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Un visiteur
5,0
Publiée le 10 mars 2007
Attention chef d'ouvre! Jeremy Irons est bluffant dans ce rôle qu'il incarne à la perfection. Robert De Niro qui lui donne la réplique l'est tout autant. Mais que dire de toutes les personnes qui gravitent autour d'eux? Tous ces Indiens qui jouent eux aussi magnifiquement bien. Les décors sont magnifiques, la musique sublime (Ennio Morricone... Il ne se fait rien de mieux dans le monde de la bande son de film) et l'histoire est véritablement touchante. Tous les ingrédients sont là. A aucun moment on ne s'y ennui tant l'histoire est intéressante et tant on prend parti contre les esclavagistes. Je dit contre car je n'ai pas non plus pris parti pour les évangélistes qui selon moi auraient dû eux aussi s'abstenir de toute intervention dans ce monde vierge. Mais cela est une autre histoire. Ouvrez les yeux!
wouav! C'est la première impression qui ressort suite à ce film. Les images sont somptueuses et le film plein d'humanité sur des faits historiques de l'époque de la christiannisation du continent amérindien. Deux très grands rôles pour deux très grands acteurs: Robert de Niro est incroyable dans ce mercenaire repenti qui se fait accepter par ceux qu'il décimait autrefois. Jeremy Irons ne l'est pas moins dans son rôle de jésuite d'une bonté sans limites qui décide courageusement de ne pas se plier à sa hiérarchie dans son combat. Une vision magnifique de ces indiens considérés comme des animaux par les colons portugais et que les autorités religieuses laissent finalement se faire exterminer. Un grand spectacle et une oeuvre qui nous pose des questions sur le genre humain. A voir absolument.
Après son superbe "La déchirure" (1984) Roland Joffé signe ce magnifique plaidoyer contre la colonisation amérindienne et prouve qu'il est avant tout intéressé par les grandes causes, de la dictature des Khmers rouges ("La déchirure") aux bidonvilles de Calcutta ("La cité de la joie" en 1992) en passant par les coulisses de la bombe atomique ("Les maitres de l'ombre" en 1989) ; ses plus grands films seront ses deux premiers et la qualité baissera avec la perte d'intérêt de ses grandes causes (oublions ses derniers films)... Dans "Mission" on suit un jésuite qui tente d'évangéliser une tribu "primitive" au début 18ème. Ce jésuite, le père Gabriel (magnifique Jeremy Irons) sera bientôt secondé par Rodrigo (De Niro gigantesque) un ex-trafiquant d'esclave repenti. Cette recherche de rédemption de Rodrigo sera mis à mal et se terminera par deux points de vue, tendre l'autre joue où se battre l'épée à la main. Film splendide dans tous les sens du terme. Les acteurs sont aux sommets de leur art, les paysages magnifiques et l'histoire pleine d'humanité et d'espérance. La BO de Ennio Morriccone est sublime et enveloppe à merveille cette tragédie humaine, épique et lyrique. Un chef d'oeuvre inoubliable... Précisons que la tribu est celle des Waunanas, ils ont été déplacé de Colombie au lieu du tournage (parc national de Iguazu) et que leur mode de vie est celle qu'on voit dans le film !... Chef d'oeuvre majestueux qui foudroie d'émotion.
"The Mission" réalisé en 1986 par Roland Joffé est un film d'aventures à l'ancienne, avec ce que cela comporte de qualités et défauts. Commençons par le bon et saluons tout d'abord la distribution : un monstre sacré du cinéma (Robert De Niro) occupant le rôle principal de l'oeuvre, remarquablement assisté par Jeremy Irons (si bon qu'il lui vole la vedette à mon avis) et Liam Neeson. Tous ces acteurs impeccables sont servis par une mise en scène superbe les valorisant, exposant avant tout leurs visages et expressions, limitant au maximum les dialogues. Tout passe par la force des images, qui, convaincantes, envoutent aisément. Le rythme est lent, posé, et ne se voit à aucun moment bousculé grâce notamment au fait que l'intrigue assez simple le serve admirablement. Point de complications ou de palabres inutiles, juste des tableaux bien accompagnés par la belle musique d'Ennio Morricone. Les symboles sont riches dans cette épopée religieuse et l'aspect visuel s'avère particulièrement réussi lors de séquences poignantes (le poids de la rédemption que De Niro porte sur ses épaules). Vous l'aurez compris, "The Mission" s'attaque à vos yeux plus qu'à votre cerveau. Et là, un problème subsiste : on ne peut s'empêcher de constater que les caractères des protagonistes ne sont pas assez fouillés pour un sujet aussi fort et qu'ils ont parfois du mal à venir compléter un cadre s'y prêtant pourtant. Les gentils sont séparés des méchants sans aucune ambiguité et l'oeuvre y perd évidemment grandement. De plus, le propos humaniste délivré s'accompagne de grands sentiments et la puissance émotionnelle sensée s'en dégager se vaporise dans les airs au profit d'un drame humain certes soigné mais pas transcendant. Néanmoins, malgré ses défauts visibles, cette oeuvre se laisse voir sans ennui aucun mais surtout avec le plaisir nostalgique qu'agrémentent les superbes décors dépaysants.
