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jaja77
57 abonnés
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2,0
Publiée le 14 avril 2013
que dires de ce thriller, pas grand j'avoue.c'est assez mou sans suspense. en effet, il ne se passe pas grand chose bien que françois cluzet soit un bon acteur. en gros, je mets 2 étoiles uniquement pour mr cluzet qui rattrape le film. il sera dans les oubliettes.
Ce film a probablement été réalisé trop tôt... En effet, on apprend rien de nouveau sur l énigmatique Toni Musulin qu on ne sait déjà ! La part de mystère est toujours présente et il aurait été bon de filmer ce récit avec plus de recul et davantage de révélations. Car à part nous montrer des images relatant l histoire de ce casse, le film ne sert à rien. Le film n est toutefois pas mauvais et François Cluzet est comme à son habitude excellent.
Considéré comme beaucoup par un héros, ce que je n'ai jamais réellement compris, je n'ai pour ma part jamais été fasciné par Toni Musulin, d'autant que j'ai toujours suivi cette histoire d'assez loin. Il m'a semblé toutefois intéressant d'aller voir ce film pour me faire une idée plus précise de la chose. Mais pour moi, le mystère reste entier. Ce qui ne m'a pas empêché d'apprécier "11.6" qui quoi qu'il en soit pose beaucoup plus de questions que n'apporte de réponses, laissant forcément le spectateur sur sa faim. Cette évocation est de toute façon portée par François Cluzet, aussi impeccable que d'habitude, qui campe un caractère finalement impénétrable. Voilà une expérience intéressante, presque palpitante, mais également étrange. Cependant, rappelons-le une fois de plus : voler, c'est mal.
Un film intéressant sur un fait divers incroyable paru en 2009, et sur un personnage qui au final doit être assez désagréable à vivre au quotidien, aussi bien avec ses collègues qu'avec sa compagne. François Cluzet est comme d'habitude impérial, mais il manque quelque chose pour que ce film décolle vraiment, peut-être voudrait-on en savoir plus sur les 2.5 millions restant ? En tous cas, on apprend pas grand chose de plus que ce qu'on connaissait déjà, dommage.
Ce film est une belle déception pour moi. Je n'ai jamais réussi à vraiment entrer dans l'histoire. Tout d'abord, j'ai trouvé les acteurs pas terribles (Cluzet est pas mauvais mais sans plus) avec la palme pour Corine Masiero particulièrement antipathique et pour laquelle je ne ressent pas la moindre compassion. La préparation du casse est intéressante (c'est bien là le principal intérêt du film), mais malheureusement totalement pollué par les histoires secondaires et inintéressantes. J'ai trouvé les musiques pas mal, mais absolument pas dans le ton du film ou du personnage. Il y a aussi un manque de rythme assez flagrant. Bref, une déception pour moi alors que je suis plutôt friand de ce type d'histoire.
Le thriller au suspens entier jusqu'aux dernières minutes, peut lasser certains spectateurs, tant le comportement du héros de l'histoire paraît absurde. La conclusion est intéressante, bien que pas assez exploitée à mon goût, par trop de retenue. Un casting et des acteurs natures avec une plongée dans un quotidien professionnel qui paraît réaliste, nourrit la trame agréablement. A voir pour les amateurs de Cluzet.
L'histoire est bien menée, François Cluzet très sobre et discret à l'habitude. Cependant, on peut regretter la partie avant le braquage, c'est à dire sa vie, ses déboires, ses collègues beaucoup trop longue, par rapport à l'après braquage qui dure beaucoup moins longtemps, et ça c'est bien dommage. On a même envie de dire que le film ne retranscrit que sa vie avant, tant le lien est cassé entre la première partie et la deuxième. Le film est prenant, il apporte un peu de curiosité, mais on aurait pu avoir mieux.
Faute de nous apprendre ce qui s'est réellement passé (et pour cause, personne à part l'intéressé ne le sait), Philippe Godeau nous offre un long-métrage dans l'intimité de Toni Musulin formidablement interprété par François Cluzet. Sa prestation de très haute volée nous permet de ressentir toute la pression qui pèse sur ses épaules. Celle du quotidien, de la morosité, du manque d'ambition ambiant, de l'absence de rêve atteignable et de l'irrespect de ses supérieurs. La cocotte minute Musulin reste sur le feu et peaufine son coup de A à Z. Suivre l'homme dans ses faits et gestes, quasiment jusque dans sa tête est un délice dépaysant. Le film offre une intensité qui empêche le spectateur de s'ennuyer un instant. Les paysages et d'une manière générale l'image sont très beaux. Après, chapeau d'avoir réussi à faire un film qui soit captivant comme ça grâce à la forme, mais le scénario reste un peu vide et ne mène nulle part. Ça, on le savait depuis le début, donc il ne fallait pas s'attendre à autre chose. Belle surprise en somme, pour un film qui pouvait être casse-gueule.
