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traversay1
3 082 abonnés
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2,0
Publiée le 9 juillet 2014
Une sacrée bouillabaisse futuriste et métaphysique, voici ce à quoi ressemble le dernier Terry Gilliam, Zero Theorem. Pas tout à fait zéro sur l'échelle du plaisir cinématographique mais loin, très loin de Brazil. Cette fable, jamais drôle, rarement inventive et incroyablement redondante, se veut une satire de notre société connectée à mort et déshumanisée au possible. Bien, mais où est passé le scénario dans ce film foutraque qui se perd dans ses circonvolutions et dans des bavardages insipides ? Les interprètes ne sauvent rien, au mieux ils sont inconsistants (Waltz, Thewlis, Damon), au pire ils sont grotesques (Swinton). Seule Mélanie Thierry apporte un brin de fantaisie dans cet univers morne comme un matin brumeux à Waterloo.
Holala, c'est pas terrible du tout, jsuis hyper déçus les acteurs sont bon, l'univers intéressant mais l'histoire, sérieux, s'ils voulaient un bon scénario dans le même genre ils auraient pu regarder un manga ou carrément sous traiter le scénario au japon, sérieux, quand on a un budget tel on merde pas sur le scénario.
Un film assez embrouillé et finalement peu intéressant. Terry Gilliam possède toujours un aspect visuel délirant mais semble justement penser qu'accumuler les gadgets farfelus sans aucune cohérence ferait un film et permettrait d'oublier un scénario peu compréhensible. Même Christoph Waltz, acteur génial chez Tarantino, est ici peu convainquant et surjoue constamment. Seul Mélanie Thierry arrive à tirer son épingle du jeu car elle dégage tout au long du film un charme indéniable. Un film qui est donc très loin de la réussite de L'Armée des douze singes du même Terry Gilliam.
Le nouveau Terry Gilliam ne répond pas à nos attentes ! L'univers de "Zero theorem" peut rappeler celui de "Brazil" mais avec la qualité générale de ce dernier en moins... Les quelques bonnes idées de mises en scène ne rattraperont malheureusement pas cet ennui futuriste. Intérêt, philosophie, profondeur, casse-tête, suspens, et même simple divertissement, tous ces éléments sont oubliés, alors à quoi bon... On n'accroche pas au scénario, on n'accroche pas au too-much inutile, le film s'efface de lui-même dès son générique final. La réflexion ainsi que le décryptage minutieux et malin que l'on espérait trouver dans cet univers particulier seront finalement inexistants.
C'est un peu Brazil 2. Comme certaine suite de films (Rambo 2, Rocky 2, Police Academy 2,...) il est moins abouti, plus lent et semble vraiment reprendre l'univers de Brazil par moments (les tuyaux, le style vestimentaire des personnages, le boulot du héros etc ...). Véritable bric à brac, il commence plutôt bien pour finir par devenir répétitif et au final être soit trop compliqué pour être compris ou soit bien plus simple que l'ambition de début de pellicule pouvait faire présager.
Il parait que plus on vieillit, donc plus on se rapproche d'une mort inéluctable, plus on aurait tendance à (vouloir) croire en Dieu, ou du moins de la vision réconfortante que l'on s'en fait histoire de se familiariser à l'idée du Grand Rien. A soixante quinze ans, Terry Gilliam ne semble pas échapper à la règle, car en mélangeant sa vision pessimiste du monde réel (qu'on ne pourra pas lui reprocher!) à ses questionnements plus ou moins fumeux sur le sens de la vie (qui suis-je, ou vais-je, à quoi sers-je, etc), il balade le spectateur fatalement avide de réponses dans un salmigondis d'images chics et chocs (en clair: kitsch) et de pensées abracadabrantesquement creuses car spéculatives. La difficulté de l'exercice consistant à mettre en images de façon compréhensible au plus grand nombre (nous sommes tous des demeurés aux yeux de quelqu'un!) un concept théorique et philosophique, certains réalisateurs y arrivent avec plus ou moins de bonheur en intégrant leurs propres solutions à leurs œuvres, d'autres n'ayant visiblement pas encore tranchés, nous laissent dans l'expectative la plus indifférente: "Tout çà pour çà?" Avec "The zero theorem", Terry Gilliam semble faire partie de ces derniers. Parfois, quand on a rien à dire (ou si peu), mieux vaut s'y prendre autrement...
