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bsalvert
329 abonnés
3 471 critiques
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2,0
Publiée le 9 novembre 2013
ce film raconte un fait divers, et porte sur une histoire vraie dont beaucoup d'éléments sont inconnus. Le manque flagrant de rythme et d'explication laissent l'énigme entière et un grand sentiment de frustration. PLV: François Cluzet reste efficace dans les rôles de taiseux.
Adapté du célèbre fait-divers de 2009, 11.6 est le deuxième film du réalisateur Philippe Godeau et marque aussi sa seconde collaboration avec François Cluzet après Le dernier pour la route, un film poignant sur la lutte d’un homme contre l’alcoolisme. En choisissant d’adapter l’affaire Musulin, le réalisateur aurait pu se lancer dans un film policier palpitant, mais ce dernier préfère se centrer sur ses personnages et leurs relations, intéressé plus par l’aspect sociologique que par le braquage lui-même.
Hélas le film, servi par des comédiens dans la caricature, de Bouli Lanners à Corinne Masiero, n’est qu’un ramassé de clichés sans intérêt enveloppé dans une mise scène d’une extrême banalité. 11.6 souffre d’une exposition beaucoup trop longue et parfois forcée, menant tardivement à la fameuse scène du détournement, complètement ratée et dénuée de toute tension dramatique. François Cluzet ne sauve malheureusement pas les meubles, et représente en fait un des plus gros défauts du film. En effet, malgré sa prestation honorable (comme d’habitude) l’acteur ne semble pas à sa place et ne colle pas vraiment au personnage décrit par Philippe Godeau.
Au final 11.6 est à l’image de son affiche, sans aucun relief. Sans être d’une nullité extrême le film n’en reste pas moins banal et n’aurait pas du dépasser le statut de téléfilm. Pour vous consoler je ne peux que vous recommander le beaucoup plus réussi Le convoyeur de Nicolas Bouhkrief avec Albert Dupontel et Jean Dujardin.
J ai adore. François Cluzet est fantastique comme d habitude. Le plus drôle que Tony M. habitait pas loin de chez moi à Villeurbanne,rue Louis Braille et allait dans la même salle de sport que mon mari, le matin on le voyiait promener le chien. À voir
Reconstitution d'un fait divers très médiatisé, en l'occurrence celle de Toni Musulin un convoyeur de fonds qui aura réussi a dérober 11,6 millions d'euros en 2009, ce thriller possède une mise en scène quelque peu classique. Mais on est tout de même captiver par ce long-métrage, car le personnage principal est vraiment énigmatique (on ne saura jamais pourquoi il a dérober tout ce butin!) et aussi par rapport à la performance très sobre et talentueuse de François Cluzet. Un thriller dramatique par marquant mais qui mérite le détour.
L'histoire est impressionnante avec des acteurs qui jouent à la perfection. Mais je pense que le film aurait du etre tourné dans 5 ou 6 ans pour connaitre l'histoire de Musulin et de ses 2 millions d'euros qui sont volatilisés.
11.6 est un très bon film, très bien fait, avec un casting super, surtout l'excellent Cluzet, les décors sont nickel, y'a du suspense même si on connait un peu l'histoire, bref un très bon film.
Mauvais ! A la base je venais voir le film pour François Cluzet, puisque j'adore cet acteur. Et je me suis retrouvé devant ce film ressemblant à un Ocean Eleven raté.. On s'ennui beaucoup en espérant qu'à la fin, ces moments d'attentes valent le coup, et la fin n'est malheureusement pas à la hauteur des espérances. J'ai vraiment été déçu du film, même si François Cluzet jouait extrêmement bien son personnage.
Tout simplement sortie ravie de cette projection! Je n'étais pas forcément tentée par le film après la bande annonce, mais j'ai vite été entrainée dans l'intrigue. Le film est superbement tourné et joué. François Cluzet interprète son personnage avec brio et mystère. Personnage énigmatique, on aurait quand même apprécié connaitre un peu plus les motivations et explications de Toni Musulin qui reste encore aujourd'hui un mystère sur de nombreux aspects! Film sombre, triste mais tellement réel...A voir!
Il n’est pas surprenant que le personnage de Toni Musulin et son acte à forte résonance médiatique aient intéressé le cinéma. Et le film s’avère très réussi lorsqu’il dépeint un personnage mal dans sa vie et et rejetant son monde, il l’est beaucoup moins lorsqu’il expose longuement son plan.
L'affaire Toni Musulin racontée à travers le portrait d’un personnage complexe et fascinant, porté par l’interprétation sobre et convaincante de François Cluzet.
Toni Musulin, convoyeur de fonds de son état, défraya la chronique en 2009 pour avoir volé dix millions d'euros dans son fourgon. Si l'essentiel du butin a été récupéré, deux millions et demi manquent à l'appel. Et personne ne sait où ils sont passés. L'hypothèse la plus plausible, en tout celle qui m'a traversé spontanément l'esprit, étant que Musulin a planqué son argent dans un coin. Aura-t-il l'opportunité de les récupérer et de les dépenser un jour ? Il n'est pas stupide. Même libéré, il doit se douter que les policiers ont sûrement gardé un œil sur lui et que se trimballer autant d'argent en passant inaperçu est mission impossible. Même avec son goût du secret. Car Musulin n'explique rien. Et n'est finalement pas grand-chose de plus. Un convoyeur de fonds, ça d'accord. Mais quoi d'autre ? Un type désagréable, capable d'être aimable un jour et d'envoyer balader tout le monde le lendemain sans réelle justification. Accro au sport. Aux belles voitures. C'est peut-être là que se cache le véritable Toni Musulin. Un poil à gratter dans son entreprise. Toujours prêt à tenir tête à ses patrons qui, par ailleurs, se contrefichent pas mal de ses états d'âme...et de ses heures supplémentaires non payées. La rentabilité avant tout. Un côté Robin des Bois. Mais à l'inverse de ça, c'est un collègue qui trahit les siens. Qui est incapable d'avoir une relation avec une femme. Qui veut finalement faire comme tous ceux qui ont beaucoup d'argent. Faire le malin en Ferrari. Jouer au casino. Aller dîner dans de bons restaurants. Une personnalité complexe, difficile à cerner. Un peu Docteur Jekyll et Mr Hyde sur les bords. Génie, escroc, ou pauvre type vivant au jour le jour suivant son humeur. Un jour, on aura peut-être la solution.