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    Love Is Strange
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    alain-92
    alain-92

    305 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2014
    Deux hommes, la soixantaine dépassée, artistes et bedonnants.
    New-yorkais dans l'âme. Et gays !

    Plus de trente ans de vie commune, des hauts et des bas, mais beaucoup d'Amour avant tout. Pour vivre heureux, vivons cachés ? Qu'importe, ils décident d'officialiser leur relation au moment même où l’état de New York légitime l’union entre conjoints du même sexe.

    Famille et amis sont de la fête et resteront présents tout au long du film. Une autre prouesse de la réalisation qui ne laisse aucun "second rôle" de côté. Avec eux la réalité frôle parfois le drame pendant que les deux principaux protagonistes vivront l'injustice qui se heurtera à une certaine résignation.

    Ira Sachs, explique qu'il a voulu mettre en avant "l’égalité devant le mariage, le conservatisme religieux et la discrimination, les inégalités de revenus, l’état de notre système social".

    Sa mise en scène est brillante, fine et touchante. Les dialogues le sont tout autant.

    Ira Sachs prend son temps. Cette lenteur illumine un New York intimiste, celui du réalisateur et partie intégrante du film.

    Alfred Molina et John Lithgow deux acteurs magnifiques et attachants. De la première scène à la dernière image ils crèvent l'écran.

    Love is strange, traite avec brio du temps qui passe d'une façon à la fois tendre et mélancolique. Mais plus encore des relations d'un couple gay comme je n'avais jamais vu sur grand écran.
    traversay1
    traversay1

    3 090 abonnés 4 623 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2014
    Presque 40 ans de vie commune et un mariage enfin comme un cadeau que Ben et George ont décidé de se faire. Love is strange n'est pourtant pas le portrait d'un couple homosexuel sénior dans l'automne new yorkais. Il dépasse largement ce cadre le resituant dans une réflexion, parfois ironique, toujours chaleureuse, sur le sentiment amoureux, toutes générations confondues mais aussi, et peut-être surtout, sur la notion de famille et de système social dans l'Amérique d'aujourd'hui. Le film d'Ira Sachs n'enferme pas Ben et George, il les ouvre au contraire sur le monde extérieur dont la tolérance et la morale sont moins grands qu'ils n'y paraissent de prime abord. La mise en scène est d'une grande discrétion et le scénario semble privilégier les détails du quotidien. D'où une impression de mollesse qui se dissipe totalement après une ellipse inattendue qui révèle a posteriori la finesse de l'analyse et les qualités de construction d'une oeuvre qui a pour principal défaut de jouer sa partition de façon humble et pudique. John Lithgow et Alfred Molina y sont splendides de bout en bout.
    vincenzobino
    vincenzobino

    94 abonnés 390 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2015
    Très touchante chronique sur la réalité d'un couple homo : amour, partage (des bons comme surtout des mauvais moments) et perception extérieure.

    Ayant vu le film en totale inconnue (bande-annonce exceptée), ce fut un petit moment de douceur et de tendresse dans un monde de brutes avec un traitement plus que pudique de la relation gay et une immense compassion ressentie envers notre couple.
    Pour les incarner, 2 magnifiques acteurs : John Lithgow qui depuis la planète des singes : les origines, nous gratifie de rôles très touchants (si l'on excepte sa brève apparition dans Interstellar) à l'opposé de celui de traître qu'il tenait dans Cliffhanger. Et Alfred Molina, que j'espérais tellement voir dans ce type de rôle, répond pleinement à mes attentes (et je n'étais pas le seul apparemment) et nous gratifie de quelques scènes très touchantes (sans jamais atteindre le pathos). Mention très bien également au jeune Charlie Tahan.

    La mise en scène est sans originalité marquante, si ce n'est les 10 dernières minutes où Sachs se sert d'une musique (la vraie la belle) plutôt que de mots pour laisser le spectateur exprimer ses propres sentiments. Et si, à la sortie, j'en étais un peu désabusé, cette douceur suggérée me hante encore le lendemain de la projection. A recommander... (VO quasi impérative à mon sens)...

