Avis sur Camping 3

"Camping 3" ressemble aux précédents, mais ici avec un petit plus au niveau de l'évolution du fameux Patrick Chirac, un peu fatigué et dépassé par ces trois jeunes garçons, frais et dans le vent, auxquels il devra forcément se confronter !
Après une impression assez nette de trop surjouer, Franck Dubosc se pose enfin un minimum; et ainsi la relation qu'il noue avec ces trois jeunes qui lui collent à la peau, est finalement une assez bonne idée sur plan du lien intergénérationnel !
De bons clins d'œil en émanent plus d'une fois, ce qui fait souvent sourire et permet une ambiance tendre et bon enfant !
Restent assez souvent quelques gags bien lourds, notamment sur l'homosexualité, qui auraient pu être évités ou vus sous un autre angle, avec au moins plus de finesse et de tact...
Et un scénario léger qui vise plutôt une suite de situations qui se succèdent ou qui rebondissent les unes sur les autres, tels ces départs programmés des trois "colocataires" qui se répètent...
Il n'en reste pas moins que si l'ensemble du film est une caricature du monde du camping avec des personnages récurrents bien typés, celle-ci n'est ni féroce, ni méchante, sans vulgarité aucune, mais elle sait au contraire faire vieillir cette petite bande avec bienveillance et malice !
Alors même si on ne s'attend pas à une merveille en restant dans le même registre surtout après "Camping 2" à mon avis nettement moins intéressant, cette suite de Fabien Onteniente où la tendresse pointe gentiment son nez, n'est donc pas forcément à jeter aux orties aussi vite que cela !

Camping 3 : Re voila nos campeurs préférés des Flots Bleus, ils sont toujours au rendez vous l’été et met du soleil la ou il y en a pas. C’est vrai que"on passe un bon moment et ça donne le ton des vacances quand l’été de nos jours rime avec pluie ^^. Enfin, ils sont de retour, les habitués, des nouveaux, des absents, dommage pour certains mais c’est toujours un plaisir de les revoir. Et c’est l’épisode de la maturité pour moi, il est bien fait, les personnages sont entre : ils gardent les habitudes et ils changent un peu. Et c’est bien de les voir évolués un peu les anciens et les nouveaux sont bien intégrés, ça donne un bon contraste et du dynamisme. Donc franchement, les personnages sont bien, toujours sympas a suivent, ils ont des situations bien cocasses, surtout Polo, qu’est ce qui lui arrive ^^. Bon par contre, il y a un moins bon dosage des personnages des fois, la famille de la fille, campé par Jugniot/Laroque est un peu sous exploité et même a la fin, on ne sait pas ce qui devint, et le couple Pic est légèrement mit en retrait, dommage car le petite problème de Mr Pic était bien sympa et aurait pu être encore mieux exploité. Mais sinon, globalement, c’est toujours aussi amusant de les suivre, les 3 ados sont bien intégrés a l’équipe. Et notre Patrick Chirac qui est vraiment le personnage le mieux travaillé, et je trouve que pour tous, il y a eu un vrai travail sur les dialogues et les gags qui sont mieux choisit, c’est des fois bizarre car le film peut sonner plus sérieux dans le rythme. Déjà, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de silence et moins de musique, ça peut sembler bizarre et donné ce ton sérieux mais ça permet de mieux travaillé les scènes, le rire et l’émotion et c’est appréciable pour le troisième opus de maturité. Donc voila, un très bon troisième épisode, les acteurs sont bien, on rigole, il y a des bonnes blagues et scène cocasse, ça donne le ton des vacances, bon vers la fin, ça part un peu en live et certains scène sont donc un peu abusé… mais franchement, pourquoi ce privé. Je ne sais pas si il y en aurait une suite, car après, ça peut faire beaucoup, pour moi 1 c’est bien, 3 c’est bien aussi, 4 ça trop des fois mais pourquoi pas… faut jamais dire jamais.

