J. Schaffner. Qui possédait lui une vraie réflexion sur l'homme et son envie d'etre plus fort que la nature.

La Planète des singes : l'affrontement (Merci la VF...) a été lui aussi un des films que j'ai le plus attendu cette année. Et ce n'est pas pour rien, car étant un grand fan de la saga... euh plutôt du premier.. et pas trop des suites... ni du remake.. mais Les Origines si... bon enfin bref, étant un grand fan du film de 1968 et du prequel/reboot de 2011, l'attente a été longue jusqu'à ce 30 Juillet 2014! La Planète des Singes a marqué l'histoire du cinéma autant par ses thématiques captivantes et subtilement mises en scène que par son twist final qui reste encore aujourd'hui un des plus grands retournements de situation qu'il m'ait été donné de voir dans un film. La qualité des suites sera ensuite très variable, allant du sympathique au honteux. Le remake de Burton tant détesté se contentera juste d'être moyen et c'est finalement La Planète des Singes: Les Origines (Merci encore la VF....) qui saura réconcilier le public avec une franchise longtemps laissée de côté. Je ne savais pas trop quoi attendre du film étant donné que je n'ai toujours pas vu un seul film de Matt Reeves mais c'est désormais chose faite avec cette suite. Alors qu'est-ce que ça donne? Eh bien c'est très bon je trouve. Mais le peu de défauts que je lui ai trouvé m'a un peu dérangé. J'aimais autant cette suite que son prédécesseur jusqu'à ce qu'arrive la fin mais une fois les dernières minutes passées je n'étais plus aussi pris. Mais je vais mieux vous expliquer ça. Commençons par les..... acteurs bien sûr! Déjà, excellente idée de n'avoir repris que les personnages des singes dans cette suite, on sent ainsi un vrai changement. Andy Serkis reprend à nouveau le rôle de César et.. comme pour Les Origines, il est incroyable! Je me moque que certains me disent que la Performance Capture n'est pas un bon moyen de reconnaître un bon jeu d'acteur. Les gens, avec la technologie d'aujourd'hui, on en arrive à un point où chaque détail du visage et chaque expression peut être parfaitement retranscrite par ordinateur et ne trahit en rien l'interprétation du comédien. Et c'est le cas avec Andy Serkis, il n'y a pas besoin d'enlever l'effet visuel de César pour comprendre que ce mec se donne à fond! Autant dans sa manière de se déplacer très simiesque et pourtant plus humaine (logique) que dans le précédent film que par ses expressions sur le visage tellement surprenante tant on sent son investissement. C'est très agréable de voir que son personnage a beaucoup changé depuis Les Origines. Il se montre plus douteux à l'égard des humains et également plus sombre, rares sont les moments où il accordera sa totale confiance aux héros, et ça ne trahit en rien son personnage. C'est la parfaite évolution à donner à celui qu'on va suivre pendant encore un film d'ici 2 ans normalement. Et pour lui donner encore plus de la classe, il est doublé par le génial Jérémie Covillaut en français et c'est juste parfait! Toby Kebbell joue quant à lui le véritable spoiler: antagoniste
du film, Koba qu'on retrouve lui aussi avec plaisir. Mais c'est de son personnage que vient tout le problème. J'en reparlerai dans la partie scénario. L'acteur est bien entendu parfait et sa voix française assurée par David Krüger géniale! Les autres acteurs jouant les singes, en grande partie des inconnus, sont excellents également. Du côté des acteurs humains, Jason Clarke succède à James Franco comme personnage humain principal. l'acteur met beaucoup de bonne volonté tout comme Keri Russel jouant sa femme. Mais là on aborde un point qui a beaucoup divisé les critiques. Les personnages humains, vides ou attachants? Et bien selon moi, j'arrive à m'attacher à Malcolm et Ellie mais pas à cause de leur histoire ou de leurs tentatives de développement (je dis bien tentatives, sérieux la scène où spoiler: elle parle de sa soeur est courte, rapide et ne sert à rien!
), juste parce qu'ils sont là! Parce qu'ils se retrouvent dans le même bordel que tous les autres humains mais essaient de rester confiants, de rester unis malgré tout ce qu'ils ont perdu et de ne jamais essayer de le montrer ou en faire du tape-à-l'oeil. Parfois, juste montrer deux personnes dans une situation difficile qui ne baissent pas les bras et qui n'expliquent pas précisément pourquoi, ça peut marcher. Cela ne veut pas dire que je me mettrai à chialer si l'un d'eux meurt mais je n'en aurai pas non plus rien à faire. Gary Oldman est comme à son habitude excellent mais son personnage n'apparaît en tout que 4-5 fois dans le film et c'est trop peu pour s'intéresser à lui. Il a doit à une scène d'émotion où l'acteur est d'ailleurs très touchant mais ça ne change pas grand chose car spoiler: tout le monde dans ce film a perdu des proches
! Le reste des acteurs se contentent d'interpréter des faire-valoir mais ce n'était pas nécessaire qu'on s'intéresse à eux. Et puis centrer le film sur César et Malcolm est amplement suffisant! Donc, d'excellents acteurs et du côté des protagonistes, que de bonnes choses à dire, des antagonistes par contre.. j'en parlerai plus bas. La musique de cette suite a été confiée à l'excellent Michael Giacchino qui, même s'il ne fait pas un travail aussi bon que dans Star Trek ou Mission Impossible, réussit à dégager une ambiance qui va parfaitement avec l'univers de la Planète des Singes. L'une des excellentes idées de ses compositions, c'est d'avoir repris certains instruments qu'avait utilisé Jerry Goldsmith dans le film de 1968, un hommage plus qu'appréciable!! Et visuellement ben putain ça m'a secoué et bien comme il faut (excepté la 3D inexistante et totalement inutile)!!! Lorsque les premières bandes-annonces sont arrivées, tout le monde s'extasiait sur les singes et j'étais seul dans mon coin comme un idiot à ne pas trouver ça super réaliste. Je trouvais même que ça ne faisait pas du tout réaliste. Mais chance, les studios ont peaufiné les images de synthèses avant la sortie du film et il nous arrive donc un résultat à la limite de la perfection! Je me demande même parfois si Avatar a fait moins bien que La Planète des singes : l'affrontement niveau Performance Capture (Et venant de moi c'est pas rien ce que je viens de dire non?)