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    Haewon et les hommes
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    3,2
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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 novembre 2013
    L'affiche du nouveau film de Hong Sang-Soo induit en erreur : Hae-Won, son héroïne, n'est pas une collégienne insouciante qu'un pervert suit dans un bois. Par contre, elle annonce la couleur, celle d'un générique d'ouverture à la fois simple et remarquable, à l'instar de l'œuvre qu'il introduit : un bleu surprenant, éblouissant, qui se révèle détonant et sur fond duquel s'inscrit en blanc 제인버킨 ; un bleu qui plonge radicalement dans l'univers honguien, au cœur d'une Corée qui ne lassera jamais et dont il contraste avec le ciel souvent gris.
    Hea-Won, étudiante en cinéma et future comédienne, rêve en numérique. Elle rêve qu'elle croise le chemin de Jane Birkin (제인버킨), qui lui trouve une certaine ressemblance avec sa fille. Elle rêve qu'elle renoue avec sa mère, cette étrangère, le temps d'un après-midi sans rancœur ni véritable espoir. Elle rêve qu'elle boit pour se consoler de son départ, parce que le soju est un bien meilleur amant que son professeur ; qu'elle boit avec ses amis, qui profitent de sa brève absence pour la taxer de riche, de métisse et de garce. Elle rêve qu'à deux reprises, elle rompt avec ce lâche et pleurnichard ; qu'entre-temps, un autre professeur, qui vit aux États-Unis et connaît Martin Scorsese, lui propose de l'épouser. Elle rêve qu'elle boit avec un vieillard pour se consoler, cette fois, de la rupture d'une relation sercrète qu'elle a entièrement dévoilée. Elle rêve puis se réveille, seule à la table d'une bibliothèque universitaire.
    Ou peut-être qu'Hae-Won, loin des préoccupations de Miss Corée, évolue dans une dimension qui hésite entre le rêve et la réalité, absorbée par sa solitude comme par un trou noir. D'ailleurs, la progression de son histoire décrit un cercle : elle emprunte les mêmes chemins sinueux d'un quartier de Séoul et du fort de Namhan, y joue les variantes d'une même scène. Mais Hong Sang-Soo radote avec économie et précision : la répétition, clé du film, s'observe au travers de plans rares et francs, superbes drapeaux donnant à voir le vent. En outre, si de cette répétition se dégage une forme de théâtralité, elle est largement compensée par le naturel bluffant de l'image, du son dramaesque et du jeu des acteurs.
    Hae-Won et les hommes a tout d'un air de Beethoven (1) détourné par la qualité pitoyable de l'enregistrement : il mêle violente mélancolie et drôlerie asiatique, préparée à base d'inconvenance et de high kicks -métaphoriques ou non. "Comment va votre dépression ?"
    (1) En l'espèce, il s'agit du deuxième mouvement de la Septième Symphonie.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    83 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2013
    Il serait facile de dire de Hong Sang-soo qu'il réalise toujours le même film, ressassant jusqu'à plus soif (terme de circonstance) les mêmes thèmes. Ce serait facile, pas complètement faux et terriblement réducteur. Le cinéaste sud-coréen qui a porté à son pinacle l'indécision amoureuse et l'art des dialogues n'en finit pas de réinventer son cinéma, d'y apporter des variations infimes ouvrant à toujours plus de possibilités. Un cinéma de l'abysse et de l'épuisement des possibilités qui, film après film, dans une régularité stakhanoviste rendue seulement possible par les faibles moyens et la modestie du dispositif, tape dans sa boite de madeleines très proustiennes. On connait dorénavant par cœur les longs plans fixes, les échanges fournis entre deux personnages pareillement filmés de profil, les repas alcoolisés plus que de raison où le ton parfois monte, les déambulations propices aux confessions dans le parc local. On retrouve ces lointains cousins asiatiques des héros de Rohmer avec toujours le même plaisir, même si la mélancolie s'inscrit davantage dans le paysage. Le motif de l'endormissement qui brouille la frontière entre rêve et réalité placera à son tour le spectateur dans un état de doux abandon et de demi-sommeil où sa propre sphère onirique ne manquera pas de confluer avec celle de Haewon et ses hommes. Avec ses zooms anachroniques, son parti pris d'une simplicité qui confine à la radicalité, Hong Sang-soo continue à assurer la pérennité d'une certaine Nouvelle Vague française. Pour notre plus grand bonheur.
    traversay1
    traversay1

