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    Carol
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    4,0
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    392 critiques spectateurs

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    cylon86
    cylon86

    2 247 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 janvier 2016
    Après "Loin du Paradis", Todd Haynes nous replonge de nouveau dans l'Amérique des années 50 et dans ses mœurs étriquées. "Carol", c'est donc l'histoire de Therese, employée timide d'un grand magasin qui fait la rencontre de Carol, une bourgeoise en plein divorce car entretenant des relations sexuelles avec des femmes. Contrairement à la Cathy de "Loin du Paradis", Carol est une femme qui embrasse ses désirs et n'hésite pas à s'y jeter corps et âme. Sa vie, elle entend la mener comme elle veut et ce malgré la menace de la garde de sa fille qu'on veut lui retirer. Therese, elle, s'épanouira au contact de cette femme. Faisant une fois de plus preuve d'une grande sensibilité, Todd Haynes filme cette histoire d'amour avec pudeur et tendresse, nous faisant pénétrer en un rien de temps dans l'intériorité des personnages. L'interprétation des deux actrices (Cate Blanchett est sublime, Rooney Mara y est touchante) et la très belle partition de Carter Burwell y sont pour beaucoup. Plus que la mise en scène qui s'avère assez froide malgré de belles idées esthétiques. Mais la froideur de la photographie empêchera la passion de s'exprimer et pourra même laisser quelques spectateurs déroutés. Reste tout de même un beau moment de cinéma, qu'un regard ou qu'un mot peut vite sublimer.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    514 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2016
    C'est indiscutablement à première vue un beau film d'amour sur le saphisme en 1952/53, intelligent, équilibré plein de pudeur et de retenue. Les deux femmes sont parfaites et Cate Blanchet fait un festival notamment dans la scène de conciliation ou l'on ne peut savoir si elle est sincère ou comédienne, comme la fin du scénario tendrait à le prouver. Si les scènes d'attirance pour Thérèse ou de séduction pour Carol respirent la vraie vie, il n'en est pas de même pour le contexte. Mettre en présence deux personnes vivant dans des cadres si différent, avec des moyens financiers disproportionnés, l'oisiveté pour l'une, le travail obligatoire pour l'autre, plus les 16 ans de différence d'âge...Voila de quoi transformer l'histoire d'amour en une histoire de passion passagère. Je n'ai pas du tout aimé le final peu courageux et ambigu;  ce n'est pourtant pas dans les habitudes de Haydes de ne pas prendre plus partie. Il demeure à la sortie un magnifique cinéma et une musique une fois de plus au niveau du reste.  Cependant, comme  Carol  se veut un document explicatif, J’attendais à vrai dire une conclusion plus tranchée quitte à laisser l’avenir incertain comme celle de '' loin du paradis'' qui est un film parfait. Avec une fin se produisant juste après l’achèvement du flashback, j’aurais sans hésitation donné 5 étoiles. ..
    vidalger
    vidalger

    289 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 janvier 2016
    La perfection de la photo, le soin pris par les décorateurs à la reconstitution des années 50, la finesse des choix musicaux, la classique majesté de la réalisation masquent au final l'émotion qui aurait dû nous étreindre à l'évocation de ce drame très littéraire. La passion qui fait se rejoindre les cœurs d'une grande bourgeoise new-yorkaise et d'une petite vendeuse d'un magasin de jouets, malgré la qualité de jeu de deux grandes actrices, ne nous emporte jamais au delà du raisonnable. Après le très grand La Vie D'Adèle, sur le même thème des amours saphiques transgressant les classes sociales, on reste sur notre faim, comme après une promesse non tenue. Un film qui reste à voir cependant pour quelques très belles images d'échanges de regard entre une Cate Blanchett tout en retenue et une Rooney Mara, frémissante de désir et peu sûre de vouloir briser les conventions sur lesquelles elle avait bâti sa vie.
    vincenzobino
    vincenzobino

    94 abonnés 390 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2016
    Rien ne prédestinait Carol et Thérèse a ce qu'elles se rencontrent: issues de deux niveaux de vies diamétralement opposés, ayant deux visions différentes de la vie de couple, tout les opposait. Et pourtant il suffit d'un regard pour que le coup de foudre entre la mère de famille riche et la modeste vendeuse rêvant d'être photographe éclate avec les étincelles a prévoir pour la période des années 1950.
    Adaptation d'une nouvelle de Patricia Highsmith, Carol semble a priori nous orienter vers une histoire d'amour entre 2 personnes du même sexe. Et le mérite de Todd Haynes est de garder le mot amour avec l'esprit de la romancière américaine et de magnifiquement reconstituer les années 50. Le film n'a rien d'une partie de jambes en l'air et l'unique séquence amoureuse est traitée avec la pudeur décrite dans le roman.
    L'adaptation est très fidèle au livre et le duo d'actrice est magnifique: Cate Blanchett crève l'écran et Rooney Mara surprend rôles après rôles par un regard, mélange d'innocence et d'angélisme a la fois. Mention spéciale également aux costumes et fort jolie musique de Burwell.
    A recommander et vive la VO apparemment unique et indispensable...
    critikamateur
    critikamateur

