Avis sur Jakob le menteur

« Jakod le menteur » est tiré du roman de Jurek Becker, œuvre de fiction mélangeant aux horreurs du Ghetto de Varsovie un humour plein de tendresse. Le film réussit vraiment à rendre cette double identité de l’histoire qui voit un homme prisonnier d’un mensonge, inventer des nouvelles du front pour maintenir le moral de ces codétenus dans un endroit où même l’espoir est une denrée rare. Le choix de Robin Williams pour incarner Jakob Heym est un choix judicieux tant l’acteur c’est être comique sans jamais être outrancier ou faire preuve d’affectation. Mais encore une fois c’est le numéro de funambulisme du film qui impressionne tant il évolue sur une crête où l’humour viens toujours racheter la noirceur de la situation sans que l’on perde de vue la réalité factuelle de ce qui est décrit. Il est dommage que le film est rencontré si peu d’audience en France où il a à peine rassemblé plus de 44 mille spectateurs. Il faut croire que quand on parle de la Shoah il est difficile de faire de l’humour, un pari pourtant gagné par « Train de vie » (plus de 248 mille entrés) sorti la même année et qui poussait pourtant la situation jusqu’aux limites de l’absurde. Si vous avez comme moi l’occasion de le voir n’hésitez pas vous passerez un moment très drôle et très émouvant devant cette comédie dramatique très réussie.

Jacob le menteur, un très bon film sur le ghetto de Varsovie, qui fait inévitablement penser à "La vie est belle", sorti la même année. Quelques largesses prises avec la réalité historique. Le film semble ne pas tenir compte de la chronologie historique, puisque le ghetto de Varsovie est vidé puis rasé en 1943, à la suite du soulèvement, et que l'action se situe lors de l'arrivée de l'Armée Rouge en Pologne, qui a eu lieu en 1944. Ce flou entretenu sur la chronologie est certainement volontaire, il permet de nous plonger dans une des réalités du ghetto : l'isolement.
Les juifs maintenus dans ce quartier fermé, ignorent absolument tout des événements de la guerre en cours, informations parcellaires, rumeurs, spéculations, nous spéculons avec eux. C'est grâce à ce flou historique que le scénario du film fonctionne, comme eux, nous ne savons plus très bien en quelle année nous sommes et ce qu'il se passe derrière les murs et les portes du ghetto. L'espoir d'une insurrection qui germe, de l'arrivée de l'armée rouge, ou des alliés, fait vivre.
Un huis-clos dans le ghetto où Jacob se trouve pris, malgré lui, dans un rôle imposée par sa communauté.
Une durée généreuse, une bonne distribution, un film bien servi par Robin Williams et Liev Schreiber, un très beau travail de la couleur, des décors, un très bon scénario. Jacob le menteur est le remake de la version est-allemande (Jakob, der Lügnerde) de 1975 et l'adaptation du roman éponyme Jurek Becker publié en 1969.

Ce n'est pas totalement réussi car l'ensemble est assez maladroit, mais ce film contient une belle reconstitution historique, et une sincérité évidente. Estimable.

Un bon film avec Robbie Williams, sur la seconde guerre mondiale. Très bien mis en scène, et la reconstitution du ghetto de Varsovie est parfaite. Un bon casting, et de bons dialogues. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5

J'ai beaucoup aimé le scénario. A l'époque, l'espoir donnait la survie à beaucoup de monde. L'idée de la radio est originale et très crédible. Le film se défend bien et la restitution du ghetto est bonne. Il y a un bon final et un bon rythme en plus de scènes tragiques. Un bon film à découvrir.

petit film sypatique qui aurait p etre mieux avoir pour les fan

Un très beau film sur le ghetto de Varvosie. Robin Williams incarne un juif . Un très beau rôle dramatique qui l'éloigne en sobriété de ses nombreux rôles comiques.

«Jakob, le menteur» est en soit un film assez lacunaire, maladroit et manquant profondément d’originalité dans son sujet mais dont les images et la reconstitution historique sont réellement saisissantes. Mais bien plus encore, c’est un drame porter par la prestance d’un Robin Williams plus émouvant que jamais – qui délivre aussi une performances rares à contre emplois de ce qu’il sait faire – et relève quasiment à lui tout seul le niveau du film.

