Avis : Pour une femme - Page 5

Un bon moment, un belle histoire et d'excellents acteurs, Magimel, Thierry et Duvauchelle....Quelques longueurs, mais on sort de la séance avec le sentiment d'avoir passé un bon moment.

tres beau film, émouvant, de bons acteurs, Melanie Thierry est lumineuse......tres belle histoire, j'ai beaucoup aimé ; un rappel des années apres guerre ou la femme etait encore sous la dépendance de l'homme..

Alors oui le film a de beaux décors, de bons acteurs, mais ça m'a ennuyé terriblement.

Ce n'est pas par son sujet que le film sort du "déjà vu"...les lendemains de la seconde guerre mondiale, les juifs rescapés de uste (qu'ils cherchent à vivre de nouveaux où à se venger de leurs anciens bourreaux ), l'aveuglement des militants communistes par rapport à l'URSS...tout cela n'est pas nouveau. En revanche le jeu des acteurs ( Mélanie Thierry est époustouflante), les décors, le passage d'une époque à l'autre sont remarquables.

Entre petite et grande histoire, deux soeurs exhument leur propre histoire! Au milieu de tous ses lointains souvenirs, la valise des secrets, celle des parents au temps de la zone libre où ils s'aimaient [...] Une fois encore la rèalisatrice de "Diabolo menthe" se sert du vècu de sa famille! Une envie de revenir à ses premiers amours, plongeant à nouveau dans des choses plus intimes en revisitant sa filmographie (cf. le superbe gènèrique d'intro). Jolie idèe de « comment ont vècu nos parents ? », gâchè malheureusement par des allers-retours entre passè et "prèsent! Malgrè le trio d'acteurs dans le vent où se dètache Benoît Magimel, et son contexte historique de petite histoire dans une grande histoire, un triangle amoureux qui n'a pas le charme des premiers films de Diane Kurys! De plus Sylvie Testud et Julie Ferrer ne sont pas du tout à leur place! Seule à s'en sortir dans les rôles secondaires : la toujours excellente Clotilde Hesme...

De très bons acteurs réunis sur ce projet qui malheureusement ne tient pas ses promesses. Le scénario est mal construit, les reconstitutions historiques mal fagotées, Beaucoup de bons sentiments , mais cela n'arrive pas à créer une intrigue. Beaucoup trop plat.

Puisée dans la vie de Diane Kuris, une fresque romanesque attachante malgré une réalisation de très classique.

Après Landes, dont j'ai rédigé la chronique il y a quelques jours et sans oublier les Fanny/ Marius de Daniel Auteuil sur lesquels j'ai volontairement fait l'impasse, "Pour une femme" de Dianne Kuris est le troisième film français de cet été à nous offrir un drame romanesque mélangeant petite et grande histoire, un peu à la manière d'un certain cinéma français des années 70-80, que je regardais beaucoup quand j'étais plus jeune.

De nos jours, il est, à mon grand désarroi, de moins en moins courant de voir ce genre de films, estampillés un peu péjorativement par la presse intellectuelle comme ayant le label "qualité France", mais qui, en fait, témoigne de vraies et de belles qualités ne serait ce que dans la construction narrative et dans l'élégance formelle qu'on ne peut ignorer.

Ce film est d'autant plus une excellente surprise que je n'attendais plus grand chose de la cinéaste Dianne Kuris qui, dans ses derniers films ( "Je reste" , Sagan, ou "L'anniversaire") pataugeait largement dans la semoule. Elle a eu l'excellente idée de repuiser, comme pour "Diabolo Menthe" ou "La Baule Les pins" dans ses souvenirs intimes pour nous parler d'une histoire qui a marqué sa famille, à savoir un triangle amoureux qui unit puis déchira ses parents et son oncle paternel.

Le film débute par la découverte d'une photo jaunie que deux sœurs exhument d’une boîte à souvenirs à la mort de leur mère qui éveillera la boite à pandore des secrets familiaux. Avec cette première scène, on pense forcément à "Sous la route de Madison", le chef d'oeuvre de Clint D'eastwood qui commençait ainsi, et j'avoue avoir un peu craint que la comparaison brise totalement le film de Kuris.

Mais, très vite, on ne pense plus à cette réference écrasante et on se laisse prendre par cette histoire follement romanesque à cheval sur deux époques, puisque le film alterne avec habileté les va et vient entre les années 80 et l’ époque juste après de l’occupation nazie où va se nouer ce noeud familial et cet amour éperdu de la mère de la cinéaste (jouée ici par Sylvie Testud) pour son beau-frère Jean, un mystérieux russe venu en France pour une raison assez obscure qu'on ne découvrira qu'au fil de cette belle histoire.

