Avis sur Tom à la ferme

Amour vache à la ferme

Insupportable et ennuyeux, Xavier Dolan veut se démarquer et pour cela il ne fait pas dans la dentelle, tout est lourdement suggéré sans raison d’être sauf peut-être de nous mettre mal à l’aise et ça marche.

On aimerait bien sortir de la salle, son petit jeu malsain nous emmerde, j’ai entendu parler de « chef d’œuvre » mais pour qui nous prend-on ?

Une histoire glauque et poisseuse, rien de plus, un jeu de rôles mal distribués, un héros à la tonsure peroxydés et à l’attitude faussement sensuel et pour finir des relents de sado-masochisme mous du genou.

La cerise sur le gâteau c’est la scène au bistrot où l’on s’imagine enfin découvrir le secret de famille qui fait mal mais que dalle ! Une vague histoire de baston sans queue ni tête. C’est de la poudre aux yeux !

Bref un film tordu juste pour faire la différence, je passe la main sans regret c’est du chiqué de bout en bout.

Tom à la ferme s'annonce comme un thriller qui en fait n'en est pas vraiment un puisqu'il n'y a ni tension ni enjeu c'est plutôt un drame sur fond d'homosexualité avec un garçon en l’occurrence Tom qui va à l'enterrement de celui avec qui il avait une relation mais cette présence n'est du gout de son frère, un jeu malsain voir violent va alors s'installer entre les deux. Ce film aurait pu être très bien avec des personnages intéressants, un cadre qui l'est aussi ce qui aurait pu donner quelque chose d'angoissant mais c'est tout sauf le cas. Tout est dévoilé trop vite du moins c'est prévisible et le manque d'enjeu empêche de s'intéresser réellement à l'histoire ce qui fait que l'ensemble du film est ennuyeux. Xavier Dolan qui porte ici la triple casquette est pourtant convaincant dans son rôle tout comme les autres acteurs, il tente aussi d'apporter quelque chose à son film que ça soit au niveau des musiques ou à la façon de filmer mais quand ça veut pas ça veut pas. Bref, un film globalement décevant peut être que j'en attendais trop après avoir lu les critiques et les multiples comparaisons avec Hitchcock mais j'ai vraiment pas accroché en plus parfois on ne comprend rien à ce qu'ils disent ça aide pas et pourtant j'ai vu beaucoup de films comme ça et l'accent ne m'a que très rarement gêné.

Rarement un film m'a mis autant mal à l'aise face à des personnages crus et à des scènes ambigus. Les acteurs ont tous un accent canadien à couper au couteau , à la limite de l’incompréhension parfois.Impossible de s'identifier au moindre personnage tant ils sont étrange: Tom se fait frapper continuellement pas le frère de son ami décédé, il ne bronche pas , accepte tout, se fait humilier, n'a même pas le courage de quitter cette situation et rentrer chez lui. Je n'ai fais que bouillir devant ces scènes d'humiliation sans réponse. Ce grand con qui vit encore avec sa mère a 30 ans, je n'avais qu'une envie: le buter. Un film qui rend mal à l'aise mais quand on y pense, si un film arrive à jouer aussi fortement avec les émotions (bonne ou mauvaise) du spectateur, c'est qu'il est peut être pas si mauvais que ça.J'ai coupé au bout d'une heure...insupportable pour moi.

Pour ma part, Tom à la ferme tire sur une corde insensible. Outre l'ambiance cruelle du huis clos, le film ne m'a pas véhiculé d'autres émotions.

Tom à la ferme ne tient pas ses promesses.
Basé sur l’ambiguïté des personnages et leur côté malsain il ne parvient qu'à effleurer l'horreur sans jamais vraiment entrer dans le sujet.
Déception.