!!! Le degré de réalisme n'a jamais été aussi proche. Je n'ai pas réussi à voir une seule fois le numérique sur César. J'avais vraiment l'impression d'avoir à l'écran un vrai singe! Ah et à savoir que Maurice, l'Orang-outan, est toujours aussi réussi. Le seul singe sur lequel je pourrai remarquer l'effet spécial est peut-être Yeux Bleus car son visage, personnellement, m'a paru un peu trop lisse. La photographie est magnifique! Totalement différente du premier et forçant énormément sur les couleurs vertes et grises pour représenter le monde coupé en deux parties: La Forêt pour les singes, les villes abandonnés pour les humains. Autre point qui m'a bluffé: La réalisation de Matt Reeves! Du début à la fin, que de super idées! L'introduction nous montre spoiler: différents programmes télés reflétant la situation de la planète dont les images ne sont visibles qu'à moitié car placées sur la carte du monde qui est remplie de courbes rouges pour montrer l'expansion du virus
. C'est une idée assez originale. Une autre idée excellente, c'est de commencer le film sur spoiler: les yeux de César et de le terminer sur les yeux de César. Sauf que le plan n'est pas identique. Le regard de César est montré au début comme énervé alors qu'à la fin, il semble plus calme et presque fatigué. Et pour les deux situations, il s'agit d'une préparation avant le combat. César, au début du film, attend le bon moment pour chasser les animaux dans la Forêt; et à la fin du film, il attend l'arrivée imminente des humains pour un combat décisif
. Les plans de Matt Reeves sont souvent montrés de deux manières différentes: Ceux qui sont dans des espaces réduits mais qui s'étirent en profondeur comme spoiler: la discussion entre Malcolm et Dreyfus dans le couloir
ou ceux qui au contraire sont placés soit très haut, soit très bas et donc en contre-plongée. À noter que les humains sont d'ailleurs toujours filmés de bas quand les singes apparaissent comme spoiler: lors du premier contact entre César et le groupe de Dreyfus où la caméra se met au-dessus de l'épaule de César puis en-dessous de l'épaule de Malcolm
. Et pour terminer, un dernier plan très intelligent est montré lors spoiler: du combat entre les singes menés par Koba et les humains mené par Dreyfus. Koba monte sur un char, y entre, tue ceux qui le pilotent, et pendant tout ce temps la caméra reste posée sur le char afin de montrer tout ce qui se passe autour montrant que même si Koba réussit à arrêter un char, le combat dehors fait toujours autant rage et ce n'est qu'un détail parmi tant d'autres.
Bref, Reeves nous gâte côté mise en scène! Et vu que ce qui fait avant tout la force de La Planète des Singes à l'origine c'est son scénario, voyons voir ce que donne l'histoire. Comme je l'ai plus ou moins dit en haut, c'est une excellente chose que le film se passe 10 ans après Les Origines. On redécouvre totalement La Terre et ce qu'elle est devenue tout en faisant évoluer les personnages. À savoir d'ailleurs que les rapports entre les singes sont superbement mis en scène car très proches des visages et des corps. On se sent par la même occasion très proches d'eux. Nous arrive alors une idée de génie et qui fait encore parti de la mise en scène géniale de Matt Reeves, spoiler: passer les 10 premières minutes en compagnie des singes sans voix, uniquement avec le langage des signes. Nous sommes pendant 10 minutes avec des singes et pensons tel un singe ce qui fait que le contraste avec l'arrivée des humains qui eux parlent est parfaite!
Les références aux anciens films ne manquent pas. Dommage qu'elles soient surtout liées à La Bataille de La Planète des Singes qui est le plus mauvais de la saga mais tant mieux quand même qu'elles y soient! On note déjà le fait que comme le cinquième film, L'Affrontement traite du même sujet: spoiler: La paix est-elle possible entre les humains et les singes? On note également la leçon "Un Singe ne doit pas tuer un Singe" enseignée par Maurice, la reprise du thème de Jerry Goldsmith lorsque César et son peuple vont pour la première fois en ville, le plan de Koba qui ressemble très fortement à celui d'Aldo dans le cinquième film. Ou même Yeux Bleus au chevet de César blessé par Koba, ce qui fait directement penser à César au chevet de Cornelius blessé par Aldo
. Un cliché qui a été évité et j'en suis plus qu'heureux, c'est que spoiler: elle parle de sa soeur est courte, rapide et ne sert à rien! 0
. Mais on en arrive du coup aux points négatifs. Et c'est donc le parfait moment de parler de Koba. Comprenez-moi bien, spoiler: elle parle de sa soeur est courte, rapide et ne sert à rien! 1
Autre gros problème (cette fois personnel), le climax. Toute la préparation pour ce combat est géniale et nous rappelle à de nombreuses reprises l'esprit de La Planète des Singes comme spoiler: elle parle de sa soeur est courte, rapide et ne sert à rien! 2
Sans oublier quelques facilités et incohérences scénaristiques comme spoiler: elle parle de sa soeur est courte, rapide et ne sert à rien! 3
Mais même si j'ai plein de problème avec le climax et certaines facilités, j'apprécie le fait que cette fameuse "Aube" (et non affrontement, encore merci la VF...) soit le signe que spoiler: elle parle de sa soeur est courte, rapide et ne sert à rien! 4
. Annonçant ainsi la prochaine et dernière étape de la Planète des Singes. En conclusion, La Planète des singes : l'affrontement est une très bonne suite qui selon moi, si elle avait mieux géré ses 20 dernières minutes aurait eu 5/5 mais vu que ces seuls défauts m'ont personnellement pas mal dérangé, je dois me résoudre à lui mettre 4/5. Mais il n'empêche que je suis totalement rassuré de savoir que Matt Reeves sera à la réalisation du prochain film.