La musique de Moriconne est très bonne. Ça fait spécial de voir Jeremy Irons et Liam Neeson jeune qui sont en passant, très bon. Les décors et paysages sont magnifiques. Un film assez humain, qui dénonce bien ce qui s'est passé en Amérique, le massacre d'amérindiens pour les intérêts européens. Un génocide qui a été fait au "nom de Dieu"
Absolument extraordinaire, et beaucoup plus complexe qu'il n'y parait. L'histoire de De Niro, cherchant la rédemption et le pardon (après le meurtre de son frère), n'est qu'une "anecdote" au milieu de ce film à priori sans autre scénario. Il s'agit en fait de relater l'influence des jésuites, et leur "guerre" contre les colons portuguais et espagnols. Ces hommes partaient loin de leur pays européens pour évangéliser des peuples (qui ne demandaient en fait rien à personne). Mais il leur fallait un bonne dose de courage et des formations religieuse, linguistique, médicale, sportive, de batisseur, de gérant, d'organisateur auxquelles ils étaient soumis pendant des années avant de partir. Parfois le voyage se terminait rapidement comme c'est le cas du jésuite de la première scène du film. Mais une fois intégrés, ces hommes se fondaient véritablement au sein des poplulations indigènes. Leur influence auprès des indigènes en devenait gênante pour les puissances colonisatrices, qui voyaient dans ces hommes une main d'oeuvre facile pour l'exploitation des mines et des fôrêts, et un aprovisionnement en femmes pour leurs troupes. C'est cette histoire qui est racontée de façon magnifique dans ce film aux images superbes, et aux décors naturels grandioses. Du vrai cinéma.
Un modèle du genre : souffle épique conjugué à la réflexion sur la religion et ce au nom de quoi l'être humain asservit, enferme, extermine... Pour ceux à qui il a échappé, voyez le de toute urgence!... surtout par les temps qui courent où la croisade n'a sans doute jamais été aussi forte mais plus sournoise et discrète (quoique) qu'à l'époque décrite dans ce très bon Joffé
Palme dor à Cannes, ce qui nest pas une garantie ! Très belles images des chutes dIguaçu. Lhistoire se passe au XVIIIe siècle, parmi les indiens Guaranis, aux confins de Paraguay, du Brésil et de lArgentine, territoire colonisé depuis 2 siècles par les Espagnols et disputé par les Portugais. Léglise romaine choisit dexpulser les Jésuites, pour satisfaire ses propres intérêts de domination et donner satisfaction aux ambitions politiques et économiques (lor !) des colonisateurs. Mais les Jésuites ont entrepris de convertir depuis plusieurs décennies déjà, les indiens Guaranis au christianisme, en les regroupant dans des « missions », sorte de nouveaux villages. Avec lélimination des Jésuites, les indiens vont perdre leurs nouveaux repères, sans pour autant pouvoir retrouver leurs valeurs ancestrales, celles davant leur prise en mains par les Jésuites. Cest ce drame que le film est sensé raconter, mais il fait la part trop belle aux Jésuites, présentés comme les protecteurs des Guaranis. Robert de Niro, ancien trafiquant desclaves et mercenaire à la solde du colonisateur, soudain converti en saint homme Jésuite, par la parole damour dun Jeremy Irons inspiré, ce nest pas évident ! Le Prince de léglise qui va ficher en lair ce fragile équilibre, totalement artificiel, exprimera lidée que les indiens nauraient dû rencontrer ni les colonisateurs, ni les Jésuites pensée qui, à elle seule, justifie peut-être le film.
