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    Fantasia
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    Jack G
    Jack G

    2 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 décembre 2019
    Après Blanche-Neige et les Sept Nains et Pinocchio, Fantasia est le troisième long-métrage du studio Disney, avec un format et un concept qui s’écartent radicalement des grands classiques contemporains du souverain de l’animation et qui se rapprochent presque du cinéma d’essai.
    Réalisé en parallèle de Pinocchio, en 1940, Fantasia est un projet ambitieux et en avance sur son temps, né dans l’esprit de Walt Disney depuis déjà plusieurs années. Trois ans plus tôt, en 1937, l’une de ses équipes travaille à la réalisation d’un court-métrage intitulé « L’Apprenti sorcier », un projet artistique innovant ayant l’objectif de concilier animation et musique classique. La même année, Walt Disney rencontre le célèbre chef d’orchestre britannique de l’époque, Leopold Stokowski, et lui propose son concept de court-métrage musical, en lui demandant de diriger un orchestre pour la bande-sonore du film, une demande à laquelle le chef d’orchestre répond favorablement. A la tête de l’orchestre de Philadelphie pour encore quelques mois, Stokowski enregistre les scènes de l’Apprenti sorcier en janvier 1938, mais lui vient alors une idée qui sera à l’origine du film que l’on connait aujourd’hui. Convaincu par le concept proposé par Walt Disney, Stokowski lui propose de le reprendre, de le développer et de créer une série de séquences animées, accompagnées de thèmes musicaux. Convaincu, Disney engage un expert de la musique classique, Deems Taylor, qui deviendra plus tard le narrateur du film.
    Walt Disney et son équipe décident alors des autres compositions à intégrer et des thèmes à aborder. Naturellement, le court-métrage de l’Apprenti sorcier est conservé, avec les personnages de Mickey Mouse, déjà bien connu mais avec un succès déclinant, et du mage Yensid (« Disney » lu à l’envers), un protagoniste aux traits de caractère directement inspirés de Walt Disney. Les autres courts-métrages produits se rapprochent beaucoup des Silly Symphonies, cette série animée produite entre 1929 et 1939, et qui a servi de laboratoire pour expérimenter diverses techniques d’animation utilisées plus tard dans les chefs d’œuvre du studio. Quant aux sept musiques classiques sélectionnées, elles l’ont été dès le mois de septembre 1938, écartant des propositions telles que le Clair de lune de Schubert, la Chevauchée des Walkyries de Wagner, ou encore, la neuvième symphonie de Beethoven. Finalement, l’enregistrement musical des sept séquences animées se déroule entre avril et mai 1939 par l’Orchestre de Philadelphie.
    L’innovation étant au cœur des productions Disney, un nouveau procédé de rendu sonore est créé pour les besoins spécifiques du film : le Fantasound, fabriqué par des ingénieurs du son travaillant pour le studio. En plus de cette technologie, Walt Disney, toujours en avance sur son temps, envisagea pendant quelques temps la création d’un procédé visant à diffuser des odeurs durant la projection du film, mais ce projet finit par être abandonné en raison de contraintes techniques trop nombreuses. Au total, le budget de production s’élève à environ 2,3 millions de dollars, soit un peu moins que Pinocchio (2,6 millions), mais avec tout de même 400 000 dollars de dépenses pour la musique.
    Pour sa diffusion auprès du public, Walt Disney envisage d’abord une sorte de spectacle itinérant, en faisant une tournée à travers les Etats-Unis, de manière à présenter un évènement culturel plus qu’un film. Mais il doit finalement se résoudre à faire exploiter le film par les salles de cinéma traditionnelles, en commençant par le Broadway Theatre de New-York le 13 novembre 1940. Avec ce changement de stratégie se pose le défi de convaincre les établissements d’investir massivement pour installer la technologie du Fantasound. De plus, la livraison du procédé dans les salles prend beaucoup de temps. Après le Broadway Theatre de New-York, le deuxième cinéma à en être occupé se trouve à Los Angeles, trois mois plus tard, en janvier 1941. Le délai est donc trop étendu pour permettre une exploitation idéale du film, sans parler de la priorité financière accordée par le gouvernement à la défense nationale, en pleine Seconde Guerre mondiale, et qui entraîne l’arrêt de la production du Fantasound. Il faut également savoir que de nombreux cinémas ont été réticents à l’idée de l’installer, craignant que les revenus du film ne permettent pas de rentabiliser le coût d’installation du Fantasound. Au final, sur les 76 salles prévues, seules 14 finissent par être équipées du procédé sonore. Avec seulement 325 000 dollars de recettes, Fantasia ne rencontre pas le succès espéré. Parmi les explications fournies, pour certains, le public n’était pas motivé à l’idée d’assister à un spectacle de deux heures aussi exigeant sur le plan culturel.