    9 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 janvier 2016
    Esthétiquement sublime, presque trop ; deux actrices au sommet (prix d'interprétation à Cannes pour Rooney Mara) ; un scénario simple mais émouvant ; musique envoutante de Carter Burwell ; un très beau film et peut être même le meilleur film de Todd Haynes.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 janvier 2016
    Carole est une belle blonde platinée et fortunée. Une quadra plutôt classieuse, avec le feu sous la glace, comme les metteurs en scène en raffolaient dans les années cinquante. En instance de divorce, elle trompe son ennui en faisant des emplettes à Manhattan. C’est justement dans un grand magasin qu’elle tombe raide devant une vendeuse. Une mignonette, avec frange à la Magnani et petit air espiègle de Catherine Hepburn. La bourgeoise et la jeunette et tombent en amour, comme on dit au nord de New York.
    Il n’y aurait pas grand-chose à dire de plus de ce film. Sauf à préciser que Carole, assume sa liaison avec entêtement. Par-delà les conventions et le qu’en dira-t-on. Jusqu’à abandonner la garde de leur fille à son mari. Et à entrainer Thérèse dans sa quête émancipatrice, puisque celle-ci deviendra photographe. Pendant ce temps, le mari pourrait chanter Johnny : « O Carole, ne me regarde pas comme ça, il y a trop de joie dans tes yeux ; c’est bien fini pour moi ! »
    L’intérêt du film, c’est donc qu’on est en 1950. Et qu’à l’époque, la chose ne se faisait pas trop, ou alors en douce. D’ailleurs, ce n’est pas de montrer la relation homosexuelle qui intéresse Todd Haynes – on n’est pas chez Kecchiche ! - mais le chemin qui y mène. Et ce chemin, c’est l’irrépressible montée du désir. Par-delà les conventions et le qu’en dira-t-on. Le réalisateur filme ces émotions et cette détermination avec d’avantage de pudeur que d’audace. Et l’environnement qu’il montre est plutôt kitch.
    Septième Sens
    Septième Sens

    76 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2016
    Par le prisme du cinéma, Todd Haynes replonge sans cesse dans le passé, sûrement pour mieux comprendre le présent. La plupart de ses récits sont situés dans les années 50, et Carol ne déroge pas à la règle. Avec Loin du paradis, le cinéaste avait déjà traité de l’homosexualité dans l’Amérique puritaine. Il récidive aujourd’hui en se penchant sur les femmes, ou l’histoire de deux êtres, Thérèse et Carol, contraintes d’étouffer leur passion réciproque.

    Cela commence par une image de bouche d’égout, donnant au cadre une allure de cage dont on ne peut s’évader. Sans s’interrompre, la caméra se promène dans les rues de Manhattan en un plan-séquence aussi somptueux qu’épuré. Durant deux heures, le film tente de comprendre quel lien entretiennent ces deux femmes aux âmes brisées. Néanmoins, ces trente premières secondes symbolisent avec classe et délicatesse la forme que va prendre cette œuvre. Dans une ambiance aussi conventionnelle (mœurs de l’époque) que magique (période de Noël), Todd Haynes déroule une narration en apparence simple, et pourtant terriblement complexe.

    Prisonnières de leurs corps et des conventions, Thérèse et Carol vont pourtant se libérer. Le temps d’une courte escapade en voiture, passionnante car silencieuse, déchirante parce qu’inéluctable. Lentement mais sûrement, les sentiments enfouis à l’intérieur des protagonistes émergent pour voir le jour. Le cinéaste signe une sorte de pacte avec le spectateur, qui sait très bien où il met les pieds. Le temps suspendu que le réalisateur insuffle à son scénario place Carol dans la catégorie des films aux grandes ambitions.