    PS : quel dommage que ce film soit si peu distribué chez vous, ici en Suisse, on ne peut pas trop se plaindre... Et surpris que le mot s...... Soit considère comme vulgaire dans ce sens. Que dire des 12 de Lee Marvin...
    Pauline_R
    Pauline_R

    172 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 novembre 2014
    Un film plein de pudeur avec des personnages touchants interprétés par des acteurs étonnants et crédibles, mais j'ai trouvé le rythme du film vraiment lent avec une bonne heure où il ne se passe pas grand chose. Le scénario manque de force pour réellement éprouver un sentiment d'injustice et/ou d'empathie face à la situation dans laquelle se retrouve le couple.
    ffred
    ffred

    1 498 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 novembre 2014
    Après Keep the lights on, Ira Sachs nous revient avec une nouvelle histoire d'amour entre hommes contrariée. Cette fois-ci côté troisième âge, beaucoup plus légère (malgré des thèmes de société très actuels), on est même plus proche de la comédie romantique. C'est fait avec pudeur, tact et sensibilité, mais plutôt mollement, il ne se passe pas grand chose et tout cela est au final bien gentillet. Aucun mérite à enlever aux acteurs qui sont tous très convaincants. Alfred Molina et John Lithgow forment un couple attachant et attendrissant. Marisa Toméi (la nièce) et le jeune Charlie Tahan (le petit neveu) sont aussi très bien. Même s'il est rare de voir ce genre de film (personnages gays et seniors, mariage pour tous, conservatisme de la religion...), j'avoue que je me suis un peu ennuyé devant ce petit film, sympathique s'il en est, mais manquant cruellement d'émotion. Une petite déception donc...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 novembre 2014
    Cette œuvre du réalisateur américain Ira Sachs n'est pas un film "de plus" sur le thème du couple homosexuel, pas plus qu'il ne peut se réduire à un film sur le couple. Il dépasse de loin ces schémas et nous confronte en fait à la cruauté d'un monde qui exclut d'autant plus impitoyablement les "marginaux" que ceux-ci sont pauvres. Car ce qui plonge définitivement ce couple d'hommes âgés dans la spirale de la déchéance, c'est bien le fait qu'ils se trouvent matériellement démunis à la suite de la perte d'emploi du plus jeune d'entre eux, et par là même dépendants de la charité de leur proche entourage: parents, amis... Certes, le système social américain, moins "protecteur" que le nôtre est un élément aggravant, de même que le fait qu'un employeur peut visiblement y mettre à pied un salarié sous le simple prétexte qu'il a osé épouser une personne de même sexe, ce qui chez nous vaudrait (en principe!) à l'employeur en question de très sérieux ennuis. Mais ces circonstances ne me paraissent que contextuelles; ce qui est proprement bouleversant, c'est l'acuité avec laquelle le cinéaste décrit la spirale qui engloutit progressivement les protagonistes, jusqu'à provoquer la mort de l'un d'eux. Les parents sont certes de bon parents, et les amis de bons amis: aimants, tolérants, empressés, attentifs malgré leurs tics respectifs: Ira Sachs se livre au passage à une description à la fois ironique et attendrie (mais toujours très juste) de la middle class new-yorkaise ; mais cette bonté intrinsèque ne les empêche pas d'être dépassés par la complexité de la situation qui leur est imposée: accueillir au sein de leurs foyers respectifs deux personnages brutalement coupés de leur environnement et de leur partenaire. Le thème éternel de la gratitude, si cher à Eugène Labiche, et son inévitable corollaire, la reconnaissance, est traité ici avec une maestria étonnante : aucun pathos superflu, rien que la poésie du quotidien: comment rester insensible à l'ultime séance de peinture de Ben sur la terrasse de l'immeuble, ou à la scène à la fois cruelle et cocasse où il parle sans discontinuer de menus riens à sa nièce qui tente vainement de se concentrer sur le clavier de son ordinateur? Nous apprenons que l'empathie et l'affection ne peuvent plus grand chose dans une société matérialiste où un minimum de dignité n'est pas octroyée à ceux qui n'ont pas d'autre choix que de vivre de leur art: en ce sens, le problème demeure le même sous toutes les latitudes!
    "Love is strange" nous interroge bien sûr sur l'essence et la pérennité de l'amour, mais aussi sur des questions aussi primordiales que la liberté, l'engagement, la solidarité et la transmission des valeurs aux générations qui nous suivent: la dernière scène ne constitue-t-elle pas un message d'espoir, au beau milieu d'un tableau somme toute assez sombre?
    Shaka666
    Shaka666

