Avis : Fight Club - Page 8

Film vraiment DINGUE avec Brad Pitt et Edward Norton un duo exceptionnel pour un film qui l'est également. Le scénario est vraiment excellent et la fin epic ! un de mes films préférés. 4,5/5

Fight Club fait sans doute partie de ces films spéciaux,un peu farfelus mais qui fonctionnent bien.Le duo Norton/Pitt est assez complémentaire et le coté un peu loufoque d'Helena Bonham-Carter apporte un peu de fraicheur.Les événements s'enchainent de manière fluide avec une dose d'humour ,mais ça traine un peu en longueur.Certes il y a des passages assez sympas,drôles,d'autres qui n'ont pas un grand intérêt.
Mais l'épilogue est assez surprenant,il répond à la fois à certaines questions mais cette fin un peu "ouverte" ne résout pas tout et je suis un peu resté sur ma fin.

David Fincher nous met un coup de poing dans l’estomac : une réalisation excellente malgré de nombreuses longueurs, la séquence finale qui permet de décrire la folie du personnage composé par un excellent Edward Norton : Un classique.

Avec cette adaptation fidèle du roman de Chuck Palahniuk, David Fincher dresse un portrait sans concession des dérives de notre société consumériste et dévirilisée. La rencontre improbable entre le narrateur, esclave déshumanisé du système, et Tyler Durden, rebelle aux idées anarchistes, donne lieu à un grand moment de cinéma contestataire. La mise en scène brillamment tape à l’œil de Fincher, l’ingéniosité du scénario et l’interprétation sans faille des comédiens font de Fight Club un des films les plus marquants de la fin du vingtième siècle.

Je m'étais un peu emballé, qualifier Fight Club de chef d'œuvre sans y réfléchir, sans prendre le temps d'une certaine réflexion, était un peu conformiste de ma part. La majorité de ceux qui l'ont vu ont eu un coup de foudre ébranleur, mais en le revoyant plusieurs fois encore, quelque chose me déplait ou me laisse insatisfait. Alors, oui je reste sur ma position que Fight Club est une œuvre majeure du cinéma, des plus provocatrice et des plus cynique, car je doute qu'un seul spectateur soit resté indifférent à l'égard de ce trublion cinématographique. En effet, Fight Club veut toucher un nerf. Il se veut corrosif, choquant, rebutant et il se veut avant tout une critique acerbe de la société de consommation. Fincher pose parfaitement les bases, avec un personnage lambda rongé par le tracas, en manque de vivacité, qui peine à s'imposer. " Nous ne vivons que pour mourir ", c'est un peu ce que j'ai déduit du message de Fincher. Nous sommes des êtres passifs, dénués de volonté qui nous nous morfondons dans l'abime de notre solitude. C'est vrai. Le film en lui même semble être une pilule contre l'insomnie, quelque chose de dégoutant, qui se veut être les prémices d'une réaction anticonformiste. Une manière pour le spectateur d'adopter des changements radicaux dans sa vie sans saveurs. Les personnages de complaisent dans un monde bordélique en se promettant de réagir et d'apporter un nouveau souffle à leur existence. Le narrateur " Jack " a trouvé le moyen de se dégager : se battre. Lui et Tyler ( ou Tyler et lui ) vont alors bâtir un mouvement, rebelle et saccageur qui va à l'encontre de ceux qui sont trop embourber dans leur système archaïque. Anticonsumériste à l'extrême, Fight Club réussit sa mission, celle d'aborder une vision nouvelle d'une société nouvelle. Mais la vision de Tyler Durden, est pour moi trop fantaisiste, et irréalisable : même si le point est bon, aucun individu ne peut se détacher du système en lui même. Il y est forcément lié, ou y a été durant une longue période de sa vie. ( Tyler Durden, pourtant leader du mouvement, vole lui même ce qui semble être une Corvette à la sortie de l'aéroport, pourquoi pas une Mini ? ) Bon, j'arrête, j'arrive plus trop à m'expliquer. Retenez juste que la vision de Durden est impossible. Passons, au premier visionnage de Fight Club semble être un sombre psychodrame, mais au second Fight Club se révèle être une comédie ( noire ou pas ) qui nous fait changer d'opinion sur les personnages : finalement le personnage le plus à plaindre n'est pas Tyler ou " Jack " mais bien Marla. Car une fois le dénouement visualisé, Marla Singer est bien celle qui souffre le plus. Le pire c'est que l'on ri de sa misère... Bonnes interprétation, bonne mise en scène, vision juste erronée.

Très violent, très rythmé, captivant, dur. C'est aussi un film très ingénieux avec une histoire surprenante. A connaître évidemment. Brad Pitt et Andrew Norton sont excellents.

