Avis sur Le Bourreau du Nevada

Sans doute le meilleur western de Curtiz car il a un ton sympathique et décontracté qui convient à merveille à ce cinéaste. Il est à la limite de la comédie policière sans toutefois la franchir. Il bénéficie beaucoup de la féminité de Tina Louise (25 ans) dont les qualités de comédienne sont fort bien mises en valeur. Toute la séquence ou elle reste menottée au shérif fédéral est un morceau inoubliable de cinéma . Elle tournera son deuxième western la même année et les amateurs en parlent souvent. Robert Taylor assume parfaitement son rôle d’homme mur et désabusé, la conclusion attendue passe tout de même bien grâce à la délicatesse du scénario. Fess Parker qui fait très jeune se fait remarquer par sa taille et sa bonhomie qui l’ont rendu célèbre . Le noir est blanc est superbe et fait regretter sa rareté actuelle. Bref, un film extrêmement agréable dont on sort heureux.

Voici un western assez méconnu de Curtiz qui mériterai de l'être un peu plus . Une bonne intrigue , de bons dialogues qui rend le film très plaisant avec une fin un peu attendu .A noter la très resplendissante Tina Louise et un grand Taylor désabusé ..

Western de bonne facture rèalisè par un Michael Curtiz en fin de carrière qui abordera durant sa carrière tous les genres possibles et inimaginables : drame social ("Black Fury"), aventures ("Virginia City"), espionnage ("Casablanca"), comèdie ("Were no Angels"), èpouvante, histoire et èpopèe! Dans ce film en noir & blanc, Robert Taylor y joue avec conviction Mackenzie Bovard, un coriace reprèsentant de la loi! Cet officier de la police fèdèrale doit affronter toute une ville qui protège un homme (Jack Lord, bien avant la sèrie "Hawaï police d'Etat") recherchè pour meurtre! Bovard n'exècute pas, il arrête seulement! il ne fait pas de sentiment et connait trop bien la vie pour ça! il y a tellement de canailles en ce monde qu'il y a toujours du travail pour lui! La meilleure façon de le possèder, c'est encore de dècamper! On l'a chargè d'une mission et il fera son devoir! Avec Bovard, il faut s'attendre à tout! Surnommè le bourreau, il est du genre soupçonneux parce qu'on s'efforce de le tromper! A commencer par Tina Louise dans un rôle à la Angie Dickinson (la fille aux plumes de "Rio Bravo"). En parlant du film lègendaire de Hawks, Pedro Gonzalez Gonzalez joue ègalement dans le film de Curtiz! C'est souvent drôle (les menottes) et surtout tous les ingrèdients sont rèunis pour passer un bon moment! Que demander de mieux ?

THE HANGMAN (Le bourreau du Nevada) repose sur un scénario astucieux (le visage du suspect est inconnu du Marshall, seule son ancienne petite amie peut l’identifier) qui permet aux personnages d’évoluer sur des chemins parallèles. Avec une bagarre et deux coups de feu tirés, il ne s’agit pas des Sept Mercenaires et Le train sifflera trois fois est un film d’action en comparaison. L’essentiel tient dans les rapports entre les personnages et repose donc sur la qualité du casting.
Robert Taylor est excellent, Tina Louise, à la fois sensuelle et décidée, offre une présence pleine de féminité et Fess Parker en Shériff nonchalant apporte un côté cool assez inattendu. Les seconds rôles sont malheureusement inégaux, la direction d’acteur de Curtiz étant flottante (sans doute à cause de son mauvais anglais qui prêtait parfois à confusion). Une curiosité : Mickey Shaughnessy dans un rôle sérieux.
Pas un grand film, un peu terne, mais qui se regarde pourtant sans ennui et qui dégage un certain charme.

Un western dans la filmographie de Michael Curtiz, réalisateur de génie, touche tout, qui nous offre encore une très belle surprise. Un film puissant porté par le sous estimé Robert Taylor. Un western qui nous surprend de part sa qualité, son traitement. C’est avec plaisir que l’on découvre cette rareté.

Michael Curtiz, considéré comme l'un des meilleurs réalisateurs américains, nous livre encore un western intéressant sur un scénario singulier, celui d'un officier de police impitoyable (Robert Taylor) qui doit arrêter un homme que toute la ville apprécie, mais qui aurait participé autrefois à un hold-up. Pour le reconnaître, il fait appel à une ancienne relation (Tina Louise). La rencontre avec le shérif de la ville (Fess Parker) et avec la jeune femme ne sera pas facile pour retrouver l'homme en question. Au final, la morale sera sauve et l'officier de police retrouvera une forme d'humanisme qu'il avait oublié. Voilà un beau film sur un fond mélodramatique avec de bons acteurs.

Un western qui bénéficie de la réalisation de Michael Curtiz et de la présence de Robert Taylor mais qui souffre d'une certaine inertie.

spoiler: Voilà un superbe scénario pour ce western en ville où un Marshall (Robert Taylor), à la recherche d'un requis pour la justice (qui risque d'être pendu s'il est jugé coupable), se trouve confronté au fait que celui-ci est apprécié de toutes et tous dans la ville. Pour l'identifier, il utilise une connaissance, Tina Louise qui sera capable de l'identifier. Celui-ci, Jack Lord, se révèle un bon gars que tout le monde adore. Notre Marshall se retrouve donc seul contre les autres qui vont passivement aider leur ami pour qu'il lui échappe. La richesse du scénario est dans l'interaction des différents personnages. Entre Robert Taylor, le professionnel qui n’en a rien à faire de la personne qu'il recherche, car elle est juste recherchée pour être jugée (il n'est pas un jury ni un juge) et les autres personnages: Tina Louise le témoin qui est censé l'identifier; le shérif Fess Parker, qui aide par profession le Marshall. Tous trois vont évoluer au cours de l'histoire et changer ou adapter leur position et leur posture. Le shérif va aider le Marshall au début, puis plus après. Le shérif tombe amoureux de Tina Louise (il y a de quoi). Le Marshall fini lui par se dire que faire cela n'est pas forcément quelque chose qui l'emballe et va évoluer sur sa position, au point de peut être de démissionner. À ces quatre personnages principaux se greffent des personnages secondaires, bien existants et biens écrits et qui enrichissent l'histoire: la dame mature qui cherche à séduire Robert Taylor; le collègue de Jack Lord qui se bat avec lui, par exemple. À noter une belle scène où Tina Louise sort de son bain et va s'habiller dans sa chambre, avec Robert Taylor présent dans la pièce. Une scène à la fois riche visuellement et riche en dialogues. Jusqu'à la conclusion finale, pas forcément imprévue, mais qui est fort sympathique. Voilà une bonne histoire, intemporelle, qui pourrait être adaptée dans une infinité de contextes, et donc refaite.

Film plutôt convaincant ,bonne histoire que l'on suit avec intérêt, de bons acteurs et surtout la resplendissante 'Tina Louise' rien que pour vous..