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    Soleils
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    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    263 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 septembre 2017
    Soleils, de Dani Kouyaté et Olivier Delahaye, ravit par son contenu ou agace par sa forme. C’est effectivement un film étonnant, une sorte de cours sur la sagesse africaine, donné par le conteur Binda Ngazolo à une belle jeune fille frappée d’amnésie : lui exposer ses racines devrait la sortir d’affaire, vieil adage des griots. L’intention est grosse comme un ballon de football : le film est un véritable roadmovie (en 2 CV !) à travers les âges et les lieux, à la rencontre de ces soleils, de Tierno Bocar à Mandela, qui éclairent l’Histoire et l’humanisme africains, tout en se référant à la Charte du Mandé qui définissait les droits de l’homme cinq siècles avant la déclaration du même nom. Il s’arrête volontiers sur le rapport à l’Occident, les visions réductrices de Voltaire ou Hegel étant confrontées à l’exigence d’égalité d’un Lamizana, comme préalable à toute concertation. Le choix de décors expressifs et d’une image léchée plombent un film qui avait déjà du mal à trouver un élan de liberté dans son dispositif didactique. L’illusion est ici de croire que l’on garde en mémoire la richesse de ce qui est dit alors même que l’accumulation sature et que le discours ne saurait jamais remplacer l’émotion de la fiction. Mais l’illusion est aussi et surtout de penser que la complexité de la pensée peut se résumer dans quelques formules : c’est le cas des maximes humoristiques des griots, certes, mais le cinéma sert mal la magie de la parole qui se retrouve vite sentencielle. (extrait du compte-rendu des Journées cinématographiques de Carthage 2014 par Olivier Barlet sur le site d'Africultures)
    KaabIbnAchraf
    KaabIbnAchraf

    9 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mai 2017
    Je suis professeur... J'ai emmené trois classes (du 93) le soir au Lucernaire pour voir le film. Une légère angoisse avant que le film ne commençât. Avec ce type d'élèves, un film doit être très au-dessus de la moyenne. Sans quoi.... Que des téléphones allumés, des rires qui ne conviennent pas avec l'histoire, des jeunes qui s'en vont en avance... Et là, miracle, ils sont totalement entrés dans le film! Moi aussi bien sûr, mais je suis tellement habitué aux situations où j'ai la larme à l'oeil tandis que derrière moi les élèves s'en vont en douce. Là, c'était une vraie conquête, une émotion, une attention soutenue, des moments de rire, et même pour mes deux collègues plus jeunes qui sont venus m'embrasser à la fin. Ce qui ne m'est jamais arrivé en vingt ans de sortie... Voilà ce que je peux dire avec mon âme d'enseignant: précipitez-vous si vous êtes aussi un "chasseur" comme on dit dans le film, et en charge d'âme humaine. Même si c'est uniquement la vôtre ou celle d'une amie chère... Je suis aussi réalisateur (j'avais repéré le film au festival de Tübingen) et j'avoue que j'étais aussi surpris par la qualité du scénario (des phrases très sages, drôles ou pertinentes), la beauté des cadres, des couleurs. Une véritable maîtrise. Et dans l'esprit, j'avoue que je me suis senti très proche de cette façon de montrer à la fois les richesses de la pensée africaine, les limites de la nôtre, mais le tout avec bienveillance, une certaine classe, et une grande logique pour un film qui dans le fond appelle les uns et les autres à mieux se connaître...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 août 2018
    Le testament du griot
    Elle a perdu la mémoire, Dokamisa, jeune questionneuse pourtant. Frimousse éveillée, yeux vifs, liberté d’esprit et répartie rafraîchissante. Mais voilà, d’où elle vient, elle ne le sait pas. Elle a perdu la mémoire mais elle n’est pas seule. Un vieil homme la guide avec patience, vers le point de jonction du passé et de l’avenir, vers sa guérison.
    Ainsi chante le griot : Dokamisa est la petite fille de Soundiata Keita, le fondateur de l’Empire Mandingue (13eme siècle), qui, le recevant dans son palais charge Sotigui, le vieux sage, de la réveiller, de renouer le fil perdu de l’histoire, de la rendre une et complète, de la reconstruire.