    Face à cette déconvenue, Walt Disney se retrouve au pied du mur. Après l’échec financier de Pinocchio, la ressortie de Blanche-Neige et les Sept Nains dans les salles avait permis de combler une partie du déficit, mais cette stratégie ne peut être répétée une seconde fois. A partir de janvier 1941, une version légèrement plus courte et débarrassée des intermèdes ainsi que des interventions du narrateur est distribuée sur le territoire américain. Mais l’ambiance dans le studio Disney est déjà bien morose suite aux récents échecs et à la politique salariale très stricte de son fondateur, et en mai, la grève éclate. Initialement, Walt Disney avait envisagé ce film comme la première de trois parties, mais ce projet de suite est finalement abandonné. Il faut attendre 1999 et la volonté de son neveu, Roy Edward Disney, pour produire le second volet : Fantasia 2000. Néanmoins, en 1941, Fantasia reste pour Walt Disney un cuisant échec en dépit de critiques positives, mais le climat difficile de sa sortie finit par avoir raison de ce nouveau concept, peut-être trop en avance sur son temps.
    Néanmoins, aujourd’hui, Fantasia peut profiter de l’estime et de la notoriété qui lui sont dues. En combinant musique et animation, ce long-métrage novateur permet de visualiser la première grâce à la seconde et de matérialiser chacune de ses spécificités. Malgré la quasi-absence de dialogues, Fantasia offre au spectateur une expérience artistique inédite et exceptionnelle, et mérite sa place au Panthéon des « Classiques d’animation Disney ».
    Kymani Alger
    Kymani Alger

    10 abonnés 492 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 octobre 2023
    Un film avec un concept original pour l'époque mais pour moi il faut pas s'attendre à grand chose la musique est belle ainsi que l'animation et vu le concept de fantasia c'est déjà bien.
    Cemagic42
    Cemagic42

    2 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mars 2013
    Depuis la création de la première Silly Symphony, La Danse macabre (1929), la musique a toujours occupée une place essentielle dans les dessins animés de Walt Disney. En 1937, lorsque les films de Mickey commencèrent à décliner, Disney décide de produire un court métrage de prestige, plus ambitieux artistiquement. Il choisit l'Apprentie Sorcier de Paul Dukas (1897), une œuvre musicale parfaitement adaptée à cette nouvelle idée. Pour cela il va même faire appel à Leopold Stokowski, le plus grand chef d'orchestre du monde, qui accepte de contribuer à son projet. Mais faute de coûts onéreux, il sera impossible à Walt d'en faire un simple court métrage. À partir de ce moment là, Walt va entrer dans la production de son troisième long métrage qui est assurément la pièce maîtresse de toute son œuvre tant il résume à lui seul sa passion pour la musique, l'animation et l'art en général : Fantasia, le chef d’œuvre le plus ambitieux de son époque. Fantasia s'avère être un projet colossal constitué d'un ensemble de dessins animés (sept séquences), une compilation d'œuvres où chacun illustrerait un thème du répertoire de la musique classique (huit morceaux). Fin 1937, en parallèle à la production de Pinocchio (1940), l'ensemble des artistes (superviseurs, réalisateurs, producteurs, scénaristes et animateurs) se mirent sur Fantasia pendant que débuta, début 1938 au studio Selznick, plus vaste que celui de Disney, le tournage des séances d'enregistrements des différentes partitions musicales supervisées par Bill Garity et de la mythique séquence d'introduction en prise de vue réelle avec Leopold Stokowski à la tête de l'Orchestre de Philadelphie dans un décor stylisé. Fantasia comporte trois genres de musiques animées : une musique narrative qui raconte une histoire, une musique illustrative qui brosse des tableaux et une musique qui n'existe que pour elle-même (c'est le cas de l'ouverture du film). Le spectacle débute et nous commençons avec la "Toccata et Fugue en Ré Mineur" de Jean-Sébastien Bach où le ton du film est donné : musique puissante, éclairages colorés, silhouettes des