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    La Vie est un roman
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    2,5
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    15 critiques spectateurs

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    Peuch Peuch
    Peuch Peuch

    1 abonné 69 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 décembre 2023
    Alain Resnais nous dresse une réflexion sur l'amour, le bonheur, l'enfermement et la liberté. Tout ça en trois tableaux historiques qui s'entrecroisent dans une sorte de chanson de geste. Le premier se situe au lendemain de l'effroyable massacre de 14/18, le deuxième dans les années 80, le troisième dans l'intemporel d'un conte médiéval.
    Le premier, où un richissime idéaliste prétend faire le bonheur de ses amis ( et le sien ) en leur donnant une totale renaissance, baignant dans des couleurs dorées, se soldera par un échec. D'ailleurs, en parlant d'échec, on pourrait dire que Ruggiero Raimondi aurait du se cantonner à rester dans l'art lyrique, domaine où il excelle.
    Dans le deuxième volet, des enseignants, éducateurs, ou autres, sont conviés à un colloque destiné à améliorer l'éducation et l'apprentissage des enfants. Cette partie où l'amour se réduit à son côté purement sexuel, est un peu longue et trop bavarde. Mais Sabine Azéma est très touchante en ingénue romantique, luttant dans un environnement cynique. Et Pierre Arditi, jouant un bêta agaçant, se révèle bien plus lucide au fur et à mesure du récit.
    La troisième histoire, la plus courte, plongée dans des décors d'Enki Bilal, aurait mérité un traitement plus développé.
    Les décors, justement, donnent un réel intérêt à l'ensemble. Tour à tour oniriques, féériques, voire Daliens, ils aiguisent souvent notre regard. Le temple du bonheur est joliment baroque. Et que dire de la maquette que nous dévoile Sabine Azéma avec ses pièces interchangeables. On a envie de s'y jeter dessus pour y jouer des heures entières.
    Enfin, les parties musicales et chantées sont parfois bancales, ou inutiles. Alain Resnais se rattrapera plus tard dans le genre avec le réjouissant " On Connait La Chanson ".
    " La Vie Est Un ( bon ) Roman " pour les personnes qui auront choisi d'accepter cette œuvre philosophique très originale. Pour les autres, le bonheur se situe ailleurs.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    14 abonnés 1 440 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 décembre 2023
    Avec Alain Resnais, en général, ça passe ou ça casse. Sa constante recherche d'expériences cinématographiques formelles ou narratives nouvelles le conduit à des propositions tantôt ludiques et enjoués ("Smoking" "No smoking" ou "On connait la chanson") tantôt impénétrables et rébarbatives ("Hiroshima mon amour" ou "L'année dernière à Marienbad"). Le film "La vie est un roman" fait, d'une certaine façon partie de ces deux modes, se rapprochant toutefois du second par sa complexité et par l'ennui qu'il procure.
    Trois sujets se mélangent dans la réalisation de Resnais invoquant, semble-t-il, le pouvoir de l'imagination et l'imagination au pouvoir. Les trois ont pour cadre, dans des époques différentes (et donc les comédiens ne se rencontrents pas tous), un château en carton-pâte, dont la construction, néanmoins, a sans doute nécessité des moyens conséquents. Le premier sujet est une histoire obscure, au lendemain de la Grande Guerre, où un châtelain riche prétend faire le bonheur des hommes (Ruggero Raimondi, surjouant et comme dans l'incapacité de passer de l'opéra au cinéma). C'est compassé et imperméable. Le second sujet, le plus court, est un conte médiéval mettant en scène des enfants dans des décors d'Enki Bilal. Le troisième est contemporain et réunit au château nombre d'intervenants (dont Vittorio Gassman arrivant à moto en combinaison rouge!) pour un colloque bavard et animé et finalement soporifique sur l'éducation (des enfants) et la pédagogie.
    Le film est un salmigondi où l'on ne sait plus ce qui commande l'action des personnages, où les acteurs semblent égarés (mais que vient faire ici le grand Vittorio Gassman?) comme ne comprenant pas ce qu'ils jouent ou ce qu'ils disent (il en est ainsi pour le commun spectateur également), et par conséquent tous sont mauvais au possible!
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    96 abonnés 2 926 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 novembre 2023
    Film de 1983 d'Alain Resnais bien intellectuel et bourgeois dans le principe et de fait assez inintéressant malgré tout l'apparat et le jeu d'acteur qu'il propose.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 395 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 avril 2021
    Alain Resnais réalise trois histoires parallèles qui ont trait à la fantaisie et à l'imagination dans le monde des adultes. L'une d'elles est une sorte de vide où un architecte rejeté tente de manipuler un groupe de personnes dans les affres du bonheur désordonné et sa tentative rate sa seule véritable cible la femme dont il se languit. Dans le même château inachevé qu'il a construit un groupe de professeurs cherche l'amour dans une histoire plus moderne alors qu'une femme croit de manière ineffable au rôle de la romance et que l'anthropologiste cynique tente a lui donner une leçon en la casant avec le plus grand crétin du groupe. Pendant ce temps une bande de gamins fantasme vivent une aventure à la George Méliès d'un prince qui sauve une fille en détresse des créatures des marais et tue ensuite le méchant roi instaurant ainsi le royaume de l'amour. Resnais est le type de réalisateur pour lequel le concept est souvent bon ou mauvais mais c'est l'exposition qui compte. Ici le concept est excellent mais le film est carrément pénible à regarder. Des chansons horriblement désaccordées, des personnages pétillants sans une once de dimension, des décors d'un pastel écœurant au lieu de donner à l'enfant qui est en vous un cornet de glace Resnais le noie dans un seau de glaçage pour gâteau. Ajoutez à cela un peu de la sois disant philosophie française et vous obtenez un étrange breuvage qui ne pétille pas mais qui reste simplement mal dans votre estomac jusqu'à ce que vous ayez envie de le régurgiter...
    LALALALALERE
    LALALALALERE

