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    Ralph 2.0
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    Alice025
    Alice025

    1 511 abonnés 1 304 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2019
    Une suite toute aussi réussie que le premier volet ! Ici, Ralph et Penelope vont devoir se plonger dans le monde d'internet afin de trouver le volant de rechange du jeu Sugar Rush.
    La représentation d'Internet dans ce film d'animation est vraiment bien travaillée : les applications (Facebook, Twitter, Ebay...) , les univers étendus (Star Wars, les princesses Disney, Marvel...) mais aussi la mise en scène assez drôle des Pop-up, des spams et des connexions internet perdues comme exemples. Les dialogues restent parfois assez enfantins, forcément, mais on prend un réel plaisir à découvrir ce nouvel univers avec nos héros, (sans oublier le mode arcade), et avec à la fin une jolie leçon d'amitié qui nous parlera à tous. Beaucoup d'imagination qui ravira.

    cinephile-critique.over-blog.com
    Louis DCiné
    Louis DCiné

    168 abonnés 809 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2019
    Le premier long métrage Disney de l’année (en tout cas en France puisque « Ralph 2 » est sorti aux USA en fin 2018), sur les 68 de prévu, se dévoile ! Déjà, j’étais content de savoir que « Les Mondes de Ralph » allait connaître une suite (contrairement à un certain « La Reine des Neiges »). J’ai trouvé que l’univers démesuré proposé méritait de nous en montré davantage et de ne pas s’arrêter avec un film. Le succès en salles du classique Disney sorti il y a 6 ans était plutôt moyen, bien qu’il a osé des choses innovantes et qui changent de ce qu’on a plus l’habitude de voir avec le studio aux grandes oreilles (contrairement à un certain « La Reine des Neiges »). Alors que vaut le premier gros film d’animation de 2019 ? Sans grosse surprise, les nouvelles aventures de Ralph et son amie Vanellope sont une réussite, et le long métrage est aussi cool que son prédécesseur. C’est super de retrouver cet univers riche, coloré, fun et dynamique où regorge plein de jolis détails. Dans ce deuxième opus, on peut en trouver plus que jamais lorsque les héros sont dans l’internet. On a vraiment un sacré paquet de références que seul l’animation peut se permettre de nous proposer dans un seul et même film. Une bonne partie des sites les plus utilisés dans le monde en profiteront pour afficher leur logo. Pour le coup, le passage où la petite Vanellope arrive dans l’espace Disney marquera probablement beaucoup de spectateurs, surtout quand je repense aux musiques et bien entendu aux personnages Marvel, Star Wars, ou des princesses Disney comme si bien montré dans la bande-annonce. De plus, le duo représenté par nos personnages principaux marche toujours aussi bien, et on s’attache facilement à eux. On croit en leur amitié, en dépit de ce qui les oppose, ne serait-ce que sur le plan de leur physique évidemment. La fille pilote de course a plus d’importance que dans le premier, au poing de pouvoir constater qu’elle a autant d’influence dans l’histoire que Ralph, voire plus. Les personnages secondaires sont assez intéressants également. J’ai notamment bien aimé Shank, une nouvelle pilote imprévisible, mais chaleureuse et déterminée en même temps (pour l’anecdote, c’est Gal Gadot qui y prête sa voix dans la version originale). Quant à l’histoire, elle se montre plus classique que celle du film de 2012, mais on peut y trouver des rebondissements efficaces qui maintiennent le spectateur jusqu’au générique de fin. Reste que « Ralph 2.0 » ou « Ralph breaks the Internet » dans son titre original est peut-être pas hyper facile à suivre pour certains enfants puisque ça bouge pas mal dans ce scénario où nos héros vont devoir naviguer à droite et à gauche pour atteindre leur but. Quoiqu’il en soit, et comme le premier, petits et grands dénicheront leur partie de plaisir en regardant « Ralph 2 ». On peut par exemple compter sur ces très nombreuses références que les grands pourront s’amuser à découvrir, tandis que les plus petits auront l’occasion de rigoler régulièrement face aux blagues de cette flopée de personnages déjantés. Seul petit reproche éventuel à faire, la fin me paraît un peu trop tirée en longueur. Bref, du divertissement familial par excellence !
