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Un visiteur
4,0
Publiée le 24 février 2011
Un très bon premier jet dans le long métrage pour Christopher Nolan. Following possède un bon scénario (écrit par Johnattan Nolan) au suspens plutôt bien tenu. La mise en scène est réussite et les acteurs joue plutôt bien. Le montage est un peu trop remplie de flash-back et d'ellipse ce qui rend l'histoire difficile à suivre au début, ce qui pourrait en décourager plus d'un. Mais déjà dans ce premier jet on trouve les éléments qui feront la marque de fabrique des films de Nolan. De plus, quelque fan de sa filmographie (comme moi) pourront se faire plaisir en voyant le signe de Batman sur une porte et le nom du cambrioleur qui n'est autre que Cobb ! Bref, un très bon début, pour un film qu'Hitchock n'aurait surement pas détesté. Déjà rien que là, il y avait pas mal de promesse.
Dès son 1er long-métrage, le réalisateur anglais Christopher Nolan a démontré un savoir-faire impressionnant et imposer un style qui s’affinera au fil du temps sans jamais se renier. Dans les petites 70 minutes que durent ce "Following", on retrouve la plupart des recettes utilisées par Nolan parmi lesquelles une chronologie déstructurée, une place prépondérante pour la musique, un goût certain pour les héros border line, une intrigue riche en rebondissements et faux-semblants et un twist final qui donne au film une tout autre dimension. On retrouve également une ambiance qui rappelle aussi bien Alfred Hitchcock que David Lynch (ambiance dont était déjà imprégné son court-métrage "Doodlebug") avec un visuel noir et blanc conférant au film une ambiance glaciale et des plans qui s’allongent (parfois inutilement). C’est sans doute la seule faiblesse de "Following", défaut dont Nolan a visiblement parfaitement eu conscience puisqu’il a abandonné ce rythme trop lancinant dès "Memento" et gagne en efficacité à chaque film. Plus surprenant, le casting composé pourtant d’illustres inconnus réussit à marquer les esprits avec Jeremy Theobald (acteur fétiche des débuts du réalisateur) en écrivain voyeuriste et pigeon de l’affaire, l’insaisissable Alex Haw en classieux voleur (on ne peut que regretter que l’acteur se soit limité à ce seul et unique rôle) et Lucy Russell en héroïne blonde typiquement hitchcockienne. Enfin, Christopher Nolan parvenait déjà à passionner le spectateur avec un pitch pourtant pas forcément excitant mais qu’il a su porter à son paroxysme (comme pour l’amnésique de "Memento", le flic insomniaque de "Insomnia" ou encore l’affrontement entre magiciens du "Prestige"). Bref, malgré son budget cheap et ses quelques imperfections, "Following" est un film captivant et plein de promesse sur le talent d’un réalisateur qui, de "Memento" au récent "Inception" en passant par les derniers "Batman" (le logo sur la porte du héros est d'ailleurs un signe du destin), n’a eu de cesse de confirmer son génie.
Christopher Nolan montre avec son 1 er long metrage qu' il est un grand du cinéma. Ce film en noir et blanc (pas vieux) est un pur bijoux de cinema. Des acteurs pertinents ,une tres bonne intrigue un bon twist. Nolan est un grand , et ce film est un bon moyen d'annonce le grandiose Memento.
Nolan qui commence fort, film très court, mais où on est plongé dans l'intrigue dès le début, plongé dans l'histoire montée un peu à la manière de Memento. Un excellent film !
On sent que les armes ne sont pas encore totalement fourbies chez ce réalisateur mais le scenar' est tellement kiffant que je mets la note maxi. Le Nolan le plus agréable pour moi, et je suis grand fan de Memento.
Après son très bon cours-métrage " Doodlebug ", Christopher Nolan reprend Jeremy Theobald et signe son premier film " Following, le suiveur ". Un premier film plus que réussi, avec un scénario surprenant excellent. Nolan est au début de sa carrière, il n'a pas encore la maitrise qu'il a aujourd'hui, mais il prouve qu'on peut faire quelque chose de très bon sans avoir besoin d'un budget énorme.
Ce film est l'argument parfait pour contrer les réalisateurs qui expliquent la mauvaise qualité de leur premier long-métrage par un gros manque de moyen. Ce qu'il faut, c'est un scénario, et Christopher Nolan le sait bien. Son premier essai préfigure ses réussites suivantes. Avec du recul, on trouve dans Following les bases de Memento (surtout avec un déroulement antéchronologique), d'Inception (un cambrioleur nommé Cobb...) voire de Batman (avec la marque de ce dernier sur une porte...) On a beau cherché, tous les films de Nolan sont solidement construits, avec une logique implacable. Ce type a une imagination et un sens du scénario vraiment hors du commun, et cet excellent polar n'en était que les premières manifestations. "L'évènement" avait écrit il y a 11 ans que Nolan était un cinéaste à suivre, ils ne sont pas trompés...