    13 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 avril 2021
    Décors en surimpression, de carton pâte, discours intello ennuyeux, scènes grandiloquentes et théâtrales, où est passé l'auteur de "Nuit et brouillard" ?
     Kurosawa
    Kurosawa

    513 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 avril 2020
    On aime Alain Resnais pour ses nombreuses prises de risque formelles, ses tentatives expérimentales. "Ma vie est un roman" est loin d'être le film le plus facile du cinéaste : l'idée de mêler trois époques et des genres très variés est en effet très ambitieuse mais se révèle presque entièrement infructueuse. La période contemporaine peut séduire par sa bizarrerie mélodramatique et le flou entretenu par le projet pédagogique évoqué mais irrite à cause de passages chantés ridicules, effrayants de gratuité. Resnais tente de connecter cette période à une autre – le début du XXe siècle – dont le mélange entre drame et science-fiction est tout à fait raté. Que ce soit le jeu outrancier des acteurs, l'aspect kitsch des décors ou la dimension profondément conceptuelle de l'expérience inventée par une sorte de savant fou, tout est abscons et ne peut déboucher un quelconque prolongement réflexif. Mais, goutte d'eau qui fait déborder le vase, on doit encore subir une troisième couche sur ce gâteau assez indigeste avec l'insertion de parenthèses fantasy et moyenâgeuses auxquelles on ne comprend absolument rien. Parfois intrigant mais le plus souvent imbitable, "La vie est un roman" est un geste de cinéma périlleux – il faut au moins reconnaître l'audace de Resnais – qui reste très théorique et fort peu émouvant.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    917 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 février 2020
    Dès les premières notes de chant, on comprend sa douleur....
    Resnais réussit le tour de force de filmer une secte particulièrement laide et pompeuse, un colloque ridicule avec un Arditi insupportable et un imaginaire enfantin ennuyeux.
    Bref un film calamiteux au message incompréhensible.
    Acidus
    Acidus

    618 abonnés 3 648 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 décembre 2013
    Si la vie est un roman, ce film est cauchemar. Il ne suffit de faire quelque chose d'original pour que celui-ci soit bien. Dans le cas présent, Alain Resnais tente maladroitement (et c'est un euphémisme !!!!) de rassembler sous la même bannière moult genres (SF, drame, comédie musicale, fantasy,...) avec une approche expérimentale. Autant dire que l'expérience est un fiasco complet. Le réalisateur se perd en plus dans un enchevêtrement de trois récits; une forme qu'il ne maitrise pas. L'effet est immédiat: on s'ennuie ferme.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 mars 2012
    Original, ambitieux, beau, intelligent, du bon Resnais !
    Grouchy
    Grouchy

    108 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 février 2012
    Quel est ce film étrange ressemblant à un mauvais Bertrand Blier mêlé à une touche de fantaisie à la Gilliam où les scènes et retour en arrière se croisent et s'entre-croisent sans crier gare à tel point qu'on a du mal à saisir l'objectif du scénario ? La soi-disante philosophie transmise maladroitement par Resnais cotoie le ridicule, d'autant plus que son film est une comédie musicale grotesque composée d'acteurs jouant faux ( Carole Bouquet principalement, je n'aime vraiment pas cette actrice qui a un jeu aussi vif que celui d'un balai ) à cause d'une intrigue sans intérêt racontée par un film faussement poétique de Resnais.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 juin 2009
    Au début on se dit "Tient ça à l'air original" et puis on comprend vite sa douleur à l'image de Gassman qui semble se demander ce qu'il fait là, sans parler des scènes avec Azéma des plus ridicules.
    soliloo
    soliloo