musiciens en ombres chinoises et nous basculons dans l'animation avec cordes rectilignes, formes abstraites, figures géométriques et aux cieux pour le final (un soleil rouge) dirigée par Samuel Armstrong, inspiré du styliste allemand Oskar Fischinger. Ensuite nous entrons dans le côté le plus magique et féérique de Fantasia mettant en scène des extraits du ballet "Casse-Noisette" de Piotr IIitch Tchaïkovski avec plusieurs fées libellules virevoltent parmi les fleurs sur fond de musique douce, cristalline et apaisante et apporte une luminosité étonnante, enchaînant sur des champignons dans une chorégraphie humoristique au charme incontestable, entièrement animée par Art Babbitt, nous suivons des centaines de fleurs transformées en ballerines descendant le cours d'une rivière puis dans ses profondeurs au milieux de plantes aquatiques et de magnifique poissons exotiques (une d'elles ressemble à Cléo^^) dansant un ballet sur fond de musique lancinante puis rupture avec une musique faisant surgir des chardons costumés en cosaques pour une danse russe endiablée pour enfin s'achever sur l'évolution des fées pendants les saisons. Puis vient une trame narrative, c'est l'Apprentie sorcier mettant en scène Mickey (certainement son plus beau rôle au cinéma) vêtu d'une robe rouge et d'un chapeau magique emprunté à son maître le sorcier Yensid (anagramme de Disney) voulant apprendre la magie mais il sera complètement dépassé par les catastrophes avant même d'être en mesure de les contrôler. Cette séquence célèbre et étrange ne comporte aucun dialogue, ni effet sonore, uniquement de la pantomime et de la continuité musicale, exit les gags burlesques, tout est dans la fantaisie et l'imagination (Mickey qui rêve) et assure définitivement à Mickey son rang d'étoile planétaire. Le ton du film change radicalement à travers le Sacre du Printemps d'Igor Stravinsky (1913) qui illustre la création de la vie sur Terre, la partie la plus réussie reste l'animation des créatures préhistoriques, en particulier le combat animé par Wolfgang Reitherman entre le tyrannosaure et le stégosaure avec des effets spéciaux très réalistes : mention spéciale pour la reconstitution des éruptions volcaniques et des coulées de lave particulièrement spectaculaires. Milieu du film (Entracte) la Piste sonore (mini-séquence de 3min) reprend certains instruments (harpe, violon, flûte, trompette, basson, grosse caisse) pour nous divertir. Puis la Symphonie Pastorale (6°) de Ludwig van Beethoven (1808) illustre, avec une dimension mythologique, une journée sur le mont Olympe emprunt de gaieté et de joie de vivre mettant en scène une famille de Pégases, petites licornes, petits anges ailés, centaures et centaurettes animés par Fred Moore, Bacchus / Dionysos et son âne licorne complètement soul animés par Ward Kimball, d'autres dieux comme Zeus et Héphaïstos (nuages, vent, foudres, éclaires); Iris (arc-en-ciel); Apollon (Soleil); Nyx (nuit) et Diane (Lune) terminent de la plus belle des manières cette journée. La "Danse des Heures" composée par Amilcare Ponchielli tiré de l'opéra "La Gioconda" est la partie la plus drôle du film qui nous met en scène un ballet classique avec pour vedettes des autruches, des hippopotames, des éléphants et des crocodiles (tous animés par Joe Grant) conçues dans un esprit très cartoon et parodique du ballet s’achevant dans un formidable "n'importe nawak^^" mais j'adore et j'en redemande. Pour le final de Fantasia, voici la partie la plus terrifiante "Une nuit sur le Mont Chauve" de Modeste Moussorgski (1876) avec LE monstre le plus effrayant de l’univers Disney : Chernabog, personnage central de cette légende mythique d'un sabbat nocturne sur la montagne Triglav près de Kiev, créé et animé par Bill Tytla, les décors réalisés au pastel par Kay Nielsen sont sublimes, la présence et la force qui se dégagent de ces animations restent un exemple pour les animateurs d'aujourd'hui. Enfin "l’Ave Maria" de Franz Schubert (1825) est très différente de conception et de ton qu’elle se met réciproquement en valeur avec elle en se