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    Quai des Orfèvres
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    Estonius
    Estonius

    2 470 abonnés 5 224 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juin 2014
    Tout est excellent, la mise en scène, le montage, le jeu des acteurs, la gouaille de Suzy Delair qui nous chante "mon petit tralala", Jouvet qui domine le film, Blier en jaloux obsessionnel, Simone Renant en lesbienne refoulée et même Charles Dulin en vieux cochon. L'intrigue policière est habile (en fait on est bluffé jusqu'au dénouement). Deux critiques cependant : La musique un peu envahissante de Francis Lopez et le côté "Défense de la police" un peu trop appuyé (le coup du bébé barbu, une fois suffisait, mais deux fois…) On n'est pas passé loin du chef d'œuvre.
    Antoine D.
    Antoine D.

    34 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Ce drame de la jalousie débute sur les répétitions et le succès éclatant de Jenny, chanteuse. Ce succès attire les hommes déjà conquis, Martineau, son mari, est réduit au rôle d’observateur inquiet de voir filer son épouse entre ses doigts. Peu à peu, cette jalousie se transforme en enquête criminelle dont le suspect numéro 1 est Martineau.

    Ce qui frappe dans le quai des Orfèvres, c’est le montage fragmenté. Clouzot suit une même action dans plusieurs espace-temps. En complément de la photographie d’Armand Thirard et du casting, le film est une claque visuelle.
    Frédéric P
    Frédéric P

    14 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 novembre 2017
    Film de 1947. Brignon, un vieux producteur harceleur tourne autour de la chanteuse et femme du pianiste,Bernard Blier, (Weinstein ne date pas d’hier). Alors que celui-ci décide de le tuer il découvre Brignon mort dans sa villa de Passy.
    Aucun personnage n’est innocent, malgré sa grande humanité avec l’adoption d’un enfant venu des colonies sur lequel il veille, l’inspecteur finit par abuser de sa position pour obtenir les faveurs d’une femme.
    Savoureuses répliques de l’inspecteur incarné par Louis Jouvet. Utilisation du miroir.
    Des passages contre la délation rappellent les heures sombres de l’épuration à laquelle Clouzot fut confronté : un personnage qui refuse de livrer son témoignage à la police et, comme l’a noté Sylvie Lindeperg, une adresse notée sur un vieil exemplaire des Lettres françaises, organe culturel du PCF qui fut un instrument de délation contre Clouzot à la Libération.
    Extremagic
    Extremagic

    54 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 février 2016
    Très déçu par ce deuxième film que je vois du réalisateur. Loin d'être mauvais pour autant, j'ai trouvé que ça s'éternisait vachement, même si on a de beaux moments bien tendus. Louis Jouvet est excellent et j'adore ce genre de personnages irrévérencieux, sarcastiques quand il faut. C'est mon deuxième filmde Clouzot et franchement je suis toujours assez surpris de la manière dont il les construit. Avec le personnage principal qui arrive presque à un tiers du film, qu'il n'est pas ce qu'il prétend être à son introduction, j'aime plutôt bien mais ça contribue à la sensation de longueur du film, on a l'impression qu'il ne démarre que sur le tard. Après la mise-en-scène est assez bonne et l'intrigue sympathique, avec des traits hitchcockien pour le transfert d'identification. Par contre la fin est assez surprenante, à la fois en happy-end et immorale, pernicieuse. Je ne sais pas trop quoi en penser. En tout cas c'est loin d'être mauvais mais ça ne m'a pas emballé, encore moins que L'Assassin habite au 21 en fait. trop de longueurs, de digressions. C'est pas antipathique mais ça tourne autour du pot.
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    185 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 juin 2010
    L'un des plus grands films de l'un des plus grands réalisateurs de l'histoire du cinéma francais, Henri-Georges Clouzot ! Avec un casting superbe, Bernard Blier, génial comme toujours, Louis Jouvet, légendaire comme toujours et la sublime Suzy Delair, qui interprètent tous avec justesse leurs personnages plus fascinants les uns que les autres ! Une photographie magnifique, et un scenario parfaitement écrit ... ca c'est ce qui s'appelle du cinéma ! Un grand moment de plaisir, un vrai chef d'oeuvre ! Sans oublier une bande-originale envoutante, avec quelques chansons tres entrainantes ...
    Hervé L
    Hervé L

    59 abonnés 598 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 novembre 2017
    Un très bon film de très bons acteurs une intrigue intéressante bref du très grand cinéma qui n à pas pris une ride et que l on ne sait plus faire.....
    Olivier G.
    Olivier G.