Le Blockbuster de L'Ete. Après un Brillant Reboot qui posé les bases en 2011, la suite des Origines de la Planete des Singes s’avère être supérieur a tous les niveaux a son illustre prédécesseur. Succédant au réalisateur Rupert Wyatt, Matt Reeves le réalisateur de Cloverfield et Laisse Moi Entrer livre ici une suite beaucoup plus Sombre et Ambitieux que le premier épisode dans une ambiance angoissante et post-apocalyptique avec un rendu visuel ahurissants a l'écran. Ensuite le Scénario est minutieusement ficeler en étant rempli de quelques clins d’œils aux précédant films de La Planète des Singes,ajouter a cela une somptueuse BO composer par Michael Giacchino qui colle parfaitement a l'univers du film ainsi que des Effets Spéciaux très impressionnants ainsi que des Séquences D'Actions absolument Époustouflantes mais aussi une poignée de moments riche en Émotion qui vous fera verser quelques larmes. Enfin le Casting de ce film est Fabuleux avec l'acteur Andy Serkis qui est phénoménale dans la peau de César qui est devenu un leader charismatique des primates et dont sa performance mérite d'être nommée au prochains Oscars, ensuite on retrouve quelques singes du précédant film comme Maurice,Rocket ainsi que l’Effrayant et cruel Koba le lieutenant de César brillamment camper par Toby Kebbell qui campe un méchant charismatique du film et pour finir du coté des humains le comédien Jason Clarke livre une très bonne prestation tout comme Gary Oldman,Keri Russell et Kodi Smit-McPhee. En Résumer,La Planète des Singes L'Affrontement est l'un des films a ne pas louper cet été car c'est un Blockbuster a la fois Intelligent,Intense,Emouvant et Sensationnelle dont on attend la suite avec impatience.

