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    Carol
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    4,0
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    391 critiques spectateurs

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    Phidel26
    Phidel26

    6 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 février 2016
    Les deux actrices sont excellentes. La représentation des fifties est assez convaincante, mais le film est un mélo standard dont la seule particularité est d'être un mélo homosexuel, ce qui n'en justifie pas en soi l'intérêt. Le scénario est assez pauvre et on s’ennuie quand même un peu.
    ffred
    ffred

    1 472 abonnés 3 934 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 janvier 2016
    Depuis Safe (1995) j'ai aimé tous les films de Todd Haynes. Loin du paradis est même l'un de mes films préférés. C'est dire si celui-ci était l'une de mes plus grandes attentes de l'année. J'ai du mal à m'en remettre tellement la déception est grande. Je n'ai jamais accroché. Pire, je me suis carrément ennuyé tout le long. Je n'ai jamais senti venir le moindre moment d'émotion. C'est d'une telle froideur qu'on reste constamment à distance. Certes, visuellement c'est splendide. Quelle élégance, quelle raffinement de chaque instant ! Tout est beau dans Carol. Des décors, aux costumes, en passant par la photo et la superbe musique de Carter Burwell. Sans parler des actrices, magnifiées au possible (Cate Blanchett n'a jamais été aussi belle). Sauf qu'on ne croit pas une seule seconde à leur histoire, n'éprouvant aucun attachement aux personnages. Quant au prix d'interprétation féminine pour Rooney Mara à Cannes cette année, il est encore plus incompréhensible. Tout cela donne un film plat et sans saveur. Aussi élégante qu'elle soit, la mise en scène ne nous transcende et ne nous fait vibrer à aucun moment. Tandis que le scénario reste définitivement creux. Reste quelques jolis moments, des regards, des postures, des belles images. C'est beau, c'est magnifique, mais aucune émotion et aucun intérêt ne ressort de tout cela. Comme un beau magazine de mode sur papier glacé (c'est le mot !) qu'on regarde distraitement en pensant à autre chose. Quel dommage, quel gâchis. Voilà donc ma première grosse désillusion de l'année, et elle n'est vraiment pas là où je l'attendais...
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    210 abonnés 2 820 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 février 2016
    Film à l'incroyable potentiel un peu terni par un manque incontestable de rythme. Le thème est bouleversant, Cate Blanchett comme toujours impeccable mais on peine à s'emballer ! La scène finale est belle et pleine d'espoir et on reste sur cette note d'amour et de douceur mais c'est vraiment dommage car ça aurait pu être le film de l'année ! A voir quand même ne serait-ce que pour Cate Blanchett !
    Nathalie R
    Nathalie R

    21 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 janvier 2016
    Carol est une merveilleuse histoire d'amour entre deux femmes à une époque où l'homosexualité est perçue comme une maladie. Rooney Mara envoûte l'écran avec son regard perçant, sa silhouette délicate et son sourire timide. J'avais l'impression de voir une nouvelle Audrey Hepburn, un mélange entre la fragilité et l'impertinence qu'elle a pu incarner. Et face à elle Cate Blanchett est impeccable, d'apparence extérieure froide et sophistiquée à l'image de la bourgeoisie New-yorkaise, alors qu'un feu de passion est prêt à exploser en elle.
    J'ai trouvé la photographie remarquable, le grain et les teintes subliment cette histoire délicate.

    Lire ma critique complète sur mon blog :
    Valerie N
    Valerie N

    10 abonnés 208 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    Histoire d'amour intense et touchante. Les actrices sont parfaites, formidable duo. Par contre le film est long c'est dommage.
    RENEE D.
    RENEE D.

    10 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    Je me suis ennuyée. Je mets le précédent film de Todd Haynes FAR FROM HEAVEN au dessus de tout depuis sa sortie : émotion, images, acteurs. Ce film est pour moi un chef d'oeuvre.
    Par contre, CAROL avec toutes ses bonnes intentions et ses belles actrices, ne m'a pas touché. Peut être le sujet et l'époque sont trop similaires. On comprend le drame de ces 2 femmes subissant une attirance irrésistible et interdite. L'une est la grande bourgeoise, l'autre, la petite employée et il faut le dire, Rooney Mara a mérité son prix d'interprétation à Cannes. Mais on reste en dehors et on suit les péripéties de loin. Il manque un souffle qui nous entraînerait et nous empêcherait de respirer, comme dans FAR FROM HEAVEN.
    tony-76
    tony-76