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 142 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 mars 2019
    Aïe aïe aïe… « Ralph 2.0 » ou le film du malaise. Le hasard a en plus voulu que je vois cette nouvelle production Disney seulement quelques jours après « Lego Movie 2 » ; un film qui sur bien des points joue sur le même registre mais pour un résultat diamétralement opposé. « Ralph 2 » comme « Lego 2 » sont des suites de films d’animation qui ont su agréablement surprendre leur public. Tous les deux avaient pour principe de brasser des univers larges à travers des références culturelles multiples. Et surtout l’un comme l’autre entendaient profiter de leur catalogue de référence pour toucher aussi bien les jeunes générations que les moins jeunes. Les enjeux pour ces deux suites étaient au fond les mêmes : être capable de réinvestir l’univers du premier volet sans le recopier, mais aussi savoir innover et développer l’univers de l’opus précédent sans rompre avec ce qui en faisait l’ADN. Or, sur ce point, autant « Lego 2 » a su me convaincre dans sa démarche, gérant pour moi l’exercice avec beaucoup de pertinence, autant j’ai vécu ce « Ralph 2.0 » comme un moment terriblement embarrassant. Pourtant, sur le papier, les gars de chez Disney donnent l’impression d’avoir tout compris. Ils reprennent les personnages là où les avait laissés : Vaneloppe est toujours une reine du kart adorée par les joueurs et Ralph toujours son compagnon fidèle. Malgré tout un élément perturbateur assez rapide va orienter cette situation initiale vers un univers et une logique nouveaux. Et de la même manière que « Ralph 1 » s’amusait à nous faire voir « de l’intérieur » et de manière fantasmée le monde d’une salle d’arcade, là c’est un autre espace familier qui nous est proposé : Internet. La richesse est d’ailleurs au rendez-vous : moteurs de recherche, sites de vidéos, spams, publicités ciblées, bloqueurs, commentaires, pouces bleus, jeux en ligne, darknet… Il y a eu sur ce film un vrai travail de réflexion et de création, mobilisant comme dans l’épisode précédent des références réelles comme des références fictives… En somme, tout à l’air de bien être mené dit comme ça et pourtant, durant toute la projection, le malaise fut à tous les étages. Et le gros problème c’est que, à la différence de « Lego 2 », cette suite a été incapable de se penser comme un tout global, et ça se sent. Parce qu’au fond, de quoi nous parle ce film ? Il nous parle de Vaneloppe qui veut sortir de sa routine et qui ne demande qu’à grandir et à explorer de nouveaux horizons… Mais c’est aussi l’histoire d’une amitié mise à l’épreuve par le fait que chacun n’exprime pas le même désir… Mais c’est également une critique gentille mais manifeste du fonctionnement d’Internet… Et non seulement il est très difficile de voir vraiment comment le film entend lier ces axes en un tout cohérent, mais en plus il est tout aussi difficile de comprendre où chaque axe entend lui-même aller. Ce qui est dingue c’est que chaque initiative opéré par le film se conclut quasi-systématiquement par un manque de cohérence et de limpidité dans la démarche, ce qui aboutit souvent à d’étranges ambiguïtés qui au mieux sont dissonantes, au pire deviennent carrément malsaines. Prenons l’axe « désir d’ailleurs de Vaneloppe » par exemple. Très vite on nous montre que Vaneloppe est attirée par un jeu de course en openworld ; jeu très violent qui active brusquement l’esprit protecteur de Ralph. On pourrait penser que le but est de montrer qu’une enfant lâchée sur Internet peut très vite tomber sur des environnements malsains et qu’en conséquence, la question du contrôle parental se pose. Sauf que non puisque ce monde est vraiment épanouissant pour Vaneloppe ! Elle croise des gens qui éliminent leurs ennemis au lance-flamme (si si, je vous jure) mais ce sont des gens cools, sympas et protecteurs pour la petite Vaneloppe ! Limite, le bon Ralph passe pour le gros lourd qui s’inquiète pour rien ! Bah non voyons ! Où est le danger à laisser des gamins jouer à tout et à n’importe quoi ? Le pire, c’est que je ne me