On sent très vite que ça va déraper et qu'on va s'ennuyer ferme. Dolan installe un climat de thriller glauque, très référencé "Psychose", puis qui glisse vers "Massacre à tronçonneuse". Mais non. Après un premier quart d'heure incertain, mais plutôt maîtrisé, le scénario bascule et ça devient très vite n'importe quoi. On voit tout venir à l'avance, et quand ce qui vient est imprévu, c'est juste idiot, voire grotesque. On a vite identifié le sujet : Tom et sa fascination-répulsion queer pour son bourreau. Retournez voir "L'inconnu du lac", tellement plus plus intelligent et subtil dans ce registre. L'arrivée d'un personnage féminin achève le naufrage. Plus rien ne tient à partir de là. La pièce - dont le film est l'adaptation - était poussive et aurait mérité un complet toilettage, que Dolan et ses producteurs n'ont manifestement pas pris le temps de faire. Il hésite à développer la fantaisie inventive qui a toujours fait son charme, mais est ici stérilisée par sa proximité avec des codes de film de genre mal assumés dans lesquels l'acteur-réalisateur peroxydé se prend les pieds séquence après séquence, pas du tout à l'aise dans le registre comico-effrayant (revoyez "No country for old man"), pas plus que dans le proto-gore. Marina de Van n'a pas la chance d'avoir la carte du "prodige" canadien, mais son "Dark touch" vaut dix fois mieux que cet exercice de style foireux, englué dans la partition vintage de Gabriel Yared, au point que Dolan semble même avoir perdu sa science de la BOF. Un seul truc à sauver : le néon du bar où Tom va boire une bière à la fin. Private joke québécois irrésistible. Ça ne suffira pas cette fois.

je ne connaissais pas du tout ce realisateur au vu des critiques et recompes je m attendais à un film splendide je fut enormement decu je n ai jamais ete dedans du debut à la fin scenario confus

film sans interet seul les acteurs principaux sauf le film du naufrage!!!!!!!!!!

Un thriller? Où ça? Non, vraiment, il n'y a pas de quoi frémir. Par contre, on s'ennuie ferme en attendant que le film débute et ce, jusqu'au générique de fin, dont la projection nous prévient que le calvaire est terminé...

Vu hier soir et très déçu.
Peut-être qu'à vouloir tout gérer, Xavier Dolan ne s'en sort pas car au final le film n'est pas du tout maîtrisé.
Les comédiens semblent peu dirigés (à part lui qui se taille une belle part de plans serrés sur lui de face). Il n'y a aucune tension contrairement à ce que nous promettaient les critiques (comparer ce film à ceux d'Hitchcock, really ?). Certes il y en a un peu au début mais après on bascule un peu dans le kitsch, un peu dans le comique, un peu dans l'homo-érotique. On prend plusieurs chemins mais en fait on ne va nulle part.
Seules les scènes avec Evelyne Brochi sont réussies.

Quelle purge ! Quand on voit au début un type qui met trois plombes à entrer dans une maison, on se dit qu'on va souffrir ! Effectivement, c'est lent, c'est long, ça n'accroche pas, les personnages sont horripilants et l'intrigue est inintéressante. Comme le film n'a pas grand-chose à dire on meuble avec n'importe quoi, le tracteur qui traine un cadavre de vache, Dolan qui ramasse un petit veau mort. Il y a bien une tentative de vaudeville avec l'arrivée de le fille, mais ça foire complètement. De plus le twist final est en totale incohérence avec le début. Quand je pense à certains critiques professionnels qui ont osé sans aucune vergogne comparer ce ratage à du Hitchcock, on se demande qui s'est occupé de leur entretien d'embauche !
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Je n'ai pas du tout accroché à ce film , je n'ai pas aimé l'ambiance et finalement je n'ai pas du tout trouvé du génie dans la réalisation que tout le monde glorifie . Glauque c'est vrai mais ennuyeux au final . Des dialogues minimalistes . De bons acteurs néanmoins . Je suis déçue .

On s'est presque ennuyés. Pas vraiment d'intrigue dans ce film tendance masochiste ou l'on navigue entre la mère folle, le fils refoulé et le gendre maso. Peu crédible et sans surprise.

Est ce qu'il suffit de se prétendre un grand réalisateur pour faire des grands films. Ce film est la preuve du contraire. Scénario mauvais, situations invraisemblables, mise en scène ridicule.

Impossible de donner un avis..
Bien que le québécois soit charmant, film totalement incompréhensible pour la frenchie que je suis.
Film en VOD sans sous-titre... 5 euros gâchés.

Un drame psychologique à l'ambiance sombre et pesante. Secrets et non dits, homosexualité dissimulée, jeu de manipulation presque masochiste, Dolan explore des thèmes, qui dans la réalisation, dérangent et mettent mal à l'aise. Il n'est pas toujours aisé de suivre le jeune réalisateur, comme cette fois-ci! Une tentative échouée, qui n'à pas de fin.