Un film à ne pas rater : une histoire très touchante, et captivante, qui fait réfléchir en notre époque du retour au pouvoir des religions... Une musique sublime qui apporte au propos du film sur l'humanité. un film aux thèmes multiples, qui peut être vu comme un simple et bon film dramatique et d'action, ou comme une réflection sur le pouvoir et les différents moyens de l'exercer, la manipulation et la foi sincère religieuse, le sens de sa vie, etc... Bref un film très riche en plus d'être beau.
Roland Joffé a débuté sa carrière avec 2 films engagés et réussi. Le premier « La déchirure » (1984) témoigne du génocide cambodgiens sous le régime des Khmers rouges de 1975 à 1979, le second « Mission » traite du drame vécu par la tribus des indiens Guaranis au XVIIIème siècle en Amérique latine. Ce film montre comment 2 jésuites aux personnalités opposés, lun est idéaliste et lautre un ancien marchand desclave repenti tentent de sauver leur mission, une communauté pacifiste chez les Indiens Guaranis dont le puissant empire colonial espagnol à décider de faire disparaître. Le film dénonce également la corruption de léglise Romaine sous pression politique et met en contraste deux notions de Foi de léglise, une à léchelle humaine au niveau des missions, lautre à léchelle dun empire tout entier. Sinon les personnages des 2 jésuites Gabriel et Mendoza sont magnifiquement interprétés par Jeremy Irons et Robert De Niro. Les scènes ou Mendoza simpose sa propre rédemption sont touchantes. Le film vaut le détour aussi pour les paysages somptueux et la musique dEnnio Morricone qui colle parfaitement aux images. Le film a gagné en 1986 la Palme dor à Cannes.
Mission est de ces films qui dégagent une force des plus durables. Même loin de ce microcosme colonial, Roland Joffé parvient encore à insuffler ce je-ne-sais quoi qui caractérise le grand cinéma. Appuyé par des acteurs sublimes (inénarrable DeNiro), eux-mêmes guidés par la composition (désormais éternelle) d'un Ennio Morricone en prise avec le divin, le réalisateur livre une évidente réflexion sur l'Eglise, le poids de l'âme contre celui des armes, évitant même tout manichéisme de par le pessimisme dont les scènes finales font preuve. Loin de la diabolisation contre l'évangélisation, on assiste ici à une oeuvre d'une grande portée et d'une subtile complexité, sans jamais délaisser la dimension historiquement épique. Et lorsque les premiers accords du générique final résonnent, on frissonne.
Un film bien moyen car même s'il a un excellent réalisateur tel que Roland Joffé et qu'il bénéficie d'un acteur de légende tel que Robert De Niro, ainsi que le grand Jeremy Irons, "Mission" s'avère quand même être non seulement assez long mais on décroche assez souvent. Le sujet est prenant, c'est certain mais ça ne suffit pas. Il y a énormément de scènes longues qui n'ont pas leurs places dans le film. Toutefois, il est bien réussi au niveau des décors, de l'image, de la mise en scène et de nos acteurs. En effet, De Niro et Irons jouent très bien et arrivent à nous convaincre, mais on ne comprend pas le rôle qu'ils jouent et leur détermination à travers ce rôle. De plus, c'est un film très long et on s'ennuye énormément devant. À voir pour tous fans de l'Histoire mais sinon, c'est un film qui ne m'a pas vraiment convaincu, bien que je l'ai trouvé moyen.
Alors la, Bravo Monsieur Joffé pour ce merveilleux film humaniste ! Le thème de l'évangélisation des terres est bien retransmi a l'écran, et est portée par des acteurs surprenants de talents, comme Bob DeNiro, qui livre ici l'un des rôles les plus touchant de sa carrière.Les acteurs indiens ainsi, que les décors (magnifiques, au passage) nous font voyager complétement dans cet univers magique qu'est la forêt d'Amazonie. De plus, la musique de Ennio Morricone est une fois de plus géniale ! Un film a voir et a revoir absolument.