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    Ils n'ont que vingt ans
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    chrischambers86
    chrischambers86

    11 958 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juillet 2015
    Les dèboires sentimentaux d'un alcoolique devenu aubergiste donnent lieu à un grand film du cinèma amèricain, l'un des plus rèussis de Delmer Daves! Souvenez-vous de Pine Island (île inoubliable pour un Daves romantique avec des plages et de jolies criques qui fleurent bon la fin des 50's), du bleu azur de la mer qui venait complèter un cadre idyllique, une sorte de jardin d'èden corrompu où les pins et l'air marin agissaient comme un aphrodisiaque, où Ken Jorgenson alias Richard Egan revenait sur l'île en question pour se rendre compte à quel point la mèmoire exagèrait les choses! Pour les gens, c'est juste un lieu de vacances! C'est bien plus pour Ken Jorgenson et sa fille incarnèe par la sublime blonde Sandra Dee qui trouvait à seulement 17 ans le plus beau rôle de sa carrière! Dorothy McGuire a une classe folle et Constance Ford, avec ce don exceptionnel de faire du mal, considère la sexualitè comme un mot ordurier (selon elle, l'amour doit être davantage qu'une attirance animale). il y a tellement à dire sur "A Summer Place" que citer les meilleurs moments, c'est raconter tout le film! En vrac : les regards de Ken et Sylvia en dèbut de film, la balade nocturne dans le jardin de roses à l'abandon sur la lumière des lucioles, l'examen corporel contre son grè de la jeune Molly, les rendez-vous amoureux, les rèconciliations (« Nous vivons dans une maison de verre. Nous ne jetons pas les pierres. Merci de nous avoir acceptès. »), etc. [...] Ken, Sylvia, Johnny et Molly dans "A Summer Place" n'ont qu'une raison de vivre : aimer ou être aimè! C'est leur seul raison d'exister! il faut enfin souligner la magnifique musique de Max Steiner qui domine ces amours d'ètè dans la haute sociètè...
    Plume231
    Plume231

    3 472 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 septembre 2014
    Pour moi jusqu'ici, "A Summer Place" était juste un morceau de musique ultra-cultissime de Percy Faith, qui symbolise à lui tout seul son époque, venant d'un film beaucoup moins célèbre qui était juste un teen-movie gentillet avec comme message de fond que "c'est pas bien de coucher avant le mariage".
    Ça c'était l'avis stupide de quelqu'un qui avait des a-priori sur un film qu'il n'avait pas encore vu...
    D'autant plus que "A Summer Place" est l'exact opposé de ces a-priori. "A Summer Place" parle même en fait que d'une chose : le S.E.X.E. Et il en parle dès le début comme d'une chose naturelle et non pas comme une chose sale ; audacieux dans les encore puritaines années 50, préfigurant même la liberté sexuelle qui explosera lors de la décennie suivante. Tout en n'en montrant jamais, il réussit à transpirer le sexe sur tous les plans.
    Message encore plus amplifié quand le personnage le plus antipathique de la bande est une puritaine fanatique, frustrée, frigide et intolérante (Constance Ford, énorme !!!) qu'on se demande même franchement comment elle a pu faire un enfant. Le personnage, contrairement à ceux incarnés par Richard Egan, par Dorothy McGuire et par in-extremis Arthur Kennedy le verre d'alcool toujours à la main, manque de nuances mais il est percutant et rend très fortes deux séquences où elle apparaît : celle où son mari lui donne une véritable leçon de tolérance et surtout celle, horrible, du test de virginité.
    Autrement ici on a beau mettre en valeur les jeunots que sont Sandra Dee et Troy Donahue, aux brushings impeccables en toute circonstance, ils sont franchement trop inconséquents pour ne pas dire stupides pour qu'on s'attache à eux. On s'attache en fait au monde des adultes, sur lequel le bon professionnel qu'était Delmer Daves donne quelques belles scènes intimistes avec Egan et McGuire et un dernier beau dialogue pour Arthur Kennedy, qui restait un peu trop jusqu'ici dans le registre de l'alcoolique aigri, qui montre que son personnage a beau nager dans les vapeurs d'alcool il n'en reste pas moins les pieds sur terre.
    On signalera aussi (là on se dit que le père Daves n'avait peur de rien...!!!) un sous-entendu d'ordre spoiler: incestueux
    , qui serait déjà gonflé à notre époque... mais à la fin des années 50...
    Pas mal pour un soi-disant teen-movie gentillet...
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    516 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 février 2015
    Il y a tant de belles choses dans ce mélodrame qu'il faut oublier les rares lourdeurs ou maladresses pour ne retenir que les leçons de vie dans les années 50 aux états unis. La forme est parfaite, la musique réussie, la nature en accord avec les ressentis heureux ou douloureux, les acteurs bien dirigés. Ce témoignage est un bien précieux pour les historiens. Le thème est banal mais ce mélodrame tire son originalité dans la comparaison des deux couples parents et enfants, les parents semblant vivre des moments moins dramatiques que ceux qui arrivent pourtant dans l'insouciance de la jeunesse. Les propos sont moins banaux car les quatre parents se disputent la garde de leurs enfants comme si c'étaient des bébés, ce qui constitue pour nous spectateurs de 2015 une surprise de taille, cela d'ailleurs parait totalement ridicule. C'est le propre de Daves, ce grand humaniste, de montrer les choses telles qu'elles ont pu exister sans jamais s'occuper du regard des autres. Coté acteurs, ils sont tous à féliciter avec une mention spéciale pour Arthur Kennedy auquel je trouve beaucoup de mérite d'avoir sa vie durant accepté autant de rôles qui ne sont jamais à son avantage; ici c'est un alcoolique invétéré, ailleurs un traitre ou un lâche et parfois même un tueur.
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