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    Je suis une légende
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    landofshit0
    landofshit0

    248 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 octobre 2011
    Cette version de je suis une légende est sans conteste la meilleure faite a ce jour.Les remakes n'ont absolument rien amené de plus a ce joyaux.
    Estonius
    Estonius

    2 470 abonnés 5 224 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mars 2014
    Première adaptation du Roman de Richard Matheson, le film ne prétend pas faire dans l'horreur ou dans l'épouvante mais reste très proche de l'esprit du livre qui est avant tout une réflexion sur la différence. Les images en noir et blanc sont très belles, la musique suggestive à souhait et Vincent Price excellent. Les deux remakes (Boris Segal 1971 avec Charlton Heston et Francis Lawrence 2007 avec Will Smith) s'ils sont visuellement intéressants, s'encombreront de considérations scénaristiques qui les éloigneront de la version primitive, inégalée jusqu'à maintenant.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 090 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 avril 2014
    La première adaptation du célèbre roman "Je suis une légende" de Richard Matheson, paru en 1954 est ce film de Sidney Salkov. C'est un Vincent Price à peine sorti de sa période Roger Corman qui endosse le costume du scientifique, seul rescapé d'une catastrophe bactériologique qui a détruit l'ensemble de la population mondiale. La problématique du rapport de l'homme à son environnement qui résonne encore plus à nos oreilles de nos jours (dixit "La route" de John Hillcoat) est déjà bien posée par Matheson. L'homme est bien conscient, même si c'est encore à l'époque de manière diffuse, que son exploitation sans bornes des ressources naturelles lui apportera à terme des nuisances sans doute fatales. Ici c'est la fin de la race humaine qui est en jeu. Mais l'homme ne meurt pas complètement et doit expier ses fautes en errant dans les rues sous une forme hybride entre le vampire (gousses d'ail et miroir servant de repoussoir !) et le mort vivant cher à Romero dont on peut voir ici d'où il tira son inspiration en 1968 pour son célèbre "La nuit des morts-vivants". Le film, production américano-italienne, manque certainement de moyens mais pas d'inventivité et à ce titre parvient parfaitement à nous immerger dans l'ambiance du roman. Certes on sourit en voyant Price manipuler son petit microscope ou pratiquer une transfusion sanguine dans un flacon directement importé du laboratoire du docteur Frankenstein. Mais c'est justement ce qui fait tout le charme de ces productions d'alors où la force de conviction des acteurs parvenait à donner le change. Le grand Vincent Price dont on ne vantera jamais assez les mérites, prouve une fois encore qu'il pouvait porter haut la main un film sur ses seules larges épaules.
    Julien D
    Julien D

    1 101 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2014
    Popularisé par la version de Francis Lawrence avec Will Smith, le roman de Richard Matheson a pourtant déjà été porté à l’écran à plusieurs reprises, dont une première fois en 1964 par un duo italo-américain qui s’avère être l’adaptation la plus fidèle au roman et le film le plus angoissant. Le rôle donné à l’inénarrable Vincent Price diffère quelque peu du personnage imaginé par Matheson en ce sens où il s’agit là d’un biologiste, une liberté qui apporte à cette histoire d’invasion de vampires un support scientifique qui la rend plus crédible, et donc plus effrayante. Alors qu’une bonne part du film a pour but d’illustrer le rapport que peut avoir un homme isolé face à un environnement hostile, la partie centrale consacrée à un long flashback donne à cette situation apocalyptique une dimension intensément dramatique. Le faible budget dont disposait la production a imposé un tournage aux moyens sobres, avec un nombre de décors limité et une absence totale d’effets spéciaux, ce qui aura permis de mettre en place une ambiance sinistre dont s’est largement inspiré George Romero dans la réalisation de sa Nuit des Morts-vivants quatre ans plus tard.
    mister
    mister