fondant dans l'ultime partie du film où nous suivons à l'aube brumeux une longue procession de pèlerins avec des flambeaux en marche vers le Paradis, à la fois calme et silencieux, la séquence entière est une prouesse technique en plaçant pour la première fois la caméra multiplane de façon horizontale (elle n'était que verticale), filmant le long travelling (de gauche à droite) en donnant le plus de relief possible et nécessaire encore plus spectaculaire aux gigantesques décors entre les nuages et les arbres. Bluffant ! Vous l'aurez compris Fantasia est un Chef-d’œuvre ! Fantasia est bien plus qu'un simple film, c'est un film-concert absolument envoutant pour son audace et son originalité, une sorte de voyage dans toutes les expériences esthétiques disponibles à l'époque en 1940. Bien que l'animation et le réel soit chacun de leur côté, je tiens à souligner que Fantasia possède la toute première scène de l'histoire mélangeant animation/live (Mickey vient féliciter Stokowski et lui serre la main). Je tiens moi aussi à féliciter la performance de Leopold Stokowski et de son orchestre (mention spéciale pour quelques musiciens qui improvise un petit air pour détendre l'atmosphère lors de la pause à l'entracte avant la Piste sonore^^) ainsi que tous les artistes dont les talents réunis ont permis de créer ce film exceptionnel. Fantasia occupe une place éminemment particulière dans le cœur de Walt Disney lui-même et dans la filmographie de sa compagnie toute entière. À l'époque de sa sortie, Fantasia était hors du temps, aujourd'hui il est immortel et je le considère comme un chef d’œuvre absolu du 7ème art.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 octobre 2009
    Un très très grand Disney. Tout est réuni dans ce somptueux dessin animé. Prouesse technique, poésie, BO excellente avec beaucoup de musique classique, imagination, humour. Un film émouvant, très bien réalisé, qui contient un peu de tous les Disneys qui suivront. Vraiment unique. On peut reprocher la succession de petits films sans véritable scénario. Cependant on retrouve aisément son âme d'enfant devant tel chef d'œuvre. Mickey le sorcier, définitivement mon préféré.
    nouchka15lolo
    nouchka15lolo

    7 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juillet 2010
    Un Walt Disney c'est toujours un chef d'Oeuvre mais celui la ces le meilleur avec tout plein de jolie musique et ces animation extraordinair
    RitchieGueko
    RitchieGueko

    8 abonnés 346 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2022
    Fantasia est un des films les plus audacieux des studios Disney composé de différentes séquences qui servent à illustrer différentes compositions de "musique classique".
    La musique est absolument sublime, et ceux-ci sont sublimés par une animation magnifique. Il n'y a pas de mauvais courts-métrages, il comprend même des séquences mémorables comme celle de l'Apprenti Sorcier. En revanche, le film a une vocation éducative et ne s'en cache pas (être une ouverture à la musique classique pour le grand public). L'absence de réelle narration se fait ressentir et les séquences de présentation des différentes œuvres entre les courts-métrages manque de dynamisme et vient casser le rythme du film.
    C'est un Disney atypique qui mérite le coup d'œil si jamais vous êtes un minimum sensible à l'univers Disney et à la musique classique.
    J31frites
    J31frites

    1 abonné 145 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2023
    Ceux qui aimeront fantasia seront surtout ceux qui aiment les morceaux choisis dans ce film d'animation. Pour ma part, j'en connaissais certains que j'adore ou pas, et j'en ai découvert d'autre. Premier point positif donc : la découverte. Est il nécessaire de parler de l'animation qui est juste sublime ? La voix off entre chaque morceau est sympa et instructive par contre pourquoi l'animation fait des zooms sur les fesses du chef d'orchestre ??
    Le film s'ouvre sur la célèbre Toccata et fugue en ré mineur de Bach : excellent choix pour commencer et présenter l'orchestre.