    10 abonnés 588 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 novembre 2008
    Un film sans queue ni tête, trop lent, exaspérant. Trop original peut-être, pas assez dans les normes. En tout cas, il en devient soporifique.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2008
    Du baroque et de l’élucubration chez Alain Resnais. «La vie est un roman» (France, 1983) en offre le merveilleux exercice. En trois sections d’intrigues, imbriqués les unes dans les autres par un montage pertinent, Resnais conçoit une fable sur l’imaginaire. L’hybridité des trois récits décontenance certainement mais c’est pour mieux nous griser. Réunis dans un château à l’architecture symboliste (et à la plastique carton-pâte), les trois couches d’histoire se réunissent autour du thème de l’imaginaire. La première se déroule au XVIIIème siècle. Un aristocrate idéaliste, déçue du monde, décide d’enfermer ses amis, avec leur accord, pour les plonger dans un monde luxueux. Une seule femme (Fanny Ardant), feindra de se prêter aux expériences extatiques pour mieux les libérer. La Caverne de Platon est implicitement invoquée et l’imaginaire prend en ce cas l’allure d’une dangereuse prison aux barreaux dorés. Le deuxième récit est celui d’un colloque, contemporain au film, où des enseignants de primaire se réunissent pour théoriser et gloser sur la meilleure façon d’enseigner. La situation prête à une expérience sur l’amour et sur l’imagination mise en œuvre pour l’influencer. Resnais conclut dans son film que c’est là un sentiment exempt de toute maîtrise, aussi insaisissable que la coulée du temps. L’idée est crédule mais elle s’accorde au mode sur lequel fonctionne le film. Etonnante chose, par ailleurs, que l’idée du cinéaste soit défendue par le protagoniste interprétée par son épouse. Enfin, le troisième récit est celui, fabulée par les enfants, d’un pauvre paysan qui s’en va reprendre son trône en tuant le mauvais roi. Cette strate narrative est la plus singulière puisqu’elle associe les décors baroques d’Enki Bilal est des dialogues naïfs chantés à la façon des Disney. L’imaginaire est là toute puissante et substitue au monde une création fantasque. Napoléon l’a dit mais Resnais semble le dire avec plus de justesse : la vie est un roman, une fable envoûtante.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 1 août 2007
    La vie est un roman n'est pas le meilleur de son auteur mais cependant on peut y déceler une histoire intéressante et assez délirante (franchement je ne sais pas où il est aller prendre ça). Un film très expérimental avec des scènes totalement hallucinantes. L'absurdité du passé contamine rapidement le présent. Le retour à l'état pré-natal a un côté infernal et démoniaque. Cependant les scènes sont trop décousuespour ête crédibles, les décors sont abominables et la musique de piètre quaité ce qui st étonnan chez Resnais fin mélomane. Peut-etre que les dissonnances éxagérées révèlent l'esprit machiavélique du film. Cependant Resnais aurait pu donner plus d'intérêt au scénario qui se passe à l'heure actuelle en ne se contente pas d'une retranscrpition contemporaine du passé. Les acteurs n'arrivent pas vraiment à prendre leur repère de ce film décousu et décalé ce qui ajoute des imperfections au noveau de leur jeu. Des longueurs parfois un peu éxagérés et quelques plans plus appuyés, plus descriptifs, plus onnovants auraient soutenus l'oeuvre. Cependant il n'y aucune interrogation vraiment cohérente sauf peut-être sur le sens de la vie qui conduit à nier la vie elle-même. C'est peut-être le sens de ce retour au stade pré-natal. Enfin au final beaucoup d'étrangetés qui se perdent dans un film qui manque d'un peu de densité, de cohérence et de modernité visuelle malgré un environnnement envoutant et hallucinant.
    calamarboiteux
    calamarboiteux

    18 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 mai 2007
    Le kaléidoscope de Resnais mélange cette fois trois histoires, autour d'un chateau. Le colloque décrit l'est de manière si caricaturale qu'il perd toute vraisemblance. Les épisodes d'opéra restent abstrus pour le non spécialiste (est-ce seulement lutte du bien et du mal ?). Ne subsistent du naufrage que les séquences décrivant le gourou et ses fidèles, par moments assez fascinantes, mais parfois aussi trop longues.
    Il y a un savoir faire technique indéniable, mais il ne suffit pas à rendre digeste ce sandwich.
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