    1 003 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 janvier 2016
    Adapté d'un roman, Carol est un drame sentimental qui manque un peu de chaleur pour nous convaincre entièrement. C'est le temps de Noël, un miracle peut arriver et le coup de foudre s'abattra sur ces deux femmes d'âges et de milieux différents. Cette séquence clé se révèle séduisante, consacré aux regards de ses interprètes. Une mise en scène composée de couleurs vertes et brunes qui donne au spectateur une inquiétude dans la salle. Un rythme excessivement lent, on s'ennuie à plusieurs reprises. La musique de Carter Burwell s'avère passable... C'est assez niais ! L'émotion est palpable grâce aux performances honnêtes des deux héroïnes. Rooney Mara qui a remporté un prix d'interprétation à Cannes pour ce rôle possède un charme fou ! Elle rivalise avec Cate Blanchett. Cette dernière campe bien son personnage de luxe. Il y a une bonne alchimie entre ce duo de femmes. Rien ne dit qu'il remportera plein d'Oscars, Carol a le courage de retranscrire les années 50 dans une société oppressante avec une certaine éloquence. Le film se laisse regarder mais loin d'être transcendant pour autant.
    Plume231
    Plume231

    3 424 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 février 2016
    On n'a pas besoin d'étudier de fond en comble le cinéma de Todd Haynes pour saisir que les deux choses qu'il apprécie le plus, ce sont les années 50, ce qui ne veut pas dire, très loin de là, qu'il les idéalise, et les beaux portraits féminins. Ça tombe bien, j'adore les années 50 et j'adore surtout les beaux portraits féminins. Tout cela conjugué au fait que j'admire beaucoup Cate Blanchett et Rooney Mara, pour moi sans conteste une des plus grandes révélations de ces vingt-cinq dernières années. Tout cela conjugué au fait qu'il s'agit d'une adaptation du beau roman de Patricia Highsmith, que j'ai beaucoup aimé aussi, non ça ne pouvait que fonctionner sur moi.
    Le film s'écarte un peu du livre en ne se focalisant pas uniquement sur le point de vue du personnage de Therese (donc celui incarné par Rooney Mara !!!) mais en traînant de temps en temps sur celui de Carol, ce qui est un choix judicieux car il donne un certain équilibre à l'ensemble permettant aux deux comédiennes d'exprimer à égalité leur talent. Cate Blanchett est excellente, comme toujours j'ai envie de dire, ici mais j'ai carrément trouvé Rooney Mara, en particulier lors des dernières scènes où elle est plus incandescente que jamais, bluffante. J'étais déjà hyper-fan de cette comédienne avant, n'ayant jamais pu résister à son talent et à son charme, et là la situation ne s'est pas arrangée... au contraire.
    Pour ce qui est de la réalisation, on ne peut que s'incliner une fois de plus sous la subtilité de Todd Haynes quand il s'agit de mettre en évidence les sentiments et de les filmer, de bien décrire l'évolution psychologique de ses personnages. Par exemple, le truc de Therese, qui par l'intermédiaire de la photographie (alors que si mes souvenirs sont bons, dans le roman elle est décoratrice de théâtre !!!) réussit à mieux percevoir les gens, est très bien trouvé. Je signale aussi un début qui m'a rappelé un peu celui du magnifique film de David Lean "Brève rencontre". Et puis, tout simplement et puis surtout l'ensemble est une très belle et émouvante histoire d'amour d'une femme avec une femme.
    Yves G.
    Yves G.

    1 251 abonnés 3 262 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    Certains films sont précédés d’excellentes critiques, accompagnés d’un bouche-à-oreille enthousiaste. « Carol » est de ceux-là. J’attendais avec impatience sa sortie, alléché par une bande-annonce d’une folle élégance. « Carol » était un film que j’avais follement envie d’aimer …. et que je n’ai pas adoré.

    « Carol », c’est le prénom de l’héroïne jouée par Cate Blanchett. Au risque d’en prendre l’habitude, je note que l’affiche ne présente pas que sa seule photo, mais aussi celle de son amante, Therese (sans accent parce qu’on est en Amérique) Belivet (qui est un patronyme tchèque contrairement à ce qu’on aurait pu croire). Elle évoque, à côté de la photo de Rooney Maria, le prix d’interprétation féminine attribué à …. Cate Blanchett. Enfin, elle commet un contre-sens en orientant les regards des deux personnages dans une direction opposée.