    On continue sur de magnifiques extraits du ballet Casse noisette de Tchaïkovski et on passe juste un moment féerique en entendant la sublime valse des fleurs ou la géniale danse de la fée dragée sur une animation très belle et poétique.
    Puis vient le clou du spectacle avec l'incroyable apprenti sorcier de Paul Dukas sur une animation genialissime : c'est drôle bien fait et surtout les mouvements de l'image sont parfaitement coordonnés avec l'image (ce qui nest pas toujours le cas dans le reste du film) : c'est sûrement le seul moment du film où on ne s'ennuie vraiment pas.
    On continue sur le Sacre du printemps de Stravinsky : ici je découvre la musique dont je suis pas forcément fan (mais que je respecte car mon artiste musical préféré John Williams s'en est inspiré pour star wars, comme l'apprenti sorcier d'ailleurs), quand à l'animation c'est un peu lourd mais c'est original et plutôt bien fait.
    Je découvre aussi la symphonie pastorale de Beethoven plutôt jolie sans plus. L'animation elle, n'a rien à voir avec la musique, n'est pas synchronisée avec la musique et surtout bien ennuyeuse avant l'arrivée de Bacchus et Zeus.
    Je ne connaissais pas la Danse des heures mais j'ai beaucoup aimé et ri devant l'animation très sympathique.
    Une nuit sur le mont chauve, sympathique aussi, mais peut être un peu court. Par contre l'animation pas un peu traumatisante pour des enfants ?
    L'ave Maria de Schubert est magnifique, et offre un beau final.
    Au final fantasia est un excellent film pour faire découvrir la musique classique aux enfants, le problème c'est qu'il est trop long mais surtout qu on dirait un documentaire ! Pourquoi ne pas avoir fait une seule et même histoire ou des liens entre les différentes histoires pour qu'on ait pas l'impression de regarder une succession de courts dessins animés sans aucun rapport ? Je trouve qu'à cause du concept le film manque de peps. L'animation manque de synchronisation avec la musique. On s'ennuie la moitié du temps. Mais c'est surtout une question du choix des musiques qui plaira ou pas. Perso j'ai adoré casse noisette l'apprenti sorcier et la danse des heures mais j'aurais bien adoré voir la danse macabre de Saint Saëns, Pierre et le loup de Prokofiev ou encore la 5ème symphonie de Beethoven mais bon on peut pas tout avoir !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 12 janvier 2015
    A force d’écouter les musiques, je me suis lassé ! Certes les musiques sont justes exceptionnelles mais il manque réellement un bon scénario pour être transporté complètement.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 21 mars 2013
    DU BON ET DU MAUVAIS MAIS GLOBALEMENT REUSSI
    Voilà les huit mots qui peuvent résumer ce très beau film qu'est Fantasia. Le choix de présenter ce film comme un ciné-concert est très réussi. On a déjà l'impression d'être face à un film d'animation abstrait rien qu'au lever du rideau avec les musiciens en ombres chinoises qui s'accordent comme à un concert en direct. On se rend compte qu'ils ne donnent pas vie au film mais qu'ils font partie du film quand on voit la salle se transformer en dessin-animé abstrait lors de la Toccata et fugue en ré mineur de Bach. Puis les éléments du ciel ne sont guère des nuages, le soleil, la lune, le jour ou la nuit ou ceux de la Terre l'eau ou autre mais des parties d'instruments de musique avec des cordes, des vagues de violons, des notes de musiques, des cercles et autres formes géométriques. Digne d'une oeuvre contemporaine mais animée.