Il est peut-être temps pour Terry Gilliam d'arrêter. Succédant au disparate Imaginarium du docteur Parnassus, Zero Theorem confirme qu'il n'est plus dans l'ère du temps, mais dans un passé révolu, sa propre nostalgie. Qohen est un informaticien asocial ne sortant jamais de chez lui. Quand le grand patron lui demande de résoudre le théorème zéro, il va peut-être trouver sa réponse à la question qui le bouleverse tant : l'existence a t-elle un sens ?
Christoph Waltz, un peu perdu sans son sauveur Tarantino, déambule dans une ville et une ambiance faisant trop penser à des succès passés comme Brazil. Malgré son originalité, elle n'évoque pour nous qu'une atmosphère kitch et dépassée. Son récit enchaîne des thèmes rabâchés et déjà vus dans sa filmographie (société répressive et l'éternelle figure de Big Brother) ou de nouvelles idées (internet et sa faculté à isoler) bien mieux analysées par d'autres réalisateurs (Jonze et son prodigieux Her).
Le problème majeur de Zero Theorem vient de son incapacité totale à faire évoluer la narration, mais aussi de certaines incohérences qui lui sont inhérentes, comme le comportement de Qohen qui change du tout au tout en une scène, ou la triste constatation de voir que le couple Waltz / Thierry ne fonctionne qu'à moitié.
À force de faire du néant et des abstractions le sujet principal de son film, le réalisateur ne nous a fait éprouver que la sensation suivante : le vide. Monsieur Gilliam, faites désormais des films pour vous car vous seul les comprenez, et ne nous faites pas espérer inutilement un glorieux retour du grand cinéaste que vous étiez jadis.
Le sens de la vie risque fort de nous échapper dans cet univers déprimant et glauque. Comment peut-on tourner un film aussi insupportable et d'une laideur aussi dramatique. C'est à éviter largement pour ne pas sombrer dans une noirceur de l'esprit
Pas de doute, on est bien dans un film de Terry Gilliam : un univers SF complètement barré, très coloré et un brin désuet. Le film ne raconte rien mais propose de beaux numéros d'acteurs et une réflexion judicieuse sur nos sociétés connectées.
Cela fait déjà longtemps que Terry Gilliam cherche le sens de la vie. On se souvient tous du cultissime film des Monty Pythons à ce sujet sorti en 1983. Trente un an après le réalisateur relance sa quête dans Zero Theorem, une histoire qui semble être un pot pourri de toute sa filmographie.
Qohen Leth attend depuis des mois de recevoir un important appel. Cela l'obsède tellement qu'il va demander à pouvoir exercer son travail d'informaticien en restant chez lui. Il est alors chargé de travailler sur le Zero Theorem, une énigme dont la résolution pourrait permettre de trouver le sens de la vie.
Quand on est fan de Terry Gilliam, on sait qu'il faut être patient et croiser les doigts pour espérer voir sortir un nouveau film. Habitué aux pires galères sur ses tournages, le réalisateur a en effet bien souvent du mal à boucler ses projets comme l'a démontré le documentaire Lost In La Mancha. Alors qu'on attendait justement le retour du film L'Homme Qui Tua Don Quichotte, c'est un film surprise qui arrive sur nos écrans Zero Theorem qui pour une fois n'a pas souffert de la malédiction habituelle.
Zero Theorem est un film très bizarre. Il donne la même impression que les rêves que l'on fait parfois que l'on a l'impression de pouvoir contrôler dans un demi sommeil. Il faut un temps d'adaptation pour réussir à rentrer dans le nouvel univers inventé par Terry Gilliam. Un futur glauque et un peu malsain qui fait écho à ces deux précédentes œuvres d'anticipation Brazil et L'Armée Des Douze Singes. L'occasion pour le réalisateur de réactualiser ses pensées sur un futur désenchanté.