« Je vais vous rappeler les basiques : ici, on dèbarrasse son bol, on lave son bol, on range son bol. » C'est clairement le moins bon des "Camping". Ça ne mène, si on peut dire, pas très loin, mais on le sait la comèdie populaire aura toujours des amateurs : ne serait-ceux qui partent chaque ètè en vacances pour se retrouver des annèes durant dans le même camping! Dans ce nouvel opus, Fabien Onteniente aborde sur le mode humoristique la question de l'homosexualitè et de la maladie d'Alzheimer! Quelques gags poussifs, une bonne humeur d'ensemble et une certaine tradition française qui veut que la beauf attitude donnè au Camping des Flots Bleus pallie le manque d'invention de nos films comiques, lui assure tout de même un certain succès auprès du public, avec près de 3 millions d'entrèes durant l'ètè 2016! Ce troisième volet n'est pas particulièrement ennuyeux mais on peut cependant regretter que la mèdiocritè de la rèalisation ne mette que très mal en valeur nos campeurs que sont Patrick Chirac, Paul Gatineau, Jacky (Claude Brasseur, presque touchant) et Laurette Pic! Le moins que l'on puisse dire c'est que Franck Dubosc ne dènature pas son personnage en gardant le côtè clownesque et lunaire! A ses côtès, Antoine Dulèry rèjouit avec une handicapèe (pauvre Cristiana Reali) dans une scène de drague pour le moins dècalèe! Gèrard Jugnot, lui, cabotine, de même que Michèle Laroque, mal employèe! Quant au trio de jeunes ados, la prestation tourne court et èchappe au rèalisateur! Mais le campeur standard y prendra plaisir à retrouver le Camping des Flots Bleus, avec ses habituès, ses blagues vaseuses (les 2be3), ses soirèes karaokè et ses apèros à volontè! Idèal pour les grandes vacances mais n'en demandons pas plus à Onteniente qui tombe plus que jamais dans des situations comiques exagèrèment tèlèphonèes! Musicalement parlant, c'est le rappeur Maitre Gims qui signe le tube de l'ètè (« Ma Beautè »)...

Grosse déception par rapport aux deux premiers épisodes : le casting se vide de sa substance et les remplaçants ne sont pas à la hauteur, la faute à un jeunisme qui n'a pas plus de propos que de personnalité. Le scénario est aux abonnés absents et la présence de Jugnot et Laroque est arnaque. Les gags sont souvent lourds et parfois gênants. Reste Dubosc, qui se démène pour sauver le bateau du naufrage... Une triste opération commerciale, celle de trop probablement.

Avec ce troisième volet de la saga "Camping", le réalisateur Fabien ONTENIENTE rectifie le tir après un second opus loupé. Il redonne ainsi des couleurs aux aventures estivales de Patrick CHIRAC. "Camping 3" parvient efficacement à parler du temps qui passe, de la crise économique et de la solitude. Tout n'est pas parfait, mais on passe un agréable moment de divertissement, avec quelques gags réussis. Une fois de plus, Franck DUBOSC assure le spectacle dans son rôle d'éternel loser.

Messieurs Onteniente et Dubosc, lorsque vous faites une campagne de promotion en répétant que vous avez fait un troisième film parce que vous aviez trouvé une histoire à raconter, vous auriez pu avoir l'obligeance d'écrire un scénario qui va avec.
C'est extrêmement brouillon, des histoires sont lancées sans être finies, elles semblent rajoutées pour accueillir les gros noms présents au casting. Certains gags sont limites, voire de mauvaise goût mais surtout, la plupart ne sont pas drôle. Ce n'est absolument pas la comédie de l'été comme les deux premiers l'ont été.
Bref, plutôt déçu.

Après un deuxième film qui a frôlé la catastrophe, Fabien Onteniente est de retour derrière la caméra, et, contre toute attente, est parvenu à nous offrir un troisième film sympa comme tout et bien plus supérieur à son décevant prédécesseur. Quel bonheur de retrouver l'humour patoche et plutôt efficace du premier film, et quel plaisir de retrouver quasiment toute l'équipe, à laquelle vient s'ajouter des petits nouveaux tels que le trio d'ados, Gérard Jugnot et Michèle Laroque. Bien que le film prenne par moment des allures de téléfilms façon Camping Paradis, globalement cette comédie reste plutôt bien aboutie et agréable à regarder, surtout en ce moment à cause de la météo peu encourageante et aux événements dramatiques inhumains. 2016 est une année où les français ont besoin de rire, et cela fonctionne plutôt bien avec Camping 3, bien que ce ne soit pas un grand film nous faisant rigoler à gorge déployée du début à la fin! À voir, pour l'humour agréable et bon enfant du premier film, et au trio d'ados qui vient apporter beaucoup de fraîcheur à cette trilogie, malgré cette romance pompeuse et clichée qui vient un peu briser le rythme du film. À voir pour passer un bon moment.

