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    Alphabet
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    9 critiques spectateurs

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    S'Amuser E.
    S'Amuser E.

    16 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 novembre 2015
    Actuellement dans les salles, le documentaire Alphabet, sous-titré "La peur ou l'amour" invite à reconsidérer l'instruction que reçoivent les enfants aujourd'hui. Que ce soit en Chine, en Allemagne, aux États-Unis, en France, ou ailleurs, ce sont les lois de l'économie qui règnent, ainsi que les notions de compétition et d'évaluation, peu propices à l'épanouissement de chacun.

    Le réalisateur autrichien Erwin Wagenhofer signe là le troisième volet de sa "trilogie de l'épuisement", après deux documentaires sur la crise alimentaire (We feed the world) et financière (Let's make money). Absent à l'image et même coupé des interviews, dont on n'entend pas les questions, il donne tout simplement la parole à des personnalités qui remettent en cause l'école, indépendamment des frontières.

    On y découvre :

    - Yang Dongping, pédagogue chinois qui s'insurge contre des olympiades mathématiques hautement stressantes pour enfants et l'arrivée des devoirs dès la maternelle,
    - Gérald Hüther, chercheur en neurosciences allemand, qui explique que l'on ne peut pas forcer quelqu'un à s'éduquer mais uniquement l'y inviter,
    - Arno Stern, pédagogue à l'origine du Jeu de peindre, qui constate que les enfants ne s'amusent plus à peindre, mais reproduisent ce qu'ils ont appris,
    - Andreas Schleicher, surnommé "Monsieur Pisa", car il est coordinateur international du programme qui compare les niveaux des écoliers dans le monde,
    - Thomas Sattelberger, ancien directeur des ressources humaines allemand, qui déplore l'absence de créativité dans les entreprises d'aujourd'hui et l'augmentation des dépressions,
    - André Stern qui n'est jamais allé à l'école et pratique à son tour l'instruction en famille pour son enfant,
    - Pablo Pineda Ferrer, atteint du syndrome de Down, qui a refusé que son handicap ne limite son accès à la culture et est aujourd'hui un professeur diplômé,
    - et Yakamoz Karakurt, qui a publié à 15 ans une lettre ouverte pour reprocher à l'école de ne pas lui laisser de vie.

    En voix off, Sir Ken Robinson, à l'accent britannique si agréable à écouter, qui rappelle que 98 % des enfants sont considérés comme des génies potentiels à leur entrée en maternelle, selon un test vérifiant leur imagination, mais que seuls 2 % passent encore le test haut la main à la fin de leur scolarisation...

    Sur le site officiel du film, vous trouverez les salles qui le programment, mais aussi comment organiser une projection ou commander le DVD.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 octobre 2015
    Le réalisateur de ce film a l'air de découvrir l'eau chaude. Il nous parle de nouvelles façons d'éduquer sans faire aucunement référence à l'histoire des pédagogies alternatives et à tous les gens qui oeuvrent tous les jours à son émancipation. Pourquoi laisser le spectateurs dans ce vide symbolique ?

    Un film comme "Etre et de devenir" sur l'éducation autonome est cent fois plus intéressant !

    Ce doc prend trois quatre protagonistes, fait un mic-mac conceptuel de bas étages (voir le neuro-biologiste comme caution scientifique...et deux trois expériences comportementales avec des bambins) mets un peu de poésie (référence cyclique à la vallée de la mort aux US qui a refleurie après une petite pluie, snif), on en met un peu plein la vue avec la réal : emballer c'est peser, on pense avoir fait et vu un bon film. Il faut remettre en cause ce genre de réalisations.
    Un film avec un tel sujet doit être un manière de donner des armes aux spectateurs pour repenser concrètement leurs rapports au monde. Ici nous n'avons qu'une piètre démonstration complètement "hors-sol", abstraite, désincarnée, sans références à une histoire et une pratique concrète.
    Prenons le cas de cette famille qui est prise à témoin dans le film pour ne pas avoir envoyé leur fils à l'école (cette famille est aussi protagoniste dans "Etre et devenir") . L'expérience de cette famille est prise comme exemplaire. Cependant le film présente leur expérience comme une décision isolée, individuelle, presque unique. Jamais il ne parle des structures alternatives qui bossent parfois depuis plus d'une centaine d'année, pratiquement et théoriquement, sur les pédagogies alternatives (Frenet, Montessori, Steiner, Summer Hill, unscholling...). Et je suis sûr que la famille du film s'inscrit dans un de ces mouvements de pédagogie alternative. Pourquoi ce n'est pas dit ? Pourquoi nous laisser dans ce vide symbolique et intellectuel ?
    Le cinéma est là pour rassembler autour d'un collectif. "Le peuple manque" comme disait l'autre. Ici il n'y a pas de peuple, que des individus seuls et des initiatives séparées.
    Tout est à repenser dans la réalisation de ce doc.
    Ce film n'a donc aucune dimension collective et libératrice. Le spectateur est enfermer dans une contemplation passive.
    Ce film se regarde filmer.
    framboise32
    framboise32

    130 abonnés 1 286 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2015
    On est happé par ce film à part. On nous interroge sur l’enfant. L’enfant qui n’a plus le temps de rêver, de prendre du plaisir à apprendre, et surtout prendre du temps pour créer.