serai peut-être même pas posé la question si le film ne l’avait pas posé comme un enjeu moral central. Cela n’en rend sa réponse que plus déstabilisante. Même chose concernant le rapport Vaneloppe / Ralph. C’est bien de vouloir aborder la question du rapport d’un adulte vis-à-vis d’une enfant par rapport à son désir d’exploration. Mais quand le film commence à traiter la question en sous-entendant qu’il y a dans le comportement de Ralph quelque-chose qui relève de la possessivité amoureuse, là je trouve qu’on rentre juste dans quelque-chose de creepy. Ralph est un adulte. Vaneloppe une enfant. Ce type de jalousie construite sur des arguments à base de « elle m’a quitté pour un plus jeune et plus cool » (entendre là : « un jeu », mais l’ambivalence prête à confusion), ça c’est juste le genre d’ambigüité que tu n’as pas le droit de laisser planer ! D’ailleurs, cette critique que je fais sur ces deux points, je pourrais aussi la faire sur tout le visage qui nous est donné d’Internet. Là encore, les intentions sont floues. D’un côté on semble s’attaquer à la logique de l’algorithme Youtube et à ce qu’elle implique derrière en guise de putacliquerie, mais de l’autre le personnage incarnant l’algorithme – Madame Yes – est présenté comme un adjuvant plutôt sympathique et serviable qui permettra aux héros d’obtenir ce qu’ils veulent. Même chose concernant les spameurs et le recel d’items immatériels. On nous montre ces activités comme peu reluisantes mais Ralph et Vaneloppe y ont recours sans que l’intrigue ne les pénalise ! Au final ça a l’air même clean ! Et le ton avec lequel tout ça s’opère et d’autant plus malaisant que, d’un côté on t’expose tout ça sans subtilité certainement pour que les enfants comprennent, mais de l’autre c’est clairement trop ambigüe pour que le message puisse être maitrisé par les plus jeunes. Et c’est malheureusement une impression qui imprègne tout l’univers de ce « Ralph 2.0 » en général. Il est parfois assez glauque et anxiogène, à base de jeux de course violents, de darknet peuplé de personnages peu accommodants, de virus représentés à l’écran de manière assez agressive, mais d’un autre côté, sa tonalité « ça reste pour les enfants » rend l’ensemble d’autant plus inconfortable. Lors de la projection, j’avais un père et sa gosse de cinq ans derrière moi et j’étais vraiment mal à l’aise pour le père car je ne suis pas sûr qu’en venant voir « Ralph 2.0 » il s’imaginait exposer sa gosse à ce genre de spectacle. Et le pire, c’est que j’étais moi-même mal à l’aise parce que je ne savais pas comment me positionner par rapport à tout ça. Alors quand en plus, au beau milieu de cette grande flaque de « bad mood », le film s’empierge dans un enchainement de référence qui ressemble plus à un matraquage publicitaire plutôt qu’à des clins d’œil, alors là le malaise devient total. La palme, ça a certainement été lorsque Vaneloppe passe par le site Disney (n’oublie pas d’y aller en rentrant du cinéma petite âme innocente ! hi ! hi !). Toutes les franchises te sont balancées en mode « Tiens mange ! », et le summum du mauvais goût est atteint quand le film décide de nous vomir toutes ses princesses à la tronche. Réduits à l’état de poupées absurdes ne respectant même pas les œuvres originelles ( spoiler: Par exemple Merida joue la teubée de service qui parle un patois imbitable comme Willy le jardinier dans les Simpsons… Mais pourquoi ?
    ), ces princesses m’ont fait pensé aux barbies de « Small Soldiers » ce qui est loin d’être reluisant quand on comprend que ce n’était pas l’effet recherché. Non. Définitivement non ! A tous les étages, le malaise est présent. Ce film ne réussit rien de ce qu’il tente. Pourtant on sent l’envie de bien faire les choses, de se risquer à certaines audaces visuelles, à se faire créatif, mais le résultat obtenu est un gigantesque maelstrom autant incompréhensible que douteux. N’ayons pas peur des mots : ce film est un bide. Un bide assez triste d’ailleurs. Un film bancal et limite flippant. Pour un studio comme Disney qui fait à ce point attention à ce qu’il dit et promeut en ce moment, ça parait juste incroyable… Bon après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    Walter Mouse
    Walter Mouse