    Tiré du chef-d’œuvre de Highsmith (The Price of Salt), le long-métrage décrit avec une infinie finesse le tumulte intérieur de ces femmes, totalement opposées. D’une pâleur hivernale surlignant la froideur de son apparence, Cate Blanchett est coincé entre son rôle de mère et celui d’amante. En face de cette (très) grande dame, Rooney Mara montre que la mélancolie lui va à ravir. Incertaine de ce qu’elle est ou de ce qu’elle veut, elle finira par trouver le chemin de l’affranchissement. Toujours accompagnée de la subtile mise en scène de l’américain, en état de grâce.
    Mondocine
    Mondocine

    69 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2016
    Une exquise douceur entre lumière et mélancolie, étreint ce drame bouleversant au pouvoir de séduction insoupçonnable. Maniériste dans le bon sens du terme, Haynes soigne chaque plan, chaque scène, chaque cadrage, chaque décor, mouvement, détail, trait de lumière ou geste d’interprétation de ses prodigieuses comédiennes, conférant ainsi une immense richesse inouïe à son exercice à la maîtrise suprême. Et le combat impossible et déchirant de ces deux amantes devant faire face à l’opinion réductrice, s'en trouve sublimé, et trouve dans de petites brèches discrètes, un écho contemporain formidable d’intelligence et de justesse. Une superbe histoire d'amour.
    La critique complète sur Mondociné
    Anatole C
    Anatole C

    22 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 mars 2017
    Magistral, Carol nous emporte dans une histoire d'amour passionnante dans les années 50, entre deux femmes: Therese, jeune vendeuse adepte de la photographie et Carol, bourgeoise en instance de divorce et mère aimante. Cette passion conduit à une histoire très complexe et un film sachant très bien la traiter. L'évolution de l'amour entre ces deux femmes et très bien travaillé car devient progressif sans paraître long. Les deux actrices absolument incroyables jouent avec perfection leur personnage, ces personnages très attachants et confronté à des choix difficiles en gardant leur dignité spoiler: (Carol poussée à bout par son mari prêt à tout pour la récupérer et voulant lui priver de sa fille)
    . Tout ceci filmé avec élégance et accompagné d'une très belle musique. Un magnifique film plein d'émotions qui devrait faire évoluer certaines mentalité actuelles...
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    60 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 janvier 2016
    Un ange à ma table

    Le titre du film, Carol, est emblématique de la nouvelle œuvre de l’américain Todd Haynes : concis, ce prénom qui claque tout seul au vent annonce appelle immédiatement les réflexions; l’absence d’un nom de famille distingue le personnage en tant qu’individu. Carol est le sujet du film, aussi bien comme femme amoureuse que comme femme aimée. De fait, ce sont les points de vue personnels des deux protagonistes qui seront suivis ici, davantage qu’une étude de société, alors même que la matière existe.

    Réalisé plus de 13 ans après Loin du Paradis, un film dont on pourrait croire qu’il est la redite, si on n’y regardait pas de plus près, Carol est en réalité aussi différent de son prédécesseur que leurs thèmes sont proches. Dans Loin du paradis, où Todd Haynes traite une double transgression des règles de la « bonne » société WASP des années 50 , le ton est dans le plus pur style de Douglas Sirk : thème de l’opposition, traitement mélodramatique, couleurs vives et saturées (automne flamboyant, costumes roses et rouges à foison), toute l’esthétique sirkienne en somme.

    Rien de tel dans Carol. Ed Lachman, le chef opérateur attitré de Todd Haynes, opère un virage sur l’aile avec au contraire une douceur de velours qui patine l’image, et 50 nuances de gris et de vert pour la gamme de couleurs, ponctuées ici et là d’un rouge sublime, aussi bien dans le décor, que dans les étourdissants costumes de Sandy Powell. Carol est un film du début des années 50, dans l’immédiat après-guerre, triste et encore couvert de grisaille. Loin du Paradis est situé un peu avant les années 60, pas très loin des années pop, et tout sépare ces deux films. Tout, sauf le talent de Todd Haynes, artiste mais aussi artisan d’un cinéma plein de rigueur.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    382 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 janvier 2016
    Avec Carol, Todd Haynes livre un testament amoureux dont on ressort mouchoir en main. Entre souffle romanesque et véritable sensualité, le film est un mélodrame poignant, où les deux interprètes sont au sommet de leur art. L'effet de miroir conçu par le récit leur permet d'imposer une griffe subtilement différente à chaque personnage. Sublime. Pour en savoir plus, lisez notre critique complète sur :
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    56 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 janvier 2016
    Carol est un très beau film sur l'homosexualité, pourtant il n'y a aucun cliché ni rien. L'esthétique du film fait très années 50. La réalisation possède quelques bonnes idées, notamment lors des plans subjectifs mais aussi lors du road trip où l'on peut voir de très belles images. Cate Blanchett et Rooney Mara sont impressionnantes, elles forment une telle osmose... Par ailleurs, elles ont un jeu très naturel, ce qui donne encore plus de crédibilité à cette passionnante histoire! Une merveille!
    Emma Schell
    Emma Schell