    On dit tous que Disney avait pour but de faire découvrir la musique classique en illustrant les oeuvres des plus grands compositeurs connus avec des séquences animées car il avait toujours eu une grande admiration pour Bach, Beethoven, Schubert, Mussorgsky, Dukas, Stravinsky, Tchaikoisky plus jeune...et voulait faire partager cette même passion au jeune public qui ne l'avait pas forcément. Mais à l'exception de 3 séquences réellement pour les enfants comme L'Apprenti Sorcier de Paul Dukas (musique ayant été écrite d'après un poème de Goethe donc ayant toujours été narrative) avec notre chère souris fétiche Mickey en magicien (qui a rendu Disney célèbre) dans le rôle titre (séquence aujourd'hui la plus connue de Fantasia [qui a d'ailleurs été réutilisée dans la suite Fantasia 2000]), La Danse des heures d'Amilcare Ponchielli, ballet illustré avec des animaux et Casse-Noisette de Tchaikoisky (ballet qui a été écrit d'après un conte pour enfant au XIXe siècle) avec des fées, des fleurs et créatures magiques rassurantes, le reste du film semble plutôt s'adresser aux adultes voire à tout type de public. On y retrouve à travers Le Sacre de Stravinsky la primitivité de la Terre et la fragilité de son écosystème avec violence: éruptions volcaniques, poissons se dévorant, animaux s'entretuant, détruisant aussi la planète (à l'origine le ballet présentait des tableaux montrant des humains fêter le printemps en piétinant des fleurs, accomplissant des rites païens, s'entretuant, hurlant et accomplissant des sacrifices) et où seuls les plus forts s'en sortent face à la cruauté et à la bestialité du monde: le soleil accablant qui tue à cause de sa chaleur, assèche et fait mourir de soif, fait disparaître la nourriture, les dinosaures s'entretuant (la séquence du tyrannosaure attaquant puis tuant lentement un autre dinosaure pour finalement le dévorer m'a terrorisé et me fait toujours aussi peur) puis le tremblement de terre final pour "sacrifier" les dinosaures est ce qu'il y a de plus terrible pour les yeux aussi bien que pour les oreilles: ce que l'on peut qualifier de beauté effrayante. Certains ont râlé par rapport au non-respect de la vision de l'oeuvre originale mais moi, je pense qu'il s'agit d'une autre vision qui montre combien le monde peut être primitif (chose qu'a voulu montrer Stravinsky) et cruel sans raison et cherche toujours la mort pour une raison ou une autre voire aucune.
    Les mots "Beauté Effrayante" peuvent aussi être utilisées pour la séquence Une Nuit Sur Le Mont Chauve de Mussorgsky où on a l'impression d'assister à une nuit de sabbat où les démons revivent pour être tués à nouveau et où toutes formes de mythologies du mal sont utilisées notamment Chernabog des légendes slaves. Un ballet où l'on voit du feu, où l'animation colle parfois très exactement au rythme de la musique comme dans de nombreuses séquences musicales de ce très film (notamment dans L'Apprenti Sorcier où les gestes "magiques" de Mickey ressemblent à ceux d'un chef d'orchestre diriger ses mains quand il donne vie au balais ou encore quand il tente de le détruire à la hache quand son contrôle lui échappe). De très belles images, de très belles couleurs avec une animation fluide impressionnante pour l'époque (1940); dites-vous que tout ceci est fait à la main: dessin, couleurs...Tout! Du grand art! On se laisse emporter par le rythme de la musique malgré l'absence de dialogues et cela à n'importe quel âge.
    Malheureusement, il y aussi des défauts: déjà, la durée du film: il faut savoir qu'un Disney d'animation (bien que celui-ci sorte de la norme) est connu pour rarement dépasser 1h30. Or, celui-ci dure 2h. Et pour le choix du style de film, l'idée de la durée n'est pas forcément la meilleure. Déjà parce que regarder une suite de courts-métrages, même avec de la très belle musique faite par les plus grands compositeurs de tous les temps, à force ça devient lassant, en particulier quand c'est illustré par une suite de tableaux. Quand on veut faire un long concert de 2h, mieux vaut le faire sans images, on se laisse plus facilement emporter. De plus, avec le schéma du film adopté, c'est encore plus agaçant: le ton du film de la voix off (bien que donnant des explications utiles sur les musiques qu'on va écouter ou sur le style de musique choisie [musique narrative musique présentant une suite de tableaux musique absolue]) est non seulement cérémonieux et soporifique mais en plus elle revient après chaque séquence comme pour faire une intervention inutile "Alors en fait au sujet de ce que vous allez entendre, il s'est passé ça..." Vous n'avez qu'une envie, hurler "TAIS TOI!" (ou au pire vous endormir). En plus, ce sera toujours la même chose:
    -voix off, séquence musicale animée -voix off, séquence musicale animée -voix off, séquence musicale animée...
    jusqu'au générique de fin. Le seul moment où cette maudite voix fait une intervention non pas utile mais drôle est celle où elle présente la timide "Piste Sonore" qui nous montre en image l'importance des sons dans la musique tout en apaisant avec comique et poésie cette piste sonore vivant dans l'ombre des instruments de musique.
