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    Une femme disparaît
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    87 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 mai 2008
    Après un départ assez flou, le suspens hitchcockien s’installe enfin pour 1h30 de film. Même si la scène de fusillade à la fin fait plutôt rire, le film est au niveau technique irréprochable. Les acteurs sont convaincants avec en particulier Margaret Lockwood qui donne tout le charme du film.
    vivaBFG
    vivaBFG

    10 abonnés 1 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 février 2020
    Ce film est vraiment très intéressant, le scénario vous captive du début jusque la fin, même si le début est un peu laborieux (il faut bien placer les circonstances!). Seul bémol : la scène de poursuite qui a bien mal vieilli, mais cela devait être un exploit en 1938. Ce qui est à noter à l'issue de ce film est qu'il s'agit d'un film d'espionnage qui accuse sans aucun doute l'Allemagne nazie mais sans jamais les citer réellement même si l'action est sensée se passer dans les Alpes autrichiennes et sur la voie ferrée entre l'Autriche et l'Angleterre.
    A voir par tous les amateurs de thriller hitchcockien; ou pas.
    Jack G
    Jack G

    2 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2020
    Après le succès de Jeune et innocent en 1937, Alfred Hitchcock, au sommet de son art en Grande-Bretagne, commence à jouir d’une grande réputation outre-Atlantique et s’apprête à conclure la décennie des années 1930 avec un thriller d’espionnage qui n’est pas sans faire penser au cadre et à l’atmosphère de l’une des œuvres majeures d’Agatha Christie, Le Crime de l’Orient-Express, publié seulement 4 ans plus tôt.
    Ce rapprochement est toutefois à nuancer. Là où Agatha Christie s’inspire d’une affaire médiatique de kidnapping, Alfred Hitchcock déroule son récit à la lumière de la menace nazie grandissante, un an avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Attribuer le rôle des méchants de ses films aux représentants de cette idéologie ténébreuse n’est pas chose nouvelle dans la filmographie du cinéaste, qui a commencé cette pratique dénonciatrice dès 1933, avec L’Homme qui en savait trop.
    Au départ, ce projet cinématographique n’était pas confié au maître du suspense, mais à Roy William Neil, producteur à la Gainsborough Pictures, contraint de laisser sa place après une blessure durant les premiers jours de tournage et un incident diplomatique avec la Yougoslavie relatif au traitement négatif des autorités du pays dans le script du film. Hitchcock arrive et remanie l’équipe du film, puis modifie le scénario en y ajoutant un ton léger et comique, qu’il mélange au genre dramatique de l’intrigue initiale. Il invente un nouveau pays, la Bandrika, et change quelques éléments scénaristiques.
    Ce nouveau long-métrage, basé sur le scénario du roman « The Wheel Spins », se tient presque à huit clos, dans la mesure où les décors varient peu. Dans une première partie au ton presque intégralement comique et proche du vaudeville, introduite par la maquette d’une gare faisant penser à celle de Jeune et innocent, les différents personnages sont présentés et introduits entre les murs d’un hôtel plein à craquer. Dans la seconde, le train en direction des Balkans voit se dérouler l’intrigue principale et dramatique, l’enlèvement de Miss Froy, une vieille dame anglaise en apparence ordinaire. Pour mener l’enquête, une jeune héritière américaine prête à se marier, Iris Mathilda Henderson, et un musicien fantasque et vif d’esprit, Gilbert Redman, s’associent pour interroger les différents témoins. Néanmoins, chacun d’entre eux dispose d’intérêts personnels qui les motivent à ne pas coopérer et qui font d’eux autant de suspects potentiels. Dans cette partie de Cluedo grandeur nature, nos deux détectives en herbe font fonctionner leurs cellules grises et mettent leur réflexion en commun jusqu’à mettre à jour un vaste complot impliquant des agents à la solde d’une autorité faisant penser à celle du régime nazi. A la veille de la Seconde Guerre mondiale et alors que cette idéologie menace l’Europe, Hitchcock stigmatise clairement le pacifisme, dénonce la neutralité et soutient l’entrée en guerre de l’Angleterre contre l’Allemagne. Le passager du train qui agite un mouchoir blanc est tué tandis que les deux amis anglais, représentants de la détermination britannique et longtemps restés indifférents au drame qui se joue dans le train, prennent les armes pour sauver le petit groupe d’une mort certaine.
    Pour porter son film à l’écran, Hitchcock fait confiance à deux inconnus : Margaret Lockwood, qui n'a alors que quelques seconds rôles derrière elle, et Michael Redgrave, célèbre au théâtre, qui obtient son premier et plus grand rôle au cinéma. Ce duo crève l’écran, prolongeant celui de Robert Donat et Madeleine Caroll dans Les 39 Marches, dans une même dynamique de séduction.
    De l’arrivée mouvementée et comique dans l’hôtel à l’épilogue au registre plus sérieux, le rythme ne faiblit jamais et le spectateur se retrouve coincé dans ce train, emporté dans cette enquête le long des chemins de fer. Dans ces wagons qui se suivent, les apparences sont trompeuses et on se rend compte à quel point le cinéaste a pu s’amuser à perdre le public avec des fausses pistes et des zones d’ombres. Pris au jeu, difficile de cacher son propre plaisir à participer avec le couple de premier plan pour dénouer cette affaire énigmatique.
    Quelques mois plus tard, après une dernière production (La Taverne de la Jamaïque), la période anglaise d’Hitchcock s’achève. Celle qui a offert ses premiers succès au réalisateur et qui lui a permis d’améliorer ses techniques cède sa place aux studios Hollywoodiens, qui donneront naissance aux plus grandes réussites hitchcockiennes.
    BamboMF
    BamboMF