Alors, certes il faut se faire un peu à l'idée que Nicolas Duvauchelle et Benoit Magimel jouent des russes qui parlent français sans le moindre accent, et se faire aussi ( plus dur) à l'idée que Magimel joue dans la partie plus contemporaine le même personnage, 40 ans plus vieux avec des maquillages un peu ridicules qui le font étrangement ressembler à Marlon Brando, mais ces réserves mises à part, ce "Pour une femme" possède d'indéniables qualités qui en font un film très sensible et très touchant.

un film semble-t-il, en partie autobiographique. L'histoire d'une femme qui à la mort de sa mère trouve une photo qui l'amène à s'interroger sur ses origines et nous transporte dans les années d'après guerre dans un milieu où se côtoient des communistes des chasseurs de nazis et parmi eux deux frères quis e retrouvent, chacun croyant l'autre mort...
ce film un peu trop appliqué, m'a semblé un peu artificiel dans sa mise en scène, dans ses décors et dans le jeu des acteurs, avec une évolution de l'instigue amoureuse bien trop téléphonée, et je n'ai pas réussi vraiment à rentrer dedans, ni à ressentir une quelconque émotion

Joli film volontiers autobiographique, « Pour une femme » a beau être très classique dans son histoire comme sa mise en scène, au moins a t-il le mérite de soigner ses personnages et de rendre les relations entre les uns et les autres intéressantes, Diane Kurys faisant d'ailleurs attention à exploiter aussi bien les premiers que les seconds rôles, donnant à l'ensemble une vraie cohérence et surtout une matière à développer un récit qui, sans être exceptionnel, s'avère mené avec talent. Après, rien de très audacieux ni de surprenant (quoique, un certain mystère demeure un temps sur les motivations d'un des héros), mais du cinéma de qualité, bien interprété (oui, même par Nicolas Duvauchelle) et réalisé avec implication et sincérité : moi, je prends.

Diane Kurys n'est plus ce qu'elle était mais ce film auto-biographique est de bonne facture. On passe un moment agréable devant des comédiens convaincants et une jolie histoire.

Inspirée par sa propre histoire familiale, la réalisatrice Diane Kurys nous propose un film fort avec des acteurs crédibles. Il est facile de comprendre l'émoi de la plus jeune sœur qui découvre les secrets de sa mère lorsque celle-ci décède. Tout d'un coup, un doute germe dans son esprit quand elle lit des lettres et voit une photo de sa mère avec ce Jean, oncle qu'elle ne connait même pas. spoiler: Elle pourrait bien être sa fille biologique.
Ce film se situe à deux époques, puisqu'il retrace le passé de ces parents tout en revenant de temps en temps au présent où Michel, le père, est très malade.

Vu hier en avant-première. Très bon film, histoire poignante. Mélanie Thierry et Benoit Magimel sont excellents! Petit bémol pour Nicolas Duvauchelle par contre qui, je trouve, n'a pas le charisme requis pour jouer ce rôle. Je suis vraiment fier du cinéma Français quand je vois des films de cette qualité. Je conseille vivement!

Excellent film à ne pas manquer !!
J'ai adoré et je remercie Diane pour ce délicieux moment cinématographique...
NON, les américains n'ont pas le monopole du "bon" cinéma et OUI Oui oui, les français font des véritables petits bijoux d'une authenticité remarquable.

Fragment de son histoire familiale, qu'elle n'avait pas voulu ou pu conter jusqu'alors, Pour une femme de Diane Kurys est une belle machine à remonter le temps, celui de l'après-guerre, avec un magnifique portrait de femme, la mère de la réalisatrice partagée entre un mari qui lui a sauvé la vie et le frère de ce dernier qui lui inspire la plus flamboyante des passions. Si l'aspect historique -chasse aux anciens nazis, quotidien des communistes, reconstruction morale et physique de la communauté juive- reste un simple arrière-plan plus pittoresque que convaincant malgré une reconstitution d'époque épatante, c'est dans le
coeur de cette femme que Diane Kurys construit son sujet avec bonheur, aidée par une Mélanie Thierry toujours remarquable. Au sein du casting particulièrement relevé, les performances de Nicolas Duvauchelle et Clotilde Hesme sont les plus notables, au service d'un film qui n'a pas peur d'être sur la crête des émotions.