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    Les Amants du Texas
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    septembergirl
    septembergirl

    563 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 décembre 2013
    Un film qui s’annonçait bien avec sa trame romantique couplée à ses paysages texans. Malheureusement, il s’agit d’une banale et insignifiante histoire d’amour déguisée en pseudo-western. Une réalisation lente, confuse, qui manque singulièrement de passion, d’émotion, de poésie, de caractère tragique et de profondeur dans les personnages. Un film superficiel et très décevant !
    Frédérik P.
    Frédérik P.

    101 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2013
    Les Amants du Texas est une histoire d’amour et de fuite éthérée, contemplative et particulièrement touchante emmenée par un trio d’acteurs tout en retenue. La plus belle romance de la rentrée.
    islander29
    islander29

    755 abonnés 2 271 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 septembre 2013
    premier point, les cinéphiles ne manqueront pas (même si l'idée de scénario est différente) de rapprocher ce film du fameux "les amants de la nuit" de Nicholas Ray (noir et blanc 1948).....
    On y retrouve les déchirement d'un couple plutôt marginal.....
    Après évidemment les deux films ne sont pas comparables, celui ci manque de passion je pense, et le travail photo aurait pu être beaucoup plus riche....
    Abus grossier de gros plans sur les visages alors que par moment les plans larges sont de toute beauté, une beauté presque crépusculaire....
    Les personnages sont interprétés avec trop peu d'émotion, je trouve, (avec cette froideur que l'on trouve dans le cinéma réaliste contemporain)
    La mise en scène est assez austère.....la bande son ne restera pas inoubliable non plus.....
    Dans cet univers noir on est très loin d'une ambiance qui vous prend aux tripes
    On reste , je pense assez spectateur et c'est un peu dommage......
    On peut ,je pense, se passer de ce film assez irrégulier dans sa mise en scène (pas vraiment de temps forts).....
    Julien D
    Julien D

    1 099 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 septembre 2013
    Dès son premier quart d’heure, où la narration archi-elliptique nous fait davantage profiter des paysages texans que de la nature profonde des personnages, on comprend que David Lowery a pour ambition de s’affirmer comme un nouveau Terrence Malick. Ce nombrilisme auteuriste régit de part en part son long métrage qui semble s’amuser à cumuler toutes les grosses ficelles narratives dignes du plus pompeux des films tire-larmes, et ce sous couvert d’une passion dramatique qui fait du film de gangsters qu’il se prétend être une soupe larmoyante. Les acteurs s'efforcent à rendre tangibles les sentiments de leurs rôles mais la véritable source de mélancolie du film est en fait sa belle photographie crépusculaire. L’histoire d’amour tourmentée entre ces personnages dont on ne sait strictement rien (hormis l’indéfectible amour entre Ruth et Bob, les autres relations entre personnages sont particulièrement troubles et on ne sait même pas vraiment pourquoi Bob est en prison) n’a strictement ni rythme ni rebondissement au point de susciter, au final, plus d’ennui que de véritables émotions.
    tixou0
    tixou0

    629 abonnés 1 969 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 septembre 2013
    Si l'ennui était un des Beaux-arts, on pourrait proposer "Les Amants du Texas" en Défense et Illustration. Il (Bob Muldoon) s'est évadé, va retrouver sa belle (Ruth Guthrie) et leur enfant qu'il n'a jamais vue (Sylvie, qui va fêter ses 4 ans). On imagine que ça va être difficile. Et que tout n'est pas blanc, ou noir. Au bout d'1 h 37, le drame promis est accompli, et on s'est copieusement barbé. Autour de moi, les bâillements se faisaient de plus en plus nombreux, au fil des non-rebondissements successifs. J'ai vaillamment résisté pour ma part à la léthargie ambiante - heureusement cette purge, je l'ai visionnée juste avant le dîner.
    C'est non seulement soporifique dans le traitement, mais c'est en plus à prétentions "auteuristes"..... Casey Affleck ne réussit jamais à faire mieux que le minimum syndical du pov' p'tit gars endossant un costume de gangster trop grand pour lui ("l'Amant"). "L'Amante" est un poil mieux (Rooney Mara). Quant au "Texas", aucun parti opportun n'en est tiré, ni dramaturgique, ni photogénique.
    Encore plus raté que "Lawless".
    Alice025
    Alice025

    1 510 abonnés 1 303 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2013
    Dirigés par Casey Affleck et Rooney Mara, ce film m'a beaucoup ému. C'est une histoire d'amour et familiale que l'on considérerait comme impossible. On passe de la vie Ruth et sa fille à celle de l'amant évadé de prison, prêt à tout pour revoir sa famille. Simple, mais beau.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 octobre 2013
    Il y a des titres qu'il est criminel d'adapter, surtout au nom d'un pragmatisme grossier : quelle erreur d'avoir remplacé le très poétique Ain't them Bodies Saints par Les Amants du Texas, alors qu'il abstrayait avec tellement de force le Sud intemporel, l'ardeur alanguie, l'amour absoluteur... Tous ces éléments qui portent une romance quasi shakespearienne et d'une grande délicatesse.

