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    The Rover
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    3,0
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    272 critiques spectateurs

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    kevinsolstice
    kevinsolstice

    53 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juin 2016
    Michôd parvient à créer les conditions d'une empathie avec un personnage central égoïste et monstrueux. Le plus c'est une scène finale déconcertante, et la prestation d'acteur de Robert Pattinson.
    Charles G
    Charles G

    31 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2014
    David Michôd est un réalisateur australien qui s'est fait remarquer en 2011 avec la sortie de son premier long-métrage, Animal Kingdom. The Rover sort donc 3 ans plus tard et prend également place dans le paysage australien, qui joue ici une place prépondérante. Son désert y est aussi menaçant que la présence des hommes, tous hantés par le vice, dans ce qui semble être un monde post-apocalyptique qui n'est pas sans rappeler l'univers de Mad Max. Le personnage principal est incarné par Guy Pearce, qui jouait également dans le précédent film, et qui n'avait plus fait grand chose de bon depuis. Il se fait voler sa voiture, objet devenu assez rare dans ce monde de chaos, au tout début du film, et va donc faire tout ce qui est en son pouvoir pour la récupérer, d'où le titre du film. Il est intéressant de voir que le second rôle qui va l'épauler dans sa mission est également interprété par un acteur habituellement mauvais, Robert Pattinson, et que lui aussi se sublime pour offrir une belle prestation. La violence, la folie et la menace qu'elles représentent sont omniprésentes dans cette Australie profonde qui nous offre ses paysages à couper le souffle, où l'avenir de nos deux protagonistes semble incertain. Une chose est sûre, ce réalisateur là est bourré de talent, et il devrait nous offrir encore d'autres pépites dans les années à venir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 janvier 2019
    Redoublant d'ingéniosité quand il s'agit de jouer avec les corps inanimés de ses personnages, The Rover épate par sa maîtrise rythmique et son sens de la démesure. Dans des paysages aux étendues presque infinies, la violence humaine ne connaît elle-même pas de limite. Preuve en est, ces pauvres chiens abandonnés par leurs maîtres trop occupés à reconstruire leur vie autour du Dieu Dollar. Si Guy Pearce ne m'a que peu convaincu, je suis resté impressionné par la performance du décidément très surprenant Robert Pattinson, campant un personnage un peu idiot, dont l'humanité rejaillit paradoxalement sur le spectateur au travers de ses élans de violence. Si les références cinématographiques sont évidentes, on apprécie la touche personnelle d'un réalisateur qui semble avoir décidé de bâtir son propre cinéma avec ses propres règles. On regrette quelques facilités scénaristiques, des non-dits un peu embêtants qui posent question sur la crédibilité de certaines retrouvailles un peu forcées, mais que c'est bon. Que c'est bon de profiter d'un spectacle unique, à contre-courant, osé, qui prend le risque de perdre son spectateur. Ça ne fera pas l'unanimité, mais ça vaut la peine de s'y plonger pour s'y faire sa propre opinion. Après la petite erreur que fut War Machine, je continue d'espérer énormément en Michôd.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 9 mars 2015
    Plombé sous la chaleur du soleil Australien, "The Rover" est un road movie silencieux dont l'apreté visuelle et la performance de Guy Pearce essaie en vain de faire oublier l'absence totale de scénario. David Michod a fait l'économie des dialogues au profit de regards et de silences qui en disent beaucoup plis longs. Et en même temps, on se demande bien ce que ses 2 protagonistes auraient pu se raconter étant donné la faiblesse de la trame scénaristique qui peut être résumée de la manière suivante : "un homme se ait voler sa caisse par 3 mecs et cherche à la récupérer". Alors 1h40 n'est pas une durée insupportable pour un film, mais c'est déjà trop long pour "The Rover".
    Candice L
    Candice L

    25 abonnés 827 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 août 2018
    Un pur chef-d'oeuvre! Des personnages très intéressants et très creusés, du suspens, de l'action et une relation inattendue entre deux hommes totalement opposés qui s'installe... Un western moderne, cru et magnifique. A voir!!!
    Gil C
    Gil C

    18 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 juin 2014
    Un ex-agriculteur qui n'a plus foi en la nature humaine et un braqueur simplet traversent le désert australien, ultra précaire et violent, en quête de vengeance. Un road movie quasi mutique qui laisse beaucoup de questions sans réponses. Un autre film du festival de Cannes.
    Alban P
    Alban P