    480 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2019
    Il faut remonter à 1990 lors de la sortie de Bernard et Bianca au Pays des Kangourous pour voir avec stupéfaction les studios d'animation légendaires crées par Walt Disney se lancer dans un challenge de taille, raconter la suite d'un de leurs Classiques. Quelque chose qui n'avait jamais été vu à l'époque et que certains fans décriaient déjà comme un irrespect envers les idéaux de l'Oncle Walt (attendez de voir ce qui va se ramener 4 ans plus tard). L'essai ne sera qu'à moitié retransformé avec Fantasia 2000 et Winnie l'Ourson, connaissant eux-aussi le même échec commercial et bloquant logiquement toute possibilité de retenter l'expérience. Mais arrive Rich Moore, ancien réalisateur des Simpson, qui, pistonné par le succès de son excellent Les Mondes de Ralph, va faire part à Disney de son envie de poursuivre l'aventure. Un Zootopie milliardaire plus tard, le projet de suite est officiellement mis sur les rails et attise la curiosité de nombreuses personnes en révélant son sujet central, Internet, et plus largement l'interconnexion. Il y a alors deux cas de figure. La critique pure et dure apportant la réflexion ou le simple décor d'une aventure inoffensive. Deux formes qu'avait maladroitement combiné Steven Spielberg avec son Ready Player One plus tôt dans l'année. Ralph 2.0 cherche le même mélange et résout tous les problèmes auquel il aurait pu être confronté par plusieurs idées. La première, et sans surprise, le film ne se veut pas moralisateur sur ce que doit être le réseau, pas au niveau d'un marteau-piqueur, analysant à la fois ses bienfaits et ses problèmes. La deuxième, Moore estime que ses personnages ne sont pas aptes à comprendre ce qu'est Internet. Ils l'explorent, l'utilisent, visitent ses recoins les plus sombres mais cet univers informatique n'est pas l'enjeu, juste un lieu multifonctionnel qui s'annexe à l'arc principal : La relation entre Ralph et Vanellope. L'ouverture surprend par sa simplicité puisque nous retrouvons notre duo lors d'une discussion ordinaire à la Gare Centrale. Pas de volonté d'en mettre plein les yeux, de grande intro explosive, à peine un récapitulatif, juste un dialogue entre les deux amis qui annonce l'un des changements de ce Ralph 2.0. Rich Moore et Phil Johnston recentrent l'intrigue uniquement sur Ralph et Vanellope, abandonnant les points de vue du premier film qui alternaient avec Felix et Calhoun ou Sa Sucrerie. La narration s'en tient au colosse et à sa camarade, particulièrement cette dernière qui connaît à son tour une crise existentielle. Malgré les apparences, le dilemme s'avère très différent. Pas question ici de besoin de reconnaissance car la fillette a déjà tout ce dont elle pourrait rêver mais elle a la certitude de ne pas être à sa place, tentée plus tard par les opportunités qu'offrent les jeux vidéos modernes connectés au Web. C'est là que le film va dénoter par rapport à son prédécesseur, faire en sorte que les personnages soient les seuls responsables de tout ce qui arrivera dans l'histoire. Pas de méchant défini, pas de manichéisme, les obstacles et les menaces ne sont créés que par les choix de nos héros. D'aucuns jugeront que cela les rend égoïstes voire détestables alors que leur parcours est totalement logique avec ce qu'ils ont traversé, Ralph craignant de tout perdre et Vanellope sachant que seul son compère la regretterait. Cela passe par une incohérence avec le premier volet spoiler: (Vanellope "faisant son Turbo". On pourra débattre que contrairement à Fix It Felix Jr., elle n'est pas indispensable à Sugar Rush et sa disparition n'aurait pas les mêmes conséquences mais le bug serait toujours présent)
    mais la récompense vaut l'échange. À l'image de cette scène complètement inattendue mais vraiment bienvenue dans ce genre de productions tous publics où Rich Moore tacle ouvertement le phénomène hype/backlash et ses répercussions dangereuses sur les réseaux sociaux, Ralph 2.0 dénonce les extrêmes que peuvent atteindre certaines personnes à cause de l'influence des autres ou de leur obsession purement maladive. Des messages extrêmement importants de nos jours, soigneusement transmis et servant de fil conducteur à ce périple à travers la Toile. Ralph 2.0 n'est pas le premier à matérialiser le monde d'Internet mais tout comme San Fransokyo dans Les Nouveaux Héros, c'est l'utilisation du décor et la mise en scène qui rendent le voyage ultra-divertissant. Les moteurs de recherche incarnés par des diplômés, les flux d'informations illustrés par des circuits, les avatars des humains personnifiés en les Netiziens, Ebay fonctionnant comme une grosse vente aux enchères, tous ces éléments, déjà très drôles, rendent cette cité sans frontières vivante et riche en activité. Les réalisateurs peuvent s'éclater avec leur sujet, avec notamment un passage chanté impensable mis en musique par Alan Menken, un plan-séquence efficace sur le partage de vidéos et l'imagerie contemporaine de Slaughter Race. Seul le Dark Web est négligé au final, un peu dommage. Et comme prévu, la pop-culture n'est pas du tout le focus du récit, seule l'intrusion (heureusement courte) dans le site Oh My Disney se rapproche du fan-service avec un festival de caméos, d'easter-eggs et une rencontre avec les Princesses Disney. Cette rencontre parlons-en. Il s'agit d'un rassemblement historique, n'hésitons pas à le dire. Pour la première fois de son Histoire, les Walt Disney Animation Studios réaniment ces personnages intouchables, emblématiques et les fait interagir entre eux durant 5 minutes. Nous imaginons bien l'enfer qu'ont du être l'écriture et le montage de cette séquence. Réussir à ce que chacune des 14 femmes puisse avoir sa réplique personnelle, sa touche comique, à les caler toutes dans le cadre, le laisser respirer, ne pas rendre les débats étouffants, un énorme défi qui aurait pu s'enfoncer dans la bouffonnerie de Shrek le Troisième et aller dans la moquerie stupide. Mais Disney ne sont pas DreamWorks. Non seulement ils assument aujourd'hui avec fierté leurs formule d'antan mais surtout, ils sont franc-jeu avec leur public et mettent en évidence que les Princesses de Ralph 2.0 ne sont pas celles des films, seulement des versions programmées répondant aux attentes des internautes. Les blagues autour de leurs personnalités créent le rire grâce à la caricature volontaire des personnages. Les fans s'amuseront par contre à voir les scénaristes se moquer des conditions d'entrée dans la gamme Disney Princesses avec Vanellope ne correspondant à presque aucun critère. Pour rappel, à l'heure actuelle, Anna, Elsa et Vaiana n'en font toujours pas partie. Cette séquence d'anthologie, absolument hilarante et profitant du retour de toutes les voix originales, est destinée à devenir culte bien qu'elle soit surtout là pour réaliser un fantasme et s'intègre avec un peu plus de difficulté à l'histoire (Rassurons-nous, elle a tout de même un but). spoiler: La deuxième apparition des Princesses lors du climax est bien plus perfectible, pas forcément utile et pousse le rêve de gamine jusqu'à une intervention d'urgence pour secourir Ralph où on tente de leur donner un rôle à chacune d'entre elles. La scène de trop mais qui, si on y réfléchit, était nécessaire pour être cohérent avec leur caméo. Disney clashent directement leurs détracteurs mais bonjour la crédibilité si des modèles féminins supposées forts ne sont vus que dans leur petite chambre avec robes, tenues de détente et animaux de compagnie en train de se tourner les pouces.
    Inclure ce sauvetage final était donc nécessaire pour équilibrer le tout. Et éviter une énième polémique tant qu'à faire. On quitte Ralph et Vanellope avec un pincement au cœur. La superbe fin de Ralph 2.0 achève une suite surpassant son aîné à tous les niveaux. Disney signent un nouveau Classique encore plus abouti que Les Mondes de Ralph qui, on l'espère, restera dans les mémoires pour ses personnages plus attachants que jamais et sa conclusion mature et émouvante.
    Prad12
    Prad12

