Avis : Paradise Lost - Page 7

Un film autour de Pablo ESCOBAR , narco trafiquant, engagé en politique , détesté et adulé.
Un homme mégalo sur les bords , imbus de sa personne et sans coeur.
Bon choix de l'acteur pour ce rôle Benicio DEL TORO crève l'écran comme d'hab.
un bon film dans l'ensemble.

L'homme derrière le monstre... c'est en gros ce que tente de nous montrer ce film. On y voit un Pablo Escobar (excellent Benicio Del Toro) souriant, attentionné, proche des siens, puis d'un coup, on voit l'autre face. Celle d'un homme qui peut lire un mot écrit par son jeune fils tandis qu'on abat un homme juste à côté. Qui joue avec ses enfants alors que des gens sont tués par ses ordres. Mais le film va au delà de l'histoire même d'Escobar, il est aussi question de la Colombie, et des malheurs de ce pays, caractérisé par l'histoire de Nick et Maria. Paradise Lost, s'avère être un biopic original, violant et désenchanté.

Un thriller pas trop mauvais dans l'ensemble qui arrive à tenir en haleine mais je n'ai pas pu m'empêcher d'être déçu. Je venais voir Pablo Escobar et surtout Benicio Del Toro et non Josh Hutcherson ... Malheureusement toute l'intrigue quasiment tourne autour de ce dernier. Alors certes ce n'est pas mal fait, de l'histoire d'amour à la fuite en passant par son incursion dans la famille Escobar mais ce n'était pas ce que j'étais venu chercher, Del Toro, excellent au passage, traverse le film comme une ombre, effrayante certes mais rien qu'une ombre. Le métrage en lui-même est tout à fait regardable mais évidemment, pour moi il manque quelque chose ...

A travers une histoire simple mais prenante histoire d'amour, c'est le personnage d'Escobar qui se déssine et impregne principalement le film, avec l'implacable Benicio Del Toro encore une fois !

La combinaison entre la fiction (le personnage de Nick incarné par un bon Josh Hutcherson) et la réalité (Pablo Escobar) fonctionne plutôt bien. Sans être un vrai biopic, « Paradise Lost » bénéficie de la présence d’un grand Benicio Del Toro, tout en ambiguïté, qui dynamite à lui tout seul le casting. Malgré les qualités de la première réalisation de Andrea Di Stefano et d’une tension de plus en plus soutenue, le grand film sur le trafiquant colombien reste encore à faire.

Pablo Escobar est une figure qui a inspiré pas mal de long-métrages, documentaires, téléfilms et épisodes de série TV. "Paradise Lost" espère se détacher du lot en présentant le baron de la drogue sous le regard du petit-ami de sa nièce, enrolé dans le cartel de Medelin un peu contre son gré et qui ne fait pas vraiment confiance en ce dernier (on se demande bien pourquoi).

Cette façon de présenter Escobar est un choix scénaristique intéressant même s'il déforme volontairement la réalité. Je n'aime jamais vraiment trop quand on utilise des personnes qui ont vraiment existé pour créer une nouvelle histoire inventée par des scénaristes. Je ne trouve pas cela très honnête.
Ici, cela donne un thriller voire plutôt un survival dans une Colombie grangrénée par la peur ou l'admiration pour ces criminels. Bien que le film soit intéressant à suivre, j'ai un peu de mal avec cette démarche.

Toutefois, il faut reconnaître que l'on tient jusqu'au bout sans trop de difficulté. C'est dû principalement à deux acteurs : Josh Hutcherson qui est ici plus proche de "Detention" que des "Hunger Games" où il était inexpressif (je tenais à noter cette amélioration) et Benicio Del Toro qui prend toujours beaucoup de plaisir à incarner les méchants charismatiques (même si ici, il arbore quasiment tout le temps la même expression sur son visage).

Le film n'est pas un film majeur et ne restera pas non plus dans les annales mais il serait injuste de dire qu'il est moyen puisque l'on passe un moment agréable devant lui et il nous fait réfléchir à comment on aurait réagi dans les différentes situations auxquelles a été confronté le héros.

Premier film de l'acteur italien Andrea di stephano, " paradise lost" propose un portrait en creux du fameux trafiquant colombien P.Escobar.

A travers l'histoire d'un jeune surfeur canadien qui tombe amoureux d'une nièce d'Escobar, c'est un regard glaçant sur son emprise criminelle à l'échelon du pays, où les institutions régaliennes étaient elles-mêmes étroitement impliqués.

Thriller ( 2017 ) qui se suit avec intérêt, même si le scénario manque d'inventivité dans sa seconde partie. Étrangement, il fut mal reçu par la critique professionnelle.