Les débuts de Christopher Nolan a la caméra. Avant de réaliser des blockbusters intelligents modernes , Nolan tourne en Angleterre pour nous emmener ,au plus profond du personnage, dans l'univers d'un jeune écrivain déchu en manque d'inspiration qui suit des gens au hasard dans la rue pour s'inspirer de leur vie. Et c'est là qu'il rencontre Cobb , un jeune cambrioleur qui va l'emmener dans ses combines . Et le scenario ne manque pas de rebondissements dont 2 coups sur coups. La preformance des deux acteurs principaux est géniale en plus de ça. Un premier long métrage court (1H07) fascinant qui va en dire long sur la créativité de Nolan. Un vrai petit régal.
Tout premier film de Christopher Nolan tourné en noir et blanc. Un film court (1h07) , captivant et avec un twist final inattendue, ou plutot deux twist dont un faux (Comme Usual Suspects). Un excellent début pour ce maitre du cinéma qui a prouvé là une partie de son talent dès le commencement de sa carrière.
Premier film de Christopher Nolan, Following est un film maîtrisé de bout en bout. Alors oui il est vrai que le paradoxe avec Memento est presque inévitable. Les va et viens entre le présent et le passé, l'ambiance assez indescriptible, les moments de tensions, les révélations qui s'enchainent, le mystère et un twist ending qui nous laisse sur le cul. The Following c'est l'histoire d'un jeune écrivain en herbe qui a pour obsession de suivre des gens dans la rue afin de les observer et comprendre leur vie, un jour il fait la rencontre d'un individu plutôt particulier qui observe la vie des gens en les cambriolant. Sa vie et son quotidien vont alors basculer, tombant dans la spirale noire des affaires en tout genre et du mensonge cinglant. On est happé dès le départ malgré que l'on soit incapable de savoir les enjeux, un vrai bijoux de scénario comme à l'accoutumée chez Nolan. Avec un film d'une durée de seulement une heure dix, il développe parfaitement son scénario et ses personnages, nous on suit sans jamais décrocher, on applaudira une nouvelle fois à la fin. On en redemande encore.
Un premier film qui annonce déjà l'univers de Nolan et surtout "Memento" par sa construction et son personnage. Tout semble parfait que ce soit le scénario comme les acteurs et la mise en scène.
Un premier film plein de promesses tenues, d'une rare intelligence, partant paradoxalement d'une idée aberrante, hypothétique, d'une idée qui justement ressemble plus à une non-idée qu'à autre chose. Des premières minutes aux suivantes, puis aux dernières, le scénario évolue dans un vertige de complexité, exposant ses informations comme un enfant sage construirait une boule de neige pour une éventuelle bataille, avec un soin méthodique, redoutablement malin et retord, alliant effet d'accumulations et perfectibilité. Christopher Nolan choisit un quidam comme cible de sa manipulation, personnage-outil dont le vide existentiel l'amène à suivre les gens qui l'entoure... Difficile de partir d'un canevas plus absurde, plus ténu, reposant sur aussi peu d'enjeux narratifs. Et pourtant, au fur et à mesure que Following se dévoile aux spectateurs sa futilité devient toute autre, se mue en thriller déphasé - schizophrénique, diront certains - en petite perle scénaristique diabolique et passionnante. Pouvant être a posteriori considéré comme l'anti-Inception ( le dernier film de Nolan s'étayant de prime abord sur une masse d'informations pour finalement se clôturer dans la banalité... à la différence dudit Following qui, fort de son postulat bateau, s'amuse à nous faire perdre pied petit à petit ), Following répond pourtant aux mêmes exigences structurales et narratives : parier sur la fable à tout prix sans pour autant délaisser le rythme et la forme. Le cinéma de Nolan, c'est tout simplement le circuit intégré de la matière grise. A voir absolument.
J'admire Nolan pour tous ses autres films, il ne me manquait plus que Following à ma collection. J'ai adoré. Nolan est incontestablement mon réalisateur préféré.
Premier long-métrage de Christopher Nolan ! Un film amateur plutôt banal, malgré un scenario qui tient la route et des acteurs pas tellement mauvais... Rien ne décolle mais rien n'est mauvais, c'est regardable c'est tout. C'est a voir surtout par curiosité, et afin de se rendre compte que le seul moyen pour Christopher Nolan de faire des bons films, c'est d'avoir des petits moyens ! Ce genre de films est plutôt vu par curiosité de la part des fans du réalisateur, ce qui n'est absolument pas mon cas, mais en toute franchise, c'est un film tout a fait correct ! Qui par contre devrait justement déplaire aux fanatiques de ce cinéaste qui les as rapidement habitués a du grand spectacle plein d'actions et d'effets spéciaux, et au scenario bas-de-gamme.