    3 078 abonnés 4 620 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 octobre 2013
    Avec Haewon et les hommes, nous sommes en terrain très familier à condition d'avoir déjà fréquenté le cinéma de Hong Sang-soo. La nonchalance d'un récit qui oscille entre rêve et réalité, ses longues promenades propices à la discussion entre amoureux plus ou moins en phase, ses sentiments flottants et cotonneux. Et toujours ces effets de zooms volontairement intempestifs, ce personnage récurrent de réalisateur enseignant velléitaire, ce goût pour l'alcool agissant tel un révélateur. Haewon dort beaucoup et il est malaisé de savoir si ce qu'elle raconte est le reflet de sa vie ou de simples rêves comme cette rencontre incongrue et émouvante avec Jane Birkin, qui donne la plus belle scène du film. Lequel est un poil moins convaincant que les précédents de Hong. Est-ce l'aspect un peu répétitif de ses oeuvres ? Ou parce que son alchimie subtile est moins efficiente ici ? Ne serait-ce pas plutôt parce que l'humour et l'ironie sont plus discrets et qu'il n'y a qu'une seule scène d'ivresse collective, contrairement à l'habitude ?
    Loïck G.
    Loïck G.

    281 abonnés 1 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2014
    Les films de Hong Sang-soo ont l’impression de se répéter : c’est le charme d’un réalisateur en perpétuelle reconnaissance du terrain artistique sur lequel il façonne une œuvre pleine et entière. Un jour, on les mettra bout à bout pour découvrir l’origine du monde, et la beauté éternelle des jeunes femmes qui l’accompagnent. Ici, celui d'Haewon nous raconte comment les hommes sont tombés si bas. Pas larmoyant, ni nostalgique, mais la mélancolie des âmes en quête d’un absolu imaginaire, impossible, inattendu. Les composantes d’un cinéaste qui ne cesse d’explorer le monde. Voyager en sa compagnie est du plus bel effet.
    Pour en savoir plus
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 août 2019
    Haewon et les hommes est un joli film qui convoque Rohmer, ses longs plans, ses héros bavards et statiques. On s'installe progressivement dans une durée qui s'étire pour mieux nous laisser observer les incompréhensions et les embarras dont sont faits les divers tête-à-tête d'Haewon avec ses amis, sa mère et, surtout, avec les hommes. Le personnage principal, qu'on soupçonne avec mépris d'être métisse (le titre original signifie littéralement "Haewon fille de personne"), est aussi introverti que fantasque. Quand elle s'étonne que des gens laissent leurs mégots allumés après les avoir jetés, Haewon résume son propre caractère, celui d'une jeune fille qui s'efforce tant bien que mal d'aller de l'avant en laissant derrière elle le passé, le poids des filiations et des responsabilités. Le résultat de cette quête permanente est un mélange de mélancolie et de fantaisie que le personnage communique au film lui-même, dont chaque scène semble se plier aux caprices de son héroïne, qu'elle décide brusquement de courir, de crier, ou qu'elle s'éclipse, saoule, d'un dîner entre amis. Le caprice ultime d'Haewon, c'est peut-être le rêve d'un quotidien teinté de magie, qui affleure par moments dans le film. Quand un étranger fait apparaître un taxi par la force de la pensée ou que Jane Birkin apparaît soudain dans son propre rôle pour disparaître tout aussi soudainement, on pressent la forme que pourrait prendre ce quotidien, léger, incohérent, presque absurde, auquel aspire cette "fille de personne".
    Critique détaillée: https://www.espace-critique.fr/critique-haewon-et-les-hommes/
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 novembre 2013
    On ne voit qu’elle. Grande, plus grande que les autres, élancée, un pull rouge vif sous une élégante veste beige, le visage rayonnant, Haewon est différente. C’est en tout cas ce que disent d’elle ses camarades de l’université, la « soupçonnant » d’être une métisse, ce qui expliquerait sa bizarrerie. Plus tard aussi, une des ses proches amies dira qu’elle n’est peut-être pas faite pour la Corée et qu’une vie à l’étranger lui correspondrait mieux. Quelle est donc la place de cette jeune fille qui semble se chercher au gré de ses balades dans Séoul ?

    On reproche souvent à Hong Sang-soo de se répéter, et de refaire toujours le même film. Et effectivement, dans son cinéma, c’est l’art de variation et de la reprise qui est prime. Alors encore une fois, il y a un réalisateur-professeur (comme Hong Sang-soo lui même), des élèves, il y a Séoul, les restaurants et le soju, encore et toujours le soju. D’ailleurs, Haewon n’arrête pas d’en réclamer : elle répétera a plusieurs reprises qu’elle a envie de boire. Le film fonctionne sur la répétition, et se dessinent alors de subtils jeux de miroir, de scène en scène. Hong Sangsoo compose une cartographie sur laquelle il balade son héroïne : le parc Sajic, le fort Hamnan, un café librairie. Elle revient sur ces lieux, un peu toujours la même et toujours différente, seule ou accompagnée.