    15 abonnés 202 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 septembre 2019
    Avant "Le survivant" (Omega man 1971) avec Charlton Eston et "La nuit des morts vivants" de Romero (1968), il y a eu "The last man on the earth" (1964) avec Vincent Price. Vincent Price est un acteur de theatre dont le jeu est en emphase et largement surané, même si l'acteur ne manque pas de charisme. Cela donne un film assez désuet dont le manque de budget est criant dans les scènes d'actions, les décors et le nombre très réduit de prises : beaucoup de dialogues sont mal interprétés, des scènes mal joués (la jeune fille aveugle), des acteurs très approximatifs qui récitent leur texte plutôt qu'ils ne jouent leur rôle. Il y a un côté pathétique qui empêche même de d'esquisser un sourire. Pourtant ce film reste attachant grâce à son acteur principal, qui arrive à exprimer suffisamment d'humanité pour provoquer la compassion. Reste la scène finale emblèmatique dans l'église, qui devait faire référence au sacrifice du Christ offrant son sang pour laver les péchers et les stigmates des hommes qui ne l'avaient pas compris. Là encore, c'est à moitié réussi à cause du jeu trop théatral de Vincent Price, dans une scène qui aurait demandé plus d'humilité et d'émotion.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 803 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 mai 2011
    Je suis assez déçu, si je ne m'attendais peut-être pas à un chef d'oeuvre, je pensais quand même voir un film intéressant, de la bonne SF des années 60 en somme. Bon c'est pas trop mauvais, mais je ne sais pas si c'est parce que ce film a déjà été mille fois copié ou s'il n'était déjà pas très original à la base, mais j'ai trouvé ça très convenu, sans grande surprise, malgré quelques petites idées. Après c'est pas mauvais, je pense qu'on peut regarder ça et y prendre du plaisir, mais j'avoue que ça n'a pas vraiment été mon cas, les flash back et le fin je ne les trouve pas très bien abordé, surtout la fin, qui arrive un peu comme un cheveux sur la soupe. J'aurai peut-être préféré voir le quotidien, comme au début du film, de ce dernier homme, sans qu'on s'entête à lui mettre un passé etc. Mais c'est peut-être le livre qui veut ça.
    Enfin ça ne m'a pas passionné, même si c'est loin d'être mauvais.
    cylon86
    cylon86

    2 252 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2015
    Première adaptation au cinéma du roman de Richard Matheson, ''Je suis une légende'' version 1964 a pris un sérieux coup de vieux. A voir aujourd'hui, le film n'est ni plus ni moins qu'une sympathique série B fauchée à laquelle on s'attache surtout parce que Vincent Price y tient le rôle principal. L'acteur est en effet toujours aussi charismatique et tient une bonne partie du film sur ses épaules car malgré un sujet passionnant et de superbes décors, l'ensemble a un peu de mal à tenir sur la longueur, la construction dramatique du récit étant relativement maladroite. Une bonne partie des effets de mise en scène, notamment dans les scènes d'action, fait désormais relativement sourire et l'utilisation abusive de la voix-off au début de l'histoire n'est pas totalement convaincante. A défaut d'être brillante, cette adaptation ne manque cependant pas de charme, n'étant d'ailleurs pas sans faire penser à ce que fera Romero dans sa ''Nuit des Morts-vivants''.
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    895 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mai 2013
    Toute première adaptation du roman "Je suis une légende" de Richard Matheson (dont il co-signe également le scénario sous le pseudonyme de Logan Swanson), cette production italo-américaine est la plus fidèle au livre (malgré quelques coupes quasi-obligatoires) mais aussi la plus réussie... Sorti en 1964, le film met en scène un Vincent Price aux prises avec des morts-vivants qui vont et viennent dans les rues, l'attaquant chaque jour, le poussant à chaque fois dans un profond désespoir de voir apparaitre une âme censée dans un monde post-apocalyptique. Ici, les "assaillants" (des vampires aux dents longues craignant la lumière du jour) déambulent lentement, apportant à chaque apparition son lot de terreur. Le scénario va crescendo, apportant à chaque minute son lot de suspense grimpant jusqu'à l'apogée finale. La réalisation soignée d'Ubaldo Ragona et Sidney Salkow, dépeignant un monde ravagé et désertique, sera une grosse influence pour La Nuit des morts-vivants de Romero, dont le thème s'en rapproche. Quant au majestueux Vincent Price, il est comme d'habitude impressionnant. Tous ces éléments font de cette première adaptation un chef-d'œuvre du genre.
    Henrico
    Henrico