Le seul gros défaut de " paradise lost" est le choix de l'acteur principal, J Hutcherson, pas du tout à la hauteur, en raison notamment d'un total manque de charisme.

Parfois un peu trop convenu, " paradise lost" se laisse voir avec plaisir, même si ce n'est en rien un film exceptionnel, ni un biopic très sérieux.

Une très réussie bio du célèbre trafiquant Pablo Escobar. Dommage que le réalisateur via une histoire d'amour (fictive ?) n'insiste pas assez sur les réalisations d'Escobar a Medelin ou sur sur ses tentatives politiques. Le,paradoxe aurait été bien mené car ce premier film est une réussite avec Benitio del Toro remarquable.

Un thriller très oppressant et efficace. Avec un casting et un jeu d'acteur merveilleux, Del Toro et Hutcherson arrivent à convaincre tous les deux. De plus, les codes américains sont dejoués à notre plus grand bonheur.

J ai adoré ! la fin est vraiment triste mais tellement réaliste en même temps et c'est ça qui est bon, l'histoire d'amour est vraiment réussi et Pablo Escobar et incarné à la perfection, mais attention quand même ce n'est pas une histoire sur la vie de Pablo Escobar pour ceux qui s'attendent à ça c'est juste une partie de sa vie en fond de l'histoire principale du film

"Paradise lost" propose de bonnes choses notamment une fin des plus passionnantes. Malheureusement il reste un long métrage trop timide, peu ambition, qui passe à côté d'un potentiel à peine exploité. Le film a néanmoins le mérite d'être crue et d'offrir autre chose qu'un happy end idiot.

Une biographie construite exactement sur le même modèle que celui utilisé pour "Le dernier roi d'Ecosse" qui montre, à travers le regard d'un jeune homme loin de chez lui, l'étendue tentaculaire du cartel de Medellin sous l'égide de Pablo Escobar. Plutôt qu'un énième film de mafieux et même si Benicio Del Toro se contente du minimum dans son jeu, on a là un portrait intéressant du baron de la drogue sans complaisance ni glorification dévoilant son côté rock star charismatique et beau parleur. Après, Josh Hutcherson ne m'a pas vraiment convaincu, le scénario est développé de façon très classique et la mise en scène est assez lourde de clichés. Bien mais pas indispensable.

Paradise Lost est un film très bien fait, les acteurs sont convaincants, Benicio Del Toro est charismatique, mais l'histoire est sans surprise et pas très intéressante. Objectivement le film est réussi, mais personnellement on n’a pas été captivé et on oubliera vite qu'on l'a vu. Bref, à réserver aux fans du genre.

Combien y en eut-il de ces histoires où un jeune blanc-bec se retrouve sous l'emprise et la fascination d'un homme puissant, même si cette puissance a les mains sales? Le canevas n'est pas neuf, seul le décorum changera un peu, avec cette Colombie méconnue ou en tout cas peu observée. Si la réalisation fait montre d'une certaine vista, le film est à mon sens quelque peu déséquilibré: l'histoire d'amour est moins travaillée que la relation en "attirance-répulsion" des deux protagonistes masculins, problème récurrent de ce type de film. Del Toro et Hutcherson font le travail, mais l'on ne peut pas dire que leur confrontation fasse des étincelles. Au final, en dehors d'une présentation non linéaire finement pensée et bien achalandée, ce Paradise Lost, jouant plus sur le non-dit et le non-montré que sur la démonstration brutale, s'avère un thriller aux ressorts classiques, rondement mené sans être follement inspiré.

Mon premier est un réalisateur qui débute sa carrière. Mon second est un grand acteur pas assez présent. Mon troisième est un couple qui joue l'amourette sans vraiment y croire... Mon tout ne sera pas une diatribe, mais plutôt une lettre d'amour et d'incompréhension. D'amour, car le metteur en scène réussit, pour une première réalisation, une habile entrée dans l'univers des caïds de la drogue. D'incompréhension, parce qu'Andrea di Stephano (sûrement à cause du scénario) ne va pas assez loin dans ses propos et, au lieu de pouvoir créer un biopic avec pour seule tête d'affiche principale l'incroyable Benicio del Toro, filme une sous-histoire, parfois clichée mais heureusement rendue tendue par l'aspect thriller. Les deux jeunes interprètes (Josh Hutcherson et Claudia Traisac) ne font pas le poids et sont donc plus gênants qu'autre chose... À voir tout de même pour le savoir-faire de di Stephano et pour le toujours aussi bon del Toro... Un plaisir qui ne se refuse pas!