    76 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 janvier 2021
    The lady vanishes (titre français Une femme disparaît), est l’avant-dernier film britannique réalisé par Alfred Hitchcock avant sa carrière étasunienne. Dans la lignée de plusieurs de ses précédentes œuvres, il y est question d’espionnage, même si ici cette notion est quelque peu secondaire. Qu’importe, en dépit d’une première partie sans réelle action, ce film fut un énorme succès, et l’on comprend aisément pourquoi : le rythme haletant de la seconde partie (les deux tiers du film), la parole véridique de la jeune femme laissant ses interlocuteurs dans l’incrédulité ou les obligeant à de mystérieux mensonges, exercent sur le public une réelle adhésion à l’intrigue.

    L’histoire débute dans un hôtel en pleine montagne, pris d’assaut par de nombreux clients étrangers à l’annonce d’une avalanche ayant bloqué la voie ferrée, repoussant le départ du train au lendemain. La première partie du film permet ainsi au spectateur de se familiariser aux différents personnages qui s’y rencontrent ou s’y opposent. La légèreté de ces scénettes est toutefois entachée par l’étranglement d’un guitariste interprétant un chant traditionnel au pied de l’hôtel… Le lendemain matin, au départ du train, la jeune Iris Henderson, anglaise en partance pour son propre mariage, fait plus ample connaissance avec une dame d’un âge respectable. Les deux femmes se lient d’amitié. Cependant, pendant le trajet, après un assoupissement consécutif à un choc cérébral survenu à la gare, Iris ne retrouve plus sa nouvelle amie. Elle part à sa recherche, sondant de nombreux témoins qui tous, pour des raisons différentes, affirment qu’elle a toujours été seule, et que la femme dont elle parle n’a jamais existé. Va s’ensuivre une enquête qui plongera Iris et Gilbert Redman, un homme avec lequel elle s’était fâchée la veille, en plein cœur d’une histoire d’espionnage entre pays ennemis.

    La maquette du long travelling du début (partant de la montagne, des rails recouverts de neige, jusqu’à la fenêtre de l’hôtel) est d’un réalisme saisissant pour les moyens de l’époque. Hitchcock comme à l’accoutumée, use de beaucoup d’humour (telle la scène de bagarre dans le wagon de bagages) et de symbolique (parfois licencieuse, telle la bouteille posée sous Iris en déshabillé à l’hôtel, ou indicative, telle la pièce de monnaie au sol qui laisse comprendre à la fois la mort certaine du guitariste et que le mobile n’est pas l’argent). Fait assez rare dans sa filmographie, le réalisateur a pris le temps de mettre en place la personnalité des différents personnages. On s’attarde ainsi longuement sur deux amis anglais, dont l’homosexualité potentielle est très subrepticement suggérée lors de la descente de l’escalier, par un arrêt extrêmement rapide face à deux autres hommes ensemble. Hitchcock se joue toutefois du spectateur : si l’on suit longuement et avec sympathie les deux compères à l’hôtel, ils deviendront par la suite des personnages secondaires !

    Une femme disparaît est un film que l’on prend plaisir à visionner plusieurs fois. Même s’il est narratif, et ne crée pas de sentiment d’inconfort chez le spectateur comme le réalisateur prend régulièrement plaisir à le faire, ce qui n’en fait pas à proprement parler un film de veine hitchcockienne, il est un classique qui brille par son intelligence de l’enchaînement d’atmosphères opposées. Librement inspiré d’On ne meurt vraiment qu’une fois d’Ethel Lina White, on passe en effet d’une pure comédie à une intrigue d’espionnage puis à un conflit armé, le tout en restant parfaitement cohérent !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 février 2014
    Film d'espionnage raconté comme un film policier, Une Femme Disparaît est une oeuvre qui montre le talent de mise en scène d'Alfred Hitchcock. Le casting est excellent, l'intrigue bien ficelée et prenante, et le montage habile. Une bonne dose d'humour vient apporter une petite touche originale au film, qui est toutefois malheureusement quelque peu gâché par une fin un peu facile et clichée. Reste un excellent divertissement comme on aimerait en voir plus souvent.
    Agnès L.
    Agnès L.