Le scénario de Zero Theorem est écrit par Pat Rushin, un scénariste inconnu qui avait d'abord envisagé cette histoire sous la forme d'une nouvelle. En tombant dessus les producteurs de la Zanuck Company ont immédiatement pensé à Terry Gilliam. Trouvant beaucoup de similitude avec Brazil dans son thème, le réalisateur a progressivement apporté de nombreuses idées au scénariste afin de s'approprier totalement cette histoire qu'il gardait dans ses tiroirs depuis 1998.
Le résultat est un film complètement barré qu'il n'est pas évident de comprendre parfaitement avec un seul visionnage. Au premier abord, ce long métrage qui se déroule quasiment intégralement dans l'église abandonnée dans laquelle vit Qohen Leth peut paraître vraiment très foutraque et ne rien raconter. Il faudra étudier chaque scène très attentivement pour en saisir l'intrigue et son message. Cela n'empêche pas pour autant d'être absolument admiratif du travail effectué pour les décors et la création de l'univers de Zero Theorem.
Encore trop rare au cinéma, Christoph Waltz a été choisi par Terry Gilliam pour le rôle de Qohen Leth. Un personnage présent dans toutes les scènes et parfois même seul à l'écran pendant de longues séquences. Son supérieur est interprété par David Thewlis vu dans la franchise Harry Potter. Pour lui apporter un peu de soutien apparaît parfois Bainsley, jeune call girl interprétée par Mélanie Thierry de plus en plus sexy de scène en scéne. On s'étonnera de voir Matt Damon dans le rôle du big boss de Qohen ainsi qu'une Tilda Swinton en psychologue déjantée venu en toute sympathie jouer des personnages décalés qui changent de leurs rôles habituels.
Après près de 4 ans d'absence Terry Gilliam est de retour avec ce film qui n'est clairement pas son meilleur mais c'est quand même pas mal. Un film comme d'habitude à l'univers particulier avec l'histoire d'un homme qui vit la plupart du temps reclus chez lui à la recherche du pourquoi de son existence et pour ça il travaille sur le "Theorem Zero" un genre de Tétris géant version mathématique censé expliquer le but du monde. La première partie du film est bonne c'est intriguant avec un esprit décalé que ça soit dans les décors ou costumes, il y a quelques bonnes idées mais tout ça s’estompe dans une deuxième partie bien trop classique avec les nombreux va et vient ce qui rend le tout brouillon. Il n'y a au final de réel enjeu et tout ça se termine sur quelque chose qui à mon sens est un peu bâclé heureusement qu'il y a de très bons acteurs comme Christoph Waltz ou encore la sublime Mélanie Thierry.
Dans un monde dystopique totalitaire et kafkaïen, un chercheur a pour mission de prouver un théorème stipulant que l'Existence n'a pas de sens. Avec un tel univers, "The Zero Theorem" fait fortement penser à "Brazil". Pourtant, Terry Gilliam parvient à se démarquer de son œuvre emblématique, en pointant du doigt le pouvoir entrepreneurial plutôt qu'étatique, et abordant cette fois des thèmes tels que la finalité, la foi, ou le chaos, notamment à travers la recherche mathématique pure et dure. Des sujets complexes pour un scénario un peu flou, qui alterne les très bonnes idées et les passages difficile à cerner. Néanmoins, le film est agréable à suivre, avec une réalisation déjantée, des costumes et décors amusants, des touches d'humour réussies, et des personnages barrés. Christopher Waltz est touchant en moine-chercheur névrosé, Mélanie Thierry est excellente en femme fatale débridée, et les quelques scènes avec Matt Damon ou Tilda Swinton sont assez jouissives. Au final, "The Zero Theorem" ne remplacera pas les meilleurs de Gilliam, mais demeure un film intéressant.