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Redzing
919 abonnés
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3,0
Publiée le 13 mars 2016
Afin de pourchasser une horde de bandits indiens, un officier de l'Union doit composer un groupe de soldats mêlant ses propres hommes, des prisonniers civils et confédérés, et des individus en tout genres. "Major Dundee" s'intéresse moins à la traque des indiens qu'à la relation entre ses deux protagonistes : un officier ambitieux qui espère remonter en grade, et homme d'honneur sudiste, contraint de collaborer avec son ennemi. Le film développe ceci de manière classique mais adroite, et s'appuie sur ses très bons interprètes. Outre James Coburn dans un rôle secondaire, Charlton Heston et Richard Harris sont en effet excellents. Nous avons également le droit à de bons décors, et de bonnes scènes d'action. On ne reconnait pas (encore) la patte de Peckinpah, notamment au niveau du montage conventionnel des fusillades, qui tranche avec le futur travail du réalisateur. Ceci peut également être au caractère particulièrement chaotique de la production, et aux nombreuses coupes que le film subit. Néanmoins, en l'état, "Major Dundee" est un bon western, à voir pour les curieux.
« Major Dundee » est un grand classique du western Hollywoodien signé Sam Peckinpah, cinéaste hors paire et indiscutable spécialiste du genre. Son scénario singulier, entre western et film de guerre, est d'une incroyable qualité malgré les coupes drastiques imposées par les studios de production. On ne peut que regretter que la version originale, qui devait durer une heure supplémentaire, ne soit pas disponible. Elle aurait sans doute inscrit ce film passionnant parmi les plus grands chefs-d’œuvre du cinéma. Ceci dit, malgré les obstacles mis sur son parcours, Sam Peckinpah parvient, une nouvelle fois, à imposer sa vision si particulière de l'histoire Américaine. Il se repose pour cela sur une réalisation impeccable, une volonté inébranlable de coller au plus près de la réalité historique et une superbe distribution composée de grands noms comme Charlton Heston, James Coburn ou encore Richard Harris. Génial !
Si Major Dundee manque incontestablement d'aboutissement du à un montage massacreur, c'est un film qui détient toutefois de nombreuses qualités. Le scénario est plus qu'original, mélangeant des questions sur la loyauté, l'arrivisme, le courage, l'amitié et le jusque-boutisme pour emmener le spectateur sur les traces d'une bande d'indiens ravageurs à travers les rangs d'une troupe hétéroclite aux motivations des plus diverses. L’interaction des personnages est assez intéressante, et on sent un soin de Peckinpah à creuser cette question, s'appuyant sur un Richard Harris omniprésent, répondant au roc Charlton Heston. La suite de seconds rôles est croustillante, mention spéciale à James Coburn, Jim Hutton et Ben Johnson.Major Dundee souffre toutefois de quelques longueurs et on ne peut que regretter la fin qu'aurait voulu imposer Peckinpah tant les personnages désespérés semblaient murs pour un baroud d'honneur exterminateur.
Un western dans la pure tradition du cinéma américain de ces années là.Un montage par moment surprenant et un peu d'ennui en prime pour un produit correct rien de plus.
Grande fresque violente sur fond de guerre de Sécession mutilée par les producteurs, "Major Dundee" n'est pas le premier film réalisé par Sam Peckinpah mais il est son premier "grand" film, celui dans lequel il met son cœur et ses tripes. Le tournage fut chaotique, conflictuel et Charlton Heston dût menacer de quitter le film pour que Peckinpah puisse le finir. Il en résulte un grand film malade dont on aurait bien aimé en voir plus mais qui laisse tout de même entrevoir le talent de son metteur en scène, qui ne balance pas encore vers des films crépusculaires comme il a pu le faire après. Épique, racontant l'histoire d'une escouade formée de divers soldats (nordistes, prisonniers sudistes volontaires) lancée à la poursuite d'une tribu d'Indiens, "Major Dundee" dresse un regard assez complexe sur la guerre de Sécession et sur ses différents acteurs. Très bien filmé et interprété avec conviction (on retiendra surtout Charlton Heston et Richard Harris), le film est un incontournable du genre, l'un des meilleurs de son réalisateur.
Troisième film et troisième western pour Sam Peckinpah et c'est le réel début d'un cinéma plus sombre, plus violent, plus crépusculaire. « Major Dundee » traite de la cavalerie américaine mais se démarque grandement des films de John Ford sur le thème. Le réalisateur centre ici son récit autour des tensions entre yankees et prisonniers de guerre sudistes, ces derniers étant intégrés à l'armée régulière pour l'aider à vaincre un chef Apache particulièrement hostile. Et tout l'intérêt du film se retrouve dans la rivalité entre le Major Dundee (Charlton Heston), héros de guerre yankee, et le Capitaine Tyreen (Richard Harris), héros de guerre sudiste. Peckinpah replace les hommes au centre du conflit et livre une œuvre à mi-chemin entre le western et le film de guerre. Comme souvent chez ce réalisateur, le mythe du héros est torturé, tempéré à l'extrême par les erreurs, les défaillances, les faiblesses, les passions, en un mot la nature humaine. Tailladé par les producteurs (le film devait initialement durer 1h de plus), ce film demeure tout de même de très bonne facture et propose des scènes de combat de grande qualité et notamment cette charge finale contre l'armée française pas contente. Un très bon western.
Certainement pas le meilleur film de Sam Peckinpah. On est loin de "Chiens de paille" ou de "Cabble Hogue", ou même de l'excellent "Coups de feu dans la Sierra". La faute à un scénario trop alambiqué pour resserrer l'histoire et à un manque cruel d'inspiration. Car passé le massacre des Indiens, il ne se passe pas grand chose dans ce film. Certes, l'intrigue se resserre sur la psychologie du major interprété magistralement par Charlton Heston, mais elle peine toutefois à s'imposer. Du coup, il reste une impression de fuite dans les idées qui nuit terriblement à l'intérêt du film. Dommage.
