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    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    83 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 mai 2013
    Je suis sorti de la projection perplexe et dépité. Perplexe car les intentions de Patrick Rotman m'ont paru floues pour un résultat peu convaincant, à la limite du contre-productif. Dépité parce que l'image du pouvoir politique y est terriblement banalisée et rabaissée à la mainmise des hommes de communication. Elle n'en sort certes pas grandie ni idéalisée. Plus que l'exercice du pouvoir, le documentariste (qui fabrique pour la première fois son propre matériau et ne travaille pas avec des archives) semble avant tout s'intéresser aux rites engoncés et risibles du protocole. On ne compte plus les ballets de voitures dans la cour du palais présidentiel, les poignées de main (ce qui ne laisse pas de croire que François Hollande n'oublie jamais la caméra qui l'observe), les préparations des tables pour y travailler ou s'y restaurer. Le film est donc un patchwork de saynètes aussitôt ébauchées aussitôt closes retraçant les sept premiers mois du pouvoir socialiste. Patrick Rotman se défend d'avoir voulu faire un film sur un homme politique en particulier, mais plutôt inscrire son propos dans une registre plus vaste. Toujours est-il que cet éclairage de l'intérieur, saisi sur le vif de l'actualité et donc sans recul, n'apportera pas grand-chose d'inédit. Pire, on est stupéfaits d'entendre la platitude des échanges, la rapidité surprenante, pour ne pas dire la légèreté bonhomme, avec lesquelles sont abordées les différentes questions, alors que les préoccupations majeures se tournent vers l'écriture et le contenu des discours. A contrario, de manière paradoxale, c'est dans les regards acérés que porte le Président sur ses collaborateurs et dans les silences qu'on sent enfin passer un souffle, une ambition, une vision. Dans le deuxième semestre 2012, il a été beaucoup question de la normalité du nouvel élu. Pénétrer à l’Élysée sous les ors rococo et se retrouver au centre de l'activité fourmillante des huissiers (dont certains déjà présents en 1981) tuent dans l’œuf cette sympathique velléité. Par contre, dans un contraste saisissant avec son prédécesseur, on comprend que François Hollande, qui sait écouter, a parfaitement intégré les missions de sa fonction en s'inscrivant dans une temporalité plus vaste, se faisant fi des réactions à chaud et à l'emporte-pièce. Il n'empêche : tout ceci, trop épars et pas assez fouillé, fait naitre la frustration et le malaise. On espérait côtoyer des hommes d'exception, on ne voit à l'écran que des hommes (et quelques rares femmes) préoccupés des éléments de langage et des plans de communication. C'est sans doute le nouveau visage de la politique, et donc du pouvoir. Pas sûr de le trouver affriolant et séduisant.
    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mai 2013
    Les premiers mois de François Hollande à l'Elysée donne un documentaire assez intéressant sur le fonctionnement de l'Elysée plutôt que sur la présidence Hollande en elle-même. En effet, la vie à l'Elysée est assez bien décrite mais les sujets importants marquant des premiers mois du nouveau président sont soit évoqués très rapidement (la Syrie) ou alors complètement oubliés (le mariage gay). De même, lors des rencontres avec le premier ministre ou d'autres ministres, on assiste au début des conversations mais pas à l'essentiel : la raison d'Etat a dû empêcher le cinéaste de pouvoir filmer à certains moments. De même, il aurait été intéressant de voir les réactions de François Hollande à la sortie de rencontres houleuses avec la population française. On sens que Patrick Rotman n'a pas obtenu l'autorisation de tout filmer.
    Toutefois, le documentaire reste très intéressant sur le fonctionnement de l'Elysée et nous permet de rencontrer un président Hollande, qui semble plus à l'aise que d'habitude devant les caméras, en plein travail.
    En bref, un film qui montre ce qu'est le travail du président de la république mais qui aurait pu être fait avec n'importe quel président.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 15 mai 2013
    Vide, film complètement vide ! Le titre est mal approprié , le mieux serait "A la porte du pouvoir". En effet les réunions, les conseils des ministres et autres entretiens sont présentés avec une minute ou deux à l'intérieur sans intérêt, et ensuite... la porte. Les entretiens plus long sont purement et simplement... de la com'. Avouez que Jospin qui vouvoie Hollande ce n'est pas très crédible. Enfin on comprend que "tout va bien", tout le monde s'aime, que le président "normal" géré tout bien comme il faut, surtout les discours. Voilà un bon film de com
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 mai 2013
    Obséquieux, tout juste bon à alimenter la chaîne parlementaire, un pseudo documentaire très indulgent. On en apprend beaucoup plus avec "Les saveurs du palais" réalisé avec beaucoup plus de réalisme, de discernement et d'humanité.
    andika
    andika