La Planète des singes : l'affrontement est encore meilleur que son prédécesseur. Visuellement c'est toujours aussi splendide,les singes sont magnifiques et les décors sont impressionnants. L'histoire n'est peut être pas révolutionnaire mais elle reste très bien écrite. César est un personnage fort,intelligent et attachant ( Andy Serkis fait encore une fois un travail incroyable). Le film est maitrisé du début à la fin sans aucunes longueurs. La Planète des singes : l'affrontement montre que l'on peut faire un blockbuster émouvant et sérieux sans délaisser l'action,l'équilibre parfait est trouvé. Une excellente suite et tout simplement un grand film.

Ce film ne surestime VRAIMENT PAS le QI du spectateur moyen. Il nous balance un scénario vu et revu histoire que personne ne soit perdu. Avec un méchant humain bien stupide où dès la première scène du film on peut se dire "ah c'est lui le mec qui va tout faire foirer quand les gentils essaieront de faire la paix". Et oh surprise, pas de surprise...
Les personnages sont vraiment vides : le fils du héros par exemple, dont le seul intérêt est de savoir dessiner, ce qui ne sert a rien dans l'histoire. La copine du héros qui doit nous arracher des larmes parce qu'elle a perdu sa fille, encore un truc mentionné mais pas réellement traité. Tout comme les fils de Gary Oldman, la séquence émotion iPad qui sort de nulle part et qui doit grossièrement justifier le fait qu'il ait un penchant pour le c4... Et le héros humain qui est comme absent du film. Le seul personnage charismatique est César.
La femme est cantonnée dans le rôle de l'infirmière (la scène ou elle sort les mains pleines de sang en déclarant "il a perdu beaucoup de sang",.. Non mais vraiment ? On a tous vu 100 fois cette scène !). Impossible de s'attacher aux personnages trop caricaturaux (koba avec les deux mitraillettes chargeant à Cheval puis sur un char... VRAIMENT?).
Rien, vraiment rien de neuf, avec un budget pareil ça m'a déprimé toute la seance.
Rien n'est cohérent ... Le camescope retrouvé 10 ans plus tard avec de la batterie, la base militaire à 20 bornes de là alors qu'on nous présentait le campement des humains comme totalement perdu, ...

Bref, un film à aller voir pour ses effets spéciaux sans s'attendre à un quelconque scénario.

Etrange le rapport que j'ai avec cette nouvelle saga de "La Planète des Singes". D'un côté je ne lui trouve que des défauts, de l'autre je nourris malgré tout une certaine forme d'indulgence à son égard. Ce que j'ai ressenti pour le premier opus s'est confirmé pour le second : j'ai un ENORME problème avec leur façon de traiter les singes dans ce film (et avouez que c'est handicapant dans un film comme celui-là). Tout d'abord - et je suis peut-être le seul dans ce cas - mais j'ai un gros problème au niveau du visuel. Déjà que je trouve qu'en temps normal le tout-numérique nuit à la texture et à la profondeur de l'image, mais en plus, il se trouve que ce numérique là, celui de "la planète des singes" me parait encore plus synthétique que ce qui peut se voir actuellement ailleurs. Donc, du coup, rien que la scène d'intro avec la horde de singes chassant la biche, moi je n'étais déjà plus dedans. Limite j'aurais préféré un film intégralement en images de synthèse pour ne pas devoir être en permanence confronté à ces mauvaises intégrations graphiques. Et puis ensuite il y a le traitement narratif des singes... et là aussi j'ai du mal. Au départ on les fait dialoguer par un langage des signes que l'auteur décide de sous-titrer. Cette démarche a cassé chez moi tout le mystère qu'auraient pu susciter ces singes. Ces singes ne sont pas des singes, ce sont des Humains. Ils se comportent pareil, dialoguent de la même manière, et ne se distinguent finalement en rien. Alors je comprends comment l'histoire le justifie (après tout ce ne sont pas vraiment des singes) mais surtout je comprends davantage que les producteurs aient eu peur que le spectateur lambda ne s'attache pas à eux et ne se prenne pas d'empathie pour ces petits animaux. Mais en les humanisant trop, moi ça m'a conduit à ne plus ressentir la crainte qu'on pouvait avoir à leur égard. Pour moi, on perd là tout l'intérêt du film et c'est dommage parce qu'au-delà de ça, il y a quand-même deux trois trucs que j'ai trouvé sympa. Moi j'aime bien les univers post-apocalyptiques et les quelques plans dans les rues verdoyantes de San Francisco m'ont bien botté. Même chose sur les questionnements posés au début sur les ressources nécessaires à l'humain pour survivre et pour étendre son confort. Et encore plus, j'ai trouvé l'idée super à un moment de se demander si finalement le singe n'était pas plus adapté que l'Humain à ce nouveau monde vu que le premier n'a pas besoin des outils dont le second est totalement dépendant. Mais bon... Encore une fois, dommage que ces pistes soient énoncées et non creusées, et qu'on y préfère un banal schéma manichéen avec des gentils et des méchants, des trahisons et un gros combat final... Pfff... Mais quel gâchis ! Et comme je le répète, c'est d'autant plus dommage que je trouve qu'il y a une ambiance et un ton dans cette saga qui pourrait en faire quelque-chose qui me parle... Mais bon, la période n'est visiblement pas aux blockbusters audacieux...