    9 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 février 2016
    C'était un mardi pluvieux, venté, hivernal quoi ! Rien de mieux qu'une séance de ciné pour faire le plein de soleil. De soleil, il n'y en eu point. Un film sombre tant par son esthétique (seul le rouge à lèvre de Cate vient illuminer les plans) que par son histoire (la difficulté d'affirmer son homosexualité dans un monde encore prisonnier des conventions).
    A noter :
    - Une esthétique très soignée, fine, sobre.
    - Des actrices au sommet de leur art (mention spéciale à Rooney Mara). D'ailleurs, ici, pas besoin de scènes de nus pour que la passion entre ces deux femmes nous sautent au visage, leur regard parle pour elles.
    - Une musique qui nous porte tout au long du film (comme celle THE HOURS, il y a quelques années)
    Malgré les quelques longueurs au début du film (qui m'ont un "tantinet" inquiétée), le film prend son envol progressivement pour nous "embarquer" entièrement et nous laisser, légère, requinquée, prête à affronter la noirceur du monde !
    N'ayons pas peur des mots " un chef d'œuvre"
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    908 abonnés 4 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    Superbe film tout en élégance et en retenue. J'aurais voulu dire chic anglais mais ça se passe en Amérique mais c'est tout autant glamour, délicat et sensible. Le petit bémol serait une certaine froideur qui fait que malgré toutes les excellentes qualités que je lui trouve, le film ne m'a pas "touché". Mais Blanchett est majestueuse dans le rôle de cette femme prisonnière de son mariage.
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    228 abonnés 881 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2016
    Carol est l'adaptation d'un roman de Patricia Highsmith qu'elle avait publiée en 1952 sous un pseudonyme à cause de son histoire qui avait tout pour choquer l'américaine puritaine de ces années. C'est seulement parce qu'il a rencontré un immense succès et aidé bien des femmes à s'assumer que la romancière avait fini par le revendiquer. Il s'éloigne tout de fois beaucoup des ses habituels romans à suspense pour se concentrer sur une romance pure mais compliquée par les circonstances.

    Le réalisateur Todd Haynes ne fût pas le premier choix pour réaliser le film mais il retrouve ici une époque et une histoire qui rappellera certainement à ses fans le long métrage Loin Du Paradis avec Julianne Moore en mère de famille dont le mariage s'écroulait faisant remonter les remords d'une homosexualité non assumée. Avec son directeur de la photo, Ed Lachman, il donne au long métrage une patine qui nous laisse l'impression que Carol est déjà un grand classique tourné dans les années 50.

    L'histoire de Carol est particulièrement intrigante dans le mystère autour de la séduction. Comment La jeune et innocente Therese en couple avec un homme a pu subitement tombé sous le charme de Carol, une femme aisée dont un seul regard vous ferait vendre votre âme au diable ? L'actrice Rooney Mara prête ses traits angéliques à la jeune Therese dans une prestation qui lui a permis de gagner le prix d’interprétation à Cannes. Pour incarner la venimeuse Carol, c'est Cate Blanchett qui a été choisie. Elle incarne à la perfection ce personnage intrigant dont on se demande qu'elle sont les intentions avec la fragile petite vendeuse.

    On a pas un peu l'impression d'une domination respectueuse dans l'esprit 50 nuances de Grey sans le coté SM dans cette relation. On peut aussi se poser la question de savoir si Carol, sur le point de perdre la garde de sa fille à la suite du divorce ne confond pas sa fille et Therese qui se coiffe de la même façon. Leur relation reste toujours assez distante et prude, on ne ressent curieusement jamais de véritable passion entre les deux femmes comme si la bien-pensance de cette époque les empêchait de vivre pleinement leur amour. Même l'unique scène d'amour du film est particulièrement chaste et soft. On est bien loin des vingt minutes de positions diverses et variées de La Vie D'Adèle.

    En marge de cette histoire d'amour, Carol est aussi le combat d'une femme pour la garde de sa petite fille a une époque ou le divorce n'était pas encore aussi courant. Son mari joué par Kyle Chandler ne compte pas se laisser plumer et tout perdre et va faire de sa vie un enfer dans lequel Therese ne saura pas trop ou se mettre. C'est dans cette partie plus sombre de l'histoire que l'on reconnaitra peut être le plus la patte de Patricia Highsmith. Il y aussi le quotidien de Therese qui hésite à franchir le pas et qui cherche également à se professionaliser dans la photographie.
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