    77 abonnés 1 085 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 mars 2019
    Très déçu de cette suite qui n'est qu'un placement de produit et un placement de la nouvelle morale disno-hollywoodienne..... L'animation est pointue mais elle se perd dans un discours sur l'amitié trop élaboré et verbeux pour plaire aux enfants. Quant aux scénario, dialogues et situations, il faut avoir les références disney-metoo pour comprendre quelque chose.... décevant
    Jérémie
    Jérémie

    129 abonnés 746 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 avril 2019
    J’ai tout simplement adoré le premier, où tout était parfaitement orchestré, j’avais donc hâte de voir la suite.
    Le début est génial, on recontextualise et c’est agréable. L’histoire démarre fort et on adhère totalement au principe, avec toujours une dose d’humour bien dosée.
    Et ensuite, lors de la recherche du Graal, c’est la cata. Une suite d’action et de placement de produits (qui sont parfois cools) qui n’amènent pas grand interet à l’histoire. Tout comme ces nouveaux personnages creux et globalement inintéressants (je parle en particulier de Yesss et monsieur pub).
    Les actions et rebondissements finaux restent relativement moyens...
    Finalement, je trouve que l’intrigue se développe vite, trop vite, et on a clairement pas le temps d’apprécier le film et des messages qu’il pourrait laisser.
    Il laisse un goût amer, un film aux airs de pubs pour Disney, totalement dénaturé de l’âme qu’avait les mondes de Ralph.
    GyzmoCA
    GyzmoCA