    16 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juin 2014
    Ambiance froide pesante et prenante. L'interpreation de Guy Pearce est bonne mais je suis un peu déçu de Pattinson. Il est bon mais ca manque un peu de folie tout ca. Le côté "Mad Max" est ici très limité, juste un prétexte pour rendre le film encore plus glacial. Un petit coup de coeur pour le final.
    pfloyd1
    pfloyd1

    106 abonnés 2 030 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 octobre 2014
    Dans un décor désertique et poussiéreux à la "Mad max" , un mystérieux homme , silencieux , se fait voler sa voiture devant un local miteux qui sert de bar. De là démarre un road movie ou notre étrange personnage sans histoire , sans passé, est prêt à tout pour retrouver son bien. Tueur sans remords et sans pitié, notre homme porte l'unique intrigue de ce film à lui tout seul, un dénouement bien décevant après 1h42 d'attente.
    kal-el 02
    kal-el 02

    98 abonnés 843 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 septembre 2019
    Un western post-apocalyptique moderne teinté d’une douce ironie Très justement récompensé au Festival de Sundance et aux Australian Institute Films Awards (Oscar australien), ce film séduit la critique tant par sa dextérité à introduire deux personnages qui n'ont rien à voir ensemble et parcours un désert en voiture dans un thriller que par sa contribution à la renaissance du cinéma australien. The rover et un bon film qui se met entre mad max et la route.
    Sébastien D
    Sébastien D

    96 abonnés 541 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juin 2015
    Les 20 premières minutes sont grandioses. Une course poursuite lente, stressante, intrigante. Des acteurs parfaits, des décors splendides et un suspens instantané. Avec l'arrivée de Patinson, que je ne porte pas dans mon cœur il est vrai, le film devient moins accrocheur. On délaisse le suspens et la "vengeance" (un grand mot pour un si petit point de départ) pour laisser place à quelques scènes chiantes.
    willyzacc
    willyzacc

    74 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juin 2014
    Un film de vengeance d'un homme qui n'a plus rien à perdre (et qui s'ennuie un peu aussi). On est lâché directement dans ce monde froid et sombre où l'optimisme n'a pas sa place. Un film au rythme lent, surprenant au début mais on se laisse prendre par le duo Pattinson (un vrai changement) et Pearce (énorme comme d'habitude) qui sont justes géniaux. La musique expérimentale donne un certain cachet au film, il manquait un je ne sais quoi pour avoir là l'un des meilleurs films de l'année.
    Martin P.
    Martin P.

    44 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 janvier 2016
    Guy Pearce est ultra charismatique comme à son habitude et je tire mon chapeau à Robert-twilight-fragile-Pattinson qui livre une grosse performance d'acteur ! Je ne l'ai pas vu dans le Cronenberg Metropolis mais il m'a mis la puce à l'oreille...
    Concernant le film, ambiance post apocalyptique fascinante, du rythme et un dénouement qui pousse à la reflexion, j'adhère.
    bibtar
    bibtar