Jacob le menteur traite d'un sujet hautement dramatique (la condition des juifs à Varsovie en 1944) mais sur un ton tragi-comique, même si loin du burlesque de "la vie est belle" de Benigni. Bien sûr beaucoup de libertés ont été prises avec la vérité historique et l'histoire ne cherche pas forcément à être crédible ( comme si les allemands avaient pu être obsédés par la recherche d'une radio au moment de la liquidation du ghetto) mais Robin Williams prouve s'il en était besoin son potentiel dans le registre dramatique dans ce film d'ambiance où la mort n'est jamais trop loin . Quelques longueurs et un peu de naiveté par rapport aux véritables conditions de survie dans le ghetto, relativement adoucies, mais un message qui parvient à passer: quand l'avenir est sombre, l'espoir est tout.

Un film simple qui n'en reste pas moins intéressant, en plein Pologne occupée, à l'ombre de l'arrivée de l'armée rouge. Le quotidien d'un ghetto, et l'espoir donné par Jakob, ancien restaurateur, très fidèle au cadre imposé par les nazis suite au décès de sa femme. On se laisse prendre par le film, malgré son côté un peu naïf. Certe la peur est présente, mais tout semble toutefois facile comparé à d'autre film sur le sujet ("Le pianiste", "Sous la ville", "La liste de Schindler", pour ne citer qu'eux). On passe un bon moment, on a plaisir de retrouver un tel casting, Robin Williams, Michael Jeter, Liev Schreiber, et une petite apparition de Mathieu Kassovitz. La réalisation est plutôt sombre, assez triste, ce qui nous rappel le contexte. Ce n'est pas un film exceptionnel, cela dit le scénario et le casting en font un film intéressant et qui mérite d'être vu. J'ai passé un bon moment devant et vous le recommande si l'envie vous en dit.

Un film choc très intéressant avec un Robin Williams des grands jours (aussi bon que dans "le Cercle des Poètes Disparus").
Mais (car il y a un "mais" !), malheureusement, on ne peut s'empêcher de faire le rapprochement avec "La Vie est Belle" de Roberto Benigni sorti il y a à peine un an : il y a des mensonges dans les deux films, l'époque (la seconde guerre mondiale) et l'adversaire (les nazis), un enfant protégé par le héros...
Pour ma part, j'ai davantage aimé "La Vie est Belle".
Cela n'enlève rien à "Jakob le Menteur" mais...

Robin Williams joue le rôle de Jakob qui fixe chaque jour le mur bordé de fils barbelés. Nous sommes en 1944 et les Allemands ont capturé son village polonais. L'intrigue centrale porte sur la façon dont il a donné de l'espoir aux gens en mentant. Il leur fait croire qu'il possède une radio alors qu'il n'en a pas. Il y a une belle mise en place gâchée par des intrigues secondaires inutiles dont celle d'une jeune fille. D'autres peuvent se demander si la fin est appropriée ou simplement artificielle. Le réalisateur Peter Kossovitz apporte de la perspicacité au matériau bien que l'utilisation de l'humour soit distrayante. William semble jouer son rôle habituel de surenchère comique alors que le film devrait jouer la sincérité sans l'artifice. Armin Mueller-Stahl joue le rôle du médecin courageux et sage. Bob Balaban joue un barbier et Liev Schreiber joue un boxeur. À l'exception de Schreiber ces rôles ne sont que du carton-pâte et contiennent autant de vie que la clôture en fil de fer barbelé. Schreiber dans le rôle du boxeur poursuit au moins les rumeurs les croyant vraies tout en cherchant à obtenir la main d'une jeune femme. Si ces personnages n'avaient pas été présentés avec des comiques extrêmes nous aurions peut-être pu les soutenir. Le film est techniquement bien fait mais ne nous implique pas comme il le devrait car il présente un fort message d'espoir dans un film qui est tout simplement sans espoir...

Ce film est sublime, tout simplement sublime!! Un sujet compliqué bien exploité avec une histoire touchante, tendre, dure. On est forcément différent après avoir vu ce film et dans le bon sens du terme bien évidemment. Notre regard sur la vie n'est plus le même, notre regard sur la vérité non plus. C'est tout aussi difficile de parler de ce film, le mieux c'est de le savourer!!

Excellent film poignant, on peut pincer ici du rire à l'émotion en une seconde même si certains personnages sont énervants :)

Si l'ambiance est à son avantage, avec sa représentation de l'enfermement, ce film se risque à un scénario parfois naïf au milieu d'une réalisation globalement réussie. Soubresauts d'espoir, guérisons miracles, synchronisation acrobatique spoiler: pour un happy end classique
: tout cela gâche l'éventuelle réussite du portrait historique qu'il présente.