Le moins que l'on puisse dire c'est que 2016 est vraiment une année décisive pour le cinéma Français, beaucoup de saga de renom font leur "come back" et après Les Visiteurs 3 en avril dernier, c'est au tour de Camping de faire son retour dans les salles obscures. Et quoi de mieux pour commencer l'été que de retourner faire une petite virée aux "Flots Bleu" ?! ^^
Toujours sous la caméra de Fabien Onteniente, 6 ans après le deuxième opus et symboliquement 10 ans après le premier, Onteniente nous réinvite à prendre des vacances en compagnie de la "bande à Patrick" pour une nouvelle aventure estivale dans laquelle notre célibataire Dijonais en slip de bain bleu préféré va se retrouver à devoir héberger un trio de jeunes sous sa tente...de quoi pimenter les vacances et l'occasion d'apporter un bon coup de jeune au camping d'Arcachon ! Voilà pour le pitch global. Et qu'il est bon de retourner en territoire connu, de revoir tous ces visages familiers, on replante la tente et on ressort les tongs pour notre plus grand plaisir !
Disons le franchement, Camping 3 ne réinvente absolument rien; clairement ici on reprend le même schéma scénaristique, les mêmes tournures ect. La formule est donc exactement la même que celle des 2 premiers films à savoir: de nouveaux venus arrivent aux Flots Bleus, sont en galère puis rencontre Patrick, se lient d'amitié avec lui et finissent par passer le meilleur été de leur vie au camping. La chanson on la connaît bien au bout de 3 et pourtant ce n'est pas de la lassitude qui en ressort (du moins en premier) mais bel et bien cette ambiance fraîche détendu et toute cette bonne humeur d'un charme qui n'a rien perdu même au bout de 10 ans avec ses soirées Shogun, ses après midi plage,ses apéros ect . La sauce prend toujours, c'est toujours aussi amusant et drôle, sans prise de tête. Après, la seule différence avec les deux premiers Camping c'est le "client" en question et ici, alors que les deux premiers épisodes mettaient en scènes des adultes un peu paumé ou en plein problèmes de couples, on a déjà non pas un mais 3 touristes pour le prix d'un mais en plus ce sont des jeunes, ce qui selon moi est une bonne base pour ce 3ème opus car à la fin ça commençais plus à ressembler à du téléfilm pour adultes confirmés qu'autre chose. L'idée est bonne car ça permet de changer un peu l'ambiance habituelle et d'opposer les générations. Sur ce point c'est quand même un peu dommage car on n'a pas vraiment de "guerre" à la projet x ou nos pires voisins mais ça n'empêche pas les situations comiques attendues par rapport au gouffre culturel générationnel.
Quelque part, le film donne vraiment l'impression (en faisant une critique assez cliché du portrait type du "jeune" de nos jours) de passage à témoins d'une génération à l'autre car si Patrick, Paulo et les autres ont pris un coup de vieux dans cette suite (ils le disent eux mêmes, ils sont plus tous jeunes), nous aussi, 10 ans qu'on les côtoie, ça nous rajeuni pas cette histoire. Bien entendu les acteurs sont toujours au top bien qu'on notera quelques petits coups de mou chez certains (comme notre Jacky^^) et aussi la présence de Gérard Junio et Michelle Laroque complètement inutile mais Franck Dubosc lui a toujours ce charisme incroyable. Mention spéciale aux 3 jeunes qui jouent plutôt bien.
Après le film pêche un peu au niveau du rythme, à peine ça commençait à partir out of contrôle qu'on doit déjà dire au revoir, la fin arrive trop vite. Mais on se régale quand même de bonnes touches d'humour et de répliques toujours aussi cultes comme la plus célèbre: "On attend pas Patrick ?!" ou encore celles sur les pastis. Au bout du compte, Camping 3 c'est un vrai bon rendez vous entre potes, toujours aussi fun et détendu, c'est LA comédie de cet été 2016 à aller voir. Maintenant apéro !
PS: la fin conclu bien l'ensemble, mieux vaut laisser tel quel sans faire de 4.