    133 abonnés 1 268 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 janvier 2020
    Comparer les trois adaptations à l’écran du roman de Richard Matheson est d’autant plus intéressant que l’on peut voir dans chacun des trois films une préoccupation propre à une époque. Pour cela, il faut recentrer l’analyse sur le personnage féminin, qui sans être central, est essentiel, d’un point de vue dramatique. Quand Matheson publie « I am Legend », en 1954, on est en pleine guerre froide, et l’adaptation, assez fidèle du tandem Sidney Salkcow, Ubaldo Ragona, en semble encore bien imbibée. Le personnage de Ruth, espèce d’agent infiltré, a pour mission de séduire le héros et de le tuer. Cette mission reflète bien la peur collective d’une bonne partie des Américains contre les « Comies ». En effet, selon la croyance populaire aux Etats Unis à l'époque, plusieurs agents soviétiques, avaient été parfaitement conditionnés, pour se fondre à l'Ouest, partout, dans ses institutions, les arts ou les médias, et comme Ruth dans nos foyers, et ce, pour éliminer des cibles importantes. Cette phobie "rouge" a donné lieu à de nombreuses errances, mais on sait depuis plus d'une vingtaine d'année, après l'effondrement du bloc communiste, et l'ouverture des archives du KGB, que cette peur était loin d'être infondée. Même, avec des scènes un peu incongrues, cette adaptation est d’une grande qualité, portée surtout par l’exceptionnel talent de Vincent Price. La deuxième adaptation, en 71, « The Omega Man » de Boris Sagal, reflète énormément les soubresauts de la société Américaine face aux revendications des Afro-Américains en termes de droits civiques. La présence de l’actrice Afro-Américaine Rosalind Cash n’est pas fortuite. Les scènes d’amour entre Charlton Heston et elle, étaient un peu faite pour créer l’émoi social et médiatique, le « buzz », dirions-nous aujourd’hui. Un peu à l’instar des réalisateurs qui ont fait tourner à l'époque Sydney Poitiers. Sauf que Sagal n’est, hélas, pas Norman Jewison, et la musique qu’il choisit, les scènes d’action, ainsi que les monologues qu’il met en scène, sont hyper lourds. Tout cela fait que cette version est assez pénible, et a bien plus vieilli que « The Last Man… » , pourtant en noir et blanc. La Troisième adaptation, en 2008 de Francis Laurence, « I Am Legend » reflète d’autres préoccupations. Notamment la polémique concernant l’afflux toujours plus massif, sur le sol Américain, d’immigrés venus non plus seulement du Mexique, mais aussi d’autres pays d’Amérique Latine. Le choix d’Alice Braga, cette actrice Brésilienne, mais au look et à l’accent latino, n’est évidemment pas fortuit. Prenant totalement le contrepied de Matheson, Laurence choisit un scénario, où le personnage amène le danger, mais va surtout avoir une fonction salvatrice collective. Ne peut-on pas voir dans ces choix un message sous-jacent de Laurence ? Un message que porte Hollywood, depuis deux ou trois décennies : « l’immigration n’est certainement pas une fatalité, mais sûrement une chance ». Il n’est pas anodin non plus que les scènes d’action soient ultra spectaculaires, et qu’on ait choisi un acteur issu du spectacle, du showbiz, un ex « comedian », pour incarner Neville. Si Will Smith est peu crédible en scientifique, et que ses habituels cabotinages, à juste raison, en crispent beaucoup, l’acteur, dans roulant à tombeau ouvert, dans sa Mustang rutilante, reflète à merveille l’obsession de ce début de siècle qui veut que tout soit spectacle.
    Prad12
    Prad12

