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chrischambers86
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3,5
Publiée le 24 juillet 2019
"Far from the Madding Crowd" est le premier roman qui a fait connaître Thomas Hardy! Beaucoup diront que c'est l'un de ses meilleurs où la splendeur de la nature et l'âpretè des paysages britanniques collent parfaitement avec la sensualitè tourmentèe de Bathsheba Everdene et Gabriel Oak! C'est l'Angleterre victorienne comme si on y ètait avec les passions qui bouillonnent à l'intèrieur des personnages! Quarante-huit ans après le classique de John Schlesinger, l'amour est toujours dans le prè! Après le triomphe de "La chasse", Thomas Vinterberg signe une adaptation très honorable et magnifiquement filmèe, bien meilleure que certains autres remakes historiques! Mais à l'instar de ces paysages que le film donne à admirer grâce au travail remarquable de Charlotte Bruus Christensen, "Far from the Madding Crowd" version 2015 est agrèablement romanesque malgrè sa courte durèe (la version 1967 durait 1h de plus). Le principal attrait du film, c'est èvidemment Carey Mulligan! Femme indèpendante et courageuse, elle se montre très à l'aise face au charme animal du beau Matthias Schoenaerts! Carey, Matthias...et la valse des sèducteurs! Quant à Juno Temple, elle nous offre - dans un rôle secondaire - ses plus gracieux instants de tristesse...
Ah, qu'il est loin le temps où Thomas Vinterberg était le co-créateur du Dogme ! Cela dit, je ne m'en plains pas. C'est bien réalisé, très bien photographié, magnifiquement éclairé, les costumes et décors font belle impression... Non, vraiment, rien à dire : c'est de la belle ouvrage. Après, il faut aussi dire ce qui est : ça reste quand même très classique, pour ne pas dire un peu académique. De plus, Carey Mulligan n'était pas forcément le choix idéal pour un tel rôle, même si elle s'en sort très honorablement, bien entourée par ses trois partenaires masculins (dont un Matthias Schoenaerts décidément surprenant). Sans être captivé, on s'intéresse ainsi un minimum au destin de chacun, d'autant que leurs motivations sont toujours claires et cohérentes, suscitant à plusieurs reprises une émotion réelle. Pas de chef d'œuvre en vue donc, mais un vrai beau spectacle qui, à défaut de vous surprendre, saura néanmoins vous séduire.
Ah là là... Il les lui faut vraiment toutes, à Matthias Schoenaerts. Après une résistante passionnée dans "Suite française", une architecte paysagiste dans "Les jardins du roi", c'est au tour d'une fermière devenue bourgeoise de succomber à son charme. Avec à chaque fois la même technique : ce léger regard de chien battu qui le rend ténébreux en diable. Mais j'adore ! Car cela donne ici une délicieuse romance à la Jane Austen ou Charlotte Brontë dans ces charmants paysages anglais qui poussent au lyrisme. Et effectivement, comment ne pas être déchaîné devant tant de grâce ?
Qu’est-ce qu’un film comme ça est plaisant et reposant ! Pas de violence, pas de vulgarité, pas de cynisme, pas de militantisme braillard, pas de décors misérabilistes, pas de complaisance pornographique, pas de chute en queue de poisson, pas de 3D, pas de caméra atteinte de danse de Saint Guy… juste une très belle et prenante histoire sur fond de campagne anglaise au XIXe siècle. Les mauvaises langues ou les puristes diront que c’est académique. Moi, je rétorque que c’est classique, magnifiquement classique, et même romantique, à la David Lean d’autrefois avec une réminiscence de ‘Tess’ : tout pour l’enchantement des yeux (acteurs superlatifs), le charme des oreilles (Craig Amstrong !), le confort de l’intelligence, le raffinement des sens, et surtout, surtout, les palpitations du cœur – deux cœurs indépendants, généreux et d’une grande noblesse à l’ancienne – qui in extremis pourtant finissent par battre à l’unisson. Le happy end romanesque, quoi qu’on dise, il n’y a que ça de vrai. Oui, je vous le garantis, je reviens à l’instant du cinoche, un immense bonheur dominical !
Très beau film qui se termine bien, très beaux paysages, de très bons acteurs, un vrai bonheur Ça fait du bien de voir de bons scénarios très bien interprètes
Après des chefs d’ œuvres comme Festen ou La Chasse, il est surprenant que Thomas Vinterberg se soit attaqué au roman d’amour de Tom Hardy. Le résultat est touchant. Tout d’abord car Carey Mulligan n’a jamais été aussi mûre et nous rappelle Vivien Leigh dans le rôle de Scarlett O’Hara d’Autant en emporte le Vent. Ensuite, car Matthias Schoenaerts dévoile un charisme époustouflant de sensibilité. L’histoire en soit, n’a rien de percutante. Une courageuse fermière devenue riche héritière est tiraillée par trois hommes qui l’a porte dans leur cœur. La mise en scène classique n’a rien de merveilleuse non plus. Mais ce qui nous charme, c’est vraiment la sincérité et la simplicité qui plane pendant les heures heures de ce film romanesque. Aucune guerre, aucun cri, ni énervement, l’histoire nous transporte dans le calme des campagnes anglaises, loin d’un Londres sale et fatiguant. Loin de la foule déchaînée est une œuvre contemplative qui nous donne envie d’aimer. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Une magnifique évocation rurale et sociale du dix-neuvième siècle en Grande -Bretagne, le portrait de cette femme insoumise et beaucoup trop indépendante pour l'époque nous est présenté comme peut-être une des premières féministe dans ce monde ou tout est régenté par les hommes , la qualité de l'adaptation et de l'interprétation sont au diapason , tout est réuni pour passé un beau moment de cinéma .