    A la sortie du palais les attend une 2CV et nos deux personnages, l’un guidant l’autre, embarquent pour un parcours initiatique, excentrique et joyeux, dans un univers espace/temps libéré des contraintes, selon les plus purs codes du conte.
    C’est que les vieillards ont de choses à transmettre et ce n’est pas parce qu’elle est orale que la culture n’existe pas. Affranchie de l’écriture, elle est légère, se répand comme graines, se propage comme racines, se pose ici et là, germe et grandit. Les aveuglés de la logique, les infirmes du coeur, les raisonneurs de tout crin se sont privés de la sagesse de tout un continent. Sciemment ? La question est posée.
    Et pour faire naître les questions de Dokamisa, Sotigui ne plaint ni sa peine, ni ses démonstrations, ni ses histoires, ni ses exemples, ni son amour. Tant et si bien que par moments, elle n’en peut plus, s’évanouit, rêve, revient, recolle les morceaux de cette saga dont elle ignorait tout. Elle était avertie : « Avec moi, vous êtes sûrs de vous perdre et c’est ça qui est beau ».
    C’est une histoire qui prend son temps, elle vous conduit de Ouaga au Mali, Allemagne, Belgique et Afrique du Sud, à travers des paysages chargés de couleurs . Elle commence et finit avec des chasseurs, gardiens de la Charte du Mandé, instituée par Soundiata Keita quelques 5 siècles avant notre Déclaration des Droits de l’homme et qui lui ressemble étrangement. C’est un parcours semé de lumières et d’obscurité voire d’obscurantisme, c’est une moisson de bonheurs et de serrements de coeur.
    Avec de grands témoins contradictoires : Lamizana, deuxième président de la Haute-Volta, sage et facile d’accès, Hegel pour qui les nègres n’ont pas d’histoire, Voltaire (et quel Rufus magnifique pour l’incarner !) et son Candide aux Amériques : « on ne peut en vouloir aux nègres de vendre leurs enfants... ils n’ont pas de famille et se reproduisent comme des animaux... » Tierno Bokar, les Sage de Bandiagara déclinant, en pleine colonisation (1933), devant ses élèves les trois niveaux de la lumière, Mandela, combattant de l’Apartheid, en sa prison de Robben Island, Savorgnan de Brazza prenant, lui aussi, si maladroitement la défense de nègres qu’il les enterre vivants.
    Et des fables illustrées, comme des cartes postales pittoresques et métaphoriques, des idées et des réflexions, un oiseau qui sort de sa cage, des naïfs bernés, des tours de passe passe, un peul venu jouter avec le Mandingue selon les règles de la parenté en plaisanterie, belle invention qui éloigne les guerres, une Dokamisa qui se réveille enceinte de son avenir, un fourre-tout cher aux cancres et aux poètes. Prévert pourrait être africain...
    « Le monde est vieux, il faut que le futur sorte du passé »
    C’est la longue veille d’Olivier Delahaye au chevet de Sotigui Kouyaté qui est à l’origine de ce film fleuve et indispensable. Il eut été impardonnable de laisser s’étreindre cette lumière, ce descendant d’une longue lignée de griots, le compagnon de Peter Brook, ancien capitaine de l’équipe de foot du Burkina Faso, le musicien, chanteur, poète, ce fils d’Afrique et citoyen du monde, immense et iconique personnage dont la longue silhouette aura traversé une dernière fois l’écran de London River, en marquant à jamais prunelles et esprit, sans en recueillir le message.
    Il fallait qu’au moment de demander la route, cet homme magnifique puisse passer le relais, transmette sa morale, confier ses espoirs dans un monde plus juste. Il fallait un griot au griot, et même deux puisque Dani, son fils, s’est joint à l’aventure .
    Réalisation bicéphale, un français, un africain , un blanc un noir, pour un projet fou, un propos simple : et si l’Afrique, cette Dokamisa rendue amnésique, avait quelque chose à nous dire ?
