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benoitG80
3 297 abonnés
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3,0
Publiée le 14 novembre 2012
"L'air de rien" n'a contre toute apparence et malgré son titre, rien d'un film mineur et sans intérêt ! Au contraire, se tisse une histoire d'amitié entre deux personnages que tout oppose, soit le chanteur Michel Delpech et un huissier de justice très bien interprété par Grégory Montel, au cœur trop tendre pour cette profession. En fait, tout l'enjeu du film se situe bien là, dans la mesure où l'histoire fait la part belle à cet homme de loi, encore tout frais dans la profession puisqu'il reprend l'étude de son père et n'est au fond, peut-être pas vraiment taillé pour ! Ce qui le rend complètement sympathique dans son aide et ses montages farfelus pour soutenir ce chanteur en grosse difficulté ! Ce qui d'ailleurs pose bien le problème de ce métier où la carapace bien épaisse est indispensable pour ne pas avoir trop d'état d'âme... Au final, même si on pourrait voir un petit clin d'oeil au joyeux "Stars 80", c'est de tout autre chose qu'il s'agit ici. Un film humain non sans défauts mais qui nous plonge dans un domaine rarement étudié au cinéma et qui vaut donc bien un petit détour !
Écrite et dirigée par Grégory Magne et Stéphane Viard, cette comédie nous propose une tournée champêtre au pays des fans de l'idole non oubliée qu'était Michel Delpech. Malgré un rythme initial un peu poussif, elle nous offre ensuite un joli moment de simplicité et d'amitié, une belle pointe d'humour avec Christophe Miossec, et de bonnes séquences Live. Coup de chapeau à Michel Delpech qui montre beaucoup de détachement en jouant parfaitement son rôle de chanteur à succès sur le retour. Il est superbement entouré par Grégory Montel qui réalise une parfaite composition dans son rôle délicat d'huissier au grand cœur reconvertit en manager de star.
La comédie est sympathique. L’huissier de justice, le vrai héros du film, et ses états d’âmes est attachant. Sa rencontre avec le « vrai » Michel, dont son père décédé était fan, va le bouleverser. Il va trouver une idée pour aider le chanteur à rembourser ses dettes. Il va organiser une tournée provinciale pour renflouer son client. Aucun cynisme dans cette comédie, plutôt une nostalgie, une mélancolie, une tendresse.
Michel Delpech, déjà vu dans les biens aimés, est impec devant la caméra. Le chanteur y joue son rôle avec beaucoup de recul et d’auto dérision. Quant à Grégory Montel en huissier au grand coeur, on en redemande.
Mignon tout plein, avec son plein de tendresse et de mélancolie (le terme comédie au sens humoristique me paraît usurpé). Mais je me suis quand même bien ennuyé ; c'est lent, lent, lent...et ce n'est pas le final bâclé qui rehausse l'ensemble. Reste les beaux paysages de ma superbe région, l'Auvergne !
Bof ! Gentil petit film au scénario improbable mais qui se laisse regarder. Michel Delpech est étonnant de justesse mais pour le reste c'est tout de même très moyen.
Voilà un film qui a effectivement "L'air de rien". Un huissier de province venu contrôlé Michel Delpech se met en tête de le remettre en scène pour qu'il puisse payer ses dettes. Il va lui faire faire le tour des boîtes de province et tenter de lui redonner goût à la chanson. On ne peut pas dire que ce soit très spectaculaire comme pitch mais le scénario est bien ficelé et, c'est suffisamment rare pour être signalé, les dialogues sont particulièrement bien écrits. C'est vraiment remarquable car l'écueil majeur des petits films français, souvent trop littéraires ou simplement mal joués. Ici, on croit à toutes les situations et les scènes sonnent juste. Le film doit aussi beaucoup à ses comédiens, Michel Delpech, excellent dans son propre rôle d'ex-chanteur bougon, et surtout Grégory Montel, jeune comédien extrêmement convaincant dans le rôle de l'huissier au grand coeur. "L'air de rien" est un très joli film sur l'amitié et la nostalgie. A voir.
Film d'une douceur malgré les saisies, les huissiers...pas d'agressivité. On se laisse emporté et bercé par ce film tendre et nostalgique. Michel Delpech joue juste.
C'est un tout petit film dans sa réalisation et sa technicité mais il s'avère que le film devient très agréable par ses acteurs et son scénario très bien écrit . Les dialogues sont vraiment bons .