    77 abonnés 1 085 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 janvier 2015
    Film américain tourné en Italie...... la première adaptation du génialissime roman de Matheson, et décidément encore une version ratée...... Celle de 2007 avait changé la fin et mis des vampires survitaminés.... Vincent Price est convaincant dans son rôle mais cette version manque de moyens, on nous montre des zombies plus que des vampires et la rencontre avec la femme est bâclée, seule la fin respecte le livre. Bref, est-ce que ce roman est adaptable ? c'est pas sûr........
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    160 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2007
    Très bon classique pas du tout difficile à trouver car il est tombé dans le domaine public et peut être visionné gratuitement ou téléchargé légalement sur des sites spéciaux. Vincent Price est très bon et la caméra se risque parfois à quelques audaces, le film malheureusement souffre parfois de manque de rythme et d'une musique trop assomante. L'histoire est excellente, très bonne oeuvre d'anticipation qui donne envie de lire le roman. Bientôt une énième adaptation avec will smith " I am a legend". Le film pose plusieurs questions sur l'humanité et le crédit à donner à l'action que mène le "dernier homme".
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    111 abonnés 2 275 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juillet 2020
    The Last Man on Earth est l'adaptation du roman de richard Matheson "Je suis une légende ", le titre français reprenant celui du roman. Cette version de 1964, italo-américaine, est la première version cinématographique, à laquelle succédera "Le Survivant (The Omega Man)" avec Charlton Heston en 1971 et le célèbre remake de 2007 " Je suis une légende (I am legend, 2007) de Francis Lawrence avec Will Smith. Un bon film de SF des années 60 en noir et blanc, qui aurait pu faire un bon épisode de la quatrième dimension. Une atmosphère particulière, assez minimaliste, avec un jeu d'acteur parfois déroutant, entre le sur-jeu théâtralisé et le sous-jeu. Des zombies dont on se demande si ils sont bien si dangereux que cela, une voix-off dont Vincent Price semble mimer le contenu et un doublage en VF au rendu assez étrange.
    Un scénario intéressant avec un dénouement fidèle au roman.
    Ce film méritait bien la version plus actualisée et augmentée de plus de moyens, de spectacle et d'action de 2007.
    The Last Man on Earth a incontestablement servi de source d'inspiration à de nombreux films du genre, qu'il s'agisse des films de zombies italiens ou de films plus récents comme "I am Omega" de 2007.
    Une première version de "Je suis une légende" à voir et à connaitre pour les amateurs du genre.
    Plume231
    Plume231

    3 471 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 octobre 2014
    Première adaptation du roman de Richard Matheson "Je suis une légende" et pour moi la plus convaincante des trois, les autres étant le peu mémorable film avec Will Smith qui porte le même titre et le médiocre "Le Survivant" avec Charlton Heston...
    Cette version avec l'immense Vincent Price est tout de même loin d'être parfaite. On peut trouver la plupart des seconds rôles peu convaincants et puis la première heure manque un peu de force, même si quelques éclairs de tension se font quelques fois sentir et annoncent ce que sera la suite... Cette dernière heure arrive malgré tout à tenir grâce à ses quelques éclairs et aussi grâce au charisme de son comédien principal.
    Par contre la dernière demi-heure est un modèle d'intensité, intensité qui culmine dans des dernières minutes profondément marquantes. Le jeu de Price y est particulièrement puissant. On ne peut d'ailleurs que s'étonner que Richard Matheson ait regretté le choix de cet acteur d'exception pour jouer le protagoniste.
    On notera aussi un visuel et des thématiques qui ont certainement dû inspirer le cinéaste George A. Romero pour "La Nuit des morts-vivants".
    Si on ne devait voir qu'une seule version, pour moi ce serait celle-là...
    Caine78
    Caine78

