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    La Tempête qui tue
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    4,1
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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 juillet 2013
    Un film américain, où nous est raconté, presque paisiblement, l'histoire d'un village allemand, lors de la montée du nazisme, à l'aube des années 1930. Bien que connaissant Frank Borzage, et ses qualités manifestes, il semblait difficile de ne pas s'attendre à un niais film de propagande, davantage destiné à agir qu'à réfléchir, voire à persuader plutôt qu'à convaincre. Mais, finement, subtilement, presque grandement, Borzage évite tous ces pièges. Sa mise en scène se déploie librement, dégageant une émotion discrète, presque supérieure. Les personnages sont peints avec une extrême justesse, et souvent une grande humanité, qu'il s'agisse ou non de nazis. Et au milieu de tant de précision et de beauté, ce n'est finalement pas la vision américaine du monde qui est prônée, bien loin de là; il ne reste au spectateur qu'à diriger sa vie, en ayant toujours proche de soi, voire en tenant par la main, la morale universelle, où qu'il se trouve et face à toute situation contre laquelle il devra devenir lui-même, et ainsi il ne pourra jamais s'éloigner de sa propre route (15.2/20).
    mistermyster
    mistermyster

    34 abonnés 1 166 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 août 2022
    La tempête qui se lève et qui balaie tout sur son passage, le titre peut-être trompeur, mais en fait celle-ci représente le souffle du 3ème Reich, qui insuffle la suspicion, l'intolérance, et la discrimination. Ce film se déroule en 1933, tourné en 1940, donc, toutes les horreurs de cette guerre menée par les nazis n'étaient pas encore connu, et pourtant, les camps de concentrations étaient déjà en place, pour enfermer les pacifistes, les gens contre le régime, ceux qui croyait à la liberté.
    Le film prend une dimension tout autre dés l'instant où l'on annonce que Hitler devient Chancelier, la liesse des uns, fait face au scepticisme des autres et les conflits d'opinion commence. On voit ensuite l'embrigadement, la montée du fascisme, l'intolérance et l'emprisonnement. C'est un film puissant, qui a le même thème que La septième croix de Fred Zinnemann, mais qui ici, prend une dimension tout autre.
    Seul bémol, on a du mal à croire que ces acteurs Américain, Stewart en tête, mais aussi Ward Bond, soient des Allemands, et pour certains des nazis, mais le cinéma a cela de magique, de nous faire croire à l'invraisemblable, et au bout du moment peut importe qui joue dans le film, c'est le message qu'il véhicule qui compte.
    Un film rare, de qualité, qui nous présente un pan de la guerre assez méconnu.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    517 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 février 2015
    Ce film replacé dans son contexte de 1940 ne peut avoir qu'un seul qualificatif : admirable. Admirable à tous points de vue, cinéma d'abord, contexte historique extraordinairement lucide, histoire d'amour romantique et lyrique comme sait si bien les raconter Borzage. Cela étant dit, il est essentiel de prévenir le jeune public de ce qui risque de le choquer en 2015 afin qu'il ne se détourne pas de l'essentiel, c'est à dire du message quasiment universel et intemporel. Les transparents derrière les skieurs paraissent aujourd'hui ridicules de même que les vêtements totalement impossibles lors de la fuite en skis. Enfin l'évocation d'une présence divine maladroite au final est assez mal venue quand on connait la suite historique. Tout cela n'apparaissant évidemment pas à la première sortie de ''thé mortal storm''. A travers ce terrible drame, le réalisateur nous plonge littéralement dans le début du nazisme. Sur cet aspect, peu de film possèdent sa force. Inversement, peu ont sa sensibilité entièrement due à Borzage. Sa façon de faire ressemble à celle de Capra : de nombreux personnages dont aucun ne nous laisse indifférent mais sans jamais y introduire une parcelle d'humour. Margaret Sullavan (Freya Roth) et Frank Morgan (professeur Roth) sont inoubliables de même que Maria Ouspenskaia (madame Breitner) la vielle dame de ''elle et lui''. James Stewart ne se remarquerait pas s'il n'était pas devenu aussi connu et aimé, d'ailleurs Borzage en fait plus une victime courageuse qu'un héros. Ward Bond à contre emploi ayant lui un rôle détestable. Un des rares films de l'histoire du cinéma à voir absolument le plus tôt possible dés la majorité atteinte.
    Plume231
    Plume231