    55 abonnés 504 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 septembre 2014
    Le problème, c'est qu'on regarde ce film gentiment et qu'au final, on ressort déçu. Tout cela reste assez "superficiel", l'histoire est trop lisse, elle veut faire passer des émotions, mais il n'y en a pas tant que ça et on se demande quel était le but du film.
    Jorik V
    Jorik V

    1 195 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 novembre 2014
    Ira Sachs réussit un film gorgé de pudeur et de sensibilité. Toutes les situations vécues par les personnages sont emplies de vérité. En faisant de ce vieux couple homosexuel les principaux protagonistes d’une histoire qui pourrait arriver à n’importe qui, il emporte l’adhésion car il normalise une préférence sexuelle longtemps (et encore souvent) diabolisée dans notre monde contemporain. C’est déjà un bon point. Mais là où son film est le plus marquant c’est dans la relation que le couple, obligé d’être séparé en attente de retrouver un logement, entretient avec les proches qui les hébergent. Chacun de leur côté, avec un tas de petits riens qui montrent beaucoup, il met en avant la difficulté de vivre avec les autres. Cette phrase dite par l’un deux, « Quand on vit avec les autres, on apprend à les connaitre plus qu’on ne le voudrait », symbolise tous les enjeux du film. La gêne, l’agacement, l’incompatibilité d’humeur et de façon de vivre se cristallisent plus chaque jour et synthétisent la difficulté de vivre en commun. On regrette que le montage favorise plus le personnage de John Lithgow que celui d’Alfred Molina, mais tous deux sont criants de vérité et forment un couple incontestablement touchant. Et toute la force et la durée de leur amour est accentuée par des regards, des gestes qui en disent beaucoup plus que des paroles. « Love is strange », par sa simplicité affichée, pourrait être taxé de banal et d’ennuyant mais il est vraiment beau et juste. Parfois, le cinéma c’est aussi cela : retranscrire au mieux les rapports humains et sur ce plan c’est gagné haut la main.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2017
    On peut dire de "Love is Strange" (le titre) qu'il ne colle pas à ce que propose le film : difficile, en effet, de voir l'étrangeté de cet amour ou même des conditions qui séparent temporairement les deux hommes. Comme titre au long-métrage d'Ira Sachs aurait plutôt convenu "Love is Sweet", tant l'ensemble est régi par une douceur constante; elle est en même temps appliquée au montage dans son refus de transitions brusques entre chaque scène, à l'écriture dans la mesure où aucun coup de force scénaristique ne vient s'imposer - l’ellipse finale n'est pas une surprise en soi - et enfin au jeu d'acteurs avec sur ce point une mention spéciale au duo Molina-Lithgow, capable en une poignée de secondes de faire ressentir la puissance des sentiments qui unit leurs personnages. En séparant le couple, on pouvait craindre que cette relation ne soit pas (ou partiellement) traitée; or, le film parvient à montrer avec justesse autant le dysfonctionnement de la famille accueillant Ben (John Lithgow) que la douleur de ce dernier d’être séparé de George (Alfred Molina). L’évidence de leur amour est retranscrite lors d’une scène bouleversante où, dormant dans un lit superposé, George descend pour rejoindre Ben avant de s’enlacer, un moment qui trouve son écho lorsque dans cette même chambre Ben parle au jeune Joey du sentiment amoureux. Grave et anodin, terrible et lumineux, « Love is Strange » n’essaye jamais de hausser le ton mais s’en tient à sa modeste cohérence formelle et rythmique jusqu’à une issue qui fait succéder deux événements contraires dans un bel élan de simplicité et de grâce. Un art de la douceur qui me donne envie de suivre le cinéma d’Ira Sachs.
    Ufuk K
    Ufuk K