    Mais arrêtons de critiquer l’affiche et parlons du film. Vous savez déjà qu’il raconte comment une grande bourgeoise, dont le mariage se délite, s’entiche d’une modeste employée. Vous savez aussi que l’action se déroule dans le New York des années 50, merveilleusement éclairé en Super 16 par le chef opérateur Ed Lachman. Vous savez enfin que Todd Haynes filme comme Douglas Sirk, que Cate Blanchett a des airs de Greta Garbo et que Rooney Mara ressemble à Audrey Hepburn.

    Cate Blanchett est censée être divine dans le rôle-titre. Visage anguleux, voix follement sensuelle, toilettes terriblement élégantes. Sauf que. Sauf que, j’ai trouvé qu’elle surjouait dangereusement. La démarche trop chaloupée, la coiffure trop apprêtée, les gants trop …. gantés ! Prenez la scène de la rencontre. Dans le grand magasin, entre poupées et petits trains. Scène d’anthologie ? Scène surjouée où je n’ai pas ressenti le coup de foudre, l’électricité entre les deux femmes.

    Par comparaison j’ai trouvé Rooney Mara beaucoup plus juste. C’est peut-être elle, la vraie héroïne du film qui se découvre au contact de Carol. Le papillon qui se débarrasse de sa chrysalide – et de son boyfriend fade comme une endive wallonne.

    Quant à la scène finale parlons-en. Elle est annoncée dès le premier plan. Ah ! cette manie contemporaine de construire le film en flash black à partir d’une scène qu’on retrouvera – filmée sous un autre angle – à la fin du film. La première utilisation de ce procédé était géniale (Casino de Scorsese ?) ; la 351ème lassante. Donc, on retrouve nos deux héroïnes, à la fin du film, là où on les avait laissées au début. Que se passe-t-il ? je ne vous le dirai pas – histoire de garder votre fidélité à me lire. Mais je trouve cette fin-là, dont j’aurais tant aimé qu’elle m’arrache des sanglots, bêtement ratée. Et je lui préfère mille fois les amours contrariées de « Une brève rencontre » (David Lean, 1945).

    Peut-être, si je n’en avais pas tant escompté, aurais-je adoré « Carol » et en chanterais-je les éloges. Ce qui explique ma note lâchement médiane. Mais, parce que j’en attendais trop, j’ai énuméré les défauts que j’y ai trouvés, au risque de vous laisser penser que ce film en était gorgé. Aussi, cher lecteur, prenez cette critique pour ce qu’elle est : un bémol dans un concert de louanges. Entendez mon bémol mais ne le laissez pas couvrir le concert de louanges !
    Pauline_R
    Pauline_R

    170 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2016
    Un beau film, superbement réalisé, bien qu'un peu trop formel dans le sens où il est très classique, si ce n'est un peu froid. Il vaut surtout pour la performance inouïe de ses deux actrices, la reine Cate Blanchett et la plus que prometteuse Rooney Mara. Elles sont ici exceptionnelles et donnent une belle ampleur au film. Ne pas avoir récompensé Blanchett avec Mara lors du Festival de Cannes me semble incompréhensible tant on sort du film en se disant que c'est la meilleure actrice du Monde. Elle est puissante et hypnotique, en contraste avec la fragilité et la timidité touchantes de Rooney Mara. Le film comporte quelques longueurs mais n'en reste pas moins prenant de bout en bout, le spectateur étant rapidement happé par la relation s'installant entre les deux femmes.
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    61 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 janvier 2016
    Il y a bien longtemps qu'une histoire d'amour ne m'avait pas autant chavirée au cinéma. Peut-être depuis "La Vie d'Adèle" finalement. Et bien qu'il s'agisse dans les deux cas d'amours homosexuelles, c'est à peu près le seul point commun de ces deux films magnifiques. Thérèse et Carol se rencontrent dans un grand magasin à l'approche des fêtes de Noël. L'une est vendeuse au rayon jouets, l'autre est une grand bourgeoise, extrêmement élégante. Le coup de foudre est immédiat et réciproque. Nous sommes en 1950 à New York, autant dire que la morale chrétienne et étriquée (est-ce un pléonasme ?) ne permet encore aucune alternative au standard conjugal de l'époque. D'autant moins que Carol est mariée, en instance de divorce et mère d'une petite fille. C'est donc en secret que ces deux femmes aux conditions sociales et financières différentes vont apprendre à se connaître puis à s'aimer. De toute leur âme, de toutes leurs forces malgré les entraves, les suspicions et l'entourage… En dépit de la cruauté de la situation, il se dégage une grande douceur entre ces deux êtres frissonnants, une délicatesse et une tendresse immenses qui étreignent le cœur. Sublimées par la photo d'Edward Lachman, tout en clairs-obscurs, les actrices sont somptueuses. Cate Blanchett, en digne héritière de Gena Rowlands (pas moins), est incroyable de distinction et de douleur rentrée. Rooney Mara (prix d'interprétation à Cannes, ex-aequo avec Emmanuelle Bercot), frémissante, convoque avec grâce le fantôme d'Audrey Hepburn à laquelle elle fait souvent penser. Quant aux personnages masculins, ils évitent la caricature. Le mari de Carol, par exemple, n'est pas un affreux Jojo. Pathétique et bouleversant, il est juste dépassé par sa souffrance, devient idiot comme on l'est tous dans ces cas-là. À ce titre, la scène dans le bureau de son avocat est l'une des plus fortes qu'il m'ait été donné de voir au cinéma, dans ce type de confrontation. Et les derniers plans du film, instants de grâce et de tension suspendus, m'ont laissée sur le flanc, le souffle coupé. Un chef d'œuvre.
    greg270582
    greg270582