    Le film est riche en documents, interviews. Pas une seconde de répit pour le spectateur.

    Alphabet est un film sur l’éducation donné aux enfants. L’éducation serait-elle standardisée, formatant et bridant les enfants ? Une interrogation sur les méthodes et sur ce qu’il faudrait penser à changer. Un regard sur la société et nos enfants !
    Daniel C.
    Daniel C.

    131 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2015
    Documentaire assez didactique. Le propos est intéressant, puisqu'il s'agit de dénoncer la pente instrumentale de l'éducation, qui n'est plus que compétition pour déterminer qui sera le meilleur, le premier. D'autres angles de vue existent, d'autres perspectives sont imaginables. Il n'y a pas que la rentabilité à tout prix, qui soit à exploiter. La caporalisation éducative entrave le potentiel créatif de chacun. L'hypothèse d'un éveil inaugural, d'une curiosité initiale est avancée, comme pour dire que le bébé qui vient au monde est prêt à le conquérir. Ce n'est pas faux, mais c'est affaire aussi de rencontre. Dommage que la dimension transférentielle soit laissée de côté. Je pense qu'il est vital pour certains enfants, que l'on veuille pour eux, que l'optimisme les entraine à apprendre. Ce documentaire m'a rappelé celui de Clara Bellar, intitulé "Etre et devenir" et sorti l'an dernier. Je fais le lien entre autre parce que la famille Stern y est aussi présente. Je pense qu'il existe des enseignants, qui donnent envie d'apprendre et heureusement. Ce qu'"Alphabet" montre avec brio, c'est qu'il existe du possible différent en matière d'éducation et de pédagogie. La présence d'un adulte trisomique qui fréquente l'université, qui est autonome malgré son handicap, nous confirme que nous pouvons mieux faire à l'école. Il rappelle aussi que l'enfant peut apprendre malgré l'enseignant, plutôt que grâce ou à cause de celui-ci.
    Augustin Fiévet
    Augustin Fiévet

    17 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 octobre 2015
    un sujet intéressant mais un film trop suffisant, qui dessine les contours de la réflexion en montrant des cas un peu aux extrémités du système. Ça amène une réflexion mais le film nous donne trop peu de pistes, d'avis, d'initiatives. Une mise en scène lente, des interventions pas toujours pertinentes, mais un message global positif quant aux alternatives possibles. Un film moyen.
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    122 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2015
    Alphabet commence par l’observation du système éducatif chinois qui nous parait être l’un des plus rigides et des plus exigeants de la planète. Les petits français qui sortiront de la salle de cinéma n’auront sûrement aucune envie d’aller dans une de leurs écoles où les examens sont vus comme LE but ultime et LE critère de réussite. Mais lorsque le documentaire se poursuit et traite de la France, de l’Allemagne et des États-Unis, les spectateurs s’apercevront qu’il n’y a qu’un pas entre ces pays et la Chine.

    Chacun se sentira obligatoirement concerné en regardant ce film. C’est pour cette raison qu’Erwin Wagenhofer a réalisé un documentaire complètement abouti. Les images sont simples, les témoignages sans artifice mais le film vous touche, vous questionne et vous n’en perdez pas une miette afin d’en comprendre tous les enjeux.

    Ce film documentaire risque d’avoir un écho particulier en France, alors que le système éducatif y est en plein bouleversement, suite à la volonté ministérielle de réformer le collège et les programmes officiels.

    Une raison de plus pour aller voir ce film réussi et interrogateur.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    385 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2015
    Dans ce documentaire enlevé, Erwin Wagenhofer décide d'analyser l'état de l'éducation aujourd'hui. Il en ressort le constat que l'école, à défaut de former les individus, serait au contraire destructrice d'identité. Une mise en lumière des faiblesses d'un système où la compétition est reine, avec de puissants témoignages à la clé. Audacieux. Pour en savoir plus, lisez notre critique complète sur :
    Éric De Larmor
    Éric De Larmor

    12 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2015
    Peut-être faudrait-il écouter cette étude qui raconte que libre arbitre et sens critique sont bien plus forts chez un enfant de 4 ans que chez un jeune adulte de 18. Ou simplement s’inspirer de notre cerveau
    qui fait fonctionner ses deux hémisphères en parfaite collaboration, sans que l’un cherche à écraser ou à avoir une meilleure note que l’autre. Alors parents, enseignants, ministres (re)voyons notre Alphabet, réfléchissons et agissons !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 octobre 2015
    Un très beau film qui remet en cause un système éducatif fondé sur la compétition plutôt que de tenir compte de l'épanouissement de chaque enfant. a voir absolument. 💜💛💖
    Les meilleurs films de tous les temps
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