    2 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2019
    Film loufoque et scénario pas crédible mais on passe un bon moment devant ce film léger, les deux jeunes gens se détestent au début puis se rapprochent par voie de fait, la vieille dame est délicieuse, les deux Anglais sont tordants.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 juin 2010
    Le chef d'œuvre de la période anglaise de "Hitch". Des scènes inoubliables. Un must pour tout cinéphile.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 septembre 2013
    Il s'agit en effet plus d'un polar hitchcockien qu'un des nombreux thrillers dont le maître es suspense nous avait habitué !
    Marcelo_Di_Palermo
    Marcelo_Di_Palermo

    5 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 février 2023
    Excellent film, une disparition dans le huis clos d'un train, qui fait penser un peu au crime de l'Orient Express. Atmosphère hitchcockienne et charme d'un vieux film en noir et blanc
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 novembre 2012
    Un très bon Hitchkock période anglaise. Un femme disparait dans le train et sa jeune amie la recherche. Des personnages très sympatiques et charismatiques. Et evidemment un suspense sans failles
    Joëlle Roubine
    Joëlle Roubine

    4 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juillet 2017
    La Filmothèque du Quartier Latin, à Paris, nous offre un cycle « Alfred Hitchcock avant Marnie ». Un peu déçue par « La Taverne de la Jamaïque » que j’avais vu quelques mois auparavant dans une autre salle, je me laisse tout de même tenter…
    Une dame aux allures de gouvernante à la retraite et d’une ressemblance frappante avec sa majesté la reine Elisabeth II se lie d’amitié avec une jeune femme au cours d’un voyage en train. Très vite, Miss Froy et Iris deviennent inséparables jusqu’à ce que Miss Froy disparaisse et qu’Iris ne se lance à sa recherche. Malheureusement, aucun témoin ne se souvient d’avoir vu Miss Froy à bord du train ; tous sont formels, depuis le voyageur du compartiment où les deux passagères avaient pris place jusqu’au garçon du wagon-restaurant. Heureusement, Iris possède tous les charmes d’une jeune femme bien née et ne tardera pas à se faire épauler d’un fringant chevalier servant. Un film qui démarre en trombe avec une foule de personnages et des dizaines de figurants confinés entre hôtel, quai de gare, train… comme pour brouiller d’emblée le spectateur qui aurait la malencontreuse idée de vouloir connaître avant l’heure l’identité de la femme qui va disparaître, intrigue révélée par le titre du film (et par le titre original). Ainsi en sera-t-il tout au long du film, qui nous laisse constamment en proie au doute jusqu’à ce que le maître himself décide de lever le voile. À ce moment-là on est devenu soi-même passager du train et au bord de la crise de nerfs… Enfin, à la question : voit-on le profil du maître du suspense quelque part dans le film ? Le mystère reste entier !
    shuffleup
    shuffleup

    3 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 janvier 2024
    la premiere 1/2h dans l'hôtel se veut drôle mais est plutôt ennuyeuse mais dès que le train s'élance, commence un film réjouissant de paranoïa, puis de mystère, puis d'aventure. Très jolie fin.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 18 novembre 2014
    Une enquête sur la disparition d'une vieille femme dans un train, sur ton d'humour et d'angoisse par moments. Un scénario si bien ficelé par ce maître Hitchcock. Un classique du cinéma à ne pas rater, à voir et revoir.. Que du bonheur !!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 avril 2011
    J'ai beaucoup aimé ce film, certes le début est un poil lent mais il est nécessaire, on découvre les personnages, et on commence à entrer dans l'ambiance. Puis, on arrive dans le train et là c'est génial, Hitchcock nous livre une très bonne mise en scène, de bons plans (dont qui m'a particulièrement marqué avec deux trains qui se croisent mais je m'arrête là pour pas en dire trop). Les personnages sont bien écrits et bien interprétés. On s'attache au personnage de Margaret Lockwood, on l'a comprends et on a envie de l'aider, ce que va très bien faire Michael Redgrave, excellent dans son rôle. Un huit-clos qui nous tient en haleine jusqu'à la fin ( Même si j'ai trouvé vers la fin que ça faisait un peu trop mais ce n'est que mon avis) grâce à la mise en scène d'Hitchcock qui nous prouve encore une fois son talent. Un très bon film.
    Gablivildo62
    Gablivildo62

    2 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juillet 2023
    Film d'espionnage réalisé par Alfred Hitchcock pendant sa période anglaise en 1938. Ce n'est pas un chef d’œuvre, pas mal sans plus. Quelques clichés, notamment la bagarre dans le wagon à bagages, à la limite du ridicule et des personnages très stéréotypés (les deux Anglais et le médecin notamment). Il faut presque une demi-heure pour que l'intrigue démarre, ensuite on ne s'ennuie plus. Le duo Margaret Lockwood / Michael Redgrave fonctionne bien, Miss Froy jouée par Dame May Whitty est très attachante. Alfred Hitchcock apparait en caméo à la fin du film (on le voit, très rapidement, fumer une cigarette dans la gare).
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