    Haewon, de par son itinéraire et la suite de rencontres qu’elle fait tout au long du récit, ressemble alors à une héroïne de conte. Seulement celui-ci a quelque chose d’aussi cruel que vain, puisqu’aucune (...

    Suite la critique sur mon blog, Ombres Électriques
    Yves G.
    Yves G.

    1 273 abonnés 3 282 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 janvier 2014
    Quasiment absent des écrans occidentaux il y a une dizaine d'années, le cinéma coréen nous est de plus en plus familier.
    Kim Ki Duk a ouvert la voie avec son très beau "Printemps, automne, hiver, été ... et printemps" en 2003.
    Puis on a découvert Lee Chang-Dong (Oasis, Secret Sunshine, Poetry), Bong Joon-Ho (Memories of murder, The Host, Mother) et Im Sang-Soo (The President's Last Bang, Le vieux jardin, The Housemaid).
    Hong Sang-Soo est représentatif de ce jeune cinéma, sensible et instinctif. Sa filmographie est déjà bien remplie. "Haewon et les hommes" est son 14ème long métrage. Je ne les ai pas tous vus, mais y retrouve à chaque fois les mêmes éléments : des histoires d'amour hésitantes, des déambulations citadines dans la Corée contemporaine, l'ivresse comme échappatoire au réel.
    Sélectionné au festival de Berlin de 2013, "Haewon et les hommes" reprend cette petite musique. Il a pour héroïne une jeune étudiante gracile dont la mère lui annonce son exil au Canada. Désemparée, elle renoue avec un ancien amant, un professer marié et indécis. Elle croise également le chemin d'un bouquiniste transi d'amour et d'un vieux monsieur à la recherche d'une jeune épouse.
    A la façon d'un Rohmer ou d'un Ozu, Hong Sans-Soo filme les affres de l'amour avec délicatesse.
    On s'ennuie un peu. Mais toujours avec élégance.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 28 octobre 2013
    Comme Blue Jasmine de Woody Allen, Haewon et les hommes est un film gris. Pourtant, il ne commence pas dans cette tonalité: une rencontre de l'héroïne avec Jane Birkin fait entrevoir un film rêvé, une féerie issue d'un rêve de jeune fille. Mais la grisaille l'emporte sur le conte. Dans la vie d'Haewon, rien ne parvient à prendre forme: cela donne un film en pointillés, auquel on peut trouver du charme, mais que je trouve faible dans sa manière de cultiver l'inabouti. Il manque pour moi des points d'accroche: malgré de beaux moments - notamment un baiser sur fond de Beethoven, moment où l'on croit que quelque chose d'un peu éclatant va détoner dans la grisaille de la vie d'Haewon - Haewon et les hommes fait triompher ses tonalités grises et laisse finalement une très très grande impression de tristesse.
    guifed
    guifed

    54 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 octobre 2013
    C'est le premier film de Hong Sang-soo que je vois. Si on prend un peu de temps à cerner l'intérêt et la beauté du travail de Sang-Soo, le résultat final s'avère troublant. C'est le moins que l'on puisse dire, face à ce condensé de Mulholland Drive, Inception et des "contes cruels de ma jeunesse". La trame narrative est floue. Elle confond le spectateur jusqu'au bout. C'est d'ailleurs la grande force du film. Comment distinguer le rêve de la réalité? Après plusieurs minutes de fastidieuse réflexion, je suis arrivé à une interprétation, mais elle n'engage que moi. Il n'y a pas de rêve, mis à part peut-être la rencontre avec Jane Birkin au début. La dernière phrase n'est qu'une phrase de plus prononcée par la voix off de Haewon. Le rêve dont elle parle est simplement un rêve qu'elle est en train de faire à ce moment précis. Tout est fait pour nous confondre, nous faire croire qu'on est soit dans plusieurs réalités parallèles, plusieurs possibles alignés, soit dans une alternance entre rêve et réalité. Les mêmes cadres se succèdent avec différents personnages (la montagne, le café "bouquiniste", la bibliothèque, le banc, la musique) comme pour installer une atmosphère morose, répétitive, cyclique. Celle de la relation amoureuse entre Haewon et son professeur, qui patine et pâtit du manque de relief et de courage des deux ton onirique donc, pour l'histoire d'une jeune coréenne rêveuse, pleine d'espoir, mais aussi de dégoût pour l'aspect aseptisé de la société dans laquelle elle vit. On en revient finalement toujours à la scène du début, avec sa mère qui lui conseille "Vis ta vie selon tes désirs, ne fais pas comme moi".
    La poésie de certains plans laisse rêveur (notamment à la montagne). L'histoire elle-même manque un peu de saveur et de passion. On est lâchés au beau milieu d'une relation impossible entre une élève et son professeur. Le personnage principal, Haewon, est exceptionnelle de fantaisie et de profondeur.
    Flore A.
    Flore A.