    93 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mai 2013
    Aujourd’hui, 15 mai, jour de sorti du film, cela fait exactement un an que François Hollande est entré à l’Elysée, un an que son prédécesseur a (enfin) été sorti de ce haut lieu. J’ai aujourd’hui l’occasion de parler de ce sujet grâce au film de Patrick Rotman intitulé Le Pouvoir et qui suit les huit premiers mois de présidence de François Hollande.
    Ce documentaire a pour ambition de faire découvrir les arcanes, les coulisses du pouvoir suprême du président de la république, et se déroule pour la plus part du temps au palais de l’Elysée. Mais pour qui connait bien le président, depuis la campagne ou depuis plus longtemps, trouvera dans ce film le même homme. Il n’y a de ce côté-là pas de surprise, c'est-à-dire quelqu’un de très sympathique, drôle, habile et calme. Bien trop calme pour certain. De plus, pour ceux qui connaissent un peu les institutions politiques de notre pays, ceux là ne seront pas surpris non plus.
    Alors, quel est l’intérêt de ce film ? C’est que contrairement à moi, beaucoup de personnes ne connaissent ni François Hollande et encore moins les institutions politiques de ce pays. Tout n’est pas censé ce passer à l’Elysée selon notre constitution et ce film le montre. Une scène saisissante est celle d’un dialogue entre le président Hollande et son ministre de l’économie Moscovici pour savoir si le groupe socialiste à lui tout seul allait composer une majorité pour ratifier le fameux TSCG. Une autre scène ou on observe le président et son premier ministre Ayrault parler d’une des réunions de la majorité, on constate très bien que Hollande n’a que peu de relation avec les parlementaires. Ce n’est pas forcément une mauvaise chose de recevoir des parlementaires de la majorité mais pour le président, cela ne doit pas être une habitude, il n’est pas là pour diriger la majorité mais la France, il doit être un arbitre impartial et ne pas se mêler de trop près de la tambouille. Il doit avoir de la hauteur, et ce film le montre bien. C’est un choix délibéré du président que j’approuve, car il correspond à ma vision de la constitution et visiblement à la sienne.
    Ce film permet également une belle incursion au palais de l’Elysée, avec notamment le bureau du président, la salle des fêtes et surtout la salle de conseil des ministres. Une des scènes les plus poétiques est le bal des voitures des ministres lors de leur arrivé au conseil. Pour qui ne connait pas l’Elysée, ce film est inestimable. Pour qui a déjà eu l’occasion de se rendre au palais, ce film a également de l’intérêt car on ne peut pas forcément tout voir, tout connaitre en une seule visite. Mais on remarque quand même que les situations dépeintes sont authentiques. Comme par exemple les conseils des ministres dont on perçoit de nombreuses communications, notamment celui avec la loi bancaire à l’ordre du jour.
    Sinon d’un point de vue cinématographique, ce film se construit autour du président en voix off et des nombreux personnages qui travaillent à l’Elysée. On remarque surtout le secrétaire général. Mais on peut également croiser la directrice de cabinet, directrice de la communication, et sur une note plus personnelle j’ai été content de reconnaitre Thomas Melonio que j’avais déjà eu l’occasion de rencontrer, il s’agit d’un des conseillers diplomatiques du président.