Quand un beauf de la réalisation rencontre un beauf de scénariste ça donne forcement un film de beaufs,il n'y a pas de miracle. Camping 3 c'est l'histoire d'un gars qui va planter ces sardines en plein milieu de la société française,enfin ça c'est ce que pense Dubosc et Ottenliente. J'adore l'argument du on fait des films populaires l'élite nous juge parce que c'est populaire,ah mais non ça ne tient pas,car personne ne vous juge car c'est populaire c'est parce que c'est mauvais que vos film se font descendre,ce n'est pas une histoire de peuple bas du front et d'élite qui vous regarde de haut,non c'est juste que tout est nul dans ce que vous proposer. Vous faites l'erreur grossière de croire que populaire veut dire qu'il n'y a pas besoin de qualité,mais ça n'est pas ça faire du cinéma populaire. Selon vous vous seriez des incompris car vos films (hé oui c'est déjà le troisième) s'adressent aux vrais gens à ceux du peuple,ceux qui savent ce qu'est la vraie vie. Mais être populaire veut dire rassembler tout le monde et toucher tout le monde. Proposer des gags ultra pourrit dans un scénario inexistant c'est votre définition du film populaire. Mais c'est avec ce genre de produit médiocre que l'on forme des clivages. Il y a ceux pour qui on fabrique de la daube et qui la consomme sans rien dire et les autres. Les éduqués qui vont rechigner à avaler ce genre de produits dégueulasse. C'est justement à vous fabriquant de film dit populaire de faire de la qualité afin de faire évoluer les gens vers quelque chose de meilleur et de ne pas simplement leur présenter quelque chose de décérébré à la porté du premier crétin venu. Ha ouais mais ça vous savez pas faire, alors vous produisez ce genre de merde et vous vous retranchez sous l’étiquette du film populaire que l’élite prend un malin plaisir à dégommer. Mais jamais personne n'a dit qu'un film populaire doit être un truc mal écrit et beauffissime on peut très bien allier le bon et le populaire. Ben oui c'est moins facile à faire mais ça n'a rien d'impossible,mais évidement il est plus facile de jouer à la victime de l’incompréhension de sa daube par une élite qui décidément ne comprendra jamais le peuple. Mais il y a tout un tas de gens dont je fait parti qui ne sont nullement issue de cette élite et qui trouve ce cinéma méga débile et pas un instant représentatif de ce que signifie populaire.

Certes nous sommes quasi tous d'accord pour dire que ce 3ème volet est meilleur que le second, mais ce n'était pas un objectif bien difficile à atteindre. Donc nous voilà reparti à Arcachon avec un Patrick Chirac qui a pris de la bouteille et ça lui va plutôt bien, il est plus posé. On rit à quelques scènes ou quelques dialogues mais on fini quand même par trouver le temps long tant les gags sentent le réchauffé et le scénario manque d'originalité. La nouveauté 2016 ? L'incorporation de 3 jeunes pour donner du sang neuf au camping des Flots Bleus et à son équipe d'amis vieillissants. Ok, pourquoi pas, sauf que ça ne fonctionne pas, c'est truffé de clichés, et comme si ça ne suffisait pas on nous colle en plus une amourette entre un de ces 3 jeunes et une fille de famille bourgeoise (on atteint là le summum du cliché !). Passons sur le (très) lourd running gag du pote supposé homosexuel qui n'a semble t-il pas été très apprécié du public et on le comprend. Bref, la bande annonce ne laissait rien présager de bon et je n'ai pas été très surpris du résultat final...

Fabien Ontoniente revient en compagnie de Franck Dubosc, Claude Brasseur et Antoine Dulery dans le 3ème volet de Camping. Et on est bien pressé que les vacances se terminent...

Camping 3 est le volet le plus faible de cette trilogie. Les histoires quand il y en a ne sont pas aboutis. Pour faire vivre le personnage de Jacky Pic, on lui fait perdre la tête pendant tout le film et l'on croit que jouer dessus pendant 1h45 permettra de rendre le film drôle. Le soucis que le couple Pic et l'amie Polo ( recemment divorcé de Sophie) n'ont rien d'interessant dans ce film. Il n'y a pas de grande péripetie, hormis peut-être à la fin, on ne suit pas vraiment les personnages. On regarde 3,4 personnages dans le camping et on regarde leurs routines. Non là STOP ! L'histoire avec les jeunes ne débouchent sur aucune morale (enfin si que Patrick doit accepter son âge) et même lorsqu'il s'en dégage un peu c'est insignifiant. On peut dire tout de même que Franck Dubosc essaye de porter le film comme il peut, mais il n'est plus le même acteur d'il y a 10 ans et ce rôle de Patrick Chirac ne lui correspond plus trop. Je ne vous dit pas que je n'ai pas lacher deux trois sourires pendant le film, ça serait faux. Mais le tout est vide.