    Ensuite la séquence la séquence de La Symphonie Pastorale de Beethoven que Disney a situé sur l'Olympe des Dieux, à mes yeux, n'est ni un bon choix, ni une bonne vision. Ca m'a extrêmement déçu car j'aime beaucoup cette oeuvre que je trouve belle musicalement mais aussi parce qu'à la base, elle décrit un style de vie de vie champêtre (en rapport avec la campagne). Et lui donner une dimension mythologique ne la glorifie pas ou ne la rend pas adulte avec les rites du vin de cher Dionysos. Au contraire, ça la massacre allègrement. Contrairement à Le Sacre de Stravinsky illustré par la primitivité des premiers habitants de la Terre donc dans le ton de la brutalité gratuite du sacrifice (les dinosaures tous "sacrifiés"), ici, Disney s'éloigne totalement du but premier de Beethoven et rend la musique narrative avec une suites de petites histoires niaises sans grand intérêt (un cheval ailé qui apprend son premier vol avec sa mère, Zeus et Dionysos qui se prennent et qui à cause de ça s'en prennent à tout l'Olympe avant que le calme ne revienne...). En plus, contrairement aux couleurs des autres séquences qui sont sobres et jolis, dans cette séquence, les couleurs sont tellement flashys qu'elles font mal aux yeux qu'elles en deviennent insupportables à regarder voire presque écoeurantes. En bref, la musique garde toute sa beauté mais on est pas du tout dans la vie champêtre. Plus que dommage, massacre impardonnable d'un chef d'oeuvre! Puis, quelque chose qui rompt totalement avec l'esprit Fantasia; ça ne dure pas longtemps, mais ça gâche quand même le film, le passage où Mickey et le chef d'orchestre se félicitent mutuellement. Certes, Disney voulait redonner un peu de place à sa souris fétiche dont la popularité commencer à décliner mais ON VENAIT DE LA VOIR DANS UNE SEQUENCE QUI LUI ETAIT CONSACREE. Ca n'était pas la peine de la faire parler juste pour tenter d'attirer l'attention du spectateur au cas où il ne se sentirait pas attiré par le film, la musique fait bien les choses. On doit rester dans cette ambiance concert et ne pas entrer d'un coup dans une ambiance film d'animation "normal" sans raison. C'est plus déstabilisant qu'autre chose. On sait plus ce qu'on regarde après. Ce passage aurait été plus justifiable si Fantasia s'était terminé par la séquence de l'A.S avec Mickey et le générique de fin et non pas repasser directement à l'ambiance concert comme si de rien n'était.
    Pour finir, le pire défaut de tous, je n'ai rien contre l'Ave Maria de Schubert. Au contraire, j'adore cette oeuvre, je la trouve très belle et je trouve que l'illustrer par des femmes qui tiennent des torches et parcourent une forêt en suivant le soleil est très joli et une idée bien trouvée. Mais...POURQUOI L'AVOIR TRADUITE EN ANGLAIS? A la base, c'est en latin! Qu'ont donc les américains à traduire la musique classique? Ils sont pratiquement les seuls à le faire. Je veux croire que c'était utile pour les enfants américains qui regardent mais on l'a jamais traduit en France. Je crois même d'ailleurs qu'on a remis le thème latin d'origine si mes souvenirs sont exacts. Franchement, on peut quand même obtenir des choses ridicules quand on essaie trop de trucs.