    138 abonnés 1 719 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 juin 2019
    Ralph 2 est une merveille d ingéniosité et d’inventivité comme le premier épisode.

    Tandis que le premier explorait avec finesse et humour l univers des jeux vidéo (légèrement vintage ), le deuxième essaie de se mettre à la page en explorant internet. C est bien fait, avec de bonnes idées en surfant sur les mastodontes d internet (la séquence chez eBay ou encore chez youbuzz) puis en explorant l univers riche et dense de Disney.

    Pixar qui est devenu un des leader des films d animation si ce n est la référence , trouve toujours des idées intéressantes à explorer ou à approfondir. Entre avatar et humain , la différence est parfois grande et pose question sur l influence des nouvelles technologies sur notre monde .

    Ralph 2.0 est une pépite dans le monde des films d animation comme Pixar a l habitude.

    A voir et à revoir pour observer toutes les subtilités (au premier, deuxième ou troisième plan )
    Maelig Bamboo M
    Maelig Bamboo M

    29 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 mars 2020
    Ce film est une honte et extrêmement malaisant. Mettre autant de placement de produits et faire l'apologie d'internet dans un film pour enfants c'est aberrant et ça ne devrait pas être autorisé ! Les enfants sont suffisamment soumis aux publicités sans avoir à en rajouter.
    Qlj78
    Qlj78

    14 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 avril 2021
    Aïe, aïe, aïe... "Terrible désillusion" pour citer Fildrong, cette suite. Elle trahit absolument tout du 1et volet, Les mondes de Ralph en rendant toxique l'amitié entre Ralph et Vaneloppe et l'histoire est plus digne d'un Disneytoon qu'un Disney Animation studios classique. Ok, Disney fait très rarement de bonne suite, mais celle-ci doit être la plus frustrante ! Elle promettait tellement de bonnes choses avec l'exploitation de l'univers d'Internet qui est vaste et très bon à traiter. Mais on gâche tout ce potentiel en mettant des personnages même pas développés comme il faut, en rendant les héros insupportables avec un Q.I. d'huître, alors que dans le 1er film, ils étaient tous 2 très mature pour illustrer parfaitement son très bon message. De plus, ils font exactement comme le méchant du 1er film et ça ne dérange personne ? Il n'y a pas qu'eux qui ont diminué leur intelligence soudainement... Et dire que ce truc a reçu le golden globe en 2018 à la place du très bon Indestructibles 2 qui respecte vachement mieux son 1er volet que lui... Quel monde cruel...
    dominique P.
    dominique P.

    784 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 février 2019
    J'ai du mal à émettre une critique.
    Ce n'est pas désagréable à regarder mais c'est aussi sans grand intérêt.
    Cela n'arrive pas à la cheville de "Dragons 3" ni de "Minuscules 2".
    Pour les enfants, cela va leur plaire mais pour les adultes c'est, comme je l'ai dit, sans grand intérêt.
    S-Kayp
    S-Kayp

    126 abonnés 1 186 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 février 2019
    Disney a parfaitement réussi la suite des Mondes de Ralph avec un scénario bien trouvé qui nous fait voyager dans le monde d'internet et ce monde a bien été représenté de façon humoristique. Le film a bien été travaillé, il est réussi visuellement, et cette aventure est drôle. On trouve dans ce film des personnages issus du monde du jeux vidéo mais aussi des personnages issus de l'univers de Disney. On peut dire que ce film est une satire d'internet. On a aussi droit à trois scènes bonus, drôles évidemment. Bref, un régal pour petits et grands !
    Isabelle E.C.
    Isabelle E.C.