L'approche psychologique du personnage est privilégiée au casse en lui-même. Mais même si François Cluzet est plutôt convaincant (pour une fois) le film peine à captiver et les moments d'ennuis ne sont pas rares. Vraiment dommage car le sujet et la personnalité complexe de Musulin se prêtait à bien mieux.
Aussi spectaculaire soit-il, difficile de re-créer de suspense lorsqu'on réalise un film sur un fait divers qui a fait la une des médias il y a seulement 4 ans. Le réalisateur a pourtant réussi à faire monter petit à petit une tension insidieuse, sur fond de drame social, essentiellement grâce à François Cluzet sans qui ce thriller ressemblerait davantage à une épisode de "Faites entrer l'accusé". Génial pour ceux qui découvrent l'affaire, pour les autres, l'occasion de voir Cluzet.
Je suis très étonnée de n'entendre parler nulle part de ce film. Car il est réussi, puis François Cluzet livre une très belle prestation sur l'histoire vraie de ce convoyeur de fonds qui détourna 11,6 millions d'euros. Le film n'apporte aucun jugement et relate simplement l'histoire de ce "vol", et toute la préparation qui le précède, et c'est sûrement mieux comme ça. Les seconds rôles (à part Corine Masiero que je n'aime pas et que je trouve naturellement vulgaire) sont très bons et apportent beaucoup à la réussite du film. Je ne comprends vraiment pas pourquoi les médias en parlent si peu, car il faut le voir.
Toni Musulin(e), sans arme et sans victime... La Ferrari rouge est superbe, sa sonorité splendide. On a même retrouvé Poisson (Poisson de raï). Pas d'action dans ce film, tout tourne sur la personnalité étrange et rêveuse de se brave Toni. Un homme qui décide de s'attaquer au plus voleurs de tous... l'argent des banques. Une histoire intéressante, le film en vaut le détour. Bravo Toni pour ton audace et ton goût mécanique! ------Avril 2014------ Un gros 3 étoiles. ---- Mars 2019-----
Un film lent, avec un François Cluzet qui déçoit. Le film est mou, assez prévisible et les dialogues endorme vite fait le spectateur pendant presque une 1h30.
Avec « 11.6 », Philippe Godeau signe un film intéressant sur un des criminels français les plus mystérieux de ce début de siècle. Jusqu’alors respectueux de la loi, travailleur consciencieux, investisseur malin, Toni Musulin un beau jour de novembre 2009 braque un fourgon blindé de la société où il travaille et s’empare de 11,6 millions d’euros. Après une brève cavale, et alors que la majorité du butin a été retrouvée, Musulin se rend sans jamais rien expliquer de son geste, ni dire où est passé les plus de 2 millions qui manquent, affirmant même ne pas savoir ce qui leur est arrivés. Dans son film le réalisateur essaie de percer le mystère de cet homme qui de citoyen modèle bascule dans le banditisme. Il en fait un portrait nuancé d’un homme plein de rêves coincé dans une réalité insatisfaisante où les avanies qu’il supportait jusque là deviennent un beau jour insupportables le poussant à un geste où le panache le dispute au retors. Philippe Godeau voit dans cet homme, un rebelle silencieux qui plutôt que de se plaindre agit contre le système et qui plus que la fortune cherche dans ce braquage à se venger de ce système et particulièrement de la société qui l’emploie tout en le méprisant. Si cet aspect des choses fait sens, il est à mon avis un peu réducteur et dans la réalité il semble que le manque de temps soit un des facteurs qui ont permis aux policiers de retrouver l’argent et non une volonté délibérée de Musulin de le laisser. François Cluzet campe avec beaucoup de sobriété et d’intériorité ce personnage de taiseux, ni vrai salopard ni vraiment sympathique. Un portrait psychologique enchâssé dans un thriller qui fait plus de place au personnage qu’à l’action. À voir sans hésitation.