    Mais bon, ces défauts sont assez minoritaires et peu visibles et le film est plutôt majoritairement réussi. Plus qu'un film, c'est une expérimentation au sujet de ce que l'on peut faire avec les éléments que l'on a entre les mains et ce qu'ils nous inspirent (et l'on peut voir ce que ça donne en bien et en mal). On voit ici un Disney qui s'essaie réellement à quelque chose d'artistique et tente de donner tout ce qu'il a. Certes le film n'a pas que des bons côtés mais les critiques ont été trop durs avec lui lors de sa sortie et le public a eu tort de ne pas se déplacer au cinéma. Plus tard, il a bien fait de s'y intéresser davantage et les deux oscars qu'il a reçu (malgré l'échec commercial) étaient mérité. En regardant le film, on ne voit ni héros Disney, ni histoire globale. Et pourtant, on est face à un ciel ouvert au début et à la fin à un soleil couchant en entendant des notes juste avant un générique de fin muet. Pourquoi? Parce qu'au final, le héros Disney, c'est le spectateur qui a fait face à des méchants qui l'ont effrayé étant petit (les balais noyeurs, le tyranosaure, Chernaborg...) mais qui se rappelle qu'ils ne sont pas réels une fois qu'il grandit ou bien qui se sent rassuré par le Ave Maria final doux. Ou alors si c'est un adulte qui regarde Fantasia, il aime ou il aimera pas mais il ne restera pas insensible aux efforts apportés par les animateurs pour faire découvrir la musique classique aux enfants mais aussi à tout type de public.
    Fantasia, tu vaux le coup d'oeil.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 8 août 2023
    Fantasia, c'est un film d'animation qui m'a interessé - notamment grâce à son visuel sur Disney+ - mais je ne m'y étais jamais attelé jusqu'à aujourd'hui. Et.. je n'ai pas très bien compris. Ce n'est pas une histoire animée, ça c'est sûr. C'est un espèce de concert visuel, avec 2-3 petites histoires muettes.. mais j'avoue ne pas du tout avoir accroché à l'oeuvre. Je comprend peut-être que les gens peuvent aimer, mais en tout cas je n'ai pas vraiment vu l'intérêt. J'ai mit le "film" en arrière-plan et j'ai travaillé à côté. Oui, ça m'a permis d'avoir un fond sonore, mais sans plus. Je n'ai pas bien compris la proposition ! Je comprend effectivement qu'une oeuvre peut-être différente, et je respecte ce choix, cependant ça ne m'a pas plu et je dois quand même le préciser. J'avoue m'être ennuyé. J'ai pourtant été de bonne foi et j'ai donné ma concentration pour les 45 premières minutes. Mais j'avoue que je ne pouvais plus tenir ! Je n'ai pas accroché, même si je respecte la proposition artistique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 février 2008
    Une œuvre d'art absolue ! Déjà que j'adore la musique classique (remarquez, c'est aussi un peu à cause de ce film), mais en plus dans le domaine du dessin animé, ce film est une prouesse dantesque. Tout absolument tout dans ce film relève d'une maitrise palissante dans les domaines de l'animation, de l'interprétation et surtout de la beauté.
    A voir, à revoir, et à rererevoir si possible. ^^
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 mars 2014
    Fantasia, ou comment la musique classique peut être inculquée aux enfants de manière amusante. Un classique immanquable pour la jeunesse. L’épisode de l'Apprenti Sorcier reste quand même la meilleure partie du soft. Il FAUT le voir, c'est notre devoir civique à tous !
    manu_le_malinho
    manu_le_malinho

    2 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 septembre 2007
    Un vrai chef d'oeuvre ! une idée follement originale.. a voir et a revoir !
    Mamzelle Aurore
    Mamzelle Aurore

    3 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 août 2021
    J’ai trouvé le début très très long. Nous assistons à trois genre de musique. Celle qui raconte une histoire, celle qui donne vie à des tableaux visuels et celle qui existe en tant que telle. J’ai eu du mal avec cette dernière catégorie. En même temps, je ne suis pas très sensible à la musique classique mise à part les connues comme Casse-noisette. Je dois quand même admettre que certaines scènes sont poétiques et d’autres hypnotisantes tellement les images sont belles et colorées. Le très célèbre Mickey en apprenti sorcier est de la parti et il y a des références à de futurs Disney comme Hercule. On va dire que la sauce a pris à moitié avec moi.

    https://onceuponadreamgirl.wordpress.com/2020/04/11/blanche-neige-pinocchio-et-fantasia/
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 mars 2011
    Un film extraordinaire,un pur chef d'oeuvre du 7eme art, ces 8 courts métrages animés illustrant la musique classique sont d'une beauté et d'un esthétisme a couper le souffle.Jai été bluffée par la qualité des images qui n'ont pas pris une ride et par l'incrustation du classique dans les dessins animés.Jai adoré ce film et je le conseille.
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