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kingbee49
30 abonnés
585 critiques
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2,5
Publiée le 31 mars 2014
Voilà un film très ambitieux qui pèche à mon sens par excès de zèle cinématographique. D'abord parce que "The Grand Budapest Hôtel" est très mécanique : beaucoup de mouvement d'appareils (travelling haut et bas, sur le côté, en arrière, etc...), presque pyrotechniques, du rythme, un montage au cordeau, Wes Anderson affiche une telle maîtrise formelle que cela en devient ennuyeux au bout d'un quart d'heure...Bien sur, je n'ai pas tenu compte que de ça. Mais cela m'a gâché le plaisir. Car il y a des moments franchement jubilatoires dans ce scénario ou le burlesque côtoie le drame et l'intrigue policière. Mais quand le récit s'emballe, une certaine confusion règne. D'autant que la rapidité d'exécution à tendance à gommer l'émotion. Après, donc, c'est au petit bonheur. Le casting, sur le papier, est royal. Mais à l'arrivée, seuls quelques uns auront les faveurs de notre souvenir, comme Ralph Fiennes, Willem Defoe ou Harvey Keitel, les autres sont restés dans le décor... "The Grand Budapaest Hôtel" est d'ailleurs d'un très bel écrin ou il ne manque ni un bouton de manchette ni une poignée de porte, mais à mon sens une oeuvre fortement surestimée.
J'ai été très déçu par ce film en dépit d'une belle brochette d'acteurs et de l'originalité de sa construction. C'est un mélange fort peu réussi à mon goût de BD (ça sent Tintin et Milou mais en moins bien), de loufoquerie et de décors qui sonnent faux. De ce fait, je ne suis jamais rentré dedans et j'ai frôlé l'ennui.
Difficile de critiquer ce film car d'un côté, ce n'est pas le genre de film que j'apprécie mais d'un autre côté, il faut dire qu'il y a une certaine qualité de réalisation qui n'est pas négligeable du tout. Le scénario est plutôt bien ficelé même si cela devient un peu lourd de temps en temps. Ralph Fiennes est absolument incroyable dans son rôle, une classe, une allure, une autorité, un rôle qui lui colle bien. Le reste du casting est tout à fait satisfaisant. Le scénario est peut-être basique mais il faut dire que l’hôtel a vraiment quelque chose pour rendre le film assez divertissant. Les décors et les costumes sont magnifiques. On suit bien le film. C'est assez marrant. Mais pour moi, le film reste moyen juste par gout personnel et non pas pour ce que le film est. Il a le mérite d'être vu une fois dans nos vies.
Wes ANDERSON et Hugo GUINNESS porte nos sens cinéphiles sur des références cinématographiques comme "Le Monde d'hier de Stefan ZWIEG"...Certe la comparaison est singulière, pour CINEPHILETV nous avons scruté le moindre détail pour un film qui s'avère riche en péripéties mais pauvre en compréhension final !!
Wes Anderson continue sur sa lancée funèbre ! The Grand Budapest Hotel est une succession de tableaux dont la symétrie fait froid dans le dos. Tout y est symétrique et froid comme la mort. Le cadre toujours aussi rigide et figé ne laisse place à aucune respiration, aucune improvisation, aucune vie d'aucune sorte... Le casting est à l'image des vignettes sur l'affiche du film : un alignement de pierres tombales. Le tout hollywood s'y retrouve pêle-mêle dans une sorte de vaste Musée Grévin de cire, de naphtaline et de formol... La musique répétitive, omniprésente résonne également comme un disque rayé. Mais c'est surtout l'image glacée avec cette esthétique typique des pubs Kodak des années 80 (surtout la poursuite en ski) qui n'arrange rien et rappelle l'univers d'un taxydermiste exposan ses petites choses empaillées, ses petites momie récréatives... J'ai pensé un temps à du Caro & jeunet période Delicatessen mais sans la vie, sans le supplément d'âme. Tout ceci est pour finir d'autant plus regrettable que cette forme (nature morte hissée comme un corps lourd et sans vie à l'ecran) se met au service d'une histoire qui parle précisément de la mort sous toutes ses formes, métaphoriques ou littérales... Voilà la grande erreur de Wes Anderson : à confondre la forme et le fonds, il donne à l'ensemble quelque chose d'inerte ne permettant aucune envolée lyrique ne serait-ce que par un contraste qui eut été salutaire en l'espèce ! Le film est pour finir à l'image de son hôtel (dans le passé comme au présent) : Triste et mort.
Olalala, j'attendai ce film avec beaucoup d'impatience, les critiques presses étaient élogieuses, la bande annonce m'avait donné l'eau à la bouche..ma surprise et mon étonnement fut grand : Une grande déception ce film.
Certes le casting est génial, les décors sont originaux et très bien fait mais à part ça, il reste quoi ?
1h30 de longueur, de discours sans sens, l'humour absent ( ou alors je ne l'ai pas comprit ).
Encore un film pour cette année 2014 ( après Guillaume.. ) que la presse encense mais qui ne me touche pas du tout.