    Et si l’histoire était à raconter dans le bon sens ? Et si on acceptait enfin de reconnaître la
    dignité de l’autre, d’abandonner cette peur du noir, de nous éclairer à ces Soleils ? Pour Sotigui ce furent Soundiata Keita et les chasseurs, Lamizana, Tierno Bokar, le Sage de Bandiagara révélé par Amadou Hampaté Ba, mis en scène par Peter Brook, et Mandela, enfin écouté par les blancs...
    Comment de pas évoquer ces migrants qui frappent à une porte close ? Comment de pas être blessé par les penseurs des Lumières qui, sensés combattre l’esclavage et lutter pour le respect humain, ont choisi de traiter l’Africain comme un être inférieur ?
    Tous sur le pont
    Si le choix de la jeune actrice franco-ivoirienne Nina Mélo, pour le rôle de Dokamisa, semble couler de source, trouver celui qui incarnerait Sotigui Kouyaté était tâche difficile et pourtant... Binda Ngazolo, célèbre conteur et comédien prête sa haute silhouette et sa belle prestance. Sa voix profonde emporte l’adhésion, et fait écho à celle, juvénile, de Nina. Leur dialogue court le long du film, fil rouge de cette leçon d’humanité.
    Ce n’est pas un hasard si les voix de Barbara Hendricks (A Long Way to Freedom) et de
    Fatoumata Diawara (C’est la route qui est belle), se joignent à l’aventure.
    Afin de magnifier les couleurs, les réalisateurs ont choisi de tourner pendant la saison des pluies, Dominique Colin, le chef opérateur parle de chaque plan comme d’un petit miracle, le souvenir de la catastrophe de Lost in la Mancha subie par Terry Gillian était constamment présent …« Je ne sais comment j’ai éclairé Soleils, mais je me souviens surtout qu’ il m’a éclairé ! » Au sein d’une équipe formidable, on découvre, entre autres, Papa Mahamoudou Kouyaté en chef décorateur.
    Entre deux mondes
    Lors du dernier Fespaco, deux films burkinabés étaient dans la sélection officielle, L’oeil du Cyclone de Sékou Traoré et Cellule 512 de Missa Hebié ; Soleils fut projeté en marge et
    les spectateurs de se demander pourquoi il avait été écarté...Soleils trace sa route dans de nombreux festivals à l’étranger, mais pas en France. Au prétexte de ne savoir dans quelle catégorie le classer, film africain ou français, il fait figure de grand oublié et n’a pas trouvé de distributeur.
    Ce plaidoyer pour l’Afrique, serait il jugé inopportun ? Le temps de la reconnaissance ne serait il pas encore venu ? Ou faut il sanctuariser nos Lumières de peur que ces Soleils ne les brûlent ?
    Xavier B.
    Xavier B.

    12 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 avril 2017
    "Soleils" est un ''objet'' cinématographique très particulier, un riche et joli voyage dans le temps et l'espace à la rencontre de l'Afrique, de ses mythes et des visions qu’on en a et qu’on en a eues au fil du temps.
    Le film est très plaisant même s’il est un peu déconcertant dans la mesure où le propos du film est assez directement exprimé par les acteurs ; une sorte de conférence poétique, bien rythmée.
    Au delà du sujet, la forme du film, son mode narratif est novateur et intéressant.
    Quand vous l’aurez vu, vous souhaiterez que d’autres le voient.
    Parlez-en autour de vous, il n’a que vos réactions comme publicité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 avril 2017
    Très beau film, que j'ai eu l'occasion de découvrir au mussé Dapper. Il raconte de manière positive l'histoire de l' Afrique et fait prendre conscience des préjugés dont elle est victime et qui limitent le regard de certains, sur ce riche continent. Je vous le recommande vivement.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 août 2018
    SOLEILS d'Olivier Delahaye et Dani Kouyaté
    UN VERITABLE MOMENT D'EXCEPTION

    Soleils, présenté aux Journées Cinématographiques de Carthage 2014, nous offre un merveilleux voyage dans l’espace et dans le temps. Nous remontons du XXIe siècle au XIIIe siècle dans l’Empire mandé au temps de l’empereur Soundjata Keïta.