    32 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2019
    Un bon Disney avec un héros et une héroïne qui apprennent l’amitié au pays de l’Internet et des jeux d’arcade.
    Des princesses Disney pas si cruches que ça.
    De nombreuses références au bon vieux jeux, style pacman et des rôles de filles vraiment cool.
    Mais surtout le secret de l’éducation réussie des enfants enfin dévoilé ... enfin presque.
    On en sort avec le sourire et j’ai entendu des enfants et des parents rirent de bon cœur.
    NoSerious Man
    NoSerious Man

    163 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2019
    Fort du succès commercial et critique des "Mondes de Ralph" ("Wreck-it-Ralph") animé par Rich Moore en octobre 2012, film symbolique d'une nouvelle ère cinématographique dans le studio à la souris, on se doutait tous qu'une suite verrait jour ! Avec un thème aussi vaste que celui des jeux vidéos et des anciennes comme des nouvelles technologies ainsi que des quelques chamboulements survenus au sein du studio depuis la sortie du premier volet, le résultat s'annonçait intéressant. Ce qui toutefois, ne nous a pas empêché d'y émettre certaines réserves, notamment sur la pertinence de l'évocation du progrès de la technologie au cours du temps ou encore un prévisible hommage à "Star Wars" au sein de l'histoire... Un résultat à la hauteur de nos espérances ? Le scénario de "Ralph 2.0" prend certainement place en 2018, six ans après la défaite du maléfique roi Sa Sucrerie précédemment apparu (2012). Félix Fit Jr et Calhoun sont époux et Ralph et la princesse Vaneloppe deux indissociables amis. Cette dernière, en quête de nouveauté et de découvertes, va voir son jeu "Sugar Rush" techniquement hors-service suite à une frasque accidentelle de Ralph. Pris de compassion pour son amie, le géant va profiter de l'installation nouvelle de la zone WiFi de la borne d'arcade pour trouver le matériel nécessaire afin de réparer les dégâts qu'il a causés. Les deux compagnons font ainsi connaissance avec les habitants d'un monde qui leur est complètement neuf. Cependant, si Ralph voit d'un mauvais oeil l'idée de s'allier à un univers qui n'est pas le sien et où amour et argent ne font plus qu'un, Vaneloppe se prend rapidement au jeu. D'autant plus qu'elle trouve chaussure à son pied en se liant d'amitié avec Shank, pilote automobile d'un "GTA" like. L'idée de progrès va-t-elle nuire à ce que ces deux amis ont vécu ensemble dans le passé ? Un résultat à la hauteur de mes espérances, oui ! "Ralph 2.0" est très imparfait et satisfaisant à la fois. Ses enjeux rappellent fortement ceux de son prédécesseur mais reste loin d'atteindre le potentiel de ce dernier. Déjà, il faut souligner que l'univers est très bien étendu et plaisant à décrypter. Internet, là où cette critique sera publiée... est ici doté d'une allégorie très réaliste mais aussi très dépréciative. A travers ses symboles emblématiques (le pouce vert, le coeur...), nous y observons un traffic de sentiments, dans cet univers où chaque émotion est moteure de la boîte à billet. Le film met à jour l'univers fictif que nous connaissons déjà tous par le biais d'une technologie d'actualité, favorable à une critique de la société de consommation. Pour renforcer le réalisme du film, il se permet d'y mentionner de grands noms tels que eBay ou Youtube, renommé ici sous la pastiche "BuzzTube" dirigée par l'atypique Yesss. Le seul dommage, c'est que le scénario n'explore pas plus loin que ces deux plateformes ; l'idée d'impliquer davantage de sites à la fois aurait été intéressante. À première vue, on aurait pu s'attendre à un traditionnel scénario "on prend les mêmes, puis on recommence" comme chez la plupart des suites du studio. Fort heureusement, si le scénario n'en reste pas moins un total réinvestissement de celui du premier film, au point d'en devenir prévisible (désir de changement, idée de faire "comme un autre", remise en question de l'amitié des protagonistes...), on assiste à une réelle progression de l'univers. En effet, si dans le premier film on observait les premiers liens qui unissaient Ralph et Vaneloppe, la suite s'intéresse à la rencontre de nouvelles têtes et les doutes des personnages sur leur véritable place. La petite fille développe un goût pour les jeux modernes à haute difficulté et au contenu