La suite tant attendu débarque enfin sur nos écrans 3 ans après des origines convaincantes. Et bien j'ai vraiment adoré, plus que ce que j'aurai cru. D'abord, aucun ennuie, puisque les singes sont présents tout le long du film et c'est toujours un plaisir de les voir, tellement ils sont bluffants de réalisme. Andy Serkis reviens en motion capture pour interpréter le chef César. Aussi, sans surprise, dans cet "Affrontement" on retrouve énormément d'action. On est directement replongé dans ce monde, avec un début excellent, spoiler: où le virus a totalement envahi la Terre, source de guerre entre les singes évolués et les humains survivants.
Jason Clarke et Gary Oldman sont d'ailleurs très bons. spoiler: D'après l’histoire de cette saga, on pardonnera l'absence de James Franco, où le clin d’œil est très bien pensé.
Le scénario n'est pas bien complexe, mais reste efficace pour ce nouvel opus. On s'attache vite aux personnages, et ce qui fait l'affrontement entre les humains et les singes est très bien vu et travaillé: spoiler: le singe Koba, déjà vu dans le film précèdent, qui reproche à César de trop aimer les humains et va lui-même organiser la guerre.
Au final, Matt Reeves signe son film le plus spectaculaire. Pour moi, je penses qu'il s'agit de mon film de l'été préféré, bien devant Transformers (reste à voir les Gardiens). C'est un blockbuster assez simple, mais très spectaculaire et divertissant, qui vaut le coup d'être vu pour passer une très bon moment pendant l'été.

Une suite oui, mais sans surenchère. Matt Reeves met le charismatique Serkis/César au coeur d'une histoire riche. Un singe-dieu qui établit des lois strictes, chef d'un clan en paix et père de famille aimant, face à de humains terrifiés qui ont tout perdus. Mais César a de l'affection pour l'Homme. Famille, confiance, honneur et survie. Humains et singes veulent la même chose.

"Dawn of the Planet of the Apes" est à l'image de Spider-man 2. Une suite magistrale qui dépasse son prédécesseur. Les qualités du premier prequel sont bien présentes, mais elles sont intensifiées par une réalisation indiscutable, par un scénario riche en rebondissements et par une bande-originale d'une pureté rare. Si certains tournants du scénario peuvent paraitre prévisibles c'est tout simplement parce qu'il se passe tout le temps ce qu'on a envie de voir. C'est un hommage aux fans de cette saga mythique que nous offre Matt Reeves. Le premier démarrait fort et finissait très fort. Celui-ci démarre très fort et finit à une intensité incroyable. Les petits défauts sont très vite oubliées car écrasés par toutes les qualités du film. Mais si on devait en citer un, on pourrait dire que le film ne fait pas beaucoup avancer l'histoire. Et pourquoi avoir changé complètement le sens du film dans le titre français ? Le titre original est beaucoup plus adapté. Qu'importe, c'est un grand moment de cinéma qui resteras dans les mémoires. Le film vous procurera des frissons à chaque cri de César. Il vous clouera à votre fauteuil à chaque plan sur Koba, au milieu des explosions, fusil d'assaut à la main. Et il vous coupera le souffle à chaque rebondissement scénaristique. En gros, on prend son pied pendant tous le film. Un chef d'oeuvre incontestablement. 19,5/20