Il était une fois une femme libre et indépendante, qui hérita de la ferme de son oncle. Belle et bien éduquée, elle fit la connaissance de trois hommes qui ne la laissèrent pas indifférente. Mais celle-ci ne savait quo choisir. La raison, la droiture ou la passion ?
Dans un décor où la nature est reine, Vinterberg opte pour une mise en scène simple et dépouillée. Ce n'est qu'au moment de libérer les pulsions des protagonistes que la caméra commence à trembler, perdre sa rigueur et finir par s'emballer. Tiré d'un chef-d'œuvre de la littérature britannique, le schéma est simple et d'un pur classicisme. Mais le réalisateur de Festen évite le piège de l'adaptation par la justesse des dialogues et des interprétations de haut niveau. Sheen brille par son pathétisme, Schoenaerts est tout en retenue, et sur la figure de Sturridge se dessine une colère désespérée.
Plus la narration progresse, plus cette femme vertueuse s'enferme dans une prison invisible où vices et incertitudes lui prennent toutes ses forces. Carey Mulligan, visage familier des films en costumes (Orgueil et Préjugés, Gatsby le Magnifique), gagne en maturité grâce à ce rôle différent de ses précédents. Certes désemparée, cette femme est néanmoins solide et dirige ceux qui l'entourent. Sans faire dans l'exagération et la mièvrerie romantique, Loin de la foule déchainée invite à un voyage intérieur saisissant.
Superbe : donne envie de lire le roman, c'est tout dire. Acteurs irréprochables. Je n'avais pas vu l'adaptation de John Schlesinger, mais Vintenberg n'est pas tombé dans le piège hollywoodien du changement de plan toutes les deux secondes, il laisse l'émotion s'installer, au risque d'un certain ennui pour les amateurs de blockbusters, mais pas pour moi, qui ai pu savourer chaque scène dans sa durée... Vraiment, un beau film !
Thomas Vintenberg adapte le roman de Thomas Hardy et signe une oeuvre romanesque servie par un superbe scénario, des décors et costumes majestueusement reconstitués, des paysages sublimes, une photographie magnifique et de brillants interprètes. Éblouissant et réaliste.
Beau mélodrame. Paysages à couper le souffle, le Dorset est un vrai personnage à part entière. L'histoire est classique mais bien rendue, assez prenante. Je n'ai pas lu le livre de Hardy dc je ne sais pas si l'adaptation est fidèle et rend toute la passion des personnages. A l'écran, on ressent ces émotions par intermittence. Car il y a des longueurs et un manque d'émotions parfois, chez l'héroïne surtout (est-ce que Carey Mulligan est le bon choix ? Elle est tour à tour véritablement cette femme indépendante/enfant comme aussi trop frêle et mutine dans certaines scènes, manque de romanesque). Cela n'enlève rien au jeu des acteurs et à la crédibilité et beauté de l'ensemble. Matthias Schoenarts est encore une fois fabuleux de force et de tendresse à la fois. Son personnage est d'une humilité et abnégation! Mais il devrait faire attention car il a tendance à interpréter ce type de rôle depuis 2/3 films, moins de surprise même s'il reste bien sur sublime. Rare sont les acteurs à avoir autant de prestance. Il joue avec son physique sans en faire trop. Un regard, une main qui frôle, un sourire, un souffle, il est tjs bien là, bouffant l'écran (et sa partenaire du coup). C'est une très belle histoire d'émancipation, de féminisme avant l'heure. L'héroïne veut rester libre et pense que repousser les hommes le lui permettra, jusqu'à capituler pur le mauvais, et devenir tout ce qu'elle fuyait, alors que le bon est à sa portée depuis le départ. Son chemin n'en est pas pour autant inutile, puisque tous ses choix lui permettront de comprendre que rester libre peut se faire en étant la femme de... ! Vinterberg nous propose donc un très beau portrait de femme dans un époque fermée à double tour. On comprend et suit avec intérêt les atermoiements de cette femme qui provoquent des événements dramatiques mais reste digne et libre malgré tout. Ses prétendants sont assez clichés par moments (il n'y a qu'elle pour ne pas voir que le bellâtre de soldat est un sot!) mais il est intéressant de voir qu'ils sont tous de classes et d'âges différents. Que la liberté de cette femme attire au fond 3 hommes bien différents, pour des raisons différentes. Beau sujet, beau traitement (simple, voire classique mais efficace), qui prend un temps nécessaire (sans lasser), pour les âmes romantiques.
Une réalisation superbe. La touche "David Nicholls" pour le scénario. Une héroïne de Thomas Hardy plutôt emprunte de modernité incarnée à souhait par Carey Mullighan, courageuse, indépendante et fragile à la fois... sans parler du personnage de Matthias Shoenhearts... digne, droit et magnifique !
Beau film. Les acteurs sont excellents. Pour ma part, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. Rien que la beauté des paysages nous tient éveillé. Décors, costumes, ambiance, tout est parfait. Du romantisme à l'état brut. J'ai adoré. Quelques larmes à la fin.
Plaisir coupable... Un air d'orgueil et préjugés pour cette histoire romantique tout à fait transposable aujourd'hui : quand les prétendants n'ont pas le bon timing, ni la bonne condition sociale, voir ni l'un ni l'autre ou les deux et vice versa :p L'acteur belge est très séduisant et l'héroïne va très bien avec lui, j'ai cliqué sur ce film par hasard et n'ai pas pu le lâcher avant spoiler: d'avoir satisfaction à la dernière scène comme il se doit dans un film romantique digne de ce nom. Pas mythique, mais je le conseille quand même, surtout aux fans de Jane Austen.