    22 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 février 2016
    Film qui traite du fait d être lesbienne dans les années 50. C est le choix délicat d une femme, d une mère et du choix de ses amours qui s entremêlent. Cette histoire entre cette femme si distinguée, si bien sous tout rapport et cette autre fille qui découvrent la vie est joué justement.
    Christophe L
    Christophe L

    21 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 janvier 2016
    L’auteur de Far from heaven évoque ici la passion amoureuse de deux femmes que tout devrait éloigner, la condition sociale, l’âge et le tempérament, dans l’Amérique des années 1950.

    Cette liaison est évoquée ici avec beaucoup de sensibilité et de fièvre (l’une n’excluant pas l’autre), en dépit de la froideur des apparences. Il suffit, pour s’en convaincre, de citer le dernier plan, d’une beauté et d’une sensualité bouleversantes : un échange de regards, de sourires, entre les deux actrices, suffit à susciter le trouble.

    Todd Haynes offre un éblouissant écrin visuel à cette histoire, grâce à la photographie au grain vibrant d’Edward Lachman (chef opérateur régulier du cinéaste américain), qui s’inspire ici tout autant de l’œuvre d’Edward Hopper que de celle du grand Saul Leiter, avec un rendu évanescent, prodigieusement mélancolique, que renforce encore la déchirante partition de Carter Burwell.

    Un mot encore, sur les deux actrices, sans lesquelles le film ne serait sans doute pas animé d’une âme aussi ardente. Cate Blanchett est, comme à son habitude, parfaite. Mais Rooney Mara étonne, exprimant à la fois une grâce fragile – on songe à Audrey Hepburn, et ce n’est pas rien ! – et la détermination.
    Estonius
    Estonius

    2 381 abonnés 5 189 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juin 2017
    Certains choix esthétiques étonnent, car enfin, le méticuleux travail de reconstitution d'époque (modes, voitures, meubles, objets…) est fabuleux, en revanche le réalisateur montre de grosse lacunes en tant que raconteur d'histoires, ainsi la séquence de la réception du télégramme (dont on ne verra jamais le contenu) est très maladroite, mêlant le ridicule (le détective) et l'ellipse inappropriée (le retour de Thérèse). Dommage car cela aurait pu être excellent, ça reste néanmoins très bon avec une excellente performance des deux femmes et une fin magnifique.
    Ciné2909
    Ciné2909

    61 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 février 2016
    Adaptation du roman de Patricia Highsmith (en partie autobiographique), cette romance entre deux femmes n'aura pas manqué de provoquer quelques remous dans l'Amérique du début des années 1950. Une histoire d'amour qui se heurte à l'incompréhension de l'époque notamment à travers le personnage de Carol tiraillée entre sa condition de femme et celle de mère. La réalisation de Todd Haynes fait preuve d'une grande délicatesse à laquelle vient s'ajouter un formidable duo d'actrices. Si Cate Blanchett livre une nouvelle fois une prestation parfaite, on en oublie pas pour autant sa partenaire Rooney Mara. Un film à découvrir avant tout pour l'interprétation car l'histoire elle, reste somme toute assez classique.
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