    L'indolence
    Des longs cheveux raides d'une Rooney Mara filiforme à l'accent traînant d'un Casey Affleck à la voix cassée, le film n'est qu'indolence -ce qui, visiblement, a ennuyé, voire endormi la plupart des spectateurs. Son esthétique malickienne, dont la douceur champêtre et crépusculaire rappelle évidemment Les Moissons du ciel (1), chef-d'œuvre incontestable et inégalable, s'accommode pourtant à merveille de cette lenteur, sinon ne supporte qu'elle. Et puis, il fait vraiment trop chaud pour courir, même pour fuir : maybe, I say maybe, "we [could] make it if [we'd] run", but it's damn too hot ; so I'll go to jail, and one day, "I'm gonna... just walk right out the door". David Lowery prend donc le rythme du Sud sauvage -sans rivaliser avec la splendide composition de Romer et Zeitlin (2)-, prend le temps de capter la bonne lumière pour exploiter l'ombre, prend la route pour Sundance où il reçoit le Prix de la photographie : certes, il n'est pas le premier à s'être intéressé au mouvement des épis de blé au gré du vent, mais pas le plus mauvais à l'avoir projeté sur grand écran.

    Le mystère
    "Sir, I used to be the devil. Now I'm just a man." Bob Muldoon ne doute pas de lui ; les spectateurs, plongés dans le flou, si. Car il n'est pas évident de distinguer la réalité diégétique, elle-même difficilement déterminable, de la représentation qu'en fournit le personnage en question, indéniable beau parleur qui cultive son image de grand bandit, de chef de bande, d'homme à abattre, mais dont le discours digressif gagne en consistance au fil du récit. "[He] fucked over [his] share of people in [his] day", and they seek revenge : qui, où, quand, pourquoi et comment demeurent un mystère -sauf pour Skerritt, le père et mari de substitution interprété par Keith Carradine-, et même Bob est surpris que des types lui tombent dessus avec l'intention de lui faire la peau. En tout cas, il résulte de cette démarche discursive une asymétrie d'informations assez appréciable, à laquelle concourt également le silence de Ruth Guthrie ou de Patrick Wheeler, flic bon et sensible qu'incarne l'excellent et trop rare Ben Foster. "Lots of things were said that might not have been true", and few were said that were relevant ; de toute façon, la seule vérité réside dans le mouvement des épis de blé au gré du vent.

    La responsabilité
    ​"We always just been... you know, just two parts of the same." Coincés entre, d'une part, Roméo et Juliette, d'autre part, Pumpkin et Honey Bunny (3), les amants brigands de David Lowery forment une paire de star-crossed lovers juvéniles et infortunés : leurs sentiments réciproques sont si puissants qu'ils les absolvent, les purifient. Surtout, cet amour les perd en même temps qu'il les sauve, à travers leur enfant, Sylvie : au début du film, Bob fait le choix de se rendre à la police pour ne pas faire courir (de risque) à Ruth, qui est enceinte ; à la fin du film, Ruth fait le choix de ne pas rejoindre Bob pour ne faire courir de risque à leur fille de quatre ans. Avec elle naît la responsabilité parentale qui, contrairement à la responsabilité légale, parvient à les désolidariser spoiler: -une bonne fois pour toute, puisque lui meurt : faut-il y voir une sorte de contribution ?


    1) Film de Terrence Malick.
    (2) Bande originale du film Les Bêtes du Sud sauvage.
    (3) Pulp Fiction, Quentin Tarantino.
    velocio
    velocio

    1 160 abonnés 3 022 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 septembre 2013
    Présenté en séance spéciale à la Semaine de la Critique du Festival de Cannes 2013, Les Amants du Texas est le deuxième long métrage de David Lowery, qu'il ne faut pas confondre avec un autre David Lowery, le chanteur-guitariste qui fut leader du groupe Camper Van Beethoven puis de Cracker. Tenant à la fois du drame sentimental et du western, Les Amants du Texas possède un charme particulier similaire à celui que dégageaient de nombreux films américains dans les années 70. Avec beaucoup de bonheur, ce film marie la nostalgie d'une époque révolue, le romantisme des amours contrariées et celui des déclarations d'amour qui sortent difficilement. Un tel film avait sa place toute trouvée dans le Texas rural, cet état des Etats-Unis rempli de contradictions, à la fois souvent vilipendé dans notre pays, et pour de bonnes raisons, tout en étant terriblement attachant et, plus souvent qu'on le pense, d'une grande richesse humaine.
    petitbandit
    petitbandit