Boudé par la critique, acclamé du public, Fight Club dérange très clairement. Dès les premières minutes, le réalisateur nous balance dans la vie d'un adulte lambda insomniaque. Nous crachant des phrases à portée philosophique entre deux séances chez les alcooliques anonymes ou les cancéreux, le personnage principal nous apparaît vite comme trouble. Edward Norton nous montre un homme qui trouve le sommeil en entendant le malheur des autres et qui du jour au lendemain perd tout. Son appart est détruit, sa valise avec ses caleçons Armani détruite, lui reste quelques pièces pour passer un appel...
Le film rentre alors dans une démonstration du rejet de la consommation : Norton est abrité chez un bout en train grandiose qui va lui montrer les erreurs de la société et créer un Fight Club. A la manière de Fighter, on nous montre alors des combats de boxe clandestins. Avec un réalisme violent, on nous dévoile la jouissance du sang, des coups gratos, des mâchoires déboîtées. Norton se métamorphose devant nos yeux. Sombrant dans la violence et presque l'asile avec son camarade, il n'est plus ce produit de la société des débuts mais presque un monstre.
Le film bascule et se perd lorsqu'on apprend la schizophrénie du personnage. Alors que Fight Club aurait pu captiver le spectateur comme les très bons Shutter Island ou Black Swan, le tout devient loufoque et dans ce mélange des genres constant le spectateur est complètement paumé. La scène du garage où Norton se frappe aurait pu être grandiose. Si seulement la caméra ne nous montrait pas -une énième fois- que ceci n'est qu'une illusion, le spectateur n'aurait pas ce sourire aux lèvres. La scène en est presque risible alors que le moment se voulait fort : dommage. Entre quête contre la consommation, montée d'une armée, fight club, désir, schizophrénie, on n'a du mal à voir où le film veut en venir.
La scène finale nous éclate encore en pleine figure lorsque Norton tue son double mais survit. Un mélange subtil de réalisme dans la folie apporte la peur, le trouble, du génie, ici le tout est absent. On ne doute pas un instant de la folie de Norton alors que Fight Club aurait pu joué sur cette ambiguïté. Et encore, un énorme point d'interrogation se dessine : Est-ce que l'alter égo est vivant vu que Norton n'a pas arrêté l'explosion ? Est-ce que Norton va redevenir "normal" ? Ou va-t-il continuer sa quête anti-consommation ? Ou va-t-il et bien mourir (ça serait censé après la balle) ?
Enfin, Fight Club oscille entre chef d'œuvre et catastrophe. On ignore si l'œuvre tient du génie ou de l'échec tellement le film est étriqué et déstabilisant. Un ramassé d'art ou un énorme bazar ? Une idée grandiose ou une folie mal servie ? Fight Club me laisse perplexe, ai-je aimé ce film ? Je n'en ai pas la moindre idée.

Critique de "Fight club". Très bon film avec un scénario impressionnant épaulé par un duo Brad Pitt/Edward Norton excellent. La fin est assez complexe, le film nécessite au moins deux visionnages pour mieux appréhender les petits détails qui vous aideront à mieux comprendre certaines choses. La bande originale est superbe. Un film culte et dérangeant qui nous fait réfléchir sur notre condition d'être humain dans la société.
4/5

Noter ce film va être très difficile parce qu'il mérite une note qui va de une étoile à trois étoiles. La fin complètement abracadabrante, le côté dérangeant de la glorification de l'idéologie nihiliste et les erreurs scénaristiques qui jalonnent Fight Club excluent sans doute le 3 étoiles. Pour choisir entre une ou deux étoile(s), je dois trouver le juste milieu entre ma déception, la faiblesse du scénario quoi qu'on puisse en dire et l'absence de morale de ce film d'un côté et le jeu des acteurs, la réalisation dans son ensemble et la bonne idée du combat comme libérateur de l'autre... je pense que je vais me laisser tenter par une seule étoile mais le fait que je m'attendais à ce que Fight Club change à jamais ma façon de voir un film, à ce qu'il soit un film génial influe sûrement beaucoup mon jugement tant la grandeur de mes attentes n'a eu d'égal que ma désillusion au bout de deux heures et quart de film (trop long, beaucoup trop long)

Le seul film avec Brad Pitt que j'ai vraiment détesté.
On se perd dans un scénario à violence gratuite et je rejoins le collègue qui compare cette daube à tueurs nés.
Navrant de bêtises et de maladresses.

David Fincher signe ici son film culte, et du même coup l'un des film les plus important de la décennie. Ce cocktail de perfection est indémodable, indétrônable et surtout incontournable.

Ce long-métrage, réalisé par David Fincher en 1999, repose sur une narration complexe assorti d’une mise en scène à la fois nerveuse et extrêmement fluide. Usé par la société individualiste dans laquelle il vit, un homme (Edward Norton) rejoint un club clandestin dirigé par un gourou déjanté (Brad Pitt). Les valeurs qui y sont enseignées mélangent fraternité, virilité et souffrance. Le scénario reste totalement malaisant tant il repousse à chaque instant les limites de l’extrême. Bref, ce qui fait la grande force de ce film, considéré comme culte par grand nombre, est bien cette folie incandescente et destructrice qui happe également le spectateur.

Claque, violente, implacable, un coup dans le buste qui met knock-out, bref, du grand art.

Performances d'acteurs éblouissantes de Brad Pitt et d'Edward Norton pour un film fou, sombre, ultra violent, dérangeant, angoissant et terriblement palpitant tant la folie est omniprésente. Une folie destructive et nihiliste où la société de consommation, notre façon de vivre et d'exister au travers de nos possessions matérielles en prennent pour leur grade. Fight Club est un film révolutionnaire hyper réaliste. On ne sait pas, on ne sait plus qui est qui, qui devient qui et comment on le devient. Un film remarquable sur l'existence, la folie, les motivations et jusqu'où on est capable d'aller. Encore une fois un film vampirise par Brad Pitt et Edward Norton, complètement déjantés , au jeu à l'implication totale.

Pas très fan mais il est superbement mené ! Dans le genre violence intérieur, on ne fait pas mieux, et quelle fin !