Qui aurait pensé aller chercher Michel Delpech pour jouer son propre rôle dans une jolie comédie dramatique au ton doux amer ? Pas grand monde en vérité, toutes les vedettes françaises des années 60 et 80 semblant figées dans une époque qui désormais paraît lointaine de plusieurs siècles, tout juste bonnes à défiler en groupe sur les scènes provinciales pour chanter leurs vieux tubes devant des parterres de têtes grisonnantes se rappelant une jeunesse qui désormais les fuit. C'est le pari osé qu'on tenté deux nouveaux réalisateurs issus du monde du casting, Gregory Magne et Stéphane Viard qui "l'air de rien" comme le dit si bien le titre de leur film, réussissent un petit coup de maître pour leur première tentative. L'idée de faire du chanteur un peu oublié la cible d'un cabinet d'huissiers de la campagne auvergnate était sans doute le meilleur moyen de permettre à Michel Delpech de réussir le passage difficile derrière la caméra; c'est-à-dire en le confrontant à des situations vraisemblables pour une grande partie des vedettes yéyé évoquées plus haut dont la gestion des années de maturité n'a pas dû être toujours simple tant la rupture à pu être brutale entre la douce folie des courtes années de gloire et le retour au quasi anonymat. "Quand j'étais chanteur" chante Michel Delpech dans un de ses tubes prémonitoires où il pressent avec une certaine nostalgie le moment où il faudra regarder derrière soi alors que les vivats de la foule se seront tus. A coup sûr c'était bien Delpech le candidat idéal. C'est un jeune homme un peu décalé dans son époque et dans son métier d'huissier qu'il a embrassé bien malgré lui pour reprendre l'étude de son père récemment disparu. qui va le temps d'une saison permettre à l'ex-idole des jeunes de se rappeler à son public. Le ton général du film est empreint d'une nostalgie assez touchante dont on se demande dans un premier temps pourquoi elle vient taquiner ce trentenaire qui était encore dans le ventre de sa mère quand le beau Michel faisait craquer le cœur des jeunes filles "Pour un flirt" avec elles du côté de "Chez Laurette". Delpech lui-même un peu grognon au début se laisse tout doucement amuser puis attendrir par tant d'énergie déployée pour raviver la flamme d'un succès qui petitement va renaître de ses cendres sur les routes sinueuses et pluvieuses du Massif Central que les deux hommes sillonnent lors d'un "Delpech Tour" digne de celui des petits cirques de notre enfance qui s'arrêtent encore de temps à autres dans nos banlieues . Chanter c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas et l'on voit le vieil ours sortir timidement de son hibernation au contact d'un public majoritairement composé de femmes dont une se rappellera au souvenir du chanteur à minettes quand il n'hésitait pas à prodiguer ses charmes aux plus téméraires après les concerts. Le temps d'un soir et d'une rencontre fortuite avec Miossec un de ceux de la génération suivante, le parfum des nuits sans fin passées à boire remontera aux narines d'un Delpech qui n'en demandait certainement pas tant. Le portrait du chanteur caché derrière l'acteur est souvent émouvant, rappelant à ses meilleurs moments, la férocité en moins, le chef d'œuvre de Dino Risi " Parfum de femmes" où un Vittorio Gassman se baignait une dernière fois dans la fontaine de jouvence grâce à la présence obligée d'un jeune aide de camp dédié à la surveillance du colonel en retraite aveugle joué par le grand acteur italien. Le temps qui passe évoqué à travers le compagnonnage forcé de deux générations est l'occasion de mesurer le chemin qu'accomplit l'homme au cours de toute une vie et d'appréhender les renoncements qu'il doit accepter à force de désillusions et face aux forces qui diminuent. Présenté comme cela le sujet peut paraître plombant mais l'humour qui égaie le film par petites touches montre qu'il y a plusieurs manières d'envisager cette mutation que chacun d'entre nous connaîtra si la chance est avec lui. En tout cas Viard et Magne sans jamais avoir recours au pathos facile qui leur tendait les bras on réussit leur examen de passage derrière la caméra. Il ne faut toutefois pas oublier de souligner la performance de Gregory Montel . On aurait malgré tout été surpris que deux directeurs de casting se plantent sur leur cœur de métier. A quand le prochain film ?
Incroyable de voir que certains qualifient cette...... heuu..... Chose de chef d'oeuvre! Ces caméras sur l'épaule à 50 cm du pif de l'acteur, c'est archi-nul Sans doute que dans le milieu 'IN" des hautes sphères intellectuelles, c'est une vue sur l'ensemble des yin qui se découvrent au travers des yang reflètant les personnalités de chacun des acteurs au travers de la communication intrinsèque de leur sur-moi conflictuel par rapport aux idées subjectives des égos mis en scènes.......... ! Sans doute qu'ILS (Ceux qui savent) ont leur raison de filmer avec les pieds en faisant croire que c'est de l'Art, mais moi, pauvre mortel inculte et désespérément incurable, çà me donne la nausée! Aucune profondeur dans le champs, des dialogues affligeants, une histoire qui ne démarre jamais, j'ai arrêté la torture mentale après 35 minutes, les acteurs s'emm....ent, l'image est mauvaise, même les décors sont à se pendre tant ils dégagent un ennui profond! Dommage pour Michel Delpech, qui méritait beaucoup mieux que çà pour l'ensemble de sa carrière, parce que lui, contrairement à tous ceux qui ont participé à la réalisation de ce navet, à du talent!
Le titre est pas mal choisi du tout. Car il incarne une petite entreprise de cœur autour du chanteur un peu perdu qui n'avait besoin que d'un allier pour le soutenir. Petite promenade en France autour de la musique attachante d'un Delpech maintenant disparu....