    75 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 septembre 2013
    Un film lent, confus, manquant singulièrement de passion, d'émotion et d'explications entre les différents personnages et les rapports qu'ils entretiennent entre eux (rôles des tueurs, du père adoptif, du shériff, de Bob et Ruth,...). Une façon de filmer aussi singulière avec des plans sur la colline, le crépuscule, les herbes. Des acteurs quant à eux impeccables qui sauvent le film d'un certain égarement.
    Petite déception malgré tout.....
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 916 abonnés 12 156 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 juillet 2019
    Ruth & Bob ètaient amoureux! ils ont attaquè des banques et puis la vie les a sèparèe! C'est presque dostoïevskien, en fait, puisque que Ruth va chercher, au risque de se et de le perdre, à sauver Ruth qui s'est dèjà condamnè! C'est presque malickien, aussi, avec des images qui font beaucoup penser à "Badlands". Ces « amants du Texas » qui suspendent les gestes, regardent dans le vide et s'ècrivent beaucoup quand ils sont sèparès n'ont pas la même saveur que « les amants de la nuit » cher à Nicholas Ray! Glaçante, Rooney Mara tire une gueule de six pieds de long dans cette histoire d'amour impossible qui ramassent pleins d'images et de souvenirs passès! Le problème, c'est que l'ennui le dispute à la lenteur d'un film dont on attendait forcèment beaucoup à l'arrivèe! C'est d'autant plus frustrant que Casey Affleck est une fois de plus remarquable dans ce film qui èpouse un peu trop le style « Malick » , de ce rapport au corps à la nature! La mise en scène est volontairement à contre jour, ce qui èvite au moins les frais de maquillage...
    No Spoiler
    No Spoiler

    17 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 octobre 2013
    L'affiche des amants du Texas est très belle mais aussi très mensongère: elle inscrit le film dans un cinéma de genre: le cinéma du film de gangsters, un cinéma d'action. Oui sauf que David Lowery, tombé amoureux (de son aveu) pendant le tournage du film, nous convie davantage à un film d'amour ici. Cela commence par deux ellipses narratives de scènes classiques très attendues: le braquage... puis l'évasion. Et même lorsque Bob, magnifiquement interprété par Casey Affleck, nous contera celle-ci, il nous mentira, y enlevant tout intérêt dramatique (il se serait évadé... en sortant simplement de la prison par les portes). Ce que nous offre David Lowery est un film qui nous prend à contre-pied, où les méchants sont en fait très bons (Ah le rôle du flic, épatant d'humanité!), mettant à mal tout manichéisme. David Lowery nous dit que le mal et le bien sont toujours inextricablement liés, et il le fait de belle manière, profitant d'une photographie superbe de Bradford Young dans les nombreuses scènes nocturnes notamment. L'histoire d'amour est touchante mais on regrettera qu'elle ne nous emporte pas plus. Il est probable que le jeu intentionnellement lisse de Rooney Mara ("Effets secondaires", "Millenium 2") en soit responsable même si elle fait une belle partie.
    Flore A.
    Flore A.

    33 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2013
    Ce thriller fait la part belle au drame intimiste bien plus qu'à l'action. Après une belle entrée en matière, le film déroule un scénario attendu mais la réalisation et les images sont très soignées. L'émotion n'est vraiment forte que par intermittences mais les acteurs principaux Rooney Mara et Casey Affleck tous deux excellents donnent une âme à cette histoire à la "Bonnie and Clyde".
    vincenzobino
    vincenzobino

    94 abonnés 390 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2013
    Une très belle surprise contant des faits similaires a Bonnie
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 006 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 mai 2013
    (...) S’ajoute à cela une stupéfaction totale quant au cabotinage d’acteurs pourtant reconnus comme talentueux. Casey Affleck et Rooney Mara sont tristes à voir. Ben Foster également. Il devient dès lors difficile de croire un seul instant à ce qu’il se passe devant nos yeux. Les personnages sonnent faux, l’histoire est creuse, la fin est attendue, la mise en scène soporifique. « Circulez y a rien à voir ! »
    selenie
    selenie

    5 419 abonnés 6 013 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2013
    Pour son premier film David Lowery frappe fort et marque les esprits, autant par la qualité de son oeuvre que par sa façon de jouer avec la mythologie des gangsters américains en se réaproppriant les codes du genre, avec le risque de signer un film aux références trop évidentes... Les références sont "Les Amants de la nuit" (1948) de Nicolas Ray, "La Ballade sauvage" (1973) de Terrence Malick et on pourrait également citer "L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford" (2007) de Andrew Dominik avec déjà Casey Affleck... Des références lourdes et pesantes mais il est surprenant de voir ce film avant tout comme un successeru de ces films magnifiques plutôt que comme un pompage. On retrouve les amants maudits incarnés par un couple Rooney Mara-Casey Affleck en une belle osmose, Ruth (Rooney Mara) est à la fois fragile et forte, (se) sacrifiant pour le bonheur de sa fille, Bob étant un petit caïd qui a des rêves trop grands pour lui... Mais au final ce couple se fait voler la vedette par un Ben Foster impeccable, touchant et subtil dans un rôle à contre-emploi ; ce flic intègre et humain est la cerise sur le gâteau. Sur une BO folk du plus bel effet David Lowery offre un très beau film, à la mise en scène lyrique pour une époque seventies qui ne manque ni de mélancolie ni de romantisme. Le seul vrai soucis reste les références, seulement pour ceux qui ne peuvent faire abstraction et se laisser aller dans cette tragédie simple et universelle.
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