    Ce road-movie, qui nous entraîne du Cap à Berlin, en passant par le Burkina Faso, le Mali, le Congo, se construit —et ce n’est pas la moindre de ses singularités— à travers deux regards croisés, dans une sorte de face-à-face entre deux continents : l’Afrique et l’Europe.
    Dans Faust II, Goethe nous conviait à des pérégrinations spatio-temporelles grâce au pouvoir magique de Méphistophélès. Dans le cas présent, cette double traversée qui semble tenir précisément du surnaturel et qui se raconte comme un conte onirique n’est possible, en l’occurrence, que grâce à la magie du verbe. Capital en cela, le personnage du conteur, Sotigui, conteur-griot, magnifiquement interprété par le talentueux Binda Ngazolo, chargé de mettre fin à l’amnésie de la petite fille de l’empereur, Dokamisa, métaphore de l’Afrique.
    La résurgence de la mémoire individuelle, c’est la résurgence de l’Afrique avec ses grandes figures: l’empereur Soundjata Keïta, proclamant au XIIIe siècle la charte mandé —1ère charte au monde des droits de l’homme?— ou le Général-Président burkinabé, Sangoulé Lamizana, si proche de son peuple, qui reçoit tout un chacun sans le moindre protocole, un peu philosophe et mécène à sa manière, ami des lettres et des arts, ou encore le grand Nelson Mandela, comme autant de Soleils. La rencontre avec la Confrérie des Chasseurs, emblématique de l’harmonie de l’homme avec la nature, constitue aussi un moment fort. En un mot, toute la mémoire d’un continent avec ses vertus, sa sagesse est à l’oeuvre. Face à ces figures africaines, émergent d’autres noms illustres : Hegel capté dans son cabinet de travail, vous parlant de l’Afrique et des Africains, se contentant cependant, selon souvent la pratique d’alors, de voyage livresque, Voltaire jouant comme il se doit, de dérision, ou l’explorateur Savorgnan de Brazza en mission au Congo en 1905, butant sur ses propres limites.
    On l’aura compris, ce face-à-face Europe-Occident-Afrique nous interpelle. Il nous force, s’il en était besoin, à remettre les pendules à l’heure et nous pousse à de profondes interrogations sur la notion de l’Autre.
    Face aux idées reçues, la question que posent aujourd’hui les deux réalisateurs est : «L’Afrique n’a-t-elle pas quelque chose à nous dire?». Cette question lancinante sous-tend tout le film.
    En ce sens, il faut rendre grâce à Olivier Delahaye et Dani Kouyaté qui, pour nous faire pénétrer dans cette Afrique ancestrale, ont su trouver le ton juste : aucun exotisme, aucun folklore, pas de polémique non plus. De manière ludique incluant même à l’occasion le burlesque, sans se départir cependant d’une certaine gravité, faisant judicieusement alterner émotion et légèreté dans un juste équilibre, ils ont su rendre une sagesse tout africaine, la richesse et l’âme d’un
    continent dans son ensemble.
    Faut-il pour autant oublier Les Lumières? «Et Voltaire ? As-tu oublié Voltaire?», s’empresse de demander Sotigui à Dokamisa à la fin de leur périple. Non, bien sûr, mais l’Afrique riche de ses Grands Hommes n’a-t-elle pas sa part dans l’universel?
    Le film est entièrement porté par le formidable tandem que forment Binda Ngazolo et Nina Mélo. D’une voix grave et paisible, un brin philosophe, le talentueux Binda Ngazolo, superbe Sotigui, émaillant son propos de proverbes et d’aphorismes, a su nous captiver et nous tenir en haleine du début jusqu’à la fin ; la fraîcheur, le naturel du jeu de Nina Mélo (Dokamisa) faisant le reste. Mention spéciale aussi pour Rufus et sa magistrale interprétation de Voltaire.
    Mais il s’agit avant tout d’une création artistique, et le regard avisé des cinéastes, tout en nous faisant pénétrer avec justesse, le plus souvent dans une réalité prosaïque, a su nous gratifier tout autant de magnifiques paysages et rendre la beauté de la nature : la terre qui rougeoie, une forêt luxuriante ou les bords de la Volta. La musique aussi arrive à point nommé et confère un supplément d’âme : émouvante interprétation de Barbara Hendricks chantant un gospel en
    hommage à Nelson Mandela, remarquable interprétation aussi de Fatoumata Diawara.