    La morale du film, et elle est dite très clairement, c’est que pour réussir, cette présidence doit aller vers les français et ne pas être cloisonnée dans le palais de l’Elysée ou le temps semble s’arrêter (et je confirme que c’est véridique, on est carrément dans une bulle dans cet endroit, c’est comme si le tumulte du monde extérieur n’existait pas). C’est ainsi que l’une des scènes les plus marquantes se déroule lors de la signature d’un emploi d’avenir avec un jeune qui semble être une des rares personnes à avoir compris le dispositif. C’est alors qu’on peut observer le président se réjouir vraiment que ses mesures soient concrètes.
    On assiste également à un conseil de défense qui est un des moments les plus graves du film, et c’est là qu’on peut observer le plus clairement le processus de décision. Le reste du temps, la porte a tendance à se refermer devant nous.
    Ce film regorge d’anecdotes. Pour certains il est cruel envers le président, pour moi, il relate simplement la vérité sur cet homme. Mais le défaut majeur de ce film, c’est qu’il arrive bien trop tôt, qui peut affirmer que ce pouvoir sera toujours exercé de la même manière dans les prochains jours, mois et années ?
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 mai 2013
    Sympa mais un peu paresseux, le documentaire de Patrick Rotman sur les huit premiers mois de présidence de François Hollande !
    Le ballet des limousines ministérielles dans la cour d’honneur ; les ors et les lustres des salons, les bureaux Empire et les tapis moelleux… Le palais de l’Elysée est immuable. L’agitation silencieuse du personnel en livrée, la préparation du conseil des ministres du mercredi , ou un dîner de gala pour un hôte de marque… Tout ce protocole, on connaît aussi. Comme on devine sans peine l’inquiétude feutrée du cabinet pour gérer un fol agenda. On peut même partager la solitude infinie du maître des lieux, pris entre vision à long terme et urgente nécessité, devoir de vérité et tromperie de l’image.
    Oui, tout cela, on sait. Mais avec Patrick Rotman on découvre un président aux idées claires et à l’optimisme têtu, humour en sus. Et, surprise, plus décideur que l’image attendue.
    Hélas, la caméra s’arrête devant la porte qu’on lui ferme. Présente pour décrire l’atmosphère, absente au moment de dire les affres de la décision. Dommage, car c’est évidemment le fond qui manque le plus ici.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 17 mai 2013
    Plusieurs choses à dire concernant ce film. Tout d'abord, il souffre du syndrome de tous les documentaires actuels : aucune identification des protagonistes, encore moins de leur(s) fonction(s). C'est très gênant, parce que, à part quelques uns (Hollande, Fabius, Jospin et quelques autres), tous sont d'illustres inconnus. Aucune indication non plus sur les évènements présentés, ni sur les dates de ces évènements. Au spectateur de se débrouiller. Enfin, certains (ceux qui n'aiment pas Hollande en particulier) affirmeront qu'il s'agit là d'une grossière opération de com', de pub' ou de marketing du PS envers son poulain présidentialisé. Je ne le pense pas, bien au contraire. Après la boule de nerfs hyperactive Sarkozy, on découvre ici un François Hollande bien placide, voire hypotonique, ce qui n'est pas tellement à son avantage. Globalement, voila un film qui ne nous apprend pas grand chose. On est passé bien près de quelque chose qui aurait pu être intéressant, ou même passionnant, mais on l'a raté. Dommage...
    dominique P.
    dominique P.