    6 005 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2010
    Première des trois adaptations du roman de Richard Matheson, ce film est paradoxalement le plus fauché et pourtant peut-être le plus réussi. Cela dit, le plus réussi ne veut pas dire réussite totale! Car il faut avouer que le manque de moyens se fait bien souvent ressentir, et cela notamment dans la représentation des vampiro-zombies, qui ne semblent vraiment faire peur qu'à ce pauvre Vincent Price tant ils sont pathétiques et maquillés (si je peux m'exprimer ainsi) de manière risible. De plus, le film a tendance a trop revenir en arrière et à s'arrêter sur des flash-backs qui affadissent considérablement la force du message, poussant même le spectateur à l'ennui parfois. De plus, le film a parfois tendance à trop se reposer sur son sujet fort, si bien que l'on est en définitive rarement captivé. Cela dit, "The Last Man on Earth" n'est pas dénué de tout sens pour autant : la photo est étonamment soignée, et la mise en scène est plutôt honnête (par un spécialiste des adaptations de romans) et il est vrai que certains plans font leur effet, filmés qui plus est de manière assez intelligente et maligne pour nous impressionner de ce vide. De plus, ce film sait éviter le positivisme à outrance, et montre au contraire une vision assez inquiétante et inquiété d'une société ou le Bien n'a pas vraiment sa place, ce qui semble alors véritablement correspondre à l'esprit de Matheson. En cela, la fin est fort réussie, et est indéniablement l'une des meilleures réussites d'un film qui sait certes montrer ses limites assez rapidement, mais qui n'en demeure pas moins d'un réel intérêt à plusieurs points de vue.
    r0c-bribri
    r0c-bribri

    16 abonnés 818 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 octobre 2014
    Il me semble important de noter l'importance presque biblique et a minima la fonction de genèse qu'occupe ce film sorti 4 ans avant la nuit des morts vivants de George A.Romero. La désolation, la solitude et surtout ces bipèdes fantomatiques déambulant la nuit pour déguster de la chair humaine. Ces ingrédients précédemment cités sont pour l'époque de sortie du film assez novateurs. Ceci suffit déjà à saluer le film qui ouvre une porte sur le genre d'horreur des films de zombies ( genre encore aujourd'hui très très rentable et excitant, il suffit de voir son expansion hors le cinéma dans les jeux vidéos, les séries ou les comics). Néanmoins, ce ne sont pas les seules raisons qui font de ce film un colosse. Le scénario signé Richard Matheson ( l'auteur du livre Je suis une légende dont le film est l'adaptation) sous un pseudonyme donne une terrible envergure au film, l'histoire est ici loin d'être bas de gamme et donne toutes ses lettres de noblesse au genre. En effet, ici pas de batailles gratuites, de voyeurisme facile et d'hémoglobine à outrance; il faut comprendre que le film ouvre non seulement un genre mais en plus l'ouvre d'une manière lointaine des clichés répandus sur le genre du cinéma d'horreur et en particulier des morts vivants. Enfin, il convient de remettre le scénario dans une perspective plus large, autrement dit, Je suis une légende n'a pas été écrit pour parler des zombies ou morts vivants mais pour disséquer l'homme et son rapport à l'altérité. A ce sens, le scénario de Matheson est d'une profondeur terrifiante. Profondeur qu'on retrouve totalement annihilée dans l'adaptation du roman Je suis une légende sorti en 2008 avec Will Smith. Ainsi, même si le film manque peut être d'envergure dans sa réalisation, il reste incroyablement novateur et toujours tellement contemporain dans les réflexions qu'il soulève.
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