Autant l'avouer d'emblée, j'ai été déçue par ce film. Peut-être, justement, parce que j'adore l'oeuvre de Wes Anderson. Or, là, je n'ai jamais réussi à me sentir chez moi dans cet univers. Dommage, il y avait à l'intérieur plein d'acteurs que j'admire...
Pour la première fois chez Wes Anderson, le décorum prend le pas sur l’humain. Complètement désincarné, son bel édifice ne suscite guère qu’un ennui poli (malgré un casting de haut vol et quelques séquences réjouissantes comme cette improbable poursuite à ski). Jusqu’alors les fables décalées et virevoltantes du cinéaste brassaient de véritables enjeux humains - ce qui donnait toute leur valeur à ces surprenantes architectures filmiques. Ici, les personnages sont réduits à des rôles de marionnettes et l’histoire n’est que prétexte à une interminable course-poursuite, succession de saynètes à l’intérêt déclinant (mise à part pour la direction artistique, poussée ici à un degré de maniérisme proche de la taxidermie). Même en convoquant la Grande Histoire (l’ombre nazie plane sur le film), Anderson ne parvient pas à insuffler la moindre vie à son petit théâtre en carton pâte.
Ca démarre bien et on se laisse gentiment embarquer dans cet univers imaginaire et farfelu. Mais voilà, trop de kitch, trop "d'abracabrantesque", trop de facilités graphiques, trop de superficialité et on décroche jusqu'à l'ennui. Chaque scène semble participer à un concours d'irréalisme : l'évasion de la prison, le parcours olympique...). Ce n'est pas le tout de faire du visuel, mais il faut un minimum de corps, et, pourquoi pas, un brin d'émotion. The Grand Budapest Hotel est hélas un film froid et plat.
Alors oui les acteurs sont très bon et leur caméo successifs devant la caméra accroit le plaisir du spectateur, oui les decors sont fabuleux , oui la réalisation est leché oui a un univers propre a wes anderson....mais non a ce film. Car avant toute chose non à un scénario alibi non à ce confort du réalisateur qui ne sort pas de son monde contrairement aux freres coen ou Tarantino (même si leur univers reste leur traitement quant a eux evolue de film en film). Le film de wes anderson se veut caustique et pointilleux et malheureusement son cinéma en pâtit car une caméra plus vivante et une écriture plus mordante lui serait peut etre plus utile. En attendant son prochain film, je regarde une nouvelle fois "Hotel Chevalier" et admire son charme et sa justesse que le Grand Budapest Hotel n'a pas.
Je n'ai pas accroché ce dernier long métrage de Wes Anderson. J'ai eu l'impression que le film est brouillon et que la principale intrigue a été noyé dans les différentes scènes farfelues. un peu trop fouillis Ma note va quelques peu contredire son excellent score sur Allocine J'ai préféré Moon Kingdom qui réflétait très bien l'univers déjanté, enchanteresse et magique du réalisateur
La couleur d'image est jolie, mais les décors sont trop anguleux, trop symétriques, en fait trop ordonnés... en contradiction avec l'aspect décousu du scénario. Wes Anderson surcharge son film en détails et en personnages, mais dans le fond, le résultat n'est ni franchement touchant, ni franchement drôle, en fait pas très surprenant. Même si quelques scènes sont réussies, le reste tourne en rond autour du personnage de Gustave, perdu entre ses manières et sa vulgarité, et de son larbin qui m'a paru bien trop sage et inexpressif. Les seconds rôles semblent faire office d'objets pour le décor... Sans être mauvais, "The Grand Budapest Hotel" manque de caractère.
Recette américaine pour faire passer une œuvre médiocre pour un chef d’œuvre. Prenez un cinéaste formé aux meilleures écoles d’apprentissage du 7° art qui est aussi un metteur en scène reconnu et un auteur d’histoires burlesques, ajoutez un habile collaborateur au scénario, puis une excellente équipe technique ( musique, maquillage, décors, effets spéciaux, animations) et enfin des acteurs talentueux, mixez le tout avec un épaississant, mettez une bonne cuillère d’exhausteurs de goût, une pincée de poudre à lever, des acidifiants artificiels et vous obtiendrez un film décevant. Wes Anderson empile comme toujours des scènes et des gags qui n’ont aucune suite logique, aucune coordination, aucune raison d’être. Comparez ses montages à l’emporte pièce avec les meilleurs Charlie Chaplin : avec ce dernier, il n’y a pas un gag qui ne sert le récit. Avec Anderson, bien des scènes desservent le récit. Il en résulte un malaise et un agacement avec cette envie de crier : mais quel gâchis ! Pourquoi cette scène ici qui trouble la narration ? On ressort de la salle obscure bien déçu. Que de talent gâché par une volonté très américaine de vouloir en faire trop ! Car du talent, malgré tout, il y en a. Ne serait-ce que dans l’idée initiale du scénario et dans quelques scènes émouvantes. Mais le jour où Wes Anderson s’obligera (comme Orson Welles mais qui lui le fit dès le début) à tailler dans l’inutile, le superflu, l’incongru pour ne garder que l’essentiel fut-il foisonnant, il deviendra un grand cinéaste.