Avis sur La Route de Salina

Un film plutot bizarre mais assez envoutant. Un scenario vraiment original et une intrigue captivante. Rajouter la dessus Mimsy Farmer craquante et d'une beauté majestueuse qui donne le tournis. Pour moi, il ne manque pas grand chose a ce film pour etre un grand film: Un peu moins de longueurs et un rythme et un peu plus soutenu aurait été les bienvenue. Ceci étant film interressant.

Peut-être ne suis-je qu'un abruti complet, mais pour moi, Georges Lautner restera à jamais l'un des symboles de la comédie populaire française, avec son lot de films sympathiques (« Les barbouzes », « Ne nous fâchons pas », « La Valise » ou encore « Laisse aller, c'est une valse ») et son lot de navets (« Le guignolo » étant l'un de ses plus fameux), mais je reconnais toutefois que ce monsieur a eu le courage de s'essayer à plusieurs reprises à des styles qui n'étaient pas les siens. « La route de Salina », ou comment un hippie va être accueilli dans une maison car il est pris pour le fils qui a apparemment foutu le camp et n'est jamais revenu. On a d'ailleurs bien du mal à croire que c'est Lautner qui pilote tout ça tant il règne dans ce film une atmosphère assez désagréable : celle du mensonge. Même si l'on sait que le hippie en question n'est pas le fils de maison, on s'en rend compte rapidement, on sent qu'autre chose se cache. Quelque chose qui n'est pas clair du tout. Et le père Georges mène plutôt bien sa barque, sachant où il veut l'emmener. Et puis, il y a Mimsy Farmer, qui n'a jamais été aussi belle. Pour l'hétérosexuel que je suis, ce fut un véritable plaisir que de la voir dans son plus simple appareil. Film assez rare. Je ne saurais que trop vous conseiller de le regarder lors d'une prochaine rediffusion, histoire de découvrir ce que l'on peut vraiment appeler une curiosité. Qu'elle vous plaise ou non.

La Route de Salina est un étrange film dans la carrière de Lautner, on a du mal à croire que ce soit le même réalisateur qui a fait Les Tontons flingueurs. La Route de Salina peut être considérer une sorte de thriller hippie, ce film possède une certaine beauté et si l'histoire est un peu légère elle est rehaussée par une atmosphère particulière presque irréelle.
Il y a Mimsy Farmer qui n'a a jamais été aussi belle dans un film, difficile de rester de marbre face à sa splendide nudité, il y a aussi Rita Hayworth et une bonne B.O.
Film d'une autre époque.

Un film qui dénote dans l'oeuvre de Lautner, qui abandonne la grosse bouffonnerie commerciale, sa marque de fabrique, pour se lancer dans le suspense psychologique. La première partie du film est très réussie : le mystère et l'atmosphère nous envoutent tout autant que le paysage désolé qui entoure cette station service perdue dans le Nouveau Mexique et tenue par deux femmes. Et pas n'importe quelles femmes ! Mimsy Farmer et Rita Hayworth. La mère, qui fut un sex symbol et la fille, d'une grande beauté, vont tenter de retenir par tous les moyens un jeune homme qu'elles confondent ou affectent de confondre avec un autre. Leurs motivations sont étranges. Malheureusement, le scénario ne tient pas la route jusqu'au bout et la chute n'est guère crédible. Néanmoins, ça se laisse voir très agréablement, d'autant que la photo et la bande sont superbes. On notera aussi que ce film n'a quasiment pas vieilli. ici

Un savant dosage de film de route dans l'esprit, de mystère, de secrets de famille et de sensualité.
On apprécie l'esprit des grands espaces américains ourla moindre visite devient une aventure et ici une péripétie presque envoûtante avec ce fils que l'on adopte tout de suite.
Intéressant

étude sur ces marginaux "hippies" des 70's qui évite, de +, la plupart des faux clichés entretenus - en particulier sur la drogue & l'insouciance -: Hélas bien que la photo demeure très clean pour 1 film de cette période l'histoire, à l'intrigue pauvre, finit par noyer l'intérêt de base.

Dans un coin perdu d'Amérique centrale, entre désert et mer, Georges Lautner met en scène un drame familial lourd de secrets et de névroses. Un jeune voyageur fait étape dans le café de Mara (Rita Hayworth), laquelle reconnait en Jonas son fils disparu depuis quatre ans.
Le mystère familial et ses contigences psychologiques ne sont guère épais, bien que compliqués par la présence d'une soeur (Mimsy Farmer). Disons-le, ces histoires de famille indiffèrent. Car le drame de Lautner a quelque chose de factice ou d'artificiel. Inspiré par la vogue hippie, dans le choix des interprètes, le style musical et le refus des tabous sexuels, le film s'appuie sur une jolie photographie, un peu tape-à-l'oeil, qui donne au sujet un certain caractère romantique. Pourquoi pas? Le problème, c'est que les personnages manquent de profondeur et de rigueur psychologiques et que, dès lors, leur drame intime, vite éventé, trop simplifié, ne soulève guère d'interrogations et pas davantage d'intérêt.
Le cadre, l'atmosphère particulière du film en constituent pour l'essentiel la singularité.

Un film rare et très sous-estimé d'un réalisateur français qui nous surprend par ce choix de scénario. Une musique originale envoutante et des personnages envoutés. Une petite perle à (re)découvrir sans modération

Les deux jeunes acteurs sont très beaux ( somptueuse Mimsy Farmer), Rita Hayworth est émouvante, on est fasciné par les paysages sublimes et désolés à la fois et pourtant...le film de Lautner est morne et répétitif, avec la scène qui revient sans cesse de la mère derrière la porte, guettant douloureusement les relations incestueuses de ses deux enfants, puis celles de sa fille et du présumé fils prodigue.
Le début est confus et on s'attend très vite à ce que survienne le drame final, qui tarde beaucoup trop à arriver. Moyen, sans plus.

Dès les premières images j'ai aimé ce film. Je croyais l'histoire plus douce et romantique. Je me suis trompé. Ce film n'est pas un poème mais un drame, un drame familial. Il y a les comédiens, le réalisateur, les images, le son, l'histoire et bien sûr l'inoubliable et charmante Mimsy Farmer. Oui, mais dans ce film tout est trompeur, tout, sous des dehors de séduction, de liberté, de rêves d'évasion, d'histoire d'amour n'est que mensonge.