    3 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 juillet 2021
    Je poursuis ma découverte de Clouzot (un rapport avec l'inspecteur Clouseau de la Panthère rose ?) et je tombe une fois de plus sur un chef d'œuvre.
    Comment je le sais ? Je regarde ce film en 2021 pour la première fois, 74 ans donc après sa sortie, et je suis subjugué par le scénario et le jeu d'acteur, y compris par les seconds rôles. Bon d'accord, il aura fallu attendre la moitié du film pour que la comédie du début ne glisse lentement vers le drame. L'intrigue n'est que prétexte pour nous parler de la France de l'après guerre au travers de portraits inoubliables, humain trop humains auraient dit certains. Je suis saisi par la modernité des personnages, Simone Renant en particulier (elle a un air de Lauren Bacall dans le Port de l'angoisse, incroyable que sa carrière se soit arrêtée brusquement après ce film). Humanité glaçante en cette période de fête de Noêl mais humanité quand même (et que dire de son fils dans le film dont la spontanéité fugace n'aura pas d'égal avant le petit Michel Tarrazon de L'enfance nue de Pialat).
    En bref grosse émotion devant cet OVNI intemporel, après le Corbeau et avant Manon et le Salaire de la peur, autres chef d'œuvre qui marquent l'âge d'or du cinéma de Clouzot (moins convaincu par les films suivants mais je n'ai pas encore tout vu …)
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    73 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 avril 2015
    Signé Henri-Georges Clouzot, Quai des orfèvres est un grand classique du film noir, toujours absolument magnifique. La mise en scène est géniale, les dialogues éblouissants. Louis Jouvet, dans un rôle de flic loquace et un brin fantasque, Bernard Blier, dans celui d'un mari jaloux et naïf, et Suzy Delair, qui interprète une ambitieuse et imprudente chanteuse de cabaret, nous offrent des prestations mémorables. Une merveille.
    kinophil
    kinophil

    19 abonnés 262 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 octobre 2011
    Plus qu’un film policier traditionnel, Quai des Orfèvres explore les profondeurs de l’âme humaine, et dresse un tableau de mœurs de la France d’après-guerre : univers noir où s’évoquent les rapports troubles de la jalousie, des amours lesbiens ou du regard de vieux pervers ; ambiance de pénombre des music hall où le petit peuple vient s’évader ; hostilité à l’égard d’une police plus prompte à enquêter auprès des petites gens que des importants... Ce récit criminel « banal » est transformé en grand drame par l’humanité que Clouzot porte aux personnages et aux situations. Scénario remarquablement construit, dialogues percutants, interprétation au plus haut niveau (Blier, Jouvet), excellents décors qui pourraient faire croire à un film réaliste, cadrages et lumières de toutes beauté : un chef d’œuvre.
    stans007
    stans007

    17 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 avril 2021
    Un bon polar en même temps film social et documentaire sur le monde du music-hall. Mise en scène et dialogues soignés avec de très bonnes scènes (la reconnaissance des visages, la déposition de Blier suite aux investigations de Jouvet). Un film riche et humain. Une superbe direction d’acteurs. Un chef-d’œuvre.
    Matis H.
    Matis H.

    11 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2017
    Lorsqu'un long-métrage ambitionne à ce point le chef d'œuvre, ses faux-pas paraissent d'autant plus décevant. Et "Quai des Orfèvres" ne fait que confirmer cela. Toutefois, Clouzot parvient à livrer un film d'un grande qualité, tout en provoquant une frustration certaine.

    En effet, dans ce récit, celui d'un meurtre menant à une succession d'accusations, est marqué par la maitrise de son auteur. Film sur la culpabilité, il surprend tout d'abord grâce à sa galerie de personnages, quatuor infernal pourtant dépeint avec une grande tendresse, notamment l'inspecteur Antoine (immense Louis Jouvet) apparaissant comme une figure policière classique dans un premier temps, avant de dévoiler une douceur et une portée mélancolique bien plus forte.