Ce western de Sam Peckinpah ne m’a franchement pas captivé. Peu d’intérêt dans cette histoire sans intensité, ni enjeu mais avec un certain nombre de scènes inutiles, beaucoup de longueurs et une bonne dose d’ennui. Mes attaques de paupières ont été plus fortes que cette chasse aux Apaches menées par Charlton Heston, Richard Harris et James Coburn.
Oeuvre impressionnante et prenante, qui secoue. Il n'y a que des méchants, vaincus ou vainqueurs. Le monde est violent, la folie meurtrière règne. ça n'est pas "progressiste". ça n'est pas non plus "fasciste" (rien n'est fait pour glorifier un "ordre" quelconque). C'est daté. Daté par l'époque du film (on ne faisait pas dans la dentelle et le bon sentiment systématique, encore moins dans le "politiquement correct", mais les clichés et les préjugés régnaient en maîtres) et par l'époque de l'action : une époque d'affrontements féroces entre plusieurs mondes, celui des Indiens représentant un monde crépusculaire, celui des européens prétendant encore faire la loi sur le continent américain (les Français en l'occurrence) et celui des Américains endurcis par la guerre civile dont ils sortaient estropiés physiquement et mentalement et plus forts que jamais. Tout est dit dans ce film à qui sait lire et voir.
Un film qui s'apparente plus à un film de guerre qu’à un western. Peckinpath y est à l'aise et maitrise son sujet de bout en bout. Il ne fera aucune concession et cherchera avant tout le réalisme qui lui parait le plus vraisemblable. Contrairement à son western suivant ‘’La horde sauvage’’, il ne tombera pas dans le voyeurisme et sa mise en scène sera toujours de qualité, il filmera très souvent des scènes nocturnes où il sera difficile de tout discerner, ce qui correspond à la réalité des guerre de cette époque. Jamais Charlton Heston n’aura été aussi dur, il est impossible de s'attacher à un tel héros comme il est tout aussi impossible de sortir heureux d'un tel film. On sent bien qu’il s’agit d’une grande fresque bien intégrée aux dates constamment indiquées, on comprend la nécessité pour le producteur d’avoir supprimé plus de 2 heures du film, d’autant que leur violence et leurs ralentis auraient totalement changé l’ambiance mais on regrette bien sur tous les épisodes manquant évoqués, mais non vus. Major Dundee est un western qui mérite le respect pour tout le travail sur le contexte historique qu'il a demandé, il fourmille de précisions sur les lieux et les mœurs et montre s’il le fallait les conséquences entrainés par les désordres politiques. Il est évident que la fin du film ne correspond en rien à la logique. Une fois devenu alcoolique à Durango et plus ou moins fou, le major Dundee ne pouvait que mourir dans une course sans fin contre Chariba. Penser que ce film durait à l'origine une heure de plus que Ben Hur et que Charlton Heston l’aimait beaucoup ne peut qu’améliorer l’image posthume de cet acteur.
"Major Dundee" est un bon western au scénario intelligent (avec une légère tendance à s'éparpiller par moments) dans lequel les tensions entre confédérés et unionistes sont clairement palpables. Ce qui caractérise le plus "Major Dundee" reste sa mise en scène atypique qui fait la part belle à la violence explicite n'hésitant pas, contrairement à nombre de western, à rendre le sang visible. On regrette la censure opérée par les producteurs qui ont amputé près de deux heures du film; des scènes réputés trop violentes. Le long métrage de Sam Peckinpah arrive toutefois à se démarquer même si le réalisateur n'évite pas certains lieux communs ( comme l'histoire d'amour inutile entre Charlton Heston et Senta Berger) et une fin peu surprenante.
Première grosse production pour le réalisateur, mi-figue mi-raisin, il ouvre pas mal de voies dans le scénario sans vraiment les exploiter, perd du temps, s'embrouille quelque peu au point qu'on ne comprend pas toujours ce que les personnages cherchent à faire et rate le morceau de bravoure final.
Peckinpah poursuit sa route dans le genre du western. Il réalise là son film le plus mauvais, une erreur impardonnable. Du moins on peut considérer qu'il n'était qu'un prototype de son style qui le rendra célèbre. On a alors un résultat "soft" comparé à ce qu'il fera. Le spectateur retrouve son attrait pour le Mexique, les classes populaires, un humour bon enfant loin du grossier que l'on voit dans la Horde Sauvage. Ici Peckinpah donne un film trop hollywoodien, mal construit, mal monté et très approximatif. Et nationaliste en plus. Il n'a pas pu empêcher la production de ressortir tous les vieux clichés, notamment du héros. Le montage, bien qu'on repère ici et là quelques bribes de son montage "mitraillette", est mal fichu, embourbant la narration. Même les acteurs ne peuvent pas sauver le désastre, malgré la présence de Harris et de Oates. Et où est vraiment l'objectif de l'histoire ? trouver le méchant Indien ou ridiculiser les Français ? D'où vient cette stupide agressivité envers eux ? Le scénario est à la ramasse, préférant se retourner sur des batailles très fades. Une déception quand on connaît bien le style du réalisateur. Mais considérons cet échec comme un tremplin.
Un western de Sam Peckinpah composé de scènes de combats une fois de plus impressionnantes. Charlton Heston et Richard Harris se tirent la bourre, visuellement le film est plutôt bien fait. Je trouve pas que cette oeuvre est manichéenne, tout les personnages sont des crapules à leurs manières.