    465 abonnés 1 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 novembre 2014
    love is strange grâce à des subtils touches de délicatesse permet aux spectacteurs de mieux comprendre l'injustice auquel est confrontée ce couple.

    c'est dommage que le rythme est aussi lent et que le film soit un peu poussif à des moments!!!

    j'ai été touché par le dénouement de love is strange qui comme la plus part des histoires amours "gay" au cinéma est bouleversant.
    islander29
    islander29

    758 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 novembre 2014
    une petite déception par rapport aux critiques élogieuses....j'ai eu l'impression un peu d'être dans un milieu new yorkais trop aisé, pour dégager une émotion réaliste......Le film est sympathique c'est sûr, mais manque à mon gout de densité dans l'émotion, dans les dialogues, dans l'atmosphère même de ce couple âgé qu'il décrit.....J'ai noté seulement deux ou trois scènes à faire frémir le spectateur (la peinture sur le toit et la scène finale à contre jour dans New York, accompagnée d'une superbe musique et photographie).....Pour le reste il y a beaucoup de personnages secondaires et l'histoire du couple reste parfois en retrait du scénario qui baigne cependant dans une douce atmosphère.....La technique est à la fois douce et confirmée, mais le tout donne une légère impression de déjà vu......Un doux moment de cinéma, certes, mais pas inoubliable......
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 24 novembre 2014
    C'est avec beaucoup d'attentes que je suis allé voir ce film et il n'a malheureusement pas été à la hauteur de mes espérances. On se perd rapidement sur l'objectif, on comprend les enjeux mais l'intrigue ne nous retient pas car le rythme est bien trop lent. On finit par s'ennuyer et perdre le fil.
    Pascal I
    Pascal I

    664 abonnés 4 048 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 janvier 2016
    Un film attendrissant, tout en pudeur donc pas dérangeant ni ostentatoire. Un focus social avec ses hauts et ses bas, bien maitrisé et très bien joué.
    Un grand regret, l'émotion assez absente, plutôt dans les silences et un final "écourté" qui m'a laissé sur ma faim.
    A découvrir ! 3/5 !!!
    elriad
    elriad

    380 abonnés 1 784 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2015
    Ira Sachs, comme dans ses précédents films, livre un petit bijou sans effet de manche, sans artifice, tout en pudeur et en sensibilité. Pas de volonté lacrymale ni de rebondissement ridicule, la petite musique de la vie, juste et touchante, servie par ce couple d'acteurs tellement vrais, nous va droit au coeur et dénonce s'il en était besoin que derrière des droits chèrement acquis, la religion est toujours un obstacle rétrograde et obscurantiste à l'amour de deux êtres. Combien de couples hétéros peuvent se targuer de 39 années de vie commune et d'amour complice à l'heure des divorces en pagaille?... un petit bijou à ne pas manquer.
    NoPopCorn
    NoPopCorn

    25 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 novembre 2014
    L’injustice devant l’amour !
    Il est vraiment dommage que le rythme soit si lent, car loin des clichés Love is Strange est un beau film juste et sincère, interprété par John Lithgow et Alfred Molina qui forment un couple émouvant à l'écran !
    Pour en savoir plus, lisez notre critique complète NoPopCorn !
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