    Clouzot met en scène cette enquête avec dynamisme et tension, à l'image de la fuite du music-hall, jouée par deux fois, mais dont le renouvellement - peur d'être attrapé d'abord, puis que la fuite soit découverte ensuite - fait de cette scène miroir un double pivot dramatique. Ensuite, le cinéaste parvient à donner vie à des microcosmes évoluant simultanément : celui de la troupe évidemment, mais aussi du fameux quai des Orfèvres, deux lieux d'effervescence et de communauté que Clouzot parvient à capter afin de les inscrire au sein de l'œuvre, pourtant intimiste, en faisant le théâtre de tragédies du quotidien.

    Les rebondissements s'enchainent, les protagonistes se dévoilent davantage et les thématiques se complexifient, le tout jusqu'à un point d'orgue tragique spoiler: : Maurice, pourtant innocent, se suicide en prison pour sauver sa femme
    . Cependant, ce que l'on pensait comme étant la conclusion, en accord avec la douce noirceur du film, est rattrapée par un dernier retournement de situation qui, si il n'est pas non plus grotesque, vient se poser en contradiction avec une évolution dramatique menée avec brio. Le long-métrage déçoit donc par son final, faisant de "Quai des Orfèvres" une œuvre immense, tant d'un point de vue formel que thématique, mais inaboutie.
    jeanmarcd
    jeanmarcd

    9 abonnés 174 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 septembre 2020
    Revu pour la première fois au cinéma, après l'avoir vu plusieurs fois à la télé.
    À la fois film policier et comédie, peinture du milieu du spectacle parisien populaire, servi par une distribution parfaite, c'est du cinéma populaire de haute facture.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    14 abonnés 1 420 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 janvier 2024
    Tout accuse Martineau du meurtre du vieux et libidineux Brignon: sa jalousie à l'egard de sa femme -légère il est vrai- les menaces proférées à Brignon juste avant la mort brutale de celui-ci et surtout sa présence sur les lieux du crime.
    "Quai des orfèvres" est un drame criminel sombre, conforme à la vision sociale de son auteur et à la noirceur qu'il prête à l'âme humaine. A l'arrivée -tardive- de l'inspecteur de police Antoine, Clouzot semble d'ailleurs affirmer que nul n'est mieux placé qu'un policier pour assister au triste spectacle des turpitudes humaines. De fait, l'enquête que mène Antoine (Louis Jouvet), vieux de la vieille désabusé, stigmatise les mensonges autant que les rapports sociaux brutaux. Ainsi rencontre-t-on, dans cette intrigue policière dont la nature de l'énigme n'est pas l'argument le plus déterminant, des personnages qui dépasse le cadre strict du cinéma policier de l'époque: le vicieux Brignon (Dullin), Dora, la bonne "amie" de Madame Martineau et d'autres, parmi lesquels l'assassin présumé, le trop tendre Martineau (superbement interprété par Bernard Blier), fait figure de victime expiatoire d'une humanité sordide.
    Cependant , le film ne reflète pas complètement la noirceur que revendique Clouzot. En effet, l'ironie et les sentences malicieuses, et même la bienveillance, du bourru inspecteur Antoine -admirable Jouvet- introduisent de savoureuses scènes d'humour à froid.
    CaMéo Gironde
    CaMéo Gironde

    3 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2019
    Hommage aux petites gens de cabaret, le film constitue une charnière dans l’histoire du cinéma français par la peinture de mœurs qu’il propose. Au sortir de la grisaille des années de l’Occupation, contemporain de Sartre et Camus, il développe une certaine vision de l’homme et de l’humanité que l’on a pu qualifier de « noire » : homme sans dieu, fasciné par ses propres zones d’ombre, jeté dans un monde absurde, et souvent victime d’une organisation sociale qui fait de lui une victime, et que seul l’amour — quelle qu’en soit la forme —, peut justifier.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    L'un des rares film qui ne prend jamais de rides.
    Bon scénario et bon jeu de scène.Il restera encore d'actu dans 200ans.
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