    785 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mai 2013
    Un documentaire dans les coulisses de l'Elysée pendant les 7 premiers mois d'exercice du Président.
    C'est très intéressant mais il est préférable d'apprécier F. Hollande quand même.
    Ce documentaire m'a beaucoup plu.
    Myene
    Myene

    17 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mai 2013
    J'ai traversé tout Paris pour aller le voir car il a été vite retiré de l'affiche Je tenais à mieux comprendre Hollande dont le caractère m'a toujours laissé très perplexe Certes c'est plus un film sur l'Elysée le lieu des pouvoirs que le pouvoir qui nous est donné à voir ( j'avais visité lors des journées du patrimoine) C'est filmé comme "des racines et des ailes" et personnellement cela me rassure dans cette société vibrionnante cette permanence de rites désuets mais tellement "made in France" Quand à l'occupant des lieux? et bien j'ai renforcé mon approche initiale de sa personnalité qui est plus sinueuse que machiavélique: je pense que ce doit être quasi impossible de suivre les chemins décisionnaires de cet homme et c'est lui qui est en tête Il y de quoi chuter dans les sondages!!!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 mai 2013
    Bien sur tous ceux qui ont choisi d'avoir un président normal se réjouiront de voir François Hollande exercer sa fonction avec bonne humeur et affirmer son autorité sans jamais brutaliser ni humilier ses collaborateurs.
    Évidemment, ses adversaires s'absorberont avec difficulté dans le film, irrités sans cesse par la bonhomie du vainqueur de l'élu de leur cœur.
    En oubliant ces controverses le documentaire démystifie tranquillement l'exercice du pouvoir. Et sans jamais dévoiler le secret des prises de décision, cela va de soi, ni laisser croire que les protagonistes pourraient avoir oublié la caméra, on le comprend, nous pouvons observer des réunions, des discussions, des lectures et annotations de rapport, des préparations de discours...au final une série d'actions ordinaires, sinon qu'elles ont pour objet l'avenir du pays et son influence dans le monde.
    En contrepoint de cette banalité de l'histoire qui s'écrit, le lieu et les rites de l'exercice du pouvoir s'imposent comme le filigrane de l’œuvre. La porcelaine peinte et les cuillères en argent permettent-elles d'oublier la cruauté de la guerre lorsque l'on parle de la Syrie au petit-déjeuner? Chacun répondra, mais de dorures en tableaux, de gardes républicains en huissiers à chaîne, de tables dressées au millimètre près en tapis rouge déroulés-enroulés, on ne cesse d'être glacé par la pesanteur et la solennité qui règnent là, au point de se demander si elles servent le château ou bien son hôte : le bâtiment parait s'incarner et nous semble un monstre prêt à dévorer celui qui s'enivrerait de ses fastes pour devenir le mausolée de ses vaines ambitions.
    Palais de l’Élysée, avez-vous une âme?
    al2sf
    al2sf

    17 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 juin 2013
    Un truc drôle pour commencer : j’y ai cru.

    Ben oui: un documentaliste de talent, un accès illimité au président, les rouages de l’Élysée à l’oeuvre…cela avait de quoi être intéressant

    Seulement voilà : comme l’accès n’est évidemment pas si illimité que ça, qu’avons-nous en fin de compte ?
    François Hollande qui traverse un couloir, qui dit bonjour à ses collègues, qui organise son emploi du temps…au maximum que voyons-nous de l’exercice du pouvoir en tant que tel ? Le tout début du conseil des ministres une discussion avec le chef des état-majors pour savoir si une route est sécurisée ou pas et quand le président parle avec son premier ministre, qu’entendons-nous ? Ce qui est vraiment le centre de ce documentaires : des mondanités.

    Avec de telles possibilités on ne peut être que mécontent à l’idée que si le film avait au moins suivit une reforme (par exemple) de A à Z l’intérêt aurait été nettement supérieur.
    Cluny
    Cluny

    65 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 mai 2013
    Soyons rassurés, le Président est un homme courtois. En effet, tout au long des 100 minutes du documentaire de Patrick Rotman, nous le voyons claquer des bises et serrer des louches, y compris aux gardes républicains qu'il croise dans les couloirs de l'Élysée ; de même, Patrick Rotman décline tous les angles de caméra possibles pour filmer le balai des berlines sur le gravier de la cour du palais présidentiel. Dans son discours d'accueil destiné à ses conseillers, François Hollande qui a lui-même exercé cette fonction du temps de François Mitterrand, les mettait en garde sur la pesanteur du protocole et sur le confort écrasant du Palais qui pouvaient rapidement les couper du monde réel. Patrick Rotman aurait été bien inspiré d'écouter ce conseil, car à force d'accumuler les plans de coupe sur les maîtres d'hôtel dressant les tables des dîners de gala ou sur la garde d'honneur se mettant en place, il finit par filmer un vide, un à-côté qui renforce encore la vacuité de son entreprise.