    3 477 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 décembre 2012
    Les films hollywoodiens qui ont dénoncé le Nazisme comme une force absolue du mal à éradiquer absolument, c'était pas encore totalement fréquent à une époque où les États-Unis n'étaient pas encore entrées dans le second conflit mondial mais il y en avait déjà quelques-uns, par contre un film qui dénonce le nazisme en y expliquant ses mécanismes diaboliques, ben ça doit être le seul... Pour résumé, avec tout le lyrisme et l'humanisme qu'on lui connait, Frank Borzage nous montre comment une idéologie néfaste détruit les hommes, tous les hommes, ceux qui sont contre, ceux qui le subissent par la peur, et ceux qui en sont atteints, avec une subtilité et une lucidité que très peu de films de la même période avaient. Un grand Borzage.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    94 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 janvier 2012
    The Mortal Storm a cette inestimable particularité d'être un film américain anti-nazi sorti avant l'attaque de la base de Pearl Harbour, soit avant la déclaration de guerre des Etats-Unis contre l'Axe. Frank Borzage fait preuve d'une lucidité écrasante face à la doctrine inhumaine véhiculée par l'Allemagne hitlérienne des années trente : le brave professeur (non aryen) que tout le monde honorait avec respect se retrouve du jour au lendemain au banc de la société, objet de tous les mépris et toutes les avanies. Nul ne doit se montrer sympathisant des exclus, sous peine d'être exclu soi-même : c'est le cas du personnage toujours probe de James Stewart, allant jusqu'à se faire tabasser par des SA haineux. La scène finale, qui dévoile un Robert Stack reconverti, est d'une sublime subtilité. Le film a certes légèrement vieilli - les décors et miniatures de paysage en carton sont assez naïfs, la poursuite en ski n'impressionne plus personne -, mais le propos pacifique lui donne une supériorité sur de nombreux films de l'époque : sous l'apparence d'une banale mais lumineuse histoire d'un Roméo et d'une Juliette qui se découvrent un amour réciproque, Borzage décrit la petite Allemagne perdue au fond des montagnes, une région perdue mais qui n'échappe pas à la montée de la haine et de la violence meurtrière du nazisme.
    ronny1
    ronny1

    29 abonnés 912 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Que voilà un beau film qui sert la propagande présidentielle américaine, contre les membres raisonnables du sénat, qui veulent éviter à tout prix que les Etats Unis entrent dans une guerre aventureuse, qui coûtera la vie à de nombreux boys.
    Mortal Storm raconte la division d'une famille tolérante et cultivée, en proie au totalitarisme enseigné par un parti unique qui a éliminé tout les autres. Aucun cliché n'est oublié : la mort héroïque de Margaret Sullavan (que Borzage dirigeât dans Three Comrades, deux ans plus tôt) qui préfère mourir plutôt que de proclamer l'idéologie des méchants, le retournement final du collaborateur qui s'aperçoit enfin comme ces idées sont frelatées, etc... Moins brillant que les films qui suivront après guerre (avec le remarquable Four Men of the Apocalyps de Vincente Minnelli), le film pose néanmoins clairement le problème de la tentation totalitaire et avec plus de finesse qu'une telle oeuvre de propagande pouvait le laisser supposer à priori.
    Au fait, les méchants de l'histoire, ce sont les nazis. Ils se sont avérés très méchants !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 octobre 2013
    C'est un des premiers films sur le nazisme. Au tout début, je me suis dit que ce film était mielleux! Mais il ne faut pas juger trop vite car dès l'annonce de : Hitler chancelier, le film se bouscule et de nombreuses péripéties ont lieux. C'est un film touchant, poignant où l'on s'attache facilement aux personnages. C'est un film qui décrit la monté du nazisme puisqu'il se passe avant 1939. Il montre la cruauté et la déshumanisation des nazis. C'est un des films sur le nazisme qui m'a le plus touché.Tout y est bien, que ce soit le casting avec un jeune James Stewart que l'histoire. Véritable arme contre le nazisme. Film à voir!
    Apleupleu
    Apleupleu

    1 abonné 39 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juillet 2020
    Meme distribution que rendez vous que l'on retrouve avec plaisir. La le trait est un peu trop gros ,ça se regarde avec plaisir , grace à james et margaret. Robert stack quant à lui est à peine reconnaissable.
    Yann Bosser
    Yann Bosser

    2 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 novembre 2011
    Ne vous trompez pas : Ce pur chef-d'oeuvre antinazi est bien davantage qu'un film de propagande Hollywoodien.Il Raconte l'exaltation de l'amour face à la barbarie, le devoir de mémoire qui toujours nous travaille. A Travers cette Allemagne de 1934, année où Hitler arriva au pouvoir, se reflète le visage d'une société déliquescente. Mais Frank Borzage croit toujours en l'Homme. Le "poète de l'amour fou", comme le surnommèrent justement les critiques de l'époque, continue son introspection des sentiments. "La Femme au corbeau", "L'Heure suprême", "City girl", ... Toutes ces odes aux sentiments sont vitales. Margaret Sullavan et James Stewart, couple anachronique dans cet univers monstrueux, sont sublimes. Il s'agit,avec "La Liste de Schindler" de Steven Spielberg, de l'oeuvre la plus bouleversante concernant les horreurs du nazisme. "The Mortal storm" forme une suite logique à "Trois camarades", toujours avec James Stewart, Margaret Sullavan et Robert Young, qui racontait l'histoire de trois amis dans l'Allemagne des années trente. Sublime.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 mars 2012
    une merveille absolue, Margaret Sullavan Borzage, à quand les rééditions des fims parlants de Borzage découverts au ciné de minuit et depuis jamais revus?
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