    30 abonnés 598 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 mars 2015
    Le fait que ce film reste hors compétition lors du festival de Cannes reste assez étonnant quand on voit la structure et le style de cette histoire post apocalyptique, chose que le festival aime récompenser et cela n'aurait pas été tant démérité pour certaine catégorie, particulièrement en ce qui concerne l'interprétation masculine, car les femmes se font très rares dans ce film gorgé de testostérone rien qu'à l'image, mais malgré tout cela, tout n'y brille pas non plus. Tout d'abord, il faut donc mettre ne évidence que la qualité maîtresse de ce film est clairement la photographie, qui bien que installant quelques longueurs lors de certaines scènes, offre des vues magnifiques des déserts australien mais surtout tout le temps au service de l'ambiance du film, qui ne fait que renforcer l'atmosphère très pesante que l'on ressent tout du long et cela tant bien dans le bon sens du terme que le mauvais, et même si tout cela a pour but de sublimer la mise en scène très dépouillée de ce film, certaines fois cela à tendance à perdre de temps en temps l'attention porté au mystérieux scénario proposé. Et en effet, ce parti pris d'une intrigue très peu construite pour donner plus de valeur à l'ensemble de la mise en scène et de son esthétique n'est pas tant problématique quand on voit la qualité un traitement des personnages et de leurs places dans ce monde dépouillé, mais tend à créer des faiblesses par son manque de rythme quant au fil conducteur pourtant établie de manière plutôt originale et surtout concernant le déroulement de l'ensemble, malgré cela, le scénario parvient à établir des passages de très bonne qualité et appuyant impeccablement le style et l'ambiance du film, après il est vrai que peu d'élément réellement concrets sont mis en œuvre pour rendre le déroulement des événements si passionnant que cela, mais à le mérite au moins d'être totalement au service d'une mise en scène certes pas toujours transcendante mais en tout cas très maîtrisée et esthétiquement parlant réussies. Cela va évidement de paire avec une vision de la violence particulièrement réussie, tant par le décor volontairement poussiéreux qui permet de rendre encre plus trash les scènes mettant en image une violence des plus crues mais dont l'esthétique est intéressante, et tant par un jeu de la part des acteurs faisant passer encore plus aisément ce sentiment de désolation par un sacré travail dans leurs façon d'être. Effectivement, la performance du casting est sans aucun doute la chose la plus probante à saluer, malgré un nombre très faible de personnages afin rendre l'ambiance encore plus écrasante par de nombreux silences, même s'ils ne sont pas toujours les bienvenus mais qui ont le mérite de faire leur effets dans les grands espaces désertiques établis à l'image, mais pour ce qui est du duo principal, que ce soit G. Pierce méconnaissable ou R. Pattinson plus que convainquant dans un personnage bien particulier, leur interprétation est la meilleure illustration du type d'atmosphère que le réalisateur australien installé dans son film, et autant leur personnage sont intéressants dans ce qu'ils apportent au scénario, bien que ce dernier ne leur donne pas la possibilité d'offrir le meilleur, ils restent pas moins capable de leur donner une aura des plus mystérieuses et cela jusqu'à la dernière scène, qui elle donne toute la quintessence de ce que aurai pu être ce film avec beaucoup plus d'éléments pour garnir une intrigue bien avare en rebondissement et dont le rythme est bien trop faible. Malgré une magnifique mise en scène et une photographie constamment au service de l'intrigue, qui n'est pas sans rappeler le célèbre "Mad Max", pleinement assumé par le réalisateur, l'ensemble a du mal à accrocher l'intérêt dut à une trop grande mollesse du déroulement de ce qui ce passe, un manque cruel de dialogues, qui encore une fois à pour but de dépouiller un plus l'ambiance mais tend trop à de longs silences usants alors que les quelques échanges entre les différents protagonistes ne sont pas de mauvaise qualité, bien au contraire quand on voit la manière dont le film tend à se justifier à travers quelques rencontres et autres révélations particulièrement concernant les tenants de cette histoire post apocalyptique, sans non plus ne s'attarde qu'à cela et sachant habilement donner certaines pistes tout en y impliquant ses personnages, devenant ceux expliquants les raisons de cette nouvelle situation. Alors tout les aspects du professionnalisme et de la volonté de proposer une œuvre très emprunt du style très personnel de D. Michôd sont plaisants mais hélas le manque très évidement d'intérêt porté à en qui ce déroule à tendance à faire de l'ombre à un aspect esthétique pourtant très réussi et des performances de la part des acteurs excellentes, et même si la qualité de la réalisation est indéniable, il est compliquer d'en profiter pleinement lorsque l'ennui commence à s'installer lors de certaines scènes, ce qui est dommage étant donné que il y a risque de passer à côté d'un élément essentiel du scénario pourtant rare et surtout convenant tout l'univers très intéressant établi par le créateur de cette vision pourtant très réussi d'un futur proche et finalement très peu travesti vu les conditions établies de cette nouvelle société et n'ayant aucunement besoin de numérique pour illustrer l'apocalypse par ces décors très désertiques d'Australie et qui donne cette impression d'immensité, et la dessus le film s'en sort sans aucun problème pour faire ressentir cette sensation.
    Ryce753
    Ryce753

    16 abonnés 431 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 février 2016
    Un film "post-apocalyptique" à l'atmosphère et au charme certain. Des personnages parfois bizarres aux motivations ou comportements étranges, une ambiance lourde, un rythme de film contemplatif, une BO planante et réussie mais car il y a un mais, cela devient vite trop lourd et surtout trop lent pour finalement pas raconter grand chose. Et c'est fort dommage car le film m'aurait plût davantage si cette lourdeur, cette lenteur ambiante avait été plus modérée et si l'histoire ou scénario était plus riche et moins simpliste. Le réalisateur a peut être voulu se la faire un peu trop cinéma d'auteur mais ce n'est qu'une façade. Dommage, on frôlait la réussite cinématographique.
    Kloden
    Kloden