illicite (au point de vouloir y participer), tandis que Ralph préfère retourner dans "son" monde rétro sans songer jamais à changer de mode de vie. De plus, il est à noter qu'il n'y a pas de véritable antagoniste malgré les doutes qui pèsent sur Yesss ou encore Shank, une idée inattendue et plutôt originale. C'est la nouveauté à laquelle les deux personnages sont soumis qui va mettre leur relation en jeu, et sur ce point le film rappelle quelque part l'histoire de "Toy Story 2". Loin de copier son associé Pixar, Disney va plus loin et la conclusion du film va aboutir à une morale non seulement réaliste, mais en plus qui optimise les spectateurs les plus "nostalgeeks" dans l'idée du changement. spoiler: Finalement, si Ralph accepte le choix de son amie à rester auprès de son amie Shank dans le jeu en ligne, leur amitié ne se retrouve nullement souillée et semble même avoir pris de l'ampleur comme le montre la scène finale.
    Les péripéties s'enchaînent, ponctués ça et là de références culturelles en tout genre qui, rappelant le "Ready Player One" qu'on avait eu droit l'an passé, témoignent d'un patrimoine culturel en pleine croissance depuis presque un siècle de progrès techniques et technologiques. [spoiler]Notons par exemple la scène du crossover entre les princesses Disney au complet, d'autant plus curieuse qu'elle fait sourire à en devenir culte. Puis, s'ensuit une séquence musicale inattendue et quelque peu clownesque, symbolisant à elles seules la densité des progrès ayant eu lieu dans la manière de présenter les personnages au cinéma ![/spoiler Hélas, les failles scénaristiques viennent limiter la qualité du film en tant que suite. En effet, nombreux sont les spectateurs, moi compris, ayant constaté le déséquilibre de la balance sur le plan des personnages. L'histoire enfonce fortement le doigt sur la relation Ralph / Vaneloppe mais délaisse complètement les deux autres personnages principaux du premier film, à savoir Félix et Calhounh ! Ils apparaissent bien peu en fin de compte et le rôle occupé par le couple sonne faux. C'est dommage parce qu'il aurait été intéressant de leur donner une fin davantage importante que celle de fonder une famille en hébergeant les personnages naufragés de Sugar Rush... Cette négligence donne l'impression que l'histoire est terminée pour eux dès la fin du premier opus, alors qu'il y avait tellement à faire. D'autres personnages sont peu développés et peu intéressants, Spamley notamment, servant uniquement quelques gags tranquillement amenés. Petites failles réparées de justesse par l'animation, toujours soignée mais parfois maladroite sur la retransmission des graphismes 2D en 3D (comme avec les princesses), et par le doublage, identique au premier.
    Quelques faiblesses scripturales par-ci par là n'empêchent pas "Ralph 2.0" d'être une suite bien plus que correcte, grâce à un humour toujours aussi présent et une histoire qui avait vraiment du potentiel. La fin est intéressante parce qu'on assiste à la conclusion en ayant la sensation que Moore a fini par boucler la boucle ouverte il y a six ans (ne fin ouverte aurait été de trop). J'étais en 6ème quand "Les Mondes de Ralph" est sorti, et désormais en Terminale lorsque "Ralph 2.0" déboule sur nos écrans. On en retiendra un dyptique de qualité et toute une jeune génération de gens l'ayant suivie, et dont je suis satisfait de faire partie !
    Yo A
    Yo A

    3 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 décembre 2019
    Cette suite moins attachante que le premier film est une pub ambulante pour les géants du web. Les seules scènes qui arrivent à tirer leur épingle du jeu sont celles avec les princesses qui apportent une autodérision rafraîchissante.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    384 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 février 2019
    Lorsque les premiers éléments promotionnels autour de Ralph 2.0 sont tombés, on a très vite fait de craindre de n’y voir qu’un placement de produits de deux heures autour des grandes puissances du web et surtout… de Disney. A raison, puisque Ralph 2.0 manque cruellement d’idées (ou d’envie ?) pour proposer autre chose qu’un produit de promotion marketing, dont on se serait gentiment passés, même s’il est bien emballé.
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