    Car la question qui s'impose devant un tel projet est : qu'est-ce qu'un documentaire, qui plus est présenté en salle, peut apporter qu'on ne sache déjà ? Alors oui, il a obtenu l'autorisation de se glisser dans des réunions de cabinet, des conseils des ministres, des petits déjeuners avec Ayrault, Fabius ou Moscovici. Mais on avait déjà vu cela, notamment du temps de Mitterrand et dans une moindre mesure de Chirac, et comme pour ces films-là, la caméra s'éclipse dès qu'on rentre dans le vif du sujet, et on doit se contenter finalement d'un contrechamp filmé depuis l'intérieur de l'Élysée plusieurs mois après les images présentés aux J.T, mais sans en apprendre tellement plus.

    On constate simplement que Jospin le vouvoie alors que certains conseillers le tutoient, qu'il trouve que les discours que lui préparent ses conseillers sont mal écrits et trop longs, et que prévoir de le faire intervenir à la journée d'hommage aux victimes du terrorisme sans en entendre les témoignages est pour le moins peu habile : constat à double tranchant, car s'il confirme que le président garde bien la main loin de l'image du capitaine de pédalo, il renforce aussi l'impression d'amateurisme de son entourage élyséen et souligne combien cet homme prend ses décisions seul. Et puis le temps même court écoulé depuis la réalisation du film peut être cruel, la preuve en est devant l'éclat de rire de la salle quand Hollande souligne avec admiration à propos des questions d'actualité : "Il s'en est bien sorti, Cahuzac !"

    La suite sur les Critiques Clunysiennes
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 mai 2013
    Si Le pouvoir ne nous apprend pas grand-chose sur le fond de la politique présidentielle, il n’en reste pas moins intéressant pour découvrir un peu ce qui se passe réellement « sous les Ors de la République ».
    LALALALALERE
    LALALALALERE

    13 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 mai 2013
    Patrick Rotman qui est par ailleurs un bon documentariste et qui plus est un bon documentariste politique (ses portraits de Chirac, Jospin sont réussis) est victime avec ce film de l'absence de recul sur son sujet. Il ne se passe pas grand chose dans son film, il ne parvient pas à saisir l'histoire, à prendre en marche le train de l'histoire, évidemment difficile à prendre puisque celle-ci se déroule sous ses yeux sans que ses rouages ne lui soient révélés. Il aurait dû continuer à filmer jusqu'à l'affaire Cahuzac (!), jusqu'à ce que le film s'oriente, prenne une forme, raconte une histoire.
    Rotman filme donc le palais, les portes qui se ferment, quelques discussions... mais sans colonne vertébrale le film reste anecdotique.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 30 mai 2013
    On peut toujours rêver pour qu'il soit diffusé sur les antennes... au lieu de ça, on a le droit à la soirée spéciale Sarko présentée par F-O Giesbert. On se demande si le chef d'Etat a changé.
    Un documentaire démoralisant, où l'on constate une bande de bras cassés au service du président, qui ne sais plus où donner de la tête. Pauvre Hollande, depuis que j'ai visionné ce docu, j'ai beaucoup de compassion pour lui.
    Quelques moments à retenir qui m'ont marqués: la Valérie qui se mêle des séances photos "ne souries pas comme les kennedy hein !! On est pas aux states !!", un Mosco qui n'écoute pas Hollande, les conseillers qui se font engueuler à juste titre...
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