    115 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 septembre 2014
    Un poil déçu par Animal Kingdom, film dont j'avais perçu les qualités sans pour autant les ressentir, j'étais curieux de voir ce que The Rover allait m'inspirer. Si ce deuxième essai filmique de l'australien David Michôd est très proche de son grand frère, à tel point qu'on sait après le visionnage des deux films avoir assisté à la naissance d'un véritable auteur et d'une vision personnelle du cinéma, il décuple encore sa radicalité et sa viscéralité pour offrir une réussite incontestable. 10 ans après "la Chute", Michôd décrit l'étouffant outback australien comme un univers post-apo (via des cadres larges et une grande profondeur de champ qui s'étirent à l'infini, dressant un piège inextricable) dont il ne se sert que de toile de fond, laissant l'imagination du spectateur se charger de forger la matrice de son récit en laissant dans le flou la plupart des questions quant aux origines de la déchéance du Monde. Déchéance bien plus psychologique que physique, qui pourrait d'ailleurs très bien être l'unique explosion du personnage (comme un élément, arrivant à mi-film le laisse suggérer avec force) et non réellement celle d'un univers dont les limites sont si floues et contiguës à celle de notre civilisation qu'il n'en est en fait qu'un prolongement quasi-immédiat, qu'on ne peut repousser vers la sphère fictionnelle et dont la violence atteint avec d'autant plus d'impact. C'est là que se trouve la force de The Rover, créant des ponts entre notre réalité et celle de son récit, dont l'absurde éclaire de façon aveuglante celui dont nous pouvons faire preuve. Si cette chasse meurtrière insensée d'un homme pour retrouver sa voiture avait tout pour paraître abstraite, il n'en est donc rien, et la bestialité qui suinte de cette intrigue - minimaliste car sacrifiée au non-sens que semble être devenu le Monde - peut faire son office impitoyablement, imprimant la rétine et la conscience du public. Michôd semble avoir trouvé là l'édifice idéal pour une nouvelle chronique sur l'animalité humaine, a priori un de ses intérêts majeurs. Guy Pearce, en homme mutique à la rage incoercible (l'acteur est habité par la violence, sans pour autant perdre son humanité, dans une prestation remarquable) semble être un symbole de cette humanité perdue et désincarnée, comme arrachée à son essence, qui veut exister, mais ne sait plus comment. Bâtarde, comme tant d'éléments de décor et de symbolique qui construisent cette atmosphère très enveloppante, l'espèce humaine paraît être devenue un monstre tout entier, sans identité et sans direction. Mais si David Michôd, dont la mise en scène très précise semble faire corps avec son récit, s'applique de près à tout saisir de l'univers glauque et étouffant qu'il imagine, il n'embrasse pas ses côtés les plus sombres, cherchant les restes de sensibilité et d'humanité dans chaque recoin, chaque regard désespéré de Pearce, chaque réplique maladroite et mal assurée d'un Pattinson étonnant en idiot privé de repères. Plus encore qu'Animal Kingdom, The Rover sait marcher sur la corde raide, préservant une désespérance certaine sans pour autant la rendre forcée et outrancière. Notamment au travers de cette conclusion, qui poursuit quelque part la veine absurde du récit tout en l'intégrant à une magnifique vision spirituelle. Formellement, on retrouve le même parti pris radical à propos de la violence que tant louaient chez Animal Kingdom, cette fois selon moi pourtant beaucoup mieux utilisé. Souvent filmée hors cadre, dans son instantanéité et sa froideur brute, la violence n'est plus cette figure fascinante que tant ont cherché à décrire par une emphase stylistique parfois magnifique mais parfois mal dosée. Elle est un élément omniprésent, qui emplit l'atmosphère et jaillit de nulle part, trop vite pour que l'on s'y prépare. Un énième élément qui renforce l'âpreté de ce voyage sur ces routes arides, derrière un Guy Pearce souvent filmé de dos, car confronté au but de son périple et à sa seule issue possible. Bref, le parti pris est assumé, de bout en bout, et on regrettera juste qu'il oblige à tresser une intrigue rachitique qui parfois laisse place à quelques espaces vides un peu gênants. Mais les longueurs sont rares et acceptables, et The Rover est une très belle proposition de cinéma, viscérale et aboutie, confirmant l'ascension d'un nouveau visage du très bien portant cinéma australien.
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