    L’on reste scotché, ému, bouleversé. Soleils, oeuvre d’une grande beauté, est un pur moment de bonheur, un moment de grâce.
    Ce road-movie vous poursuit longtemps et la voix de Binda Ngazolo vous poursuit longtemps aussi. Un film à voir et à revoir !
    Samira M’RAD-CHAOUACHI
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 juin 2017
    Excellent film comme on les aime ! intelligent et sensible, petit budget mais le résultat est conséquent !
    On apprend beaucoup, les acteurs sont imposants, le scénario et les dialogues, simples mais efficaces !
    Nous apprenons énormément sur l' Afrique ,ce continent , d' où l' humanité a vu le jour... La chanson de Barbara Hendricks est magistrale ! un voyage dans le temps ....
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 mai 2017
    C'est à Digne que nous avons vu ce film pour la 1ère fois. Un tel moment de richesse que nous avons choisi de le projeter en plein air un soir d'été dans le cadre des festivités de notre petit village. Olivier Delahaye a animé le débat qui a suivi et ça a été une grande satisfaction... Tout à fait d'accord avec la critique du collègue du 93. A voir, à revoir et à faire découvrir pour faire disparaître les préjugés. Longue vie à ce film!!
    abcdetc
    abcdetc

    3 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2018
    Vu dans le seul et unique cinéma de Villeurbanne, grâce à l'association Terres et Cultures Solidaires (Ah si tous les gars du monde…) que je remercie au passage.
    Un film que je classe dans ma catégorie "film bancal, maladroit, tellement attachant". Un beau parcours en Afrique, qui oscille sur une corde sensible, et ne se casse jamais la figure. Je pense qu'il y a une forme de sincérité et des éclats de poésie. En tout cas, même à 20h30 et dans mon état de fatigue, je me suis surpris à être rivé à l'écran sans battement de paupière.
    Et d'avoir reçu un message de tolérance en plein cœur
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 mai 2017
    J'ai vu ce film 2 fois dans des conditions très différentes, la première en plein air dans un petit village provençal, c'était génial, la seconde au Lucernaire où j'étais plus concentrée… J'ai trouvé qu'on y apprenait beaucoup de choses historiques, sur l'Afrique et son histoire en avance parfois et sur la nôtre aussi (l'Europe et les analyses de nos auteurs des "lumières". J'ai bien aimé la façon de raconter ce voyage initiatique par un griot, plein d'images qui font sens. C'est sensible et touchant. C'est bien joué aussi, ce qui ne gâche rien :) (Rufus y joue à merveille !)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 mai 2017
    Je dois l'avouer je ne m'attendais pas à etre aussi surpris de la justesse cinématographique des réalisateurs avec si peu de moyen, une grande oeuvre sue je recommande
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 mai 2017
    Ce film est un chef d'oeuvre, il m'a rendu ivre de plaisir parce qu'il est rare de voir sur grand ecran l'histoire de l'humanite sur le prisme africain... Allez vite le voir il est genial...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 avril 2017
    SOLEILS avec Binda Ngazolo et Nina Mélo, un super film réalisé par Olivier Delahaye et Dani Kouyaté,
    un road-movie dans l’espace et dans le temps, un voyage curatif et joyeux
    d’une jeune femme à la recherche de ses racines et de ses rêves,
    guidée par un vieux sage, un conte philosophique renouant avec l’esprit des Lumières,
    un film éclairé par l’Afrique....
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 mai 2017
    On a vu un film magnifique, paysages superbes, allégorie de l'Afrique malade de perdre sa mémoire et sa culture si elle n'y prête pas attention - mais n'y a-t-il que l'Afrique qui soit dans ce cas, vraiment ?
    Du soleil plein les yeux, des Soleils pour éclairer notre chemin ...
    Film à voir et à revoir absolument !!
    Francky3392
    Francky3392

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 avril 2017
    Superbe film. Un très joli conte philosophique sur l'Afrique.
    À voir absolument
    Les meilleurs films de tous les temps
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