Fabien Onteniente est très mauvais dans sa réalisation. Rien que l'introduction des personnages principaux qui aurait pu avoir un peu de classe, est le visage de ce qu'il fait tout au long du film.

Camping 3 est une suite désastreuse sans doute dominé par l'appat du gain car niveau idées scénaristiques et gags, on frôle la nullité.

"Camping 3" est une bonne comédie française qui n'est pas novatrice certes, loin de là même, mais on y passe un très agréable moment. J'ai eu l'occasion de le voir mardi dernier en projection surprise où environ cent cinquante personnes, dont moi, allaient voir un film inconnu. Tout le monde était persuadé que c'était le nouveau volet de la saga "Les Visiteurs" et quand le logo du distributeur "Pathé" est apparu à l'écran au début du film, nous étions tous persuadé qu'il s'agissait bel et bien du troisième opus de la saga. Et au final non, nous avons eu le droit de voir quatre mois à l'avance les nouvelles aventures de Patrick Chirac !
Un producteur est venu nous présenter ce nouveau volet de cette saga dont les deux premiers films étaient plutôt bons. Il nous a précisé que le film qu'on allait visionné était une copie de travail et que ce n'était en aucun cas la version finale du film et que, grâce à cette projection test, nous allions pouvoir aider l'équipe du film présente à la fin pour récolter nos avis pour ainsi dire les défauts du film et qu'ils puissent corriger certaines erreurs et qu'ils puissent améliorer certains passages.
Ma critique est donc basée sur la copie non définitive du film que j'ai pu voir. Certains éléments ont donc pu être changés ou même supprimés, ou d'autres séquence sont pu être rajoutées. Mais de ce que j'ai pu en voir, ce nouveau film s'inscrit dans la droite lignée du premier, qui était déjà supérieur au second.
Par exemple, de ce que j'ai pu voir, il y a quelques défauts de décors de fond (dans la voiture, les images de l'autoroute à travers les fenêtres tremblaient donc on sentait que c'était pas de vrais décors), mais aussi quelques problèmes de son (bruit des vagues au début notamment), de luminosité (téléphone) et aussi, il y a des scènes qui gâchent vraiment le film. On rigole bien et d'un seul coup, il y a un personnage qui insulte... On était tous d'accord dans la salle : personne n'a rigolé.

J'aimerais ne pas trop spoiler vu l'avantage que j'ai eu de le voir autant en avance, mais je le conseille si vous avez aimer les deux premiers films. Il est à la hauteur du premier et est meilleur que le deuxième. Bon même si la saga reste bonne dans l'ensemble, ce n'est tout de même pas la meilleure saga en terme de comédie. Mais j'avoue que ce troisième opus est plutôt original car il n'est pas vulgaire, c'est léger et il y a beaucoup de jeu de mots très bien trouvés. On rigole tout le long, on ne voit pas le temps passer (il dure une heure quarante quand même sans le générique, du moins la version que j'ai visionné) et surtout, on retrouve nos personnages préférés : Franck Dubosc avec son rôle de Patrick Chirac, Claude Brasseur alias Jacky Pic et plein d'autres.

Mais là aussi j'étais un peu déçu car il n'y a pas beaucoup de personnages par rapport aux deux premiers. Il manque au moins deux personnes.

Certains films sont tellement mauvais qu'ils ne méritent même pas qu'on leur rédige une critique. Celui-ci en fait parti! En fait, ce film n'est pas mauvais, il est nul. On se demande comment les producteurs ont pu donner leur aval à la lecture d'un scénario aussi creux et vide de toute originalité.
Il est évident que si il n'y avait pas eu les deux premiers épisodes, celui-ci n'aurait jamais vu le jour et personne ne s'en serait plaint. Il ne se passe rien dans cet épisode sauf que de réitérer les gags émoussés des deux premiers.
Bref, passez votre chemin...

Le retour des Flots Bleus pour une troisième session des chroniques de ses campeurs est-il une bonne nouvelle ? Objectivement et cinématographiquement, non ! Le premier était une aimable pochade et faisait passer un bon moment en compagnie de personnages truculents et savoureux bien que tout cela sente le formatage télévisuel à plein nez. Mais son succès amena une suite, totalement anodine et répétitive, qui a écorné la sympathie éprouvé pour le premier. Et même si celui-ci n’est pas pire, il ne relève franchement pas vraiment le niveau et s’avère totalement inutile.