    33 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 juillet 2014
    Ce film plein de charme et à là mise en scène très réussie nous offre un beau portrait de femme et une étude juste, touchante et tout en délicatesse des "complications" amoureuses.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 octobre 2013
    Hong Sang-soo est probablement l'un des rares cinéastes en activité dont le Cinéma peut se définir comme étant 'poétique'. Fragile, aussi; Ses personnages semblent l'être plus que jamais, dans ce film où les cigarettes s’enchaînent et où l'alcool révèle. L'histoire de cette Haewon, 'fille de personne' est peut-être plus sombre que celles racontées précédemment par le réalisateur, mais il y a toujours un certain aspect reposant dans ses récits, dans le calme que dégage sa mise en scène, avec en prime une dose d’innocence (lorsque le personnage trottine autour d'une statue en criant, sans raison apparente).
    A l'image de The Day He Arrives, Haewon et les Hommes nous donne envie d'aller s'installer à Séoul pour passer notre temps à flâner.
    Grâce à Hong Sang-soo, le temps d'un film, on se sent léger.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 octobre 2016
    Une jeune étudiante voit sa mère partir au Canada et entretient une relation avec un de ses professeurs : c'est cette crise affective que met en scène Hong Sang-soo dans "Haewon et les hommes", film qui mise avant tout sur des situations incongrues et gênantes afin que les personnages révèlent leurs sentiments les plus forts, empreints d'une vérité amère et inavouable. Ne reculant jamais devant les situations les plus dramatiques (les scènes de rupture) qui procurent une émotion palpable, le film maintient toutefois une douceur et une drôlerie qui désamorcent la tension envahissant Haewon. Cette façon d'alterner de façon imprévisible le chaud et le froid, le sérieux et la légèreté met le spectateur dans une situation d'inconfort assez rare au cinéma et fait éprouver des sensations très contradictoires, provoquées aussi par le brouillage habile entre rêve et réalité qui rend la perception que Haewon a du monde qui l'entoure instable et complexe. "Haewon et les hommes" est un film touchant, qui vaut pour la précision de son écriture et d'une mise en scène jamais intimidante, modeste dans son approche des personnages et à la hauteur de ses ambitions formelles.
    velocio
    velocio

    1 158 abonnés 3 021 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 novembre 2013
    Ce qu'il y a de bien (ou, plutôt de mal !) avec Hong Sang-Soo, c'est que, en entrant dans la salle de cinéma, on sait déjà ce qu'on va voir : on sait que, parmi les protagonistes, il y aura un réalisateur de cinéma, on sait qu'il aura des rapports amoureux avec une jeune et belle étudiante, on sait qu'il y aura au moins une scène de picole, on sait qu'il y aura plein de plans séquence remplis de répliques totalement creuses, etc... On sait en plus que les critiques vont trouver ce film génial et qu'ils ne manqueront pas, une fois de plus, de comparer Hong Sang-Soo à Rohmer, ce qui, une fois de plus, aura le don de me mettre dans une colère noire : franchement, cela vous plairait de voir comparer Richard Clayderman à Jean-Sébastien Bach ? Résumons : "Haewon et les hommes" est un film où la vacuité des dialogues le dispute à l'indigence du scénario et où les comédiens donnent l'impression de jouer comme des pieds (D'habitude, ils sont peut-être excellents mais quand Hong Sang-Soo dirige un comédien ou une comédienne, il ou elle se met à jouer comme un pied, rappelez vous Isabelle Huppert dans "In another country", son film précédent). De toute façon, comment être étonné du côté plus que bâclé de ses films quand on sait qu'il signe 3 films tous les 2 ans tout en étant prof de cinéma à la fac ! Vous allez me dire : êtes vous masochiste pour continuer à aller voir les films de ce réalisateur que, manifestement, vous n'aimez pas ? C'est vrai, on peut le dire mais là, pour mon excuse, je pouvais le voir sans débourser un centime d'Euro, sinon, même pour un centime, ça ne vaut pas la dépense !
    norman06
    norman06

    292 abonnés 1 595 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 octobre 2013
    Le charme discret des contes de Hong Song-soi agit toujours mais il reste la sensation que le cinéaste filme toujours la même histoire.
    Christoblog
    Christoblog

    740 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 novembre 2013
    La petite musique de Hong Sang-Soo fonctionne plus ou moins bien, suivant le substrat sur lequel le prolifique cinaste coréen la déploie.

    Ici, rien ne permet au sujet de pleinement se développer, ni la perfection cotonneuse de l'image comme dans The day he arrives, ni le brio scénaristique comme dans Another country ou HA HA HA.

    Hong Sang-Soo récite donc ici son cinéma, toujours sur les mêmes bases, à savoir des dialogues rohmérien, des... la suite ici :
    Les meilleurs films de tous les temps
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