Pour apporter un peu de nouveauté à un concept de film qui tourne en rond et dont l’unité aurait été la meilleure des idées, Patrick Chirac se voit affubler de trois jeunes pour ce nouvel été. Si cela entraine quelques répliques savoureuses et une ou deux réflexions bien senties sur les travers et la mode des jeunes d’aujourd’hui, force est de constater que cela ne méritait pas nécessairement un nouveau long-métrage. Et que dire de Gérard Jugnot et Michèle Laroque, venus payer leurs impôts dans des rôles ridicules, le premier nous resservant exactement le même rôle que celui qu’il tenait dans « Baby-sitting », en l’occurrence le vieux bourgeois facho. Finalement, c’est Franck Dubosc qui s’en tire le mieux dans le rôle qui l’a rendu célèbre et pour lequel on peut avoir un peu d’affection. Les autres en sont réduits à un unique gimmick de comédie : Antoine Duléry et sa supposée homosexualité (pas très fin) et Claude Brasseur et son début d’Alzheimer (drôle au début, lassant sur tout le film).

Fabien Onteniente ne cherche même pas à améliorer sa mise en scène toujours aussi plate et pas meilleure qu’un épisode de « Camping Paradis ». Et le pire est de se trouver dans une salle pleine qui ne rit presque jamais alors qu’on est censé assister à une comédie populaire. Mais populiste serait le mot le plus indiqué car de l’horrible musique du générique par Maitre Gims aux dialogues au ras des pâquerettes en passant par le côté beauf de l’ensemble, tout semble indiquer qu’on veut ratisser large, surfer sur une supposée mode et ne pas perdre les spectateurs et fans des deux épisodes précédents. Au final ce qui se veut potache est plutôt lamentable et le degré de bêtise de l’ensemble atteint des niveaux que la comédie française en général semble persévérer à suivre. Bizarrement, on ne s’ennuie pas trop mais espérons que c’est vraiment le dernier !

Camping 3 est un film sympa et pas mal. On revient 10 ans déjà après le premier qui restera sans conteste le meilleur, mais ici la pointe nostalgique fait son effet et le fait que ça se déroule toujours au même camping culte des Flots Bleus montre bien la petite réussite de ces comédies d’été. Cette suite ce place au niveau du second mais est encore un peu en dessous selon moi avec de la déception dans l’air.
Je vais surtout évoquer les reproches que je lui fait en commençant par cette séquence d’ouverture très ringarde qui s’ouvre sur le dernier titre de Maître Gims, Ma Beauté remixé par mes soins, Ma Mocheté, que je n’apprécie pas du tout et qui de toute manière ne correspond pas à mon sens à la série de films. Le manque du personnage de Sophie Gatineau interprétée par Mathilde Seigner qui était présente dans les deux premiers se fait évidemment ressentir très fortement puisqu’elle était un pilier et que du coup Paul Gatineau interprété par Antoine Duléry se retrouve seul et moins bon même si on aura droit à quelques séquences drôles. Bon le reste tiens néanmoins la route mais quelques gros clichés font leurs apparitions et le rire pas toujours au rendez-vous-même si dans l’ensemble on passe un bon moment avec quelque chose d’assez frais.
Au-delà de la séquence d’ouverture, la bande son est comme dans les précédents opus assez bonne avec un mélange sympa de musiques connus et quelques découvertes comme ce titre sympa et frais de Dany Key, Don’t Want To Go Home.
Le réalisateur Fabien Onteniente qui a réalisé également le 1er et le second film signe ici son 11ème long métrage et sa réalisation reste bonne comme ses précédents. Au niveau du casting tous y sont toujours aussi bons et les nouveaux ne font pas pâle figure et c’est tant mieux. Franck Dubosc qui manque peut-être un poil de mordant comique dans cet opus, Antoine Duléry, Claude Brasseur, Mylène Demongeot, Louka Meliava, Jules Ritmanic, Cyril Mendi, Gérard Jugnot, Michèle Laroque, Philippe Lelouche un poil décevant et Laurent Olmedo y sont bons.
Cela reste dans la même veine, ça se réinvente dans la continuité, c’est en dessous des précédents mais ce n’est pas la honte non plus, donc on peut se laisser tenter encore une